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samedi 21 juillet 2001
Les meilleurs européens à Crozon-sur-Vauvre
Durant tout le week-end, Crozon-sur-Vauvre (Indre) va être la capitale européenne du trial. Plus de cent cinquante pilotes sont attendus pour disputer la première manche du championnat d’Europe.
Vous aimez les pots d’échappement qui pétaradent, les sauts sur des bosses, les numéros d’équilibristes sur les rochers, les traversées de ruisseau et la fumée ? Si la réponse est positive, alors, n’hésitez plus : Crozon-sur-Vauvre (Indre) aura dès lors pour vous un petit goût de paradis. Et si le temps est de la partie, la fête devrait être des plus réussies. Mais peut-être n’entendez-vous rien au trial. Ces quelques indications vous seront alors utiles pour apprécier le spectacle.
Trouver l’équilibre
Première règle : chaque concurrent emprunte deux fois la même zone (ou parcours) sans jamais mettre le pied à terre et en ne traînant pas trop en route (généralement moins de deux minutes) car les temps d’arrêt sont eux aussi sanctionnés. Le tout est de trouver le bon rapport de vitesse et le bon équilibre. Tout en ne sortant pas du chemin balisé à l’aide de banderoles et de flèche de couleurs. Le tracé de la zone est différent pour les jeunes pilotes selon qu’ils pilotent une 50, 125 ou 250 cm3. Chaque erreur vaut au pilote qui l’a commise des points de pénalité. Le champion de Crozon sera donc celui qui aura accumulé le moins de points. Deuxième règle : chaque concurrent devra passer sur le même nombre de zones – douze pour les jeunes le samedi, quinze pour les seniors le dimanche. Le temps alloué est de 4 h 30 pour les jeunes et de 6 h pour les seniors. Vous aurez donc tout loisir de vous balader sur les différentes zones pour apprécier le spectacle. Les plus dures a priori sont les zones 1 à 5, tracées à Champin ; les plus courues risquent d’être celles de Châtillon (zones de 10 à 14) car les plus proches du parking, de même que les zones 12 et 15 situées à proximité du centre-bourg.
Manzano archi-favori
Au petit jeu des favoris, un nom revient sur toutes les lèvres : celui de Josep Manzano, l’Espagnol qui court sous licence française et peut ainsi devenir champion de France cette année. Champion du monde junior 2001, il est très en forme actuellement et a terminé les derniers championnats du monde dans les quinze premiers. Pour faire mentir les pronostiqueurs, plusieurs hommes sont en mesure d’inquiéter l’Espagnol : Tadeusz Blazusiak (Pologne), Sam Connor (Grande-Bretagne), Anders Nilsson (Suède) ont les moyens de monter sur le podium. Reste à savoir sur quelle marche. Et puis, il y a Jérôme Béthune, le champion français. Il vient de marquer ses premiers points au grand prix de France et est en net progrès. Saura-t-il saisir sa chance ? Tout le monde l’espère du côté de Crozon-sur-Vauvre. Avec une victoire française, la fête serait si belle…
Laurent GAUDENS.
Le programme
Samedi 21 juillet 9 h à 12 h : contrôles administratifs et techniques des championnats d’Europe seniors. 9 h 30 : briefing des commissaires du championnat d’Europe jeunes. 11 h : premier départ du championnat d’Europe jeunes (cinq heures de course). 14 h à 17 h 30 : visite guidée des zones pour les coureurs du championnat d’Europe seniors. 17 h 30 : remise des prix des championnats d’Europe jeunes. 18 h 30 : deuxième réunion du jury. 20 h 30 : dîner de l’organisation. Dimanche 22 juillet 8 h à 11 h : départ des coureurs du championnat d’Europe seniors (six heures de course). 7 h : briefing des commissaires du championnat d’Europe seniors. 17 h : remise des prix du championnat d’Europe seniors. 17 h 30 : dernière réunion du jury. 19 h 30 : dîner de clôture. 21 h 30 : bal populaire.
La règle de base : ne pas mettre le pied à terre
C’est la touche finale
La Berrichonne disputera ce soir son dernier match amical face aux Bohémians de Prague. L’occa- sion de découvrir une équipe qui sera proche de celle qui fera le déplacement de Wasquehal.
Berrichonne-Prague Ce soir, 19 h stade Jean-Bizet à Déols.
Les joueurs castelroussins sont entrés dans la dernière ligne droite.
(Photo archives « NR »)
A la manière des cyclistes du Tour de France à l’approche du sprint final, la Berrichonne entre dans la dernière ligne droite. Et à l’instar du peloton qui s’étire dans les derniers hectomètres, le groupe qu’alignera ce soir Thierry Froger face aux Bohémians de Prague pour ce dernier match de préparation se décharne peu à peu. Il y a d’abord les blessés : Giraudon et Morestin, tous deux victimes d’une entorse. Le premier aura du mal à être sur pied d’ici le début de championnat tandis que le second devrait recourir dès aujourd’hui. Mais il y a aussi ceux que l’entraîneur estimera ne pas être prêts pour la reprise. Ainsi, de la liste de vingt joueurs ayant participé à l’entraînement durant toute la semaine, deux noms disparaîtront à l’issue de l’ultime séance ce matin. « On a fini le gros travail physique jeudi, commente Thierry Froger. Maintenant, on va se calmer et faire un travail plus spécifique en vue de Wasquehal. Il faut se rapprocher au maximum de la réalité et de l’équipe. Avec dix-huit joueurs, on n’en sera pas loin. Ceux qui ont moins joué joueront et les changements seront moins nombreux comme on l’a déjà fait face à Amiens. »
“ On n’est pas prêts ”
Même s’il ne se dit pas particulièrement angoissé, Thierry Froger compte obtenir de nombreux renseignements avant d’entamer la dernière semaine de préparation. « On n’est pas prêts, prévient-il. On a encore du chemin à faire dans beaucoup de secteurs, tant offensif que défensif. On manque de constance et on doit encore hausser la qualité. Mais je n’ai pas peur : quand on regarde Strasbourg-Nantes, on voit qu’il y a encore peu d’équipes à 100 % de leurs moyens. Ils doivent monter en puissance et nous aussi. » Les Bohémians de Prague aideront-ils les Castelroussins à franchir un cap supplémentaire ? Thierry Froger en est convaincu. « L’an dernier, on avait été particulièrement surpris de l’engagement et du rythme qu’ils avaient mis. Et au vu des résultats de leur tournée – ils viennent de battre Le Havre 2-1 – c’est une bonne équipe. En plus, c’est un football différent de ceux qu’on a déjà pratiqué. Ce sera un bon test avec de l’engagement et des joueurs de qualité. » Ensuite, il sera temps de préparer le déplacement de Wasquehal : une semaine ne sera sûrement pas de trop pour s’élever au niveau des géants du Nord.
Laurent GAUDENS.
Le groupe : Colard, Roche, Béhi, Clément, Di Bartoloméo, Dujeux, Jeannel, Sassier, Coulibaly, Laquait, Nivet, Paul, Randria, Roudet, Villatte, Compan, Dossevi, Ferreira, Kovacs, Maton.
vendredi 20 juillet 2001
Dans la peau d’un titulaire
Remplaçant de Malicki l’an passé, Rodolphe Roche est devenu durant l’intersaison le gardien titulaire de la Berrichonne.
Rodolphe Roche fera ses grands débuts de gardien numéro 1.
(Photo Stéphane Gaillochon)
MALGRÉ sa carrure imposante (1,86 m pour 79 kg) qui ne le fait pas passer inaperçu où qu’il aille, Rodolphe Roche est plutôt du genre discret. Voire timide. Pas de chance pour lui : doublure de Roux, puis de Malicki, il sera cette année bien en vue sous les objectifs des photographes de Gaston-Petit puisqu’il aura la charge de garder tout au long de la saison les cages castelroussines. Un nouveau rôle que l’intéressé prend avec philosophie : « Je suis très content de devenir titulaire, c’était mon but. Mais ce n’est qu’un début, il faut avoir de l’ambition. Je vais essayer de faire une grosse saison, on verra par la suite. » Rodolphe sait qu’il aura une nouvelle mission : avec le départ des anciens qu’étaient Dufresne, Daury ou Malicki, et l’arrivée de nombreux jeunots, il devra, malgré ses 22 ans, faire un peu fonction de « patron bis » derrière le capitaine Laurent Morestin. « Au niveau du groupe, ça signifie plus de présence. Et pendant les matchs, c’est beaucoup plus de pression qu’avant. Mais ça ne me dérange pas. Et puis, Thierry Froger et Bruno Clément sont là pour m’aider. » Rodolphe compte sur le temps pour se faire à sa nouvelle fonction. « J’aurai plus de matchs à jouer que l’an passé, c’est le principal changement. Il faudra que je sois plus costaud mentalement. Mais ça fait partie de l’expérience : plus les matchs passeront, plus je serai à l’aise. Ça avait été le cas l’an passé en coupe. Plus je jouais de matchs, mieux je me sentais. »
“ Le haut de tableau ”
Question confiance, mieux vaudra pour lui ne pas revivre le début de saison qu’avait connu l’an passé son camarade Malicki. « On ne pense pas à ça avant le début, confie-t-il. On pense à faire une grande saison mais pas au négatif. De toute façon, on a su montrer l’an dernier qu’on était capable de réagir. » Même s’ils disent ne pas parler de D 1 entre eux, les joueurs castelroussins ont de l’ambition avant le démarrage du championnat en fin de semaine prochaine. « On veut tous jouer le haut de tableau, confirme Rodolphe Roche. On a envie de jouer les trouble-fête et pourquoi pas faire un truc très grand. On a surtout tous envie de commencer le championnat pour savoir où on en est. Les matchs amicaux, c’est pas pareil. » Patience, Rodolphe : après Prague demain samedi à Déols, Wasquehal ne sera plus très loin.
Laurent GAUDENS.
SOCIOS. – Les personnes qui se sont abonnées pour la saison 2001-2002 peuvent se rendre à la boutique de la Berrichonne pour retirer leur carte socios, du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.
jeudi 19 juillet 2001
Au tour des filles
La Grande boucle féminine interna- tionale traversera le département dans sa totalité le 11 août prochain. Un spectacle à ne pas manquer.
Cent quarante cyclistes seront de passage dans le département le 11 août.
(Photo d’archives « NR »)
DIX ans déjà que la Grande boucle a succédé au Tour de France féminin. Qui s’en est aperçu ? Partant bien après que leurs homologues masculins sont arrivés sur les Champs-Elysées, la Grande boucle arrive à peine à sortir de leur torpeur aoûtienne les Français en vacances. Gavés de cyclisme pendant près d’un mois, les journaux ne lui consacrent que peu de colonnes tandis que les télés préfèrent ressortir les bonnes vieilles séries, plus à même de séduire les vacanciers revenant de la plage. Mais qu’on se le dise, cette dixième édition rimera avec médiatisation. La Grande boucle bénéficiera cette année d’un direct télévisé quotidien et d’une retransmission sur écran géant des vingt derniers kilomètres dans les villes étapes. Bien sûr, il ne s’agira que de Pathé Sport, auquel se joindra France Télévision durant les deux dernières journées. Mais, même modeste, cette première fera date : jamais un événement sportif féminin n’avait bénéficié d’un direct quotidien dans son intégralité. Une nouveauté qui devrait permettre au public présent au bord des routes de l’Indre de mieux suivre l’épreuve « marrainée » par Félicia Ballanger. Partant de Bilbao le 5 août, le peloton remontera par les routes du Sud-Ouest jusqu’à Bressuire (Deux-Sèvres) le 10 août. Le lendemain, samedi 11 août, le départ sera donné de Montmorillon pour une étape de 164 km dont l’arrivée sera jugée à Bourges. Entre ces deux villes, le public indrien aura de quoi se régaler : les cyclistes traverseront en effet le département de part en part, avec au total plus de cent dix kilomètres sur les routes de l’Indre. Venant de La Trimouille, le peloton fera son entrée par Bélâbre sur les coups de 13 heures. Il prendra la direction de Saint-Gaultier, puis filera vers Neuillay-les-Bois, Villedieu, Chezelles. Après avoir traversé Brion, Ménétréols-sous-Vatan, Paudy, les cyclistes feront leurs adieux à l’Indre à Reuilly pour arriver à Bourges peu avant 17 h. Une journée de repos, et les cent quarante concurrentes annoncées s’élanceront pour la dernière semaine qui les verra traverser le Massif Central et les Alpes avant une arrivée à Paris, sur l’avenue Foch, le 19 août. Ce jour-là, sous les caméras de France Télévision, les organisateurs de la Grande Boucle sauront s’ils ont réussi le pari de la médiatisation.
Laurent GAUDENS.
mardi 17 juillet 2001
Un dimanche en enfer
Le Triathlon des Trois plages, qui se déroulera dimanche, est réputé pour être le plus dur de la région. L’édition 2001, tracée sur le même parcours que l’an passé, n’aura donc rien d’une balade.
Près de cent trente coureurs devraient disputer l’édition 2001.
PRIVÉ de label national, le Triathlon des Trois Plages devrait voir ses effectifs baisser d’une cinquantaine d’unités dimanche. Qu’importe ! Celui qui arrivera le premier des cent trente concurrents attendus sera, c’est certain, un beau vainqueur. Car l’épreuve éguzonnaise, quatrième du nom, est reconnue pour être la plus sélective de la Ligue du Centre. « C’est effectivement le plus dur tant pour le vélo que pour la course, confirme Gérald Fortuit, président du TCC 36. Il est relativement courant d’avoir des parcours difficiles pour la partie cycliste. Mais à pied, c’est beaucoup plus rare. Il faut savoir qu’ils auront à emprunter une bosse par deux fois, ce qui représente quatre kilomètres de côte pour dix kilomètres de course. »
Départ à 11 h
Tout commencera par un grand bain dès 11 h du matin. Les concurrents enfileront leur maillot de bain, plage de Chambon, pour deux tours au large d’une distance totale de 1,5 km. « Il ne faut surtout pas rater le départ, signale Gérald Fortuit. De l’avis de néophytes, c’est ce qu’il y a de plus beau. Voir cent trente personnes se jeter à l’eau, c’est impressionnant. » De retour à Chambon, les triathlètes enfourcheront le vélo pour une boucle de 40 km qui devrait laisser des traces : d’Eguzon, ils fileront vers Crozant, puis Saint-Plantaire, Bonnu, le pont des Piles, avant de revenir à Chambon.
Le record à 2 h 06
Lorsque les premiers lâcheront le guidon pour la course à pied, les écarts seront déjà faits. Et ils ne feront que s’accroître lors des deux tours de la boucle de 5 km tracée entre la plage et le bourg d’Eguzon. Surtout si la chaleur s’en mêle, ce qui avait été le cas lors des deux premières éditions. Le premier à franchir la ligne devrait le faire un peu plus de deux heures après la course, le record étant de 2 h 06. Il faudra sans doute patienter encore pendant une bonne heure et demie pour assister à l’arrivée de l’ultime triathlète. Mais celui-là, plus que tout autre, aura droit à vos applaudissements : il sera sorti de l’enfer éguzonnais et c’est en soi une véritable victoire.
Laurent GAUDENS.
Renseignements et inscriptions au 02.54.22.14.69. L’épreuve n’est ouverte qu’aux seuls licenciés.
lundi 2 juillet 2001
Le règne continue
Argenton n’aura pas été le cadre d’une passation de pouvoir : Jeannie Longo remporte sans grand problème son dix-septième titre de championne de France sur route.
Juste un geste de la main, Jeannie Longo a eu la victoire sobre samedi.
(Photo « NR » Hugues Le Guellec)
ELLE n’a pas levé les bras au ciel. Juste un geste de la main, accompagné d’un petit sourire aux lèvres. Jeannie Longo a triomphé samedi dans la sobriété. Presque lassée d’avoir à accrocher dans sa penderie un dix-septième maillot tricolore sur route. Mais la relève, qu’elle appelle elle-même de ses vœux, n’a pas eu l’heur de beaucoup se manifester à Argenton-sur-Creuse. Pas plus qu’à Poiré-sur-Vie, l’an passé. Pas plus qu’à Briançon, probablement, l’an prochain. La victoire de Longo, la plupart de ses concurrentes l’ont vécue loin derrière, grâce à leur oreillette. A l’heure de la cérémonie protocolaire, perchée sur la plus haute marche du podium, la Dauphinoise a pu contempler, comme jadis Napoléon du haut de sa pyramide, l’arrivée du peloton qu’elle avait laissé derrière elle, à plus de vingt minutes. Un autre monde. Une autre planète que Longo veut être seule à habiter, comme elle en a apporté le témoignage tout au long de la course. Personne n’a le droit de déflorer routes et chemins de France sans l’autorisation de la reine. Certaines, samedi, ont pu croire pouvoir le faire, les malheureuses. A l’image de Marcuz, Marsal et Moncassin, parties rejoindre Martino dès le premier tour. Elles ont dû croire un moment en leur chance, en comptant 42 secondes d’avance. Mais la championne de France en titre ne laisse à personne le soin de défendre sa couronne. Au kilomètre 16, elle se plaçait en tête du peloton pour mener la chasse. Elle ne la quittera plus. Accompagnée de Vandekerkhove, Le Floch, Creux et Huguet, elle rejoint Marcuz et Marsal, les dernières résistantes en tête de course lors du deuxième tour. Derrière, un groupe de vingt-trois participantes se met en place. Le peloton, relégué à plus de deux minutes, s’est déjà fait une raison. Malgré la présence de la plupart des favorites, le « groupe des sept » ne comptera guère plus d’une minute sur ses poursuivantes.
Creux s’accroche
Presque une injure pour Longo. Lors du cinquième passage, celle qui a décroché le titre du contre-la-montre deux jours auparavant choisit de refaire un tour de piste en solitaire. Sophie Creux, quatrième jeudi, s’accroche aux basques de la championne, qui ne se soucie guère d’elle. La Grenobloise ne partage pas ses médailles, pas même avec une voisine de Chambéry, de plus de vingt ans sa cadette. Dans la montée vers l’arrivée, elle décroche sa compatriote pour s’offrir un dernier tour sans compagnie et recueillir les ovations qui lui reviennent jusqu’au passage de la ligne finale. Trois minutes plus tard, Huguet et Marsal, qui ont réussi à s’extraire du groupe dans lequel Sophie Creux a fait sa réapparition, franchissent la banderole, suivies bientôt de Juliette Vandekerkhove qui remporte le titre des espoirs. La relève est bien là. Mais elle devra attendre que la reine ne veuille plus de son titre…
Laurent GAUDENS.
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