Spécialisée dans la palette sur-mesure, Paldive connaît une croissance régulière. Le résultat d’une gestion prudente.
Quand on ne peut concurrencer les plus grands, il faut aller vers des
niches, certes moins profitables, mais tout de même rentables. C'est
comme ça que Paldive a construit son succès : spécialiste des palettes,
elle se distingue en ne faisant que du sur-mesure, s'adaptant aux
demandes des clients. De ses ateliers sortent ainsi des palettes de
toutes les tailles, de toutes les épaisseurs.
Mais avant d'en arriver là, l'entreprise a connu des hauts et des bas.
Créée à Pas-de-Jeu, la « Scierie de la Dive » a déménagé à Loudun,
avenue de Ouagadougou, jusqu'à sa liquidation en 1999. Devenue « Paldive
Société nouvelle », elle est remontée par Florent Blanchard qui la
revend en 2009 à son actuel dirigeant Jean-Louis Lacombe.
Directeur d'Elis à Loudun, ce Nordiste avait des envies de changement et
n'a guère hésité à reprendre cette entreprise de sept salariés.
« La situation était un peu limite sur le plan financier, commente Jean-Louis Lacombe.
En quatre ans, on a bien avancé. »
Sur la période, le chiffre d'affaires a en effet doublé, passant de
1,2 million à 2,5 millions d'euros. Dans le même temps, l'effectif a
grimpé à douze employés.
« On connaît une super activité. On est en croissance de 30 % depuis octobre. »
Et ce, même si le planning d'activités dépasse rarement les quatre
jours. Jean-Louis Lacombe s'avoue lui-même un peu surpris de la
situation, compte tenu de la crise actuelle.
« On a des super rapports avec les banques. On est un peu une anomalie. Mais ça existe. »Pour
autant, la bonne santé de Paldive ne doit rien au hasard. Des
investissements conséquents – 100.000 € par an –, des clients fidélisés
et une réactivité à toute épreuve.
« On a un panel de clients assez large dans des domaines d'activité moins cycliques comme l'agro-alimentaire ou la pharmacie, explique Jean-Louis Lacombe.
On
n'a pas augmenté beaucoup le nombre de nos clients mais on les a
développés : là où ils avaient plusieurs fournisseurs, on est devenus
les seuls. »
Patron, commercial, magasinier...
La
condition, ce sont des livraisons express qui nécessitent une
adaptation à tout moment due notamment à des accords d'annualisation du
temps de travail. Et une grande polyvalence à tous les niveaux : chef
d'entreprise, Jean-Louis Lacombe est aussi le commercial et n'hésite pas
à prendre le chariot élévateur pour remplir les camions.
« Mais c'est ça qui me plaît » rigole-t-il. Et quand le plaisir va de pair avec le succès…
à lire
Trois pages sur Loudun
Depuis
hier, nous consacrons trois pages spéciales à l'actualité de Loudun.
Après un volet sur la politique et les municipales hier, nous nous
penchons sur l'économie aujourd'hui avec un portrait de l'entreprise
Paldive et un point sur la zone industrielle ; demain, nous aborderons
la question du tourisme en Pays loudunais avec le problème de deux
associations dont les présidents ont démissionné, Loudun et ses terroirs
et Loudun pays d'accueil. Enfin, la réouverture de l'aquarium de Loudun
sera au menu de notre édition de dimanche.
le chiffre
90
C'est lechiffre en hectare que compte la zone industrielle. 82 hectares sont urbanisés, 4 sont viabilisés sont libres, 4 sont en réserve.
vidéo
Des poissons des cinq continents
Nous
évoquerons la réouverture de l'aquarium dimanche. Dès à présent vous
pouvez bénéficier d'une visite spéciale en vidéo sur nos sites ou via http://goo.gl/lJM9X ou en flashant le code ci-dessous.