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vendredi 31 mai 2013

Jazzellerault 2013: la programmation complète


Manu Katche ouvrira Jazzellerault entouré de beau monde. Manu Katche ouvrira Jazzellerault entouré de beau monde. - (dr)
Jazzellerault célèbrera sa 20e édition du 31 mai au 8 juin 2013 sur la grande scène, comme sur la scène départementale, au club et dans les communes de l'agglomération.


Vendredi 31 mai
Place Emile-Zola, soirée d'ouverture gratuite
  • 18h30, Pueblo Nign
  • 19h30,Junkfizz Quartet
  • 20h45,Philippe Petit Trio invite Florence Grimal
  • 22h, Orlando Poléo
Samedi 1er juin
  • 11h30, Vouneuil-sur-Vienne, Philro jazz project
  • 18h30, Monthoiron, Philro jazz project
  • 19h30, scène départementale, Jazz up my pumpkin
  • 21h, salle de l'Angelarde, soirée All Stars
avec Eric Legnini (piano); Manu Katche ( batterie) Stéphano Di Battista (saxo, photo) et Kyle Eastwood (contrebasse)
Un aperçu ici enregistré sur la scène de Jazz in Marciac durant l'été 2012. Seul Kyle Eastwood est absent, remplacé par Richard Bona.
  • 23h, le club, Philippe Petit trio
Dimanche 2 juin
  • 17h, Availles-en-Châtellerault, Philro jazz project

Mardi 4 juin
  • 19h30, scène départementale, carte blanche au conservatoire
  • 21h, salle de l'Angelarde, Monty Alexander "Harlem Kinston Express". Hommage à Bob Marley
  • 23h, le club, Jazz ink
Mercredi 5 juin
  • 19h30, scène départementale, Noujoum Gnawa
  • 21h, salle de l'Angelarde, Ibrahim Maalouf 
  • 23h, le club, Groove catchers
Jeudi 6 juin
  • 19h30, scène départementale, Machbox blues band
  • 21h, salle de l'Angelarde, première partie, Dominique Fillon Trio; deuxième partie, Sandra Nkaké 
  • 23h, le club, Dominique Fillon trio
Vendredi 7 juin
  • 19h30, scène départementale, José Hernandez quartet
  • 21h, salle de l'Angelarde, le trio Rosenberg invite Sansévérino 
  • 23h, le club, Acoustic project
Samedi 8 juin
  • 11h30, Archigny,Junk Fizz quartet
  • 18h30, Thuré, Junk Fizz quartet
  • 19h30, scène départementale, Vent d'Ouest Klezmer band
  • Soirée gratuite et festive, debout
  • 21h, salle de l'Angelarde, Amsterdam Klezmer Band
  • 23h, scène extérieure, Vent d'Ouest Klezmer band
Tarifs de 11€ à 28€. Réservations au  05.49.93.03.08.
L. Gaudens

La palette en bois ne connaît pas la crise


Jean-Louis Lacombe derrière ses palettes sur-mesure. Jean-Louis Lacombe derrière ses palettes sur-mesure.
Spécialisée dans la palette sur-mesure, Paldive connaît une croissance régulière. Le résultat d’une gestion prudente.

Quand on ne peut concurrencer les plus grands, il faut aller vers des niches, certes moins profitables, mais tout de même rentables. C'est comme ça que Paldive a construit son succès : spécialiste des palettes, elle se distingue en ne faisant que du sur-mesure, s'adaptant aux demandes des clients. De ses ateliers sortent ainsi des palettes de toutes les tailles, de toutes les épaisseurs.
Mais avant d'en arriver là, l'entreprise a connu des hauts et des bas. Créée à Pas-de-Jeu, la « Scierie de la Dive » a déménagé à Loudun, avenue de Ouagadougou, jusqu'à sa liquidation en 1999. Devenue « Paldive Société nouvelle », elle est remontée par Florent Blanchard qui la revend en 2009 à son actuel dirigeant Jean-Louis Lacombe.
Directeur d'Elis à Loudun, ce Nordiste avait des envies de changement et n'a guère hésité à reprendre cette entreprise de sept salariés. « La situation était un peu limite sur le plan financier, commente Jean-Louis Lacombe. En quatre ans, on a bien avancé. » Sur la période, le chiffre d'affaires a en effet doublé, passant de 1,2 million à 2,5 millions d'euros. Dans le même temps, l'effectif a grimpé à douze employés. « On connaît une super activité. On est en croissance de 30 % depuis octobre. » Et ce, même si le planning d'activités dépasse rarement les quatre jours. Jean-Louis Lacombe s'avoue lui-même un peu surpris de la situation, compte tenu de la crise actuelle. « On a des super rapports avec les banques. On est un peu une anomalie. Mais ça existe. »
Pour autant, la bonne santé de Paldive ne doit rien au hasard. Des investissements conséquents – 100.000 € par an –, des clients fidélisés et une réactivité à toute épreuve. « On a un panel de clients assez large dans des domaines d'activité moins cycliques comme l'agro-alimentaire ou la pharmacie, explique Jean-Louis Lacombe. On n'a pas augmenté beaucoup le nombre de nos clients mais on les a développés : là où ils avaient plusieurs fournisseurs, on est devenus les seuls. »
 Patron, commercial, magasinier...
La condition, ce sont des livraisons express qui nécessitent une adaptation à tout moment due notamment à des accords d'annualisation du temps de travail. Et une grande polyvalence à tous les niveaux : chef d'entreprise, Jean-Louis Lacombe est aussi le commercial et n'hésite pas à prendre le chariot élévateur pour remplir les camions. « Mais c'est ça qui me plaît » rigole-t-il. Et quand le plaisir va de pair avec le succès…
à lire
Trois pages sur Loudun
Depuis hier, nous consacrons trois pages spéciales à l'actualité de Loudun. Après un volet sur la politique et les municipales hier, nous nous penchons sur l'économie aujourd'hui avec un portrait de l'entreprise Paldive et un point sur la zone industrielle ; demain, nous aborderons la question du tourisme en Pays loudunais avec le problème de deux associations dont les présidents ont démissionné, Loudun et ses terroirs et Loudun pays d'accueil. Enfin, la réouverture de l'aquarium de Loudun sera au menu de notre édition de dimanche.
le chiffre
90
C'est lechiffre en hectare que compte la zone industrielle. 82 hectares sont urbanisés, 4 sont viabilisés sont libres, 4 sont en réserve.
vidéo
Des poissons des cinq continents
Nous évoquerons la réouverture de l'aquarium dimanche. Dès à présent vous pouvez bénéficier d'une visite spéciale en vidéo sur nos sites ou via http://goo.gl/lJM9X ou en flashant le code ci-dessous.

Une zone industrielle en développement

Paldive est l'une des 79 entreprises que compte la zone industrielle de l'avenue de Ouagadougou. Avec certains poids lourds comme Agritubel (100 salariés), spécialiste en matériel pour l'élevage bovin, Cegid (85 collaborateurs), éditeur de logiciels spécialisé dans le domaine de la gestion des collectivités territoriales ; Elis, (100 personnes), blanchisserie industrielle ; ou Cofatech (70 personnes), spécialiste du conditionnement unidose pour la cosmétique. Mais c'est surtout une multitude de petites entreprises – au total 900 personnes sont employées sur la zone – qui évoluent dans des domaines d'activité très variés : conditionnement, matériel agricole, fabrication d'équipements de transport ferroviaire, fabrication de mobilier, transport routier… « Il y a une multitude d'entreprises très diversifiées, analyse Jean-Claude Cheminade, adjoint à l'économie. Il n'y en a pas vraiment de très grosses, mais ça évite certaines difficultés au cas où il y aurait un petit clash. »
Face à des problèmes d'accessibilité bien identifiés, la municipalité a mis en place divers outils comme une mission de prospection pour amener de nouvelles entreprises, l'utilisation du fonds Géris qui a permis la création d'une centaine d'emplois et la labellisation Viennopôle pour permettre notamment l'équipement en fibre optique de la zone. « Le problème c'est que les efforts ne sont pas très partagés, souligne Jean-Claude Cheminade. Alors que 60 % des salariés ne sont pas de la ville, c'est Loudun seul qui en supporte les frais. »
Ce manque de coordination désole également Gilbert Régent, président du club des entrepreneurs. « On a besoin de travailler ensemble », explique-t-il, visant les politiques tout autant que les entreprises. « Il y a de grosses structures qui ne s'intéressent pas du tout à la vie de la zone. »

Contrats d'avenir : le CCAS ouvre le bal


Laïla Mekhalfa et Kevin Cerisier sont les premiers « contrats d'avenir » de Châtellerault. Laïla Mekhalfa et Kevin Cerisier sont les premiers « contrats d'avenir » de Châtellerault.
Les deux premiers “ contrats d’avenir ” ont été signés hier. Ils travailleront pour le Centre communal d’action sociale pendant trois ans.
Ils s'appellent Kevin Cerisier et Laïla Mekahlfa. Lui, 20 ans, s'est arrêté en troisième. Recherche d'emplois, stages, formation, puis l'école de la Deuxième chance qui lui a offert « plein d'opportunités ». Elle, 22 ans, a fréquenté le lycée Berthelot jusqu'au bac, qu'elle n'a pas eu. Puis est arrivée à la Mission locale et enfin à l'école de la Deuxième chance où elle a effectué plusieurs stages en secrétariat.
Lui connaît déjà pas mal la galère de l'emploi et a déjà fait six stages en entreprise ; elle, a fait un long stage en travaillant au domicile de personnes âgées mais n'a rien obtenu derrière.
Pour Kevin et Laïla, la journée d'hier était synonyme d'une chose : l'assurance d'un avenir pendant trois ans. Après, peut-être retomberont-ils dans la précarité. Mais, pour l'heure, ils ont droit à un emploi, pour de vrai : tous les deux iront travailler au foyer-logement des Tivolis, lui côté cuisine, elle, côté salle, comme agent social auprès des personnes âgées.
Hier, sous les poutres du centre communal d'action sociale, avait en effet lieu la signature des deux premiers emplois d'avenir des trois collectivités, municipalité, communauté d'agglomération et CCAS. Ils seront suivis prochainement par quatre autres pour la ville accompagnés encore de deux autres, et de trois pour le compte de l'agglomération. « On est très heureux de cette première signature », s'est réjoui Jean-Pierre Abelin, saluant le gouvernement d'être resté sur « sa position tout à fait légitime » de conserver ce genre d'emplois aux jeunes non-diplômés qui en ont le plus besoin.
Huit candidats au départ
Et au moment même où les premiers chiffres nationaux sont tombés révélant le retard du dispositif, la sous-préfète Véronique Schaaf-Lenoir n'était pas moins satisfaite de la signature de ce dispositif destiné « à participer à la réduction du chômage ».
Preuve de l'intérêt, huit personnes avaient été sélectionnées pour ces deux postes. Elles ont dû passer devant un jury de cinq professionnels, ce qui n'était pas une mince épreuve. S'ils n'ont pas obtenu le poste, tous ont au moins eu, en lot de consolation, un entretien d'embauche grandeur nature.
Laurent Gaudens

jeudi 30 mai 2013

Municipales : les appétits s'aiguisent

Elefthérios Benas.


Elefthérios Benas. - (dr)
Même s’il ne veut pas l’évoquer pour l’instant, Elefthérios Benas briguera un nouveau mandat. A droite, certains s’y verraient bien.




C'est un peu la trêve des confiseurs. En l'absence d'Elefthérios Benas, qui se repose après son malaise cardiaque (lire ci-contre), personne ne s'avance guère à parler des prochaines municipales. « Ce n'est pas le moment », résume le socialiste Pierre Lantier. Seul le trublion de l'UMP, Romain Bonnet, a franchi le Rubicon pour annoncer sa candidature (lire notre édition du 4 mai). « Un non-événement », lâche Elefthérios Benas.
Même s'il a déjà dit qu'il serait partant pour un nouveau mandat, le maire de Loudun ne souhaite pas l'évoquer pour l'instant. « Ce n'est pas d'actualité » nous a-t-il répondu par téléphone de l'institution où il se repose.
Sans doute souhaite-t-il repousser au maximum la date de son entrée en campagne sachant qu'il servira de punching-ball à tous les camps. « C'est ma manière de faire qui les dérange, commente-t-il. Sans doute qu'ils n'aiment pas le fait de tenir bon sur mes convictions et sur ce qu'on avait dit que l'on ferait. » Et de rappeler le désendettement de la ville « à hauteur de 40 % tout en continuant le développement ».
Face à l'organisation à gauche – « Est-ce qu'il y a vraiment un danger ? » – et sur les ambitions à droite, Elefthérios Benas veut croire qu'il existe « des hommes et des femmes prêts à s'investir, loyaux et fidèles ».
Une adresse qui ne convient pas à Elisabeth Marchand, la première adjointe qu'il a exclue en son absence, pour qui une présence pour la prochaine confrontation n'est « pas d'actualité ». Elle reconnaît que « certaines personnes y travaillent » et se satisfait que les « Loudunais puissent avoir le choix ».
Rejoindra-t-elle la future liste de Joël Dazas ? Lui – qui ne ferme pas la porte à Mme Marchand – reconnaît qu'il « n'est pas impossible qu' (il) conduise une liste ». « J'aimerais que Loudun retrouve davantage de sérénité, de crédibilité et d'humilité. »
Y en aura-t-il d'autre à vouloir briguer le fauteuil de maire ? En tout cas, pas Bruno Belin. « La question ne s'est jamais posée, affirme-t-il. Je suis fidèle à Monts-sur-Guesnes et je suis heureux d'être utile à Loudun en présidant la communauté de communes. » Pas sûr qu'Elefthérios Benas ait tout à fait le même avis…
à lire
Trois pages sur Loudun
A compter d'aujourd'hui, nous consacrons trois pages spéciales à l'actualité de Loudun. Après un volet sur la politique et les municipales aujourd'hui, nous nous pencherons sur l'économie demain avec un portrait de l'entreprise Paldive et un point sur la zone industrielle ; samedi, nous aborderons la question du tourisme en Pays loudunaisl. Enfin, la réouverture de l'aquarium de Loudun sera au menu de notre édition de dimanche.
Le maire est de retour
Il était absent depuis son malaise du 18 avril dernier. Mais le maire de Loudun Elefthérios Bénas doit rentrer en cette fin de semaine de son lieu de convalescence. Il reviendra à la mairie dès lundi.
vidéo
Des poissons des cinq continents
Nous évoquerons la réouverture de l'aquarium dimanche. Dès à présent, vous pouvez bénéficier d'une visite spéciale en vidéo sur nos sites ou via http://goo.gl/lJM9X ou en flashant le code ci-dessous.

La gauche partira divisée

 
Pierre Lantier.

Pierre Lantier.

Si la situation risque d'être compliquée à droite, ce ne sera guère plus clair à gauche. Les dernières élections législatives ont en effet laissé des traces douloureuses. Exclu du Parti socialiste pour avoir été le suppléant du dissident Christian Michaud, Philippe Fortin a été exclu, comme son mentor, du Parti socialiste. Il ne peut donc pas « être investi par le parti » comme le rappelle le légitimiste Pierre Lantier, suppléant de la députée Véronique Massonneau.
Exclu peut-être du PS mais pas de la vie politique. Philippe Fortin, qui reproche à Pierre Lantier « de faire un peu cavalier seul » depuis qu'il est suppléant, a décidé de créer sa propre liste « à la demande de nombreux Loudunais ». Disposant de « 40 à 50 noms », il veut rassembler des « compétences » autour de lui. Et ne veut surtout pas être accusé de divisions. « On m'a exclu, c'est moi qui subis la division, je ne l'ai pas provoquée. »
De son côté, Pierre Lantier exclut toute réintégration du frondeur. « C'est son choix, je le respecte mais ce n'est pas vers lui que je me tournerai. » S'il dit ne pas vouloir être forcément la tête de la liste PS, il annonce que les premières discussions ont déjà eu lieu. Et qu'elles vont se poursuivre prochainement avec « nos partenaires traditionnels » que sont les Verts et les communistes. « On verra si on élargit la discussion à d'autres mouvances. » On saura alors si Philippe Fortin est synonyme de mouvance.

samedi 25 mai 2013

Michel Guérin face à la rédaction

Michel Guérin a annoncé sa volonté d'être "candidat à la candidature" lors des prochaines élections municipales en 2014. Lors d'un long entretien qu'il a accordé à notre rédaction, il est notamment revenu sur son parcours et sur les dossiers qui l'opposent au maire actuel Jean-Pierre Abelin.


Michel Guérin, avant d'être premier adjoint de l'ancien maire Joël Tondusson, à partir de 2001, en a été son directeur de cabinet. Voilà comment il l'est devenu.

  

On sait que l'entente n'a pas toujours été facile entre Joël Tondusson et Michel Guérin. Voici ce que ce dernier en dit.

  

Michel Guérin a été élu conseiller général de Châtellerault Ouest lors des dernières élections cantonales. Mais avant, les choses n'ont pas vraiment été simples.

  

La défaite lors des élections municipales de 2008 a laissé un goût amer à Michel Guérin.
  


Michel Guérin a enterré la hache de guerre avec Gilles Michaud, accusé d'avoir fait perdre la gauche par Joël Tondusson. Il explique pourquoi.  




Le futur candidat juge l'actuel maire sur deux dossiers, à commencer par celui de l'ancien hôpital.  



La décision de confier à un Epic la politique culturelle dont était chargée l'association Accord n'a pas non plus son assentiment.


  

Les commerçants de la ville en mode speed-dating

Les rendez-vous étaient programmés pour durer 20 minutes par table. Les rendez-vous étaient programmés pour durer 20 minutes par table.
La Fédération des acteurs économiques a organisé son premier rendez-vous d’affaires en mode “ speed-dating ”. Une expérience à renouveler.
Le principe du speed-dating – des rendez-vous à durée limitée, au départ amoureux – est bien connu. Depuis quelques années, il a dépassé le principe du flirt pour s'étendre à d'autres domaines, notamment économique.
A Châtellerault, la Fédération des acteurs économiques (FAE) a décidé de se lancer dans l'aventure et organisé jeudi aux Salons du marais son premier « speed dating d'affaires » intitulé « ChâtelReso ».
" Trouver des clients et des fournisseurs "
« Parfois, on va chercher bien loin des compétences alors qu'on peut les avoir autour de soi », explique Alain Bouchon, vice-président de la FAE.
Pour cette première édition, 35 entreprises s'étaient fait représenter : prestataires de service, commerçants, artisans, assurances, banques, formation, bien-être… Les échanges devaient avoir lieu sur une période de trois heures, répartis en cinq rencontres par groupe de trois ou quatre.
« L'objectif, c'est de faire des affaires avant tout, poursuit Alain Bouchon. Trouver des clients mais aussi des fournisseurs. » Avec peut-être au bout l'embryon d'un réseau local. « Ce sont des pionniers, se réjouit Marie-Dominique Floc'hlay, en charge du commerce à l'agglomération. Il faut que ça fasse un effet boule-de-neige. On est toujours partant pour ce genre d'initiative, surtout dans un contexte de difficultés économiques, il faut travailler en proximité. »
Si les retours sont positifs, le rendez-vous devrait donc être pérennisé les prochaines années.
Laurent Gaudens

mardi 21 mai 2013

Les supporters du Soc déçus mais confiants


Au bar Le Camus, on commente la descente du Soc, un peu désabusés. Au bar Le Camus, on commente la descente du Soc, un peu désabusés.
Trente ans après, le Soc va retrouver le niveau régional. Une déception pour des supporters qui s’étaient préparés au pire.
C'est dans l'adversité qu'il faut se serrer les coudes. Au surlendemain de l'annonce de la descente de leur équipe favorite en honneur, les vieux supporters du Soc se sont retrouvés comme à chaque fois à l'heure de l'apéro au bar Le Camus, siège du club de supporters.
Penché sur le journal, le patron Pierrick Leclerc refait les comptes et le match. Et le dernier match nul samedi à Avoine a bien ruiné tous les espoirs.
" Quand t'as pas la baraka, c'est comme ça "
« On gagnait là-bas, après on jouait Thouars à la Montée-Rouge, tout était possible. » Mais le dernier résultat n'est pas vraiment une surprise. « Au vu des quatre derniers matchs, on aurait sûrement pu se maintenir. Mais sur toute la saison, c'est un peu normal. Quand t'as pas la baraka, c'est comme ça. »
Supporter « depuis 1951 », Joseph Lepetit, 89 ans, se souvient des bons moments en coupe de France et des vendredis passés à préparer le terrain de la Montée-Rouge quand le Soc y a déménagé. Et résume la situation actuelle par un sobre « l'entraîneur, c'est pas mon copain ». Après un petit verre de blanc, il choisit de positiver : « On va repartir du bon pied, pronostique-t-il. S'ils mettent les moyens, ils remonteront vite. »
« Faut qu'ils remontent », le coupe, catégorique, Francis Picard, « le plus jeune abonné » du Soc, à 57 ans. « Pour Châtellerault, c'est important. » « S'il y a des changements à faire, c'est maintenant qu'il faut les faire », estime-t-il. Car, le problème, tous en sont d'accord, ne date pas de ces derniers mois. Chacun se remémore les époques glorieuses. « Avant, quand on faisait un repas de famille, on les fixait par rapport aux matchs du Soc » se souvient Pierrick Leclerc. Et les joueurs ne sont plus comme avant. « Avant, ils passaient, ils venaient discuter. Même Pénoty (NDLR : l'entraîneur actuel), quand il était joueur, il venait. Un fossé s'est creusé. »
« Peut-être que ça remettra tout à plat pour repartir sur de bonnes bases, se rassure Francis Picard. Je suis un peu déçu mais je suis confiant. Et même en honneur, j'irai les voir. »
Prophétique, le conseiller municipal Gilles Michaud se souvenait dès dimanche sur son blog de la dernière descente il y a trente ans du Soc en honneur. « 5 ans plus tard, le SOC était en division 2, nous laissant de superbes souvenirs », rappelle-t-il.
Tous les espoirs sont donc permis.
Laurent Gaudens

lundi 13 mai 2013

Des produits frais sur place à la demande


Pascale Patignier lance une « Ruche » chez elle à Châtellerault. Pascale Patignier lance une « Ruche » chez elle à Châtellerault.
Des produits frais de producteurs locaux et sans contrainte ? Ce sera très prochainement possible à Châtellerault grâce à “ La Ruche qui dit oui ”.
Les circuits courts – acheter au plus près des producteurs – ont le vent en poupe. Et, après les Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), voilà un nouveau concept qui débarque à Châtellerault avec « La Ruche qui dit oui ».
1. Qu'est-ce que c'est ?
« La Ruche qui dit oui » a été créée en France voilà un an et demi. 200 structures ont déjà été créées localement et 200 sont en cours de création. Dans la Vienne, une première est née à Cissé. Châtellerault sera la deuxième.
2. Comment ça marche ?
Les clients se rendent sur le site de « La Ruche qui dit oui » et s'enregistrent gratuitement. Ils vont sur la « Ruche » de Châtellerault et choisissent les produits qui les intéressent durant une période de cinq jours définie à l'avance. Ils les règlent par carte bleue via un paiement sécurisé. Les producteurs ont 48 heures (hors viande) pour préparer les produits, qui seront à récupérer sur une plage horaire à définir.
3. Qui en est à l'origine ?
A Châtellerault, Pascale Patignier a décidé de créer une « Ruche ». Elle a démarché une dizaine de producteurs d'Indre-et-Loire et de la Vienne. C'est chez elle que les produits seront à récupérer. La plage horaire est encore à déterminer mais cela pourrait être chaque jeudi entre 17 h 30 et 19 h.
4. Comment c'est financé ?
80 % de ce que vous payez ira au producteur. Le reste sera partagé entre la banque (pour le paiement sécurisé), la maison mère et le créateur de la « Ruche ». Pour démarrer, une « Ruche » a besoin d'au moins cinquante inscrits. A Châtellerault, ils sont pour l'instant 35 à avoir fait la démarche.
5. Quels sont les avantages ?
Pour les consommateurs, c'est la possibilité d'avoir des produits frais, produits localement (pour la plupart bio) et sans contrainte (contrairement aux Amap) puisque vous pouvez commander quand vous voulez sans aucune obligation. Pour le producteur, cela évite un gros gâchis (comme ça peut lui arriver sur les marchés) puisqu'il n'amène le jour dit que ce qui a été commandé.
6. Quand est-ce que ça commence ?
La première distribution est prévue pour le début du mois de juin. Pascale Patignier prévoit une rencontre avec l'ensemble des producteurs un peu avant. Il ne reste plus qu'à vous inscrire (http://www.la
ruchequiditoui.fr/2502).
« La Ruche qui dit oui », 81, rue de la Grande-Eau à Châtellerault.

mardi 7 mai 2013

La Fauvette, vingt ans et toutes ses plumes


Fabien et Nathalie Jouffriault avec leur fille Émilie. Fabien et Nathalie Jouffriault avec leur fille Émilie.
Ouvert en 1993, le dépôt-vente “ La Fauvette ” a traversé les années même si les dernières ont été difficiles. Mais l’oiseau n’a pas fini de chanter.
La Fauvette, drôle de nom pour une brocante. « C'était juste celui du dancing en face », précise Fabien Jouffriault, le propriétaire. Mais quoi de mieux finalement que ce petit oiseau comme symbole à l'heure de se lancer dans une nouvelle aventure.
Car, pour une aventure, c'en était une quand, en juillet 1993, Fabien et Nathalie Jouffriault ont ouvert les portes de leur brocante. Licencié par son entreprise de tôlerie qui venait de fermer ses portes en Loir-et-Cher, Fabien a tourné la page et changé radicalement de voie pour concilier son métier et sa passion. « Je connaissais un peu le métier. Mon père fait de la brocante itinérante et je suis aussi collectionneur. » De voitures anciennes, de plaques émaillées, de bidons, de jouets anciens… « On aime beaucoup les objets et le contact avec les gens », résume Nathalie.
Un bateau un manège un train touristique
Et les débuts ont été modestes, avec beaucoup de débrouille et un petit camion. « C'était très familial, rigolent-ils. Tout le monde a mis la main à la pâte : les frères, les sœurs, à l'électricité, à la peinture… »
Et comme aujourd'hui on trouve de tout à la Fauvette, excepté des vêtements, mis en vente directement ou placé en dépôt par les clients. « J'ai un bateau de régate qui a fait le championnat de France, explique Fabien. Mais j'ai aussi eu une fois tout un manège forain et un petit train touristique avec 450 m de voie. » « Les enfants montaient dedans et nous aussi, se souvient Nathalie. On est restés aussi de grands gamins, c'est aussi pour ça qu'on fait ça. »
Mais les années n'ont pas toujours été roses, surtout en 2008 quand, conjugé à la crise, un magasin Troc.com (ex-Troc de L'Isle) s'installe alors même que les ventes d'objets de brocante sur internet augmentent. « On a eu des moments difficiles, confirme Fabien. Le milieu de la brocante a beaucoup évolué. Les meubles anciens se vendent moins bien. Il y a moins d'acheteurs des États-Unis ou d'Italie depuis la crise. »
Néanmoins, la Fauvette est restée quand les autres ont tous coulé. « On a un public de fidèles, expliquent-ils en chœur. Certains sont là tous les jours, ils se donnent rendez-vous ici entre copains. Et, maintenant, on a les enfants de nos clients qui viennent aussi. » A vingt ans, la Fauvette n'a pas fini de chanter.
Dépôt-vente de la Fauvette : 35, rue Jean-de-la-Fontaine. Ouvert jeudi, vendredi, samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 19 h, dimanche de 14 h 30 à 19 h. Tél. 05.49.02.77.77. Voir le reportage diffusé au journal de 13 h de TF1 http://goo.gl/w2JKq
Laurent Gaudens

lundi 6 mai 2013

Commerce extérieur : le cognac toujours en pointe


Le cognac reste le moteur de la région à l'exportation. Le cognac reste le moteur de la région à l'exportation.
Déficitaire au niveau national, le commerce extérieur est bénéficiaire dans la région Poitou-Charentes. Et pour ça, elle a une potion magique.
S'il avait envie de retrouver le sourire, le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, aurait dû passer par le Poitou-Charentes. Mardi, sur le site de l'entreprise d'Aigle à Ingrandes dans la Vienne, les chiffres du commerce extérieur régional ont été dévoilés. Et ils sont plutôt bons.
Balance positive. Le solde du commerce extérieur est positif. Il s'établit à 1.407 millions d'euros avec une belle hausse de 36 %. Naturellement, le cognac y est pour beaucoup. L'excédent classe la région Poitou-Charentes en 7e position nationale des régions excédentaires.
Un faible poids. Le bon chiffre de la région ne doit pas masquer son faible poids. La part du Poitou-Charentes dans les échanges globaux du pays ne représente que 1,44 %. Cela dit, le chiffre est en progression puisqu'il était de 1,35 % en 2001 et de 1,19 % en 2010.
La boisson en tête. Les trois secteurs leaders en exportation sont celui des boissons (vers l'Asie, les États-Unis et le Royaume-Uni), les produits de la culture et de l'élevage (essentiellement vers l'Afrique) et le matériel électrique (vers l'Allemagne, les USA et le Royaume-Uni).
Le pétrole à l'import. Pour les importations, les produits pétroliers arrivent en tête, les produits chimiques suivent. Vient ensuite le matériel électrique.
Le sud en pointe. Les deux Charentes représentent à elles seules 68 % des échanges à l'exportation. A l'importation, la Charente s'accapare la moitié des échanges.
Les exportateurs. La région compte 6.047 exportateurs en 2012 avec 6,9 % de primo-exportateurs. 83 % des exportateurs comptent moins de 5.000 salariés.
 Pour tous les chiffres et les explications vidéos et sonores, se reporter à nos sites Internet.
à suivre
L'exemple d'Aigle
La tenue du point presse mardi au sein de l'entreprise Aigle n'était naturellement pas due au hasard. L'entreprise qui vient d'ouvrir son centième magasin en compte les trois quarts en Asie. « Nous fabriquons depuis 160 ans nos bottes en France et c'est ce que recherche le marché asiatique, explique Romain Guignier, PDG d'Aigle. Ils n'ont pas du tout envie qu'on vienne les fabriquer chez eux, où on serait noyés dans la masse au milieu d'une multitude de bottes à bas prix. Ils sont prêts à payer un peu plus cher pour un produit qui a une histoire. C'est à nous d'être créatifs. »
la phrase
Directeur régional des Douanes, Serge Duyrat était satisfait du bilan : « Ce que montrent les chiffres, c'est que le marché asiatique est vraiment porteur pour nos entreprises. Avoir un solde excédentaire avec l'Asie, c'est une chose importante. C'est un vrai message d'espoir. Cela montre que la Chine est un concurrent mais aussi un marché pour nos entreprises. »
Laurent Gaudens

jeudi 2 mai 2013

Après la fête du Travail le Printemps des métiers


Les métiers vont quitter l'Afpa pour prendre leurs aises à l'Angelarde. Les métiers vont quitter l'Afpa pour prendre leurs aises à l'Angelarde.
Le 1 er  Mai, c’est fini. Dès demain, ce sera l’heure de chercher un boulot salle de l’Angelarde à l’occasion du Printemps des métiers.
Ne cherchez pas dans votre agenda, le Printemps des métiers est bien une première. Même s'il aura un parfum de déjà vu. Il a en effet la charge de remplacer plusieurs manifestations à lui tout seul : le Forum Emploi organisé au niveau départemental et qui, après être venu à Châtellerault, ne bougera plus de Poitiers, le Forum des métiers qu'organisait les années précédentes l'Afpa et la journée jobs d'été portée par l'Espace Rasseteau.
" On a voulu changer de dimension "
« Il existait une forte demande, comme on pouvait le constater à l'Afpa, explique Anne-Florence Bourat, vice-présidente de la communauté d'agglomération du Pays châtelleraudais en charge de l'insertion et l'emploi. On a voulu changer de dimension en apportant des informations faciles, riches, variées et de proximité. » Et, pour répondre à toutes les demandes, ce premier « Printemps » se tiendra sur deux jours : un vendredi davantage tourné vers les scolaires – mais ouvert à tous – et un samedi pour permettre aux salariés de s'y déplacer. 140 professionnels seront réunis dans la salle de l'Angelarde sur dix espaces thématiques selon leur domaine d'activité. « Il y aura de nombreuses démonstrations de métier, précise Pauline Cazenave, de la Maison de l'emploi, de l'économie et de la formation. On pourra voir des cuisiniers, du BTP en extérieur, la Snecma viendra avec des éléments électroniques… »
En parallèle, des conférences seront organisées au Nouveau-Théâtre : vendredi sur les métiers de l'industrie aéronautique (à partir de 10 h et 14 h) ; samedi sur les métiers du tourisme et des loisirs en Vienne avec le groupe Pierre et Vacances (à partir de 10 h 30), les emplois d'avenir (à partir de 14 h) et l'alternance (à partir de 15 h). Des ateliers seront aussi ouverts aux participants : simulations d'entretien et CV vidéo, par exemple. Et, naturellement, tout au long de ces deux jours, de nombreuses offres d'emploi seront proposées. Car, pour chanter cet été, il faut espérer décrocher un boulot ce printemps.
Printemps des métiers. Vendredi 3 et samedi 4 mai de 9 h 30 à 17 h salle de l'Angelarde. Entrée gratuite. Renseignements au 05.49.85.44.83.
Laurent Gaudens