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dimanche 30 septembre 2012

Les supporters du SOC sont toujours là


Les joueurs de l'équipe première sont venus à la rencontre des supporters.



Les joueurs de l'équipe première sont venus à la rencontre des supporters.



Même si les résultats ne sont pas à la hauteur, le Stade olympique de Châtellerault peut compter sur ses supporters. Une rencontre a eu lieu mardi.
Trois défaites pour une victoire, on ne peut pas parler d'un démarrage en fanfare. Depuis le démarrage du championnat de CFA2, le Stade olympique de Châtellerault est un peu à la peine. « C'est sûr que ce n'est pas terrible, depuis le début », commente Roger Engeammes. Président du Fansoc, le club de supporters du SOC, il a connu de meilleurs moments. Il se souvient notamment de ces saisons où on affrétait une quinzaine de cars pour suivre l'équipe dans ses déplacements.« Aujourd'hui, on est un noyau dur de 20 à 25. Et quand on se déplace, on le fait avec nos voitures personnelles. »
" On a bon espoir "
Le championnat de CFA2 – l'équivalent de la cinquième division –, où l'équipe évolue pour la quatrième saison, a du mal à motiver les foules qui se souviennent des années en CFA ou en National, voire en 2e division pour les plus anciens.
Mais les supporters demeurent et sont prêts à tout pardonner à leur équipe fétiche.« On a bon espoir, poursuit Roger Engeammes, dans la mesure où il manque des pièces maîtresses. » Les Steven Vergerolle, Guillaume Bailly ou Serkan Ipek sont attendus avec impatience par les supporters. « Avec eux, on pourra viser le milieu de tableau, voire mieux les années prochaines. »
Ils ne parviendront malgré tout pas faire oublier les matchs déjà joués, et notamment celui contre Poitiers. « Ce match-là, ça m'a déçu, explique Pierrick Leclerc, propriétaire du bar " Le Camus ", siège du club des supporters. Poitiers, c'est notre bête noire et on aurait pu les battre. » Ça ne l'a pas empêché de payer à boire à l'équipe au complet : mardi dernier, après plusieurs années d'arrêt, une tradition a repris du service, celle du pot permettant aux supporters de rencontrer les joueurs. Et même si les échanges entre les uns et les autres ne sont pas très fournis, c'est une étape essentielle dans la vie du Fansoc : c'est bien connu, pour se supporter, encore faut-il se connaître.
Laurent Gaudens

vendredi 28 septembre 2012

lèche-vitrines

Céline Jamain.

Céline Jamain.
Des jouets pur bois
Le paradis du jouet en bois : ce pourrait être l'autre nom du magasin ouvert en juillet par Céline Jamain. De la naissance jusqu'aux jeux de société, « Au Bois enjoué » ravira les amateurs de jouets traditionnels, d'autant plus que la plupart sont produits en France et parfois même dans la Vienne, comme ceux fabriqués à Vouneuil-sur- Vienne. Il y en a également pour tous les prix, de 2,60 € à 635 €
« Au bois enjoué », 2, rue de l'Arceau. Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Tél. 05.16.17.80.08. Internet : www.auboisenjoue.fr.
Il coupe les hommes
Employé dans un salon de coiffure à Tours, Sébastien Lespagnol a fait le choix de se rapprocher de son épouse, qui travaille à Châtellerault, et en a profité pour se mettre à son compte. Il a ainsi ouvert au mois de juillet un salon de coiffure au nom de « Lui… by SC ». Pour hommes exclusivement. Tarifs : 18 € (shampoing-coupe-coiffage) pour les adultes, 13 € pour les adolescents, 8 € pour les tout-petits.
« Lui… by SC », 51, Grand-Rue de Châteauneuf. Ouvert tous les jours (sauf les jeudi et dimanche) de 9 h à 18 h. Tél. 05.49.21.91.67.
Des animaux que des animaux
Ancien de Jardiland, Étienne Froux vient d'ouvrir sa propre enseigne « Oscar et compagnie », une animalerie qui se limite à cette seule activité dans un espace de 300 m2. On y trouve donc des oiseaux, des rongeurs, des poissons, des reptiles ou encore des amphibiens. Et bien évidemment, tout ce qu'il faut en accessoires et alimentation pour chiens et chats.
« Oscar et compagnie », 9, rue Coste-et-Bellonte. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h et le samedi de 9 h 30 à 19 h. Tél. 09.80.57.27.88.

mercredi 26 septembre 2012

" Musique en scène " avec tambour et trompette



Le concert-hommage à Frank Sinatra, un des grands moments de l'année passée.
Le concert-hommage à Frank Sinatra, un des grands moments de l'année passée.












Spécialisée dans les musiques actuelles, l’association “ Musique en scène ” rouvre ses portes avec deux nouveaux cours, violon et trompette.
L'année passée restera probablement dans l'histoire de « Musique en scène ». Ceux qui ont assisté au concert-hommage à Frank Sinatra dans la salle de l'Angelarde – en collaboration avec l'Harmonie du Pays châtelleraudais et le conservatoire – garderont longtemps le souvenir d'un spectacle de grande qualité. « On garde dans l'idée de pouvoir le remonter prochainement », expliquent Frédéric Brothier, président, et Patrick Carré.
Les derniers mois ont aussi été marqués par les concerts des orchestres jeunes et l'action menée sur le territoire de la communauté de communes Vals de Gartempe et Creuse en direction de 400 élèves des écoles élémentaires.
Les cours reprennent
L'année qui débute verra cette opération renouvelée avec 425 enfants, cette fois. L'association, au travers de son big band, participera également au concert qui sera donné le 30 mars prochain au profit de la rénovation de l'ancien théâtre au côté de l'harmonie du Pays châtelleraudais et du conservatoire.
Les cours reprennent actuellement dans les locaux de la Maison pour tous de Châteauneuf et atteignent déjà le niveau d'inscription de l'an passé avec 160 élèves. Spécialisée dans les musiques actuelles, l'association accueille deux nouveaux cours, violons et trompettes, auxquels seront adjoints deux ensembles.
Les autres instruments, piano, guitare, basse et batterie, de même que les cours de danse adultes dispensés par Janik Rognoni, continuent comme par le passé. Les ateliers fonctionnent pour tous les instruments et les jeunes musiciens, notamment les cuivres, peuvent encore les rejoindre.
Avec huit salariés et un nombre d'élèves passé de 50 à 160 en six ans, l'association pèse dans le paysage musical chatelleraudais. Elle espère en avoir la reconnaissance, son budget étant tout juste en équilibre. Désir de longue date, elle aimerait aussi trouver un lieu de diffusion pour ses groupes d'élèves.
Tarifs : ateliers, 55 €/trimestre (six répétitions de 2 h) ; cours, 110 €/trimestre (dix cours individuels) ; adhésion, 20 €
Contact : 05.49.21.85.42, 05.49.93.04.54 ou fbrothier@free.fr.
Laurent Gaudens

La chorale de Kaya en visite



La chorale a été reçue hier à la mairie.
La chorale a été reçue hier à la mairie.









Après une étape par Herzogenaurach, ville allemande jumelée avec Kaya, la chorale Saint-Augustin de Kaya est arrivée mardi à Châtellerault. Reçus à la mairie, la douzaine de membres qui composent la délégation sont accueillis par l'ensemble vocal Clément-Janequin.
Les choristes en profiteront pour visiter La Rochelle ou Poitiers mais effectueront aussi des interventions dans le lycée Berthelot et le collège Descartes et donneront plusieurs concerts : dès ce soir dans la salle des fêtes de Bonneuil-Matours à partir de 20 h 30 puis samedi, à partir de 20 h 30, en l'église Sainte-Marie d'Ozon avant de terminer dimanche, à partir de 11 h, par l'animation de la messe en l'église Saint-Jean-Baptiste. Ils repartiront dimanche.

samedi 8 septembre 2012

Polémique dans le petit monde du tennis


Rosan Danchet et les membres du CTCO attendent une vraie reconnaissance. Rosan Danchet et les membres du CTCO attendent une vraie reconnaissance.
La fin possible du club de tennis du CSAD aiguise les appétits. Le Châtellerault Tennis-Club olympique réclame plus de créneaux d’utilisation des terrains.
Certaines décisions personnelles peuvent être source de bien des conséquences. Celle de l'entraîneur Christian Bertholeau, qui a démissionné de son mi-temps au CSAD pour se consacrer pleinement au club de Cenon, est de celles-là. Sans entraîneur, le CSAD pourrait disparaître purement et simplement du paysage tennistique châtelleraudais (lire notre édition du 25 août).
Et, si la disparition est effective, elle pourrait avoir des conséquences sur les autres clubs : la Nautique, premier club châtelleraudais, et Cenon qui pourraient récupérer une partie de la centaine de licenciés du CSAD ; mais aussi pour les deux autres « petits » que sont le Tennis-Club loisirs châtelleraudais de Michel Villaume et le Châtellerault Tennis-Club olympique (CTCO) présidé par Rosan Danchet.
" Tous les Châtelleraudais ont droit à pratiquer le tennis "
Avec 70 adhérents revendiqués, ce dernier réclame aujourd'hui le titre de « deuxième club de Châtellerault » et souhaiterait se voir doté de créneaux supplémentaires dans les différentes salles de la ville (1) « On en a fait la demande auprès de la ville, explique-t-il, mais on n'a rien de plus pour l'instant. »
Pourtant, plaident les dirigeants du club né il y a trois ans, le CTCO remplit des missions que les autres clubs ne rempliraient pas, trop focalisés sur la performance et la compétition. « Le monde du tennis à Châtellerault a changé en vingt ans ce que n'ont pas compris les autres, argumente Rosan Danchet. Aujourd'hui, c'est de la consommation à la carte, certains veulent de la compétition, mais d'autres ne sont là que pour du loisir. Tous les Châtelleraudais ont droit à pratiquer le tennis. »
Or les deux gros clubs emblématiques de la ville que sont la Nautique et le CSAD auraient une certaine tendance à rester campés sur leurs privilèges et à refuser de partager des salles et des terrains sous-utilisés. « Il y a vingt ans, il y avait plus de 700 licenciés à Châtellerault avec les mêmes équipements, rétorque Rosan Danchet, ancien président de l'ex-CSAC. Aujourd'hui, avec 350 licenciés, ce n'est pas un problème d'installation. On ne peut pas perdre 150 joueurs pour l'un et 160 pour l'autre en quatre ans sans s'interroger. »
En attendant, le CTCO (2) espère que la nouvelle page qui se tourne lui sera davantage profitable.
(1) Le CTCO bénéficie des structures telles que le centre d'entraînement départemental à côté de la salle omnisports, du gymnase Branly et d'un des terrains extérieurs de la Montée Rouge. (2) Contact au 06.74.62.48.13 ou 06.26.07.04.42. Tarifs de 45 € à 95 € pour les enfants et de 50 € à 280 € (couple) pour les adultes.
Laurent Gaudens

jeudi 6 septembre 2012

Angie Palmer, du Lancaster à Orches, long is the road



Dans son jardin d'Orches où elle vit désormais.
Dans son jardin d'Orches où elle vit désormais.
Anglaise de naissance, Angie Palmer a fait le choix de s’installer en France. Et de sillonner les festivals avec sa guitare.
Non, Angie Palmer n'est pas Fançaise et elle n'essaye pas de le cacher : son nom, son accent et quelques difficultés avec notre langue, qui feraient paraître Jane Birkin pour une de nos plus grandes oratrices, la trahissent vite. Et pourtant, à l'instar de l'égérie de Serge Gainsbourg, Angie Palmer n'est pas arrivée sur notre sol avec la dernière pluie. C'est même plutôt le contraire.
Née d'un père tour à tour propriétaire de cinéma, commercial puis informaticien ayant beaucoup bourlingué, elle décide de quitter son Lancaster natal pour aller à Paris. Elle a 17 ans et déjà un certain talent pour la musique. « Je jouais un peu de tout, des reprises aux terrasses et dans le métro », explique-t-elle.
Pendant dix ans, elle sillonne l'Europe, sa guitare à la main, sans beaucoup de sous en poche : Italie, Espagne, Suisse… et Paris, où elle rencontre celui qui deviendra son mari. « C'était lors d'un café philo à Bastille. Un philosophe anglais avait besoin de traduire. Je l'ai aidé. » Rentrés en Angleterre, Angie compose ses propres chansons. Et enregistre un premier mini-album en 1985. La renommée viendra plus tard, en 2000, avec un vrai album « The Road ». « Il a eu pas mal de succès, et passe sur les radios en Angleterre. » Avec lui, elle participe à plusieurs festivals.
Mais sa terre natale ne lui a pas fait oublier ses années continentales. En 2006, ils achètent une résidence secondaire à Orches qui, au fil du temps, deviendra principale puis unique puisqu'ils s'y installent définitivement il y a trois ans. Son mari donne toujours des cours de philosophie à Manchester et elle vit de sa musique en sillonnant la France entière.
" On pense davantage aux choses importantes en France "
Avec un style et un répertoire qui lui permet de s'adapter à pas mal d'affiches. « Je suis un peu blues, un peu folk, un peu country. Je suis avant tout une " singer songwriter ". »Avec bientôt quatre albums – son dernier sort ces jours-ci – et un répertoire de 300 reprises, elle est invitée autant à de grands festivals comme Avoine zone blues ou Cognac blues, qu'à de plus petits comme le récent Châtel'halles blues ou des fêtes privées.
Et à 50 ans, elle pense avoir trouvé sa stabilité dans la campagne lencloîtraise.« L'Angleterre ne me manque pas. On a beaucoup d'amis ici. La façon de vivre nous convient mieux. On pense moins à l'argent ici et davantage aux choses importantes comme la famille, les amis, faire un bon repas, boire une bonne bouteille. En Angleterre, c'est beaucoup moins convivial. » Et comme sa musique est aussi très bien accueillie, il n'y a pas de raisons pour que cela cesse.
Pour découvrir Angie Palmer, www.angiepalmer.com
Laurent Gaudens

mercredi 5 septembre 2012

A Édouard-Herriot une rentrée des plus calmes


Siméon Berger a procédé à l'appel des élèves pour sa première rentrée en tant que directeur.

Siméon Berger a procédé à l'appel des élèves pour sa première rentrée en tant que directeur.
Comme l’ensemble des écoles de Châtellerault, Édouard-Herriot a fait sa rentrée hier. Avec plus de 160 élèves et un nouveau directeur.
Acôté, à l'école maternelle France-Souché, il y a belle lurette que les enfants sont rentrés dans leurs classes. Mais, à Édouard-Herriot, chez les grands, on procède à l'appel officiel dans la cour de l'école. Et ça prend du temps. Trop de temps visiblement pour cette petite fille et son papa qui piétinent le bitume. « On commence par les CP pour finir par les CM2, analyse le père en habitué. Et comme elle entre en CM1, ça prend du temps. » « C'est toujours long comme ça », résume la fillette, un poil impatiente.
 " Des conditions nécessaires pour bien travailler "
Pour d'autres, on est au-delà de l'habitude. C'est tout simplement la routine. « On a cinq enfants, explique le père de famille. Donc, les rentrées des classes, on commence à connaître. »
Un qui n'a pas trop l'habitude, paradoxalement, c'est le directeur. Agé à peine de 26 ans – « mais avec de l'expérience », nous précise-t-on comme si on mettait en doute ses compétences – Siméon Berger effectue sa première rentrée des classes, tout juste nommé à la direction de l'école élémentaire de Châteauneuf.
Mais lui non plus ne se laisse pas gagner par le stress. « La rentrée se passe tout à fait bien, se réjouit-il. J'ai pris contact avec l'équipe enseignante et tout se déroule parfaitement. » Il faut dire que, bien que nouveau, Siméon Berger n'est pas un inconnu. Il était enseignant à Herriot avant de prendre, l'an passé, la direction de l'école Matisse.
200.000 € de travaux en deux ans
Avec 160 élèves – plus quelques inscrits de dernière minute qui se sont fait connaître hier matin – pour huit classes, soit une moyenne de vingt élèves par classe, l'école Herriot a effectué une rentrée sereine hier. « Ce n'est pas confortable, rétorque le jeune directeur. Compte tenu du quartier et de sa population, ce sont des conditions nécessaires pour bien travailler. »
La rentrée étant parfois synonyme de bonnes nouvelles, l'équipe a appris le maintien du poste d'auxiliaire de vie scolaire dont la suppression avait été annoncée. Et après de gros travaux l'an passé avec la réalisation d'un ascenseur, la réfection des sanitaires et le changement des huisseries, l'école a bénéficié d'aménagements supplémentaires, plus modestes, avec un rafraîchissement des peintures complet. Au total, sur les deux ans, 200.000 € de travaux y auront été réalisés, constatés de visu par le maire Jean-Pierre Abelin et Anne-Florence Bourat, adjointe à l'éducation. C'était vraiment la rentrée pour tout le monde hier matin.
 A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement via le lien suivant http://goo.gl/ZM1f7 ou encore en scannant le code ci-dessous.
en savoir plus
> Classes. Deux classes ont été fermées à Littré-Lakanal et la maternelle des Minimes compensées par deux ouvertures dans les écoles élémentaires d'Antoigné et de Painlevé. Même s'il faut attendre quelques jours pour connaître le chiffre exact, il devrait s'établir autour de 2.400, soit une légère baisse, avec une moyenne de 22 à 23 élèves par classe.
> Numérique. Les technologies numériques seront expérimentées dans le Châtelleraudais. Des tablettes numériques équiperont une classe de l'école Jacques-Prévert et des tableaux blancs interactifs vont être confiés aux écoles Jean-Zay, Léo-Lagrange, Maurice-Carême et Jules-Ferry.
> Restauration. De nouveaux cycles de menus vont être mis en place avec du poisson deux fois par semaine au lieu d'une fois par quinzaine. Le bio sera aussi en hausse, il constituera 16 % des repas en 2012.
> Déplacement. « Carapate » et « Caracycles » continuent avec deux nouveaux projets dans les écoles Carpantier et Ferry.
> Rythmes scolaires. Même s'il ne se dit pas contre la réforme envisagée des rythmes scolaires, Jean-Pierre Abelin avertit qu'il faudra une compensation. Si le mercredi devient travaillé, ce sont en effet tout un lot de services qui doivent être activés : garderie, déplacements, restaurant scolaire éventuel… « C'est un coût de 350.000 € », évalue le maire.
> Dérogations. Les demandes de dérogation font l'objet d'un calendrier précis avec remise de dossiers et passage devant une commission. Une centaine de dossiers sont étudiés chaque année et « 80 % sont satisfaits », explique Anne-Florence Bourat, adjointe à l'éducation, pour des demandes souvent liées au travail. « Il n'y a pas de rejet d'écoles ou de quartier », explique Jocelyne Dejoux, inspectrice de l'Éducation nationale.
> Travaux. Sur l'année, 650.000 € de travaux auront été réalisés. « Sur le mandat, on sera aux 10 millions d'euros que nous avons annoncés, explique Jean-Pierre Abelin. A comparer au 1 million consacré dans le mandat précédent. »
Laurent Gaudens

mardi 4 septembre 2012

Des légumes du producteur au consommateur


Tous les mardis, entre 18 h et 19 h, les adhérents viennent récupérer leurs produits dans la salle du foyer Creuzé.
 
Tous les mardis, entre 18 h et 19 h, les adhérents viennent récupérer leurs produits dans la salle du foyer Creuzé.
Tous les mardis, on peut se procurer un panier de légumes directement produits dans la région. Une autre façon de consommer.
Cinq cents grammes de tomates, 1 kg de courgettes, 500 g de haricots verts, une aubergine, deux concombres, un chou rave et une botte de ciboulette : c'est le contenu du panier proposé ce jour-là. La prochaine fois, ça sera peut-être autre chose. Ou peut-être pas.
C'est le principe de ces « paniers » de légumes qui font florès un peu partout en France dans les villes qui manquent cruellement de contact avec le monde agricole.
Un film pour déclencheur
A Châtellerault, il aura fallu patienter. « On attendait un signe du monde agricole pour cela », explique Pierre Gazeau, vice-président de l'Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) L'EnviVienne.
Il est venu finalement par le biais d'une projection d'un film suivi d'un débat aux 400-Coups. Le Centre d'initiative pour la valorisation de l'agriculture en milieu rural (CIVAM) du Châtelleraudais a émis le souhait qu'une telle expérience se mette en place localement.
En mai 2011, l'AMAP L'EnviVienne est donc née, du nom de la confluence entre l'Envigne et la Vienne mais aussi de l'envie d'un autre rapport à la consommation et à l'agriculture.
Aujourd'hui, sans beaucoup de publicité, l'AMAP (*) compte quarante adhérents et trois maraîchers – constitués en un groupement d'intérêt économique – l'ont rejoint de même que d'autres producteurs locaux. Outre les légumes, on peut, à la commande, y trouver des fromages, du pain, du vin, des jus de fruits, des pommes et même parfois de la viande.
" Les mêmes prix qu'à Rungis "
Le principe est simple : chaque adhérent s'engage pour six mois (il a droit à trois absences et peut aussi résilier son adhésion) et remet l'équivalent en chèques d'un panier par semaine au prix de 9,50 €. Les chèques seront ensuite débités chaque mois. Le même type de contrat est signé avec les autres producteurs.
Ensuite chaque adhérent vient « récupérer » son panier le mardi entre 18 h et 19 h au foyer Creuzé. « Il y a un côté convivial, souligne Emmanuel Rousseau, producteur à Saint-Pierre-de-Maillé. Et il y a de nombreux avantages : les produits sont frais, bio pour la plupart et cela permet de découvrir des variétés anciennes. »
« Pour nous, c'est un avantage car on ne récolte que ce qu'on vend, ajoute François Collet, de Monts-sur-Guesnes. Du coup, on n'a pas de stock, ni de pertes et on peut avoir les mêmes prix que les prix de gros de Rungis. »
Seul hic pour l'instant, avec un troisième producteur de Vézières Renaud Villeval, les maraîchers ne sont pas purement châtelleraudais, faute de candidats. Dommage pour le circuit court mais ce n'est qu'un début.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr ou directement via le lien suivant http://goo.gl/gJ9x9 ou encore en scannant le code ci-dessous.
(*) Pour en savoir plus, www.chatelamap.org
Laurent Gaudens

lundi 3 septembre 2012

La Fête des sports rendez-vous de la rentrée


A la gymnastique, on en perdrait presque la tête.


A la gymnastique, on en perdrait presque la tête.
Si elle a attiré un peu moins de monde cette année, la Fête des sports est devenue un rendez-vous incontournable de la rentrée.
Un vrai supermarché où l'on trouve de tout : c'est un peu le concept de la Fête du sport. Rassembler en un secteur géographique, compris entre la Nautique et la plaine Baden Powel, la plus large palette des sports châtelleraudais. Sports de terrain ou de tatami, d'eau ou d'escalade, ils étaient une nouvelle fois bien représentés, les plus assaillis étant peut-être ceux qui ont brillé aux derniers JO, comme la natation. Le tout avec l'animation musicale d'une batucada.
Mais si 46 associations étaient représentées, on notait aussi quelques absents – tir à l'arc ou escrime – ou certains ayant décidé d'assurer le service minimum. « Les autres années, ça ne nous a amenés personne », expliquait-on ainsi au tir.
Et, cette année, les amateurs étaient également moins nombreux. La faute sans doute au temps, frais le matin, maussade et lourd l'après-midi. La faute sans doute aussi à une certaine institutionnalisation : après trois éditions, la nouveauté n'est plus tout à fait la même. La rançon du succès en quelque sorte.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens