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vendredi 30 mars 2012

Poitiers: pour aller le 14 Juillet sur les Champs, les pompiers apprennent à défiler

Trente-cinq pompiers de la Vienne défileront le 14 juillet au sein du bataillon Sud-Ouest. Pour être fin prêts, ils apprennent à défiler sous les ordres des militaires à la caserne d'Aboville de Poitiers.


Poitiers: ils vous attendent au salon Proxi Loisirs

D'aujourd'hui vendredi à dimanche 18h, le parc des expositions de Poitiers accueille 250 exposants dans le cadre du salon Proxi Loisirs. Petit tour d'horizon en avant-première.

jeudi 29 mars 2012

Pour ne pas couper avec les anciens étudiants

 Après le diplôme qu'y a-t-il ? Ben, pas grand chose… pour l'instant.
 Après le diplôme qu'y a-t-il ? Ben, pas grand chose… pour l'instant.

L’université de Poitiers lance son réseau d’anciens étudiants. Tel était le sujet de la 18 e rencontre de la Fondation.


Au mieux, il y a la remise de diplômes. Au pire, une simple feuille où sont affichés les résultats. Les prévoyants auront pris soin de collecter quelques mails et numéros de portable : et puis, c'est tout. Aujourd'hui, les diplômés de l'université, sitôt lancés sur le marché du travail, oublient vite d'où ils viennent et qui ils sont. A la grande différence des grandes écoles.
C'est cette sorte de malédiction qu'ont décidé de combattre l'université et la Fondation. « C'est notre mission de renforcer les partenariats et de nous mettre au service de la communauté de l'université », explique Bernard Chauveau, délégué général de la Fondation. Financé par l'université, la Fondation et le fond social européen à hauteur de 335.000 €, un réseau d'anciens étudiants est actuellement en cours de constitution. Il sera animé par Adeline Nourisson qui devra assurer les associations déjà existantes qu'elle ne veut pas leur faire concurrence et montrer l'intérêt d'une telle structure. « Ce qu'il faut, analyse-t-elle, c'est qu'un étudiant quand il rentre à l'université, fasse automatiquement parti du réseau et qu'il y reste quel que soit son parcours par la suite. »
Le nouveau bébé pourra s'appuyer sur l'expérience d'un de ses parents lointains, l'association régionale des diplômés des IUT (ARDUT) que gère Anne-Sophie Bouhours.
 " Un réseau invisible à rendre visible "
« On reste en contact avec les jeunes diplômés comme avec ceux en reprise d'études, commente-t-elle. Quand un ancien est au courant d'un recrutement, il peut appeler l'ARDUT pour en faire profiter d'autres étudiants. C'est avant tout une mise en relation. »
« Il y a un réseau invisible qui existe et qui a toujours existé, souligne Michel Guérin, responsable relations entreprises et communication de l'IUT de Poitiers. Le job, c'est de le rendre visible. » « Mais ce ne sera pas facile de trouver un fil conducteur qui unira tous les étudiants au travers des différentes formations », estime pour sa part Pauline Bachelier, qui ne fait partie d'aucunes associations d'anciens. « Il ne faut pas attendre de résultat immédiat », reconnaît Bernard Chauveau. Mais chacun voit les grandes écoles et ses réseaux comme un modèle. « Si l'université parvient à créer un réseau efficace, reprend Bernard Chauveau, on gommera les différences entre les écoles et l'université. » Et ça, ce sera déjà une grande victoire.

Ma ville, mon amour


On s’y ennuierait, ce serait mort, la ville ne serait pas sûre… Et pourtant : certains sont “ fous ” de Châtellerault et trouvent de nombreux intérêts à y habiter.
A l'image des Mac Millan, on n'atterrit pas forcément à Châtellerault par hasard ou par contrainte. Cela peut aussi être un vrai choix de vie. A l'image des Mac Millan, on n'atterrit pas forcément à Châtellerault par hasard ou par contrainte. Cela peut aussi être un vrai choix de vie.
Heureux qui comme Ulysse… A l'image du poème de Du Bellay, les plus grands défenseurs de Châtellerault sont ceux qui ont dû partir très loin et longtemps. Comme Didier Lacroix, exilé une vingtaine d'années, notamment dans le Sud. Revenu pour y retrouver ses racines, il est ravi de sa décision et ne changerait rien à son nouveau décor. « Je la trouve bien comme ça, cette ville. Il y a plein de choses de faites, de nombreuses réhabilitations ont été réalisées. »
Pour d'autres, c'est le résultat d'un vrai choix. Graham et Jennifer Mac Millan ont ainsi tout plaqué en Ecosse pour s'installer en France.
" Il y a un gros potentiel ici "
« On a visité de nombreuses villes de la région. Puis, on est arrivés à Châtellerault, un jour de carnaval, ça nous a tout de suite plus. » Ils s'étaient donné deux ans, avant d'éventuellement repartir vers les Highlands : le choix a été vite fait. « On a tout sur place à trois minutes, pourquoi aller ailleurs ? »
C'est également ce qui a attiré Didier et Marie-Agnès Durrat à l'heure de la retraite. Après avoir visité de nombreuses villes (Le Blanc, Blois, Poitiers) ou régions (Vosges, Cantal), ils ont choisi Châtellerault parce que c'est « aéré » et qu'il y a tout. Elle aime le patrimoine, lui la musique et chacun y a trouvé son bonheur. Arrivés de Lyon pour un remplacement professionnel, Julie Pichot et Sébastien Lanzarini sont restés à Châtellerault. « Cette ville est à dimension humaine. Nous avons une vie urbaine avec un rythme rural et nous apprécions. » Terminé l'anonymat des grandes villes. Ici, le jeune couple tisse du lien. « Les Châtelleraudais sont accueillants et chaleureux. »
La population, c'est aussi un des aspects qu'apprécie Adrien Laurandeau. « Il y a une grande franchise ici », estime le patron du Patio. Amoureux de Châteauneuf, il est séduit par le potentiel de la ville. « Il y a de gros atouts avec le TGV et l'autoroute. Mais il y a aussi plein de possibilités ici. »
Pour autant, il reste sans doute des points à améliorer. « Il y a un gros potentiel ici, renchérit Didier Lacroix. Il y a plein de choses à faire, dans le tertiaire, les arts, le tourisme. » Et le manque d'animation ? « Ça ne me saute pas aux yeux. Mais c'est ce que je disais quand j'avais 30 ans. C'est le rôle des jeunes de pousser au cul les anciens. C'est normal et c'est tant mieux. »
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens
 

Les chefs cuisinent pour aider les Japonais


A l’invitation de Richard Toix, restaurateur étoilé de Saint-Benoît, cinq chefs ont confectionné un repas au profit des sinistrés du Japon.
Richard Toix (à gauche), Keisuke Matsushima (deuxième à droite) et les quatre chefs venus cuisiner pour le Japon. Richard Toix (à gauche), Keisuke Matsushima (deuxième à droite) et les quatre chefs venus cuisiner pour le Japon. Saint-Benoît: les chefs étoilés cuisinent pour le Japon (Vidéo)
J'étais à Tokyo, dans mon restaurant qui était fermé, quand il y a eu le tremblement de terre. Aussitôt après, tout était arrêté, les trains, le métro, les escalier roulants… Tout le monde était à pied, les gens ne savaient pas comment rentrer chez eux. Alors, j'ai décidé d'ouvrir mon restaurant pour les accueillir. Et je leur ai fait de la soupe. »
Keisuke Matsushima ne savait pas encore jusqu'où cette soupe l'aménerait. Mais le jeune restaurateur japonais, qui possède deux établissements, l'un à Tokyo, l'autre à Nice, savait qu'il pouvait compter sur la confraternité des chefs cuisiniers. « Tous m'ont appelé après le tremblement de terre pour savoir comment ils pouvaient nous aider », raconte-t-il.
 Foie gras tourte bar rôti ris de veau
C'est un peu après qu'il a compris ce qu'il pouvait faire de ses amitiés culinaires : des repas en faveur de son association « Solidarité chefs Japon », qui aidera les habitants du Nord, encore aujourd'hui sans grandes ressources et sans logement pérenne. « Tous les fonds que je collecte servent à faire des soupes qui sont distribuées aux personnes nécessiteuses. »
Depuis quelques mois, le chef japonais a donc entamé un véritable Tour de France des tables étoilées : Bordeaux, Marseille, Dijon, Nice… et dimanche soir, Saint-Benoît où Richard Toix l'a accueilli à bras ouverts. « " Ke " est un ami et si en plus, on peut aider le Japon, c'est encore mieux », se réjouit le chef poitevin.
Soixante-dix personnes – le restaurant a été pris d'assaut dès l'annonce faite – ont ainsi eu le plaisir de pourvoir profiter de ce menu gastronomique, moyennant 130 € dont 70 % reviendront à l'association.
Le cocktail préparé par Sébastien Richard (Istres), le foie gras à la japonaise de Keisuke, la « tourte hivernale farcie d'une embeurrée de choux, porc, et truffe noire » de Christopher Hache (Le Crillon, Paris), le « bar rôti, champignons au jus de volaille teriyaki, oignons en tempura et jus de carotte fane » de Nicolas Masse (Les Sources de Caudalie, Bordeaux), le « ris de veau, mousseline d'herbes fraîches, fromage frais et voile de haddock » d'Eric Guérin (La Marre aux oiseaux, Saint-Joachim, Loire-Atlantique), et le « saint-honoré chocolaté, crème glacée au sésame » de Richard Toix composaient ce dîner multi-étoilé. Prochaine date pour les gastronomes à Vence.


lundi 26 mars 2012

Poitiers: visite musicale au musée Sainte-Croix

Trois étudiantes du centre d'études supérieures de musique et de danse de Poitiers ont organisé dimanche une visite guidée du musée Sainte-Croix, agrémentée de pauses musicales d'époque.

Enchères : Zichy-Barye, duo gagnant


Le bronze d'Antoine Louis Barye a été adjugé à 17.000 €. Le bronze d'Antoine Louis Barye a été adjugé à 17.000 €.
C'est une très grande réussite, notamment pour toutes les grosses pièces. Pierre Segeron, commissaire-priseur, était plutôt satisfait samedi à l'issue d'une après-midi d'enchères de mobilier et d'œuvres d'art à l'hôtel des ventes. Seul regret : seuls 7 à 8 % de la vente s'est faite dans la salle. Tout le reste s'est négocié par téléphone – onze lignes téléphoniques permettaient de relier seize pays – et partira vers l'étranger, un client chinois étant à lui seul acquéreur de 30 % de la vente : Russie, Ukraine, Hongrie, Chine, Japon, l'Est de la mappemonde était bien représenté.
Il faut reconnaître que de nombreuses pièces – issues pour la plupart de la collection d'un médecin de la région – valaient, sinon le déplacement, du moins un petit coup de fil. L'art nouveau a permis quelques belles envolées, notamment une bibliothèque et une chambre à coucher signé Louis Majorelle (1859-1926), toutes deux adjugées à 5.000 €
Quelques autres œuvres ont aussi atteint de beaux montants : un tableau de Paul-Jean Gervais (1859-1936) à 2.700 €, une coupe Nancy Daum à 2.100 € ou encore une lampe d'Émile Gallé (1846-1904) en forme de champignon à 3.400 €
Mais le grand frisson du jour est venu de deux autres œuvres. Un bronze représentant un ours terrassé par des chiens d'Antoine Louis Barye (1795-1875), estimé à 15.000 €, est parti à 17.000 €. Un record peut-être dû à son histoire puisqu'il a appartenu au comte Doria, principal collectionneur du XIXe siècle et des impressionnistes, dont la collection se retrouve au musée d'Orsay.
C'est surtout le « Portrait de dame de qualité » de Mihaly von Zichy (1827-1906) qui a créé la sensation de la journée. Estimé à 2.000 €, il a été adjugé à 10.200 € et constitue le record du jour. Peintre officiel de la cour de Russie à partir de 1850, Zichy, d'origine hongroise, est très recherché par les amateurs d'Europe de l'Est.
Au total, la vente aura permis de rapporter 180.000 €, soit la moyenne des enchères trimestrielles de la salle des ventes.

Poitiers: moment de recueil à la synagogue après la tuerie de Toulouse et Montauban



Une cérémonie simple à laquelle ont assisté Alain Claeys et Catherine Coutelle a réuni l'ensemble de la communauté israélite de Poitiers vendredi soir pour se recueillir après la tuerie de Toulouse et Montauban.

Le porte-à-porte " c'est ce que préfèrent les gens "


Samedi, les militants socialistes ont repris le chemin de la campagne pour une distribution de tracts dans les quartiers de Poitiers. Alain Claeys en tête.
Alain Claeys et Catherine Coutelle à la rencontre des habitants de Bellejouanne. Alain Claeys et Catherine Coutelle à la rencontre des habitants de Bellejouanne.
Après une semaine marquée par la tuerie de Toulouse et Montauban, la campagne a repris ses droits à Poitiers comme ailleurs. Samedi, les militants socialistes, au premier rang desquels le député-maire Alain Claeys, la députée Catherine Coutelle, le conseiller général Jean-Daniel Blusseau et le 1er secrétaire de la Fédération du PS Jean-François Macaire, ont arpenté les rues des quartiers de Saint-Eloi et Bellejouanne pour y porter la bonne parole. « On recentre sur les propositions de François Hollande », prévenait Aurélien Tricot, sur la ligne de départ. Pas question de se faire embarquer sur des digressions à propos de l'affaire Merah.
Une quarantaine de militants, tracts en mains, s'éparpillent dans le hameau de Saint-Eloi. « Le contact, c'est ce que préfèrent les gens », explique Alain Claeys qui annonce faire du porte-à-porte, trois fois par semaine. Quelques portes s'ouvrent, un retraité, puis une jeune femme. « Il y a toujours des gens qui ne veulent pas nous parler, reconnaît le maire de Poitiers. Il y a quelques années, on le voyait beaucoup. Ça permet de voir le climat de la campagne, c'est le meilleur baromètre. »
Plus loin, dans son jardin, une dame engage la conversation sur la dureté du monde actuel et laisse échapper évoquant Mohamed Merah. « Qu'est-ce qu'il a vécu ce gamin de 23 ans pour en arriver là ? » questionne-t-elle. « Oui mais là, c'est un crime odieux », coupe Alain Claeys, embrayant sur le climat au CHU où la dame travaille. Au fil des rues, on croise d'autres binômes. « C'est fait là ? » « Oui, c'est fait. » « Et là ? » « Là aussi. » On commence à se marcher sur les pieds.
 " Ça vous intéresse la campagne ? " " Non, pas vraiment "
Une rue plus loin. Une jeune femme, puis un homme, la quarantaine, prennent poliment le programme. « Ça vous intéresse la campagne ? » s'inquiète Alain Claeys. « Non pas vraiment », lui répond-on. « L'abstention, c'est le danger », prophétise le maire. Heureusement, un retraité le rassure : « Moi, ça m'intéresse. »
A Bellejouanne, l'impression est la même. « Je suis tombée sur deux jeunes qui voulaient comparer tous les programmes, raconte Catherine Coutelle. Je leur ai dit que ça allait être difficile. » Au fil des portillons, les discussions sont rares et brèves. Quand la porte est fermée, on glisse un programme dans la boîte aux lettres. Le presque quotidien du militant de base. Plus qu'un mois à tenir.

vendredi 23 mars 2012

Il est temps de passer au jardin


C’est le bon moment pour se préoccuper de son jardin. Petits conseils pour ne pas rater sa rentrée sur terre avec Paul Arnault et Vincent Gryson.
Pour Vincent Gryson, responsable des espaces verts de Chauvigny, c'est le bon moment de tailler rosiers et arbres fruitiers. Pour Vincent Gryson, responsable des espaces verts de Chauvigny, c'est le bon moment de tailler rosiers et arbres fruitiers.
Les grands frimas passés, l'envie de s'occuper de son jardin revient. Voici donc quelques principes pour prétendre au concours des jardins fleuris.
1. Préparer la terre. Avant de faire quoi que ce soit, mieux vaut savoir de quelle terre il s'agit. On peut acheter du papier de tournesol pour faire un test soit même mais le mieux c'est d'amener un échantillon en jardinerie pour faire une analyse. Du résultat du PH dépendra le traitement.
Pour un sol argileux, un apport de fumure organique, de sable et de terreau est conseillé. Un sol calcaire aura besoin d'un apport de tourbe. Une terre humifère, très acide, nécessitera un apport de craie ou de fumier bovin. « La terre idéale, c'est 60 % de sable, 10-15 % d'argile, 8-10 % de calcaire et 5-10 % d'humus », explique Paul Arnault, responsable à la retraite de l'Observatoire régional du patrimoine végétal. L'étape de l'enrichissement est importante. « Si la terre n'est pas adaptée à la plante, ça ne sert à rien de planter », prévient Vincent Gryson, responsable des espaces verts de Chauvigny.
2. On nettoie. Les plantes vivaces – celles qui reviennent tous les ans sans avoir besoin de les replanter – doivent être nettoyées. On leur enlève les tiges desséchées et on les raccourcit. « On peut les reprendre et les séparer pour en replanter ailleurs, ajoute Paul Arnault. C'est sans risque. » Les plantes ou arbustes qui ont gelé durant les froidures ne doivent pas être touchées : d'ici quinze jours, elles seront reparties ou pourront être définitivement enlevées.
On taille les arbres fruitiers : on enlève deux tiers de la charpente des arbres à noyaux (cerisiers, pêchers, pruniers) et un tiers des arbres à pépins (pommiers, poiriers). Les arbustes sont taillés d'un tiers. C'est aussi le moment de faire la deuxième coupe des rosiers, après celle d'automne, que l'on réduit d'un tiers, au-dessus de deux à trois yeux.
On peut aussi profiter de la période pour tailler les arbustes à floraison printanière, les haies. Pour la première tonte, rien ne presse : attention à aiguiser sa lame et à ne pas couper à ras. Laisser 5 cm d'herbe.
3. On plante. Pour les adeptes du potager, c'est le moment des semis en pleine terre pour les petits pois, fèves, oignons, échalotes… Pour les pommes de terre, on peut encore attendre un peu. Et, en revanche, il ne sert à rien, de planter des tomates aujourd'hui.
Ce sont les derniers moments pour planter des arbres fruitiers. Ne pas oublier l'habillage (on recoupe un peu les racines) ni le pralinage (on trempe les racines dans une bouillie de terre et d'eau).

lundi 19 mars 2012

Huit concerts avec Café olé

Pour une première, le festival "Café olé" organise huit concerts dans cinq cafés de Châtellerault mardi 20 et mercredi 21 mars. Le tout entièrement gratuit. 


Pendant deux jours, demain et mercredi, entre 20 h et minuit, des concerts d'artistes professionnels sont programmés dans des bars de Châtellerault : 2 soirées, 7 groupes, 5 cafés, et 8 concerts. Et tout ça, c'est gratuit et ouvert à tout le monde. Pour cette première édition, la chanteuse Garance est la marraine des « Cafés olé ! ». Elle ouvrira le bal demain soir à l'Espérance. Suivront Noria Lümens au Patio, Alee à la Brasserie de l'Hôtel de ville… ou encore mercredi, Mawndoë au Millésime, Korto au Buckingham…

MARDI
  • Garance (chanson)
Le 20 mars à 20 h - l'Espérance, 2 rue Bourbon.  A 25 ans, Garance vient présenter ses chansons teintées d'humour (noir), de tendresse et de dérision.  

Les idées rock par garancemusique
  • Noria Lümens (rock)
Le 20 mars à 21 h - Le Patio, 42 Grand Rue de Châteauneuf. Formé en 1996, le trio Noria Lümens (200 concerts dans tout le grand Ouest), distille un rock musclé et mélodique sur des textes en français.  
  • Alee (chanson, hip-hop)
Le 20 mars à 22 h - Brasserie de l'Hôtel de ville, 93 bd Blossac. Alee est un poète du bitume. Seul sur scène avec sa guitare, chaque concert est un instant qui mêle humour, combats pacifiques et mélancolie teintée d'espoir. Il sera en tournée en 2012, en 1re partie de Zebda, et en plateaux avec Guizmo (Tryo), Zeitoun (La Rue Ketanou), Le Pied de la Pompe…  
  • El Super Mini combo nacional (salsa)
Le 20 mars 2012 à 23 h - Le Buckingham, 32 rue Guillemot. Un orchestre de salsa miniaturisé. Du funk cubain à la sauce Caraïbes.  
MERCREDI
  • Mawndoé (musique africaine)
Le 21 mars à 20 h - Le Millésime. Ancien du groupe Yeleen, Mawndoé met sa voix en or au service de textes profonds sur des mélodies envoûtantes.  
  • Garance
Le 21 mars à 21 h - Le Patio. Lire plus haut.
  • Mâa (soul, pop)
Le 21 mars à 22 h - Brasserie de l'Hôtel de Ville. Auteur, compositeur, interprète, Mâa est le coup de cœur du festival « Cafés olé ! ».
  • Korto
Le 21 mars à 23 h - Le Buckingham. DJ depuis plus de 16 ans, Korto a débuté par des sets de musiques latines au mythique « Café d'en Face ». JEUDI
  • 11 h 30-13 h, concert au restaurant universitaire de l'IUT de Châtellerault
 (sous réserve). 
  • A partir de 14 h, concours « air guitar » & karaoké.
Pour tous les étudiants de l'IUT.

jeudi 15 mars 2012

Quand Châtellerault bat la mesure

  •  Voix de Garage
Une invitation de plus de 60 professeurs et élèves du Conservatoire Clément Janequin à la découverte poétique, décalée et ludique du Musée. Vendredi 16 mars - 19 h, 20 h, 21 h, 22 h au Musée Auto Moto. Entrée libre (50 personnes/séance).  Réservation conseillée au 05.49.21.03.46.  
  • Festival Cafés Olé !
 Une 1re édition, 2 soirées, 5 cafés, 7 groupes aux univers musicaux variés, 8 concerts. Au programme, Alee, Mâa, Garance, Mawndoé, El Super Mini Combo Nacional, etc.  

Peut-être par garancemusique
Mardi 20 et mercredi 21 mars, de 20 h à minuit. Entrée libre.  Contact : 05.49.20.20.91.
  • Concert des Fills Monkey. Incredible drum show
Duo rythmique burlesque. A voir absolument… (A partir de 7 ans). Mercredi 21 mars à 15 h. Auditorium du conservatoire. Entrée libre sur réservation au 05.49.20.20.91.  
  • Concert de Monsieur Daniel & associé et Presque oui
 « Monsieur Daniel & Associé » réunit le one-man-show, la chanson française et la guitare électrique dans un spectacle drôle, cynique et émouvant… « Presque Oui », c'est un chanteur tendrement persuasif et guitariste virtuose. Vendredi 23 mars à 20 h 30 à la MPT Châteauneuf. Tarifs de 7 € à 9 €.  
  • Impro Rap'n Live
 Une invitation aux rappeurs du Châtelleraudais à tester leur « freestyle » accompagnés par des musiciens en live. Samedi 7 avril à 17 h à l'Espace Rasseteau. Entrée libre.
  • Biviou raconte
Sylvie Mombo et Serge Tamas racontent les origines du monde, le passage d'une enfant capricieuse dans le monde des adultes. (A partir de 4 ans).  Mercredi 11 avril à 17 h. Médiathèque Maurice Fombeure, Bonneuil-Matours. Entrée libre.
  • Concert-audition de musique ancienne et contemporaine
 Samedi 14 avril à 10 h. Médiathèque Maurice-Fombeure, Bonneuil-Matours.  Tél. 05.49.85.08.61. Entrée libre.
  • Concert de Carillon
Par Jacques Daunizeau, carillonneur.  Vendredi 13 avril à 18 h 30. Jardin de l'hôtel Sully ou église Saint-Jacques. Entrée libre.
  • Concert de Kia Dissa
Vainqueur de la dernière édition des Tremplins Jeunes Talent. Samedi 28 avril à 20 h 30 au Nouveau Théâtre. Entrée libre.  
 
  • Cinéma
> Ciné-concert. « Chantage » d'Alfred Hitchcock. Mardi 13 mars à 20 h 30. Au Cinéma Les 400 Coups. Tarifs de 4 € à 7 €. Jacques Cambra accompagne le film au piano. > « Phase to Face ». Projection du documentaire « Phase to Face » sur Steve Reich. La projection sera suivie d'une rencontre avec Franck Mallet, critique musical. Jeudi 15 mars à 18 h 30 à l'École d'arts plastiques. Entrée libre.
  • Rencontres – Débats - Lectures
> Journée de l'audition. L'Espace Rasseteau fait sa journée « locale » de l'audition. Mercredi 14 mars à l'Espace Rasseteau. Entrée libre. > Doré… Sollasic. Lecture sonore à partir de l'autobiographie de Keith Richards par Vincent Clavaud. Samedi 31 mars à 11 h à la bibliothèque du Château. Entrée libre.
  • Expositions
> Du carillon à l'automobile, les Bollée à Châtellerault. Fondeurs de cloches itinérants au début du XIXe siècle, les Bollée fondent une dynastie de pionniers de l'automobile. A partir du 30 mars. Musée Auto Moto Vélo. Tarifs de 2,50 € à 5 €.  > En avant la musique ! Exposition d'instruments de musique.  Du 3 au 14 avril. Médiathèque de Bonneuil-Matours. Visite libre. > Quand l'art dénote. Une exposition regroupant une dizaine d'artistes dont le travail plastique, en partie ou en totalité, est inspiré par la musique. Jusqu'au 6 avril à l'École d'arts plastiques. Visite libre.
  • Conférences
> Le Plan des musiques actuelles de la région Poitou-Charentes. Jeudi 5 avril à 18 h 30, salle de cinéma les 400 Coups. Entrée libre.
  • A vous de jouer ! Enquêtez en ville
> Le Fantôme de Clément Janequin. Samedi 31 mars de 9 h à 17 h. Parcours suspense dans les rues de Châtellerault.

mardi 13 mars 2012

Liot a trouvé la poule aux œufs d'or


Spécialisée dans le conditionnement d’œufs à Pleumartin depuis 1870, Liot a intégré un groupe agroalimentaire. Et traverse la crise tant bien que mal.
Le site a doublé sa capacité de production. Le site a doublé sa capacité de production. - (dr)
Entre la poule et l’œuf, Liot a fait son choix depuis longtemps : c’est l’œuf et ce depuis 1870. Bien sûr, la société actuelle est loin de l’entreprise familiale des débuts. Il y a eu un premier tournant dans les années 50, avec l’arrivée de la « casserie » et l’industrialisation de la séparation des blancs du jaune.
C’est à cette période que sont nées les deux gammes brevetées qui ont fait le succès de la production : les « liotisés » sans conservateur ni additif du blanc d’œuf à l’œuf entier avec une date de limite de consommation de 6 mois à température ambiante ; les confidœufs là aussi sans additif ni conservateur mais salés ou sucrés avec une date limite de consommation de 12 mois.
Puis dans les années 90, la famille Liot a cédé l’entreprise à une coopérative hollandaise. Les années 2000 ont sonné l’heure de la mondialisation avec l’intégration au sein du groupe italien Eurovo. L’entreprise Liot n’y a rien perdu puisqu’elle est devenue le siège de la filiale française qui comprend deux autres sites de production en Vendée et dans le Pas-de-Calais.
100 millions d’œufs cassés par an
La production de Liot est destinée exclusivement aux professionnels : les pâtisseries via un distributeur mais aussi la plupart des grands groupes alimentaires puisque les produits Liot entrent dans la composition de pâtes, sauces ou mayonnaise. Un marché qui, lui aussi, connaît des années difficiles.
« Les temps sont durs, commente Brana Savanovic, responsable de la production. On est touché par la restriction en terme d’achat de la part des grands groupes tant par la baisse de volume que par le prix de vente. On est dans une espèce d’attente, les commandes sont faites à la dernière minute. »
Très présent dans toute l’Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, Liot poursuit son développement à l’international. Pour cela, il a doublé sa capacité de production passant de 27 à 60 tonnes par semaine en 2010. Sur un an, 100 millions d’œufs passent par le site historique de Pleumartin. Un site qui bénéficiera dans les prochaines années de nouveaux investissements. L’œuf n’est donc pas près de s’arrêter de tourner à Pleumartin.
REPÈRES :
LIOT
3-7 avenue Victor-Hugo - 86450 Pleumartin
Tél. 05.49.86.50.21
Effectif : 118 personnes
dont 38 à Pleumartin
CA 2010 : 57.467 M€.
Résultat 2010 : 204.000 €
Responsable production : Brana Savanovic
Laurent Gaudens

Quand les collégiens tapent le carton


Depuis cette année, les sixièmes du collège Descartes bénéficient d’une activité bridge. Et ça plaît ! A quand une option au bac ?
Trois membres du club de bridge viennent initier une fois par semaine les élèves. Trois membres du club de bridge viennent initier une fois par semaine les élèves.
Autour des trois tables, ce serait presque le silence complet. S'il n'y avait les interventions de Claude Pasquay, Jacqueline Guichet et Janine Bauvert, les trois « profs », membres du club de bridge de Châtellerault. Chacun avec son groupe, ils distribuent les cartes et expliquent les subtilités du jeu de bridge.
Et les profs sont très sympas
Un jeu de cartes vieillissant qui peine à trouver une relève. C'est pour cette raison que la fédération a décidé de mettre le paquet en entrant directement dans les collèges pour initier la jeune génération. Les trois « GO » châtelleraudais ont eu droit à une formation au siège du comité à Royan, avant de démarrer cet atelier en novembre au collège Descartes, tous les lundis de 12 h 45 à 13 h 45. « On a ouvert l'activité aux 6e uniquement au collège Descartes, explique Jacqueline Guichet, car on se lance. Mais l'objectif est de l'étendre à tous les collèges de la ville par la suite. »
Pour cette première, une quinzaine d'élèves ont décidé de s'asseoir à la table. Et seuls quatre ont décidé d'arrêter en cours d'année. Trop compliqué. « Un ou deux élèves sont venus parce que quelqu'un dans leur famille pratique le bridge, précise Jacqueline Guichet. Mais sinon, ils sont venus par affinités et le jeu de cartes est quelque chose qui les attire. » Même si, question bridge, mieux vaut avoir pris du paracétamol au préalable : l'ordre de cartes, leur valeur, les points par couleur, les contrats, et la répartition des équipes en Nord-Sud et Est-Ouest… C'est bien un peu prise de tête. « Mais ça développe de nombreuses qualités, argumente Jacqueline Guichet. La concentration, la réflexion, le calcul mental, le respect de l'autre. » Et une table bien ordonnée pour arriver à s'y retrouver.
En tout cas, les Charlyne, Alexandre ou Valérian en sont convaincus : le bridge, ça leur plaît, d'autant plus que « les profs sont très sympas ». A quand une option bridge au bac ?
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Laurent Gaudens

samedi 10 mars 2012

A la découverte des oiseaux


Saint-Cyr. Tous les quinze jours, la Ligue de protection des oiseaux organise permanences ou promenades pour présenter les spécimens de la réserve.

Les permanences dans l'observatoire ont lieu en automne et en hiver.
Les permanences dans l'observatoire ont lieu en automne et en hiver.












Dimanche, il n'y avait pas grand monde autour du lac de Saint-Cyr. La pluie, le vent et le froid avaient découragé plus d'un promeneur. Pas Cédric Faivre et Louis Dupas. Tous deux membres de la Ligue de protection des oiseaux, ils tiennent ce qu'ils appellent des « permanences ».
" On a vu des grues et des oies qu'on ne voyait pas avant "
Tout l'après-midi, ils vont rester dans l'un des six observatoires que compte la réserve ornithologique du lac de Saint-Cyr et attendre les flâneurs désœuvrés ou les passionnés d'oiseaux. « On a toujours un peu de monde, ça dépend des fois,racontent-ils. Il y a quinze jours, il y a eu plus de 70 personnes. » Il faut dire que les observateurs sont restés au bord de la plage à admirer les oiseaux sur le lac gelé. Du beau spectacle assurément. D'autres fois, c'est plus cinq à dix personnes.
Mais quel que soit leur nombre, les amateurs de faune sauvage sont toujours bien accueillis. A l'aide de jumelles et lunettes, et équipés d'ouvrages et de brochures, Cédric et Louis ouvrent les yeux des plus petits au plus grand sur la nature qui les entoure.
« Aujourd'hui, ils vont pouvoir probablement voir des cormorans, des grèbes huppés, des foulques macroules, des martins-pêcheurs, des colverts, des chevaliers cul-blanc, des hérons cendrés, des poules d'eau… »
Et ce n'est qu'un petit éventail des espèces accueillies sur la réserve depuis sa création en 2009. Bécassine, alouette, oie, corneille, fauvettes aquatiques, etc. ont ainsi été recensés comme 180 autres espèces. « La semaine dernière, on a ainsi vu deux grues et des oies qu'on ne voyait pas avant. » Et ce n'est qu'un début puisque la réserve n'a pas encore donné son potentiel maximum, les plantations d'arbres et les herbiers étant encore récents.
Désormais terminées, les permanences laissent la place à des promenades autour du lac. Avec d'autres points de vue sur les oiseaux, tout aussi beau.
Découverte du plan d'eau et de la réserve ornithologique de Saint-Cyr, les dimanches 18 mars, 1er avril et 29 avril à 9 h, 4 € par adulte, 2 € par enfant, gratuit pour les moins de 12 ans. Inscriptions au 05.49.88.55.22 ou 06.89.21.00.85. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ouhttp://goo.gl/MV0l5
Laurent Gaudens

dimanche 4 mars 2012

Des stars du jazz à Châtellerault

 Le festival Jazzellerault accueillera de grands noms pour sa dix-neuvième édition du 1er au 9 juin. De Monty Alexander à Liz McComb en passant par Al Jarreau, tour d'horizon
 
  • Vendredi 1er juin
Monty Alexander. Pianiste originaire de la Jamaïque il avait donné un magnifique concert en 2009 à Jazzellerault. Cette fois, il rendra hommage à Bob Marley.       

  • Samedi 2
Otis Taylor, un bluesman qui chante un univers glauque et violent mais qui sait créer le contact avec son public.  

  • Dimanche 3
A 12 h 30 sur l’esplanade Mitterrand, pique-nique musical avec 2 concerts. D’abord PG Project, un bebop classique et généreux  
puis Pink Turtle, un excellent groupe qui exerce sa créativité en ré-arrangeant façon jazzy les succès de la Pop.                   

  • Mardi 5
Staff Benda Bilili, des musiciens congolais, handicapés pour la plupart, qui pratiquent allégrement le mélange des genres entre rumba, soul et reggae. A découvrir.  

  • Mercredi 6
Steeve Laffont invite Stochelo Rosenberg. Quand un guitariste manouche invite un autre guitariste manouche, la musique qu’ils proposent est une musique… manouche.  

  • Jeudi 7
Al Jarreau. Un chanteur, avant tout un musicien, récompensé pour son travail dans le jazz, la Pop et le R & B. Une voix hors norme aux modulations exceptionnelles et un véritable jeu de scène.            

  • Vendredi 8
Liz McComb. Même si certains l’ont surnommée la Pasionaria du gospel, il ne faudrait pas cantonner Liz Mc Comb dans ce registre. La grande diva noire d’aujourd’hui a su élargir son répertoire et c’est tant mieux.      

  • Samedi 9 juin
China Moses. Pas moyen de limiter China Moses à son rôle de fille de Dee Dee Bridgewater. La jeune femme, que l’on connaît comme animatrice de télévision est aussi une magnifique chanteuse et rendra hommage aux grandes dames du jazz.              

vendredi 2 mars 2012

Mère d'un fils handicapé elle appelle à l'aide


Nolan, 27 mois, né prématuré, est sérieusement handicapé. A Chasseneuil, sa maman cherche de l’aide, qu’elle soit financière ou psychologique.
Brenda Barnier et son fils Nolan cherchent de l'aide. Brenda Barnier et son fils Nolan cherchent de l'aide.
Rien ne le laissait présager. Pour les médecins, c'était une grossesse normale. Et d'ailleurs, Nolan est arrivé presque normalement. Juste un peu trop tôt, cinq mois et demi après la fécondation. Aujourd'hui âgé de 27 mois, Nolan est sérieusement handicapé. « Il ne marche pas, ne parle pas, ne s'assoit pas », résume Brenda Barnier, sa maman. Mais cette fatalité-là, Brenda serait prête à l'accepter. Moins l'abandon dans lequel elle se sent. « Je pensais qu'on serait plus soutenus, témoigne-t-elle, que la prise en charge serait meilleure. Aujourd'hui, je ne sais plus à quelle porte frapper. »
Car l'état de Nolan nécessite des soins et des équipements particuliers. Il est ainsi pris en charge par le Centre action médico-sociale précoce (CAMSP) de Biard pour des séances de rééducation neuro-fonctionnelle. « Mais ils manquent de place et il n'a droit qu'à deux heures par semaine. » Pour aider son enfant à progresser plus vite, elle a donc fait le choix de voir en outre un médecin libéral à Châtellerault. Mais à raison de 12 séances mensuelles à 40 €, Brenda et son compagnon, respectivement vendeuse et magasinier, n'y arrivent plus. « La Sécurité sociale ne nous rembourse rien puisque Nolan est déjà pris en charge par ailleurs. On a déjà dû réduire les séances à six mais ça ne suffit pas. C'est très dommage car ça fonctionne avec lui, il fait de vrais progrès. » Nolan aurait aussi besoin d'un transat spécialisé, mais il coûte 1.000 €. La demande faite auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en juin dernier sera peut-être satisfaite le 8 mars prochain.
" Tout est bon à prendre "
En détresse, déracinée car sans permis, Brenda ne sait plus trop à qui s'adresser. « J'ai mis des tirelires dans les commerces de Chasseneuil, car après, il faudra aussi une poussette spéciale. Il faut se débrouiller, mais on est mal dirigés, on n'est pas spécialement aidés. » C'est dans cette optique qu'elle s'est adressée à notre journal. « Ce n'est pas que pour l'argent même si ça fera du bien, explique-t-elle. J'ai besoin de soutien, trouver d'autres mamans, des associations qui pourraient nous aider. Ici, on est enfermés. Pour moi, tout est bon à prendre. »
Pour aider Nolan, écrire à pournolan@bbox.fr ou téléphoner au 06.49.57.47.71.
Laurent Gaudens