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vendredi 27 février 2015
VIDEO. Poitiers : garde-à-vue levée pour Jean-François Chazerans
Le professeur de philosophie du lycée Victor-Hugo de Poitiers Jean-François Chazerans est sorti du commissariat après huit heures de garde-à-vue. Il raconte.
VIDEO. Poitiers : Jean-François Chazerans en garde-à-vue
Le professeur de philosophie du lycée Victor-Hugo de Poitiers a été placé toute la journée de jeudi 26 février en garde-à-vue au commissariat de Poitiers.
mardi 24 février 2015
Des études pointues qui font voir du pays
Poursuivre ses études ou bien voyager ? Avec Erasmus mundus, on peut faire les deux. A Poitiers, trois masters le permettent.
Depuis 2004, Erasmus est donc devenu mondial et permet à des étudiants en master de débuter des études dans une université et de les poursuivre ensuite dans d'autres universités mondiales. « L'objectif premier c'est de valoriser enseignement européen à travers le monde, explique Sophie Levesque, assistante du programme Erasmus Mundus. Il est ouvert aux étudiants du monde entier. »
126 programmes ont été lancés dont 36 en France et trois pilotés par l'université de Poitiers. Deux scientifiques – IMAE (1) et IMACS (2) – et un de technologie de l'éducation – Euromime (3) – qui draine vers Poitiers de 30 à 50 étudiants chaque année.
Jusqu'en 2013, date à laquelle elle a fini son Master IMACS, Liva Dzene a fait partie de ceux-ci. Lettone d'origine, la jeune fille de 26 ans, revenue à Poitiers pour un doctorat, a entendu parler de ce programme par des amis. « Ce n'est pas très populaire, reconnaît-elle. C'est davantage connu dans le reste du monde. » Elle en fait depuis la publicité. Arrivée à Poitiers, elle a pu poursuivre ses études sur l'argile à Aveiro au Portugal puis à Ottawa au Canada. « C'est une expérience exceptionnelle, analyse-t-elle. On côtoie des étudiants du monde entier, avec les meilleurs professeurs d'Europe, tout le monde est très motivé. »
" Ça donne des classes très dynamiques. "
Angleterre, Allemagne, Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Equateur, Portugal… Coordinatrice du Master IMAE (2), Freddie-Jeanne Richard envoie des étudiants dans tous ces pays… et en reçoit de tous les horizons. « L'âge n'est jamais un critère pour nous, explique-t-elle. Les étudiants sont très différents, d'origine, ils sont aussi plus ou moins mûrs. Ça donne des classes très dynamiques. » Comme pour les autres masters, les cours sont dispensés en anglais. Voire en plusieurs langues comme pour Euromime. Avec Erasmus mundus, on voit du pays et on apprend des langues !
(1) International master in applied ecology. (2) International master in advanced clay science. (3) Ingénierie des Médias pour l'Éducation.
dimanche 22 février 2015
" Je crois qu'on les a abattues pour rien "
Le nouveau cas de tremblante caprine dans
les Deux-Sèvres rappelle de mauvais souvenirs à Samuel Gouin. A
Sillars, son cheptel y est passé deux fois.
Là, il y avait des chèvres partout. Ici, c'était la salle de traite. A côté la laiterie. Hier,
au lendemain de l'annonce d'un nouveau cas de tremblante caprine à Rom
dans les Deux-Sèvres, Samuel Gouin nous a reçus dans sa ferme à Sillars.
Dans ce qu'il en reste, plus précisément. « Ici, j'ai démantelé un bâtiment pour les chevrettesil y a un mois. »
Cinq ans après avoir vu son dernier troupeau abattu, Samuel Gouin a décidé de parler pour la première fois. Pour témoigner. Pour dire aussi que rien n'est résolu, que la douleur est toujours présente.
Et pourtant, l'abattage d'un troupeau Samuel Gouin aurait pu s'y faire. Il était tout jeune quand ses parents ont dû se séparer de leurs vaches dans les années 80 pour cause de tuberculose et de brucellose.
C'est de ce moment que date la reconversion dans l'élevage caprin. Le premier coup de massue arrive fin 2002-début 2003 : à l'abattoir, la tremblante est détectée sur une chèvre. « On a pu continuer de produire du lait pendant quelques mois. » En 2004, les 240 chèvres et une centaine de brebis partent pour l'abattoir.
Petit à petit, Samuel Gouin reconstruit son cheptel, se consacre totalement aux chèvres en 2007 et atteint le seuil de 400 têtes avec une production de 1.050 l/an et par animal. Mais, début janvier 2010, la direction des services vétérinaires débarque dans la ferme. « J'ai su aussitôt ce qu'il y avait, se souvient-il. Quand ils arrivent à trois, sans téléphoner, c'est qu'il y a quelque chose de grave. »
Et puis, tout va très vite. Le 1er mars, au petit matin, les camions s'alignent dans la cour. « Elles ne voulaient pas monter. On aurait dit qu'elles savaient où elles allaient. » Alors, Samuel a aidé ses animaux à monter dans les camions. Et le grand gaillard de 42 ans en a encore les larmes aux yeux d'avoir trahi ses protégées. « La première fois, j' n'avais pas aidé. Mais je voulais qu'elles montent tranquillement, qu'on ne leur fasse pas de mal. Mais ça ne s'est pas bien passé. »
Et enfin, le retour dans ces bâtiments tout vide, définitivement silencieux. Terrible. Depuis, il les démonte. Pour tourner la page. « Les animaux, c'est terminé. Le prion (1), on ne s'en débarrasse pas. Il était resté après la première fois, il est toujours là. »
" La tremblante, ça existe depuis 400 ans, c'est sans danger pour l'homme "
Samuel s'est lancé dans la culture. Sans grand succès. « Les terres, ici, sont faites pour l'élevage. » Cinq ans après, il ne sait pas encore comment il pourra durablement faire vivre sa femme et ses enfants. « Les indemnisations, c'est bien pour vivre l'année d'après. Mais ça ne suffit pas. Ça ne répare pas ce qui s'est passé. » Et qui n'est toujours pas passé. « La tremblante, ça existe depuis 400 ans, c'est sans danger pour l'homme. Ça n'a servi à rien tout ça. Je crois qu'on les a abattues pour rien. »
(1) agent de transmission de la tremblante caprine.
Cinq ans après avoir vu son dernier troupeau abattu, Samuel Gouin a décidé de parler pour la première fois. Pour témoigner. Pour dire aussi que rien n'est résolu, que la douleur est toujours présente.
Et pourtant, l'abattage d'un troupeau Samuel Gouin aurait pu s'y faire. Il était tout jeune quand ses parents ont dû se séparer de leurs vaches dans les années 80 pour cause de tuberculose et de brucellose.
C'est de ce moment que date la reconversion dans l'élevage caprin. Le premier coup de massue arrive fin 2002-début 2003 : à l'abattoir, la tremblante est détectée sur une chèvre. « On a pu continuer de produire du lait pendant quelques mois. » En 2004, les 240 chèvres et une centaine de brebis partent pour l'abattoir.
Petit à petit, Samuel Gouin reconstruit son cheptel, se consacre totalement aux chèvres en 2007 et atteint le seuil de 400 têtes avec une production de 1.050 l/an et par animal. Mais, début janvier 2010, la direction des services vétérinaires débarque dans la ferme. « J'ai su aussitôt ce qu'il y avait, se souvient-il. Quand ils arrivent à trois, sans téléphoner, c'est qu'il y a quelque chose de grave. »
Et puis, tout va très vite. Le 1er mars, au petit matin, les camions s'alignent dans la cour. « Elles ne voulaient pas monter. On aurait dit qu'elles savaient où elles allaient. » Alors, Samuel a aidé ses animaux à monter dans les camions. Et le grand gaillard de 42 ans en a encore les larmes aux yeux d'avoir trahi ses protégées. « La première fois, j' n'avais pas aidé. Mais je voulais qu'elles montent tranquillement, qu'on ne leur fasse pas de mal. Mais ça ne s'est pas bien passé. »
Et enfin, le retour dans ces bâtiments tout vide, définitivement silencieux. Terrible. Depuis, il les démonte. Pour tourner la page. « Les animaux, c'est terminé. Le prion (1), on ne s'en débarrasse pas. Il était resté après la première fois, il est toujours là. »
" La tremblante, ça existe depuis 400 ans, c'est sans danger pour l'homme "
Samuel s'est lancé dans la culture. Sans grand succès. « Les terres, ici, sont faites pour l'élevage. » Cinq ans après, il ne sait pas encore comment il pourra durablement faire vivre sa femme et ses enfants. « Les indemnisations, c'est bien pour vivre l'année d'après. Mais ça ne suffit pas. Ça ne répare pas ce qui s'est passé. » Et qui n'est toujours pas passé. « La tremblante, ça existe depuis 400 ans, c'est sans danger pour l'homme. Ça n'a servi à rien tout ça. Je crois qu'on les a abattues pour rien. »
(1) agent de transmission de la tremblante caprine.
Laurent Gaudens
vendredi 20 février 2015
Châtellerault : la Manu plus que jamais vivante
La nouvelle patinoire, qui va rouvrir dès ce week-end, va apporter un coup de jeune au site de la Manufacture. Fermée en 1968, l'ancienne usine d'armement a su se reconvertir utilement entre loisirs et formation.
C'est une nouvelle page qui se tourne ce week-end à l'occasion de la réouverture de la patinoire de Châtellerault. "La Forge", c'est son nouveau nom, rappelle le passé industriel du site fermé depuis près de 50 ans après 150 ans d'activité. Mais depuis cette époque, le site s'est largement reconverti comme en témoignent ces dernières années les différentes animations ou activités qui s'y sont déroulées.
C'est une nouvelle page qui se tourne ce week-end à l'occasion de la réouverture de la patinoire de Châtellerault. "La Forge", c'est son nouveau nom, rappelle le passé industriel du site fermé depuis près de 50 ans après 150 ans d'activité. Mais depuis cette époque, le site s'est largement reconverti comme en témoignent ces dernières années les différentes animations ou activités qui s'y sont déroulées.
mardi 17 février 2015
Il dénoue les fils du web
Le deuxième jeudi de chaque mois, Philippe Baudelot assure une permanence pour ceux qui veulent mieux utiliser Internet.
Une panne sur un de vos réseaux sociaux ? Un problème de
référencement sur votre site ? Pas de problème : Philippe Baudelot est
là pour vous aider. Depuis début janvier, le multientrepreneur du web
poitevin créateur de ToutPoitiers organise une permanence au LM Café
chaque deuxième jeudi du mois. « L'objectif est d'aider à transmettre la culture numérique, explique l'intéressé. Aujourd'hui, il n'y a plus de fracture numérique. Tout le monde a les outils, mais tous ne savent pas les utiliser. »
" Je redonne ce que j'ai appris "
Ainsi, chacun vient à sa rencontre avec des besoins et des questions différentes. Le mois dernier, quelqu'un est ainsi venu le voir avec un objectif très clair : l'aider à trouver un travail en Guyane où il s'apprêtait à déménager. Philippe Baudelot lui a donc indiqué les comptes Twitter à suivre, les réseaux professionnels comme Linkedin à activer…
Chef d'entreprise, Cédric Labrunie a pris rendez-vous sans demande bien définie. « J'attends du conseil sur le positionnement et sur la communication, explique-t-il. Ça ne gâche rien d'avoir un point de vue différent sur ce qu'on fait. »
Elue municipale et candidate aux départementales sur le canton de Poitiers 1, Marie-Dolorès Prost est également venue à la pêche aux conseils. « J'aime les réseaux sociaux, raconte-t-elle, surbout Twitter. Je suis venue pour apprendre des choses, il sait des trucs que je ne connais pas. C'est dans le but d'être plus percutant dans la campagne. »
Pour Philippe Baudelot, il n'y a rien à gagner puisque les rendez-vous sont gratuits. « A chaque fois que j'ai eu des problèmes, j'ai trouvé des solutions sur Internet grâce à ceux qui avaient fait part de leur expérience, explique-t-il. Plutôt que de retransmettre sur le Web, je le fais dans la vie réelle en redonnant ce que j'ai appris. En même temps, ça me permet de faire une veille et de voir quelles sont les demandes des gens. » Et de trouver, qui sait, des idées pour de futurs sites.
Inscriptions obligatoires sur le site http://www.baudelot.eu. Rendez-vous au LM Café, rue Carnot, chaque deuxième jeudi du mois.
" Je redonne ce que j'ai appris "
Ainsi, chacun vient à sa rencontre avec des besoins et des questions différentes. Le mois dernier, quelqu'un est ainsi venu le voir avec un objectif très clair : l'aider à trouver un travail en Guyane où il s'apprêtait à déménager. Philippe Baudelot lui a donc indiqué les comptes Twitter à suivre, les réseaux professionnels comme Linkedin à activer…
Chef d'entreprise, Cédric Labrunie a pris rendez-vous sans demande bien définie. « J'attends du conseil sur le positionnement et sur la communication, explique-t-il. Ça ne gâche rien d'avoir un point de vue différent sur ce qu'on fait. »
Elue municipale et candidate aux départementales sur le canton de Poitiers 1, Marie-Dolorès Prost est également venue à la pêche aux conseils. « J'aime les réseaux sociaux, raconte-t-elle, surbout Twitter. Je suis venue pour apprendre des choses, il sait des trucs que je ne connais pas. C'est dans le but d'être plus percutant dans la campagne. »
Pour Philippe Baudelot, il n'y a rien à gagner puisque les rendez-vous sont gratuits. « A chaque fois que j'ai eu des problèmes, j'ai trouvé des solutions sur Internet grâce à ceux qui avaient fait part de leur expérience, explique-t-il. Plutôt que de retransmettre sur le Web, je le fais dans la vie réelle en redonnant ce que j'ai appris. En même temps, ça me permet de faire une veille et de voir quelles sont les demandes des gens. » Et de trouver, qui sait, des idées pour de futurs sites.
Inscriptions obligatoires sur le site http://www.baudelot.eu. Rendez-vous au LM Café, rue Carnot, chaque deuxième jeudi du mois.
Laurent Gaudens
mardi 3 février 2015
VIDEO. Civaux : les pompiers apprennent à capturer des reptiles
VIDEO. Civaux : les pompiers apprennent à... par lanouvellerepublique
Une formation vient d'avoir lieu à la Planète des crocodiles à Civaux. Son but? Apprendre aux pompiers à mieux maîtriser les reptiles
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