Deuxième du tremplin musical derrière les
Royanais de Flipper, le Châtelleraudais Ya’ste a passé son message. Et
veut continuer de l’asséner. Librement.
Châtellerault, c'est un terrain vierge. Il y a tout à faire, notamment dans le rap. Il
est comme ça, Hyacinthe Botnem. Direct, il avance dans la vie sans trop
se poser de question. Mais sait faire des choix quand il le faut.
Né voilà bientôt 21 ans au Cameroun d'un père professeur d'université et d'une mère directrice d'association, il a débarqué en France à l'âge de huit ans, du côté de Valence dans la Drôme.
Arrivé dans la Vienne voilà deux ans, il a opté pour un bac pro en systèmes électroniques et numériques à la Maison de la formation à Poitiers, en alternance avec un emploi chez Boulanger à Chasseneuil. Ça, c'est pour le boulot.
" Mon but ce n'est pas le commerce ou la notoriété "
Pour la vie privée, il a choisi Châtellerault, une ville qui lui a semblé tout à fait adaptée à ses ambitions. Car, après le travail, Hyacinthe devient Ya'Ste, un rappeur qui veut faire passer ses messages, notamment liés aux origines. « Mais celles qui parlent à tout le monde, où tout le monde peut se sentir concernés », ajoute-t-il.
Depuis des années, il gratte des textes, qu'il appose sur des samples trouvés sur des sites internet. De l'artisanat qu'il a présenté le 27 octobre à l'occasion du tremplin musical organisé dans le cadre du festival Jeunes talents. S'il n'a pas ravi la première place, prise par le groupe de Royan Flipper, il s'est retrouvé, un peu étonné, sur la deuxième marche. « C'était une grande satisfaction car je ne m'attendais pas à ça. C'était un bonheur de pouvoir partager ma musique. Et ça a montré qu'il y avait moyen de faire quelque chose à Châtellerault. »
Grâce à ce second prix, il bénéficiera d'heures d'enregistrement aux studios Rasseteau. Une bonne chose vu qu'il a déjà de nombreuses chansons en stand-by.
Mais à la différence d'autres participants, Hyacinthe n'a pas l'intention d'en faire son métier. « Je ne veux pas me retrouver à la Fnac ou avoir une maison d'édition. Mon but, ce n'est pas la commercialisation, ni la notoriété. Ce qui m'intéresse, c'est de faire passer mon message. Je ne veux pas en faire mon métier. Quand on transforme sa passion en métier, c'est ce qui tue l'art. La musique, c'est comme l'air, ça doit se partager. »
Si l'on ne retrouve pas Ya'Ste dans les bacs et sur les plateaux télés, on risque malgré tout d'entendre encore sa voix.
Vous pouvez retrouver un extrait du passage de Ya'Ste lors du tremplin musical sur http://goo.gl/MPvl7.
Né voilà bientôt 21 ans au Cameroun d'un père professeur d'université et d'une mère directrice d'association, il a débarqué en France à l'âge de huit ans, du côté de Valence dans la Drôme.
Arrivé dans la Vienne voilà deux ans, il a opté pour un bac pro en systèmes électroniques et numériques à la Maison de la formation à Poitiers, en alternance avec un emploi chez Boulanger à Chasseneuil. Ça, c'est pour le boulot.
" Mon but ce n'est pas le commerce ou la notoriété "
Pour la vie privée, il a choisi Châtellerault, une ville qui lui a semblé tout à fait adaptée à ses ambitions. Car, après le travail, Hyacinthe devient Ya'Ste, un rappeur qui veut faire passer ses messages, notamment liés aux origines. « Mais celles qui parlent à tout le monde, où tout le monde peut se sentir concernés », ajoute-t-il.
Depuis des années, il gratte des textes, qu'il appose sur des samples trouvés sur des sites internet. De l'artisanat qu'il a présenté le 27 octobre à l'occasion du tremplin musical organisé dans le cadre du festival Jeunes talents. S'il n'a pas ravi la première place, prise par le groupe de Royan Flipper, il s'est retrouvé, un peu étonné, sur la deuxième marche. « C'était une grande satisfaction car je ne m'attendais pas à ça. C'était un bonheur de pouvoir partager ma musique. Et ça a montré qu'il y avait moyen de faire quelque chose à Châtellerault. »
Grâce à ce second prix, il bénéficiera d'heures d'enregistrement aux studios Rasseteau. Une bonne chose vu qu'il a déjà de nombreuses chansons en stand-by.
Mais à la différence d'autres participants, Hyacinthe n'a pas l'intention d'en faire son métier. « Je ne veux pas me retrouver à la Fnac ou avoir une maison d'édition. Mon but, ce n'est pas la commercialisation, ni la notoriété. Ce qui m'intéresse, c'est de faire passer mon message. Je ne veux pas en faire mon métier. Quand on transforme sa passion en métier, c'est ce qui tue l'art. La musique, c'est comme l'air, ça doit se partager. »
Si l'on ne retrouve pas Ya'Ste dans les bacs et sur les plateaux télés, on risque malgré tout d'entendre encore sa voix.
Vous pouvez retrouver un extrait du passage de Ya'Ste lors du tremplin musical sur http://goo.gl/MPvl7.
Laurent Gaudens