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mardi 24 novembre 2015

Des régionales très Net


Désormais, toute bonne campagne électorale s’accompagne d’une démarche numérique. Pour les régionales, chaque camp fourbit ses tweets et ses posts.
 > Virginie Calmels. Dans le camp de droite, on a mis le paquet avec des comptes un peu partout. Sur Twitter, d'abord, avec un compte personnel (@VirginieCalmels) que Virginie Calmels gère seule et deux autres comptes @AvecCalmels et @LesJeunesavecCalmels ainsi que des comptes dans les douze départements. « On s'est inspiré de la campagne d'Hillary Clinton qui a des comptes dans tous les Etats », explique Alexandre Fongaro, référent numérique. L'équipe organise aussi des directs durant lesquels Virginie Calmels répond aux tweets qui lui sont envoyés. Sur Facebook, l'équipe de campagne diffuse les actions de terrains, les passages dans les médias et les éléments de programme. « On est actifs mais on veille à ne pas trop en faire non plus », tempère Alexandre Fongaro. Le dispositif est complété par une chaîne YouTube, des comptes Flickr et Instagram.
" C'est plus important d'être sur Internet que de faire des réunions "
 > Françoise Coutant. Chez les Verts, on a d'abord fait avec l'existant en recensant les comptes des militants et candidats qui pourraient servir de relais. « Sur Twitter, on a déconseillé d'ouvrir de nouveaux comptes, explique Véronique Vidor, directrice de campagne. Le temps d'avoir suffisamment d'abonnés, la campagne aurait été finie. » Françoise Coutant s'est avant tout servie de son compte Twitter personnel (@Fcoutant) et de sa page Facebook, qu'elle alimente personnellement « en partie ». « C'est important de ne pas déléguer cela à un professsionnel. Il faut qu'elle garde une parole propre. » Et les réactions sont plutôt positives avec un doublement des abonnés sur Facebook et Twitter. « C'est plus important d'être présent sur Internet que de faire des réunions publiques qui ne rassemblent que vingt personnes. »
 > Jacques Colombier. Pour le candidat du Front national, les réseaux sociaux sont la possibilité d'une communication directe puisqu'« on n'a pas forcément accès à tous les médias », comme l'indique Gonzague Malherbe, chargé des actions militantes. Présent sur Twitter (@JColombierFN), sur Facebook (Colombier Jacques) et sur Youtube, le candidat FN n'est pas utilisateur direct mais « fait part » de ce qu'il veut communiquer. « On rentre plus facilement en contact avec des gens qui n'oseraient peut-être pas nous contacter directement. »
 > Alain Rousset. Le président de la Région Aquitaine a déjà une forte présence numérique avec un site « pédagogique et de proximité » et des comptes Twitter(@al_rousset) ou Facebook (Alain Rousset). Seul un compte Twitter « jeune » s'est ajouté pour la campagne (@avecRousset) ainsi que des comptes Instagram et YouTube. Mais ce n'est pas Alain Rousset lui-même qui les anime, une équipe de militants s'y consacre. « Il dicte ses tweets, commente Emilie Coutanceau, la directrice de campagne. Les réseaux sociaux servent à diffuser une communication positive. »
 Olivier Dartigolles (1). Le candidat du Front de gauche est présent sur Twitter (@Dartigolles), sur Facebook et via un site Internet
(www.dartigolles2015.fr).
 (1) Malgré plusieurs appels, nous n'avons pas pu joindre directement un membre de la campagne d'Olivier Dartigolles.

dimanche 1 novembre 2015

Ils vous ouvrent les portes de leur épicerie du passé


Josette et Hubert Goubard dans leur épicerie du parc des expositions.
Hubert et Josette Goubard se sont transformés en épiciers d’avant-guerre à l’occasion du salon Collection Passion. Dans leur magasin imaginaire, vous pouvez tout trouver.
 Des produits alimentaires, des cosmétiques, de la droguerie, des produits pour les chaussures, des bonbons… On peut (presque) tout trouver dans la petite épicerie qu'ont montée dans le hall du parc des expositions de Poitiers Hubert et Josette Goubard.
" On mangeait des pâtes et du chocolat pour les porte-clés "
Le couple de collectionneurs septuagénaire a déménagé les 4/5e de leur matériel d'épicier des années 1900 à 1950 pour en faire profiter les visiteurs du salon Collection passion. « Les gens viennent voir et ils disent " on a connu ça chez maman ". ça prend là » explique Hubert d'un geste montrant l'émotion que lui provoque les réactions du public.
Il faut dire que pour lui et Josette, la collection, c'est toute leur vie, sans trop savoir à quand cela remonte. « On s'est marié en 1963, on mangeait des pâtes et du chocolat pour avoir les porte-clés qui étaient vendus avec. On suppose que ça remonte à cette époque, mais on n'en sait rien. »
Aidés par un métier de brocanteur qu'ils ont exercé pendant 26 ans, le couple n'a cessé de collectionner : les œufs peints et chapelets pour madame, les produits d'épicerie et les objets en fer-blanc, ensemble. Ils ont d'ailleurs ouvert un musée du fer-blanc dans la Sarthe où ils habitent. « Notre chance, c'est d'être tous les deux collectionneurs, se réjouit Hubert. On s'entend très bien là dessus pas comme nombre de couples où c'est souvent un problème quand l'un collectionne et pas l'autre. »
Désormais à la retraite, le couple présente ses collections dans les salons, à raison d'une dizaine par an. « On était déjà venus il y a cinq ans à Poitiers, on est ravis d'avoir été à nouveau invités », se félicite Hubert. Et pour cause : juste à côté de l'entrée, ils ne pouvaient rêver meilleure place pour leur épicerie.
  A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr. 31e salon national Collection Passion, au parc des expositions de Poitiers, 11 rue Salvador-Allende. Dimanche de 10 h à 18 h. Tarifs : 5 € pour les adultes, gratuit pour les mineurs. Contact : 06.12.75.96.30.


VIDEO. Poitiers : un épicier d'un autre temps... par lanouvellerepublique