On s’y ennuierait, ce serait mort, la ville ne
serait pas sûre… Et pourtant : certains sont “ fous ” de Châtellerault
et trouvent de nombreux intérêts à y habiter.
A l'image des Mac Millan, on n'atterrit pas forcément à
Châtellerault par hasard ou par contrainte. Cela peut aussi être un vrai
choix de vie.
Pour d'autres, c'est le résultat d'un vrai choix. Graham et Jennifer Mac Millan ont ainsi tout plaqué en Ecosse pour s'installer en France.
" Il y a un gros potentiel ici "
« On a visité de nombreuses villes de la région. Puis, on est arrivés à Châtellerault, un jour de carnaval, ça nous a tout de suite plus. » Ils s'étaient donné deux ans, avant d'éventuellement repartir vers les Highlands : le choix a été vite fait. « On a tout sur place à trois minutes, pourquoi aller ailleurs ? »
C'est également ce qui a attiré Didier et Marie-Agnès Durrat à l'heure de la retraite. Après avoir visité de nombreuses villes (Le Blanc, Blois, Poitiers) ou régions (Vosges, Cantal), ils ont choisi Châtellerault parce que c'est « aéré » et qu'il y a tout. Elle aime le patrimoine, lui la musique et chacun y a trouvé son bonheur. Arrivés de Lyon pour un remplacement professionnel, Julie Pichot et Sébastien Lanzarini sont restés à Châtellerault. « Cette ville est à dimension humaine. Nous avons une vie urbaine avec un rythme rural et nous apprécions. » Terminé l'anonymat des grandes villes. Ici, le jeune couple tisse du lien. « Les Châtelleraudais sont accueillants et chaleureux. »
La population, c'est aussi un des aspects qu'apprécie Adrien Laurandeau. « Il y a une grande franchise ici », estime le patron du Patio. Amoureux de Châteauneuf, il est séduit par le potentiel de la ville. « Il y a de gros atouts avec le TGV et l'autoroute. Mais il y a aussi plein de possibilités ici. »
Pour autant, il reste sans doute des points à améliorer. « Il y a un gros potentiel ici, renchérit Didier Lacroix. Il y a plein de choses à faire, dans le tertiaire, les arts, le tourisme. » Et le manque d'animation ? « Ça ne me saute pas aux yeux. Mais c'est ce que je disais quand j'avais 30 ans. C'est le rôle des jeunes de pousser au cul les anciens. C'est normal et c'est tant mieux. »
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens
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