Depuis ce matin 6 heures, on ne parle que de ça. Même si elle ne veut pas en dire plus, la propriétaire du bar-presse « Le Sydney » sur la RD 910 est comme tout le monde après la révélation du terrible fait divers : abasourdie. Tout comme ses clients. José et son copain qui « connaissaient » Jacques Fargeot. « D'avant, quand il était à son compte, précise José. On s'entendait bien. On mangeait ensemble, il était impeccable, il bossait bien. » « Ça, c'est sûr, c'était un bosseur, renchérit son camarade, ça ne le dérangeait pas de faire douze heures par jour. Il n'arrêtait jamais. »
'' Ça faisait longtemps qu'on ne le voyait plus ''
Mais cela datait d'avant son arrêt de travail, il y a deux ans. « Ça faisait longtemps qu'on ne le voyait plus. Il ne fréquentait pas les bistrots. Il n'était pas méchant, ça, c'est sûr. Je me rappelle, il fallait que ses règles soient propres, sinon tu l'entendais. Il en a fait du carrelage à Naintré. Tout le lotissement où il habite, c'est lui qui l'a fait. »
Ailleurs dans le bourg, on préfère ne rien dire. Certains s'interrogent sur la possibilité d'un drame familial. Pas Éric. Voisin immédiat du couple, dont les fenêtres donnent sur la façade, il n'a « rien entendu ». Mais il ne croit pas à la version d'un double homicide suivi d'un suicide.
'' Quelqu'un de gentil ''
'' Ça faisait longtemps qu'on ne le voyait plus ''
Mais cela datait d'avant son arrêt de travail, il y a deux ans. « Ça faisait longtemps qu'on ne le voyait plus. Il ne fréquentait pas les bistrots. Il n'était pas méchant, ça, c'est sûr. Je me rappelle, il fallait que ses règles soient propres, sinon tu l'entendais. Il en a fait du carrelage à Naintré. Tout le lotissement où il habite, c'est lui qui l'a fait. »
Ailleurs dans le bourg, on préfère ne rien dire. Certains s'interrogent sur la possibilité d'un drame familial. Pas Éric. Voisin immédiat du couple, dont les fenêtres donnent sur la façade, il n'a « rien entendu ». Mais il ne croit pas à la version d'un double homicide suivi d'un suicide.
'' Quelqu'un de gentil ''
« Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ça ne peut pas être ça. Je le connais depuis vingt ans. Dépressif ? C'était pas le cas. Il s'était fait opérer, c'est tout. » Et s'il y avait des armes, il n'était pas chasseur, plutôt collectionneur. « Fallait pas l'emmerder, reconnaît-il, mais c'était pas un barjot, ça, je peux vous le dire. »
Juste à côté du pavillon, c'est le presbytère.Absent au moment des faits, le père Thierry Delumeau témoigne de « de très bonnes relations » avec le couple. « Il disait bonjour, c'était quelqu'un de très gentil, très charmant, quelqu'un de travailleur, aimant beaucoup son travail. Ça se voyait sur lui, tout ce qu'il a fait pour restaurer sa maison. Il était passionné par ça. » « Très surpris » par le drame,il dit n'avoir « rien remarqué de particulier ces derniers temps » et ne « jamais avoir assisté à des scènes ».
Juste à côté du pavillon, c'est le presbytère.Absent au moment des faits, le père Thierry Delumeau témoigne de « de très bonnes relations » avec le couple. « Il disait bonjour, c'était quelqu'un de très gentil, très charmant, quelqu'un de travailleur, aimant beaucoup son travail. Ça se voyait sur lui, tout ce qu'il a fait pour restaurer sa maison. Il était passionné par ça. » « Très surpris » par le drame,il dit n'avoir « rien remarqué de particulier ces derniers temps » et ne « jamais avoir assisté à des scènes ».
Laurent Gaudens