La chanteuse rock était à Mirebeau samedi
dans le cadre des Heures Vagabondes. Pour un concert à l’énergie
débordante à durée limitée.
Samedi soir à Mirebeau, devant un public n'excédant pas 3.000 personnes, elle en a surpris plus d'un. Pas toujours en bien, comme ce couple qui, à l'âge de la retraite, a préféré rebrousser chemin, pliant sous le bras, dès les premières notes. « C'est bruyant, analyse Monsieur. Ça remue. J'avais regardé avant sur Internet mais comme on habite à côté on est quand même venu faire un tour. »
Les mains levées pour un unique rappel
Pour d'autres, le tour aura quand même été plus long. Sur les arrières de la place de la République, on en a même vu se lever de leur fauteuil et entamer quelques déhanchements. Défendant son dernier album uniquement en anglais – sa maison de disque lui en avait réclamé un en français… – Mademoiselle K a en effet montré une belle énergie. Accompagnée uniquement d'un bassiste-guitariste et d'un batteur, la demoiselle, tantôt à la guitare, tantôt au clavier, a apporté la preuve que le nombre sur scène n'était pas nécessaire pour assurer le spectacle. Dans les premiers rangs, serrés sur le devant de la scène, on n'a pas boudé son plaisir. Approchant même l'extase lors de l'unique rappel où elle a repris le tube de son album précédent, « Jouer dehors ». Les mains se sont levées pour accompagner son vœu, « j'ai pas envie d'être vieux ». Est-ce dans ce but qu'elle a mis un terme à sa prestation après à peine un peu plus d'une heure de scène, frustrant pas mal de ses fans ? Ou peut-être pour ne pas se plier aux règles de rappels multiples, tellement codifiées. Ou encore pour garantir sa réputation de ne jamais faire ce que l'on attend d'elle. Mademoiselle K est vraiment une sale gosse.
dates à retenir
Le festival des Heures Vagabondes connaîtra cette semaine deux autres temps forts :
> 17 juillet à Rouillé :
Collectif 13 (rock, rap, reggae, chanson française, électro).
> 18 juillet à Loudun :
Didier Barbelivien, l'un des auteurs les plus prolixes de la chanson française.
Laurent Gaudens
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire