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jeudi 21 avril 2011

Vingt ans en plein chant



L'ensemble vocal Clément Janequin fête cette année ses vingt ans d'existence. Une série d'animations est au programme.

L'ensemble se limite volontairement de 16 à 18 membres.
L'ensemble se limite volontairement de 16 à 18 membres. - (dr)
 Qu'est-ce qui différencie un ensemble vocal d'une chorale ? Peu de choses et beaucoup à la fois. Disons que l'ensemble vocal est à la chorale ce qu'un commando d'élite serait à une armée : un groupe resserré et bien formé.
C'est en effet d'une volonté de qualité qu'est né le projet de l'ensemble vocal Clément Janequin. A l'origine, Liliane Omnès, professeur de clavecin, souhaitait créer un ensemble vocal « d'une certaine qualité sans être trop prétentieux » rappelle Brigitte Kerviel, présidente actuelle de l'ensemble vocal. Recherchant un chef de choeur, elle a « sauté » sur l'occasion : ex-dirigeant du choeur du grand théâtre de Tours, Augustin Maillard venait d'arriver dans le département.

'' Le niveau qu'on présente fait souvent repoussoir ''
 
« Je voulais lui envoyer un de mes élèves mais elle voulait que ce soit moi » se souvient l'intéressé. Alors, après une rencontre, il accepte et engage une série de castings. Car, ne rentre pas qui veut au sein de l'ensemble. « Les choristes doivent pouvoir travailler un peu chez eux avec un instrument,explique Brigitte Kerviel. Il faut connaître un minimum de solfège. » « Le niveau qu'on présente fait souvent repoussoir, regrette Augustin Maillard.Pour autant, si on demande un certain niveau, ce n'est pas non plus le bout du monde. »
D'ailleurs, dès le commencement, l'ensemble - une association avec convention pour la mise à disposition d'heures du chef de choeur - n'a jamais eu de vraies difficultés à composer ses pupitres, même si, comme partout, les hommes se font rares : lancé avec une basse et deux ténors, l'ensemble compte aujourd'hui 4 basses et trois ténors - une place est libre dans ce pupitre, avis aux amateurs - auxquels s'ajoutent cinq sopranos et quatre altos. « L'ensemble est volontairement limité entre seize et dix-huit choristes », précise Brigitte Kerviel.

Du sacré aux comédies musicales

En vingt ans d'existence et quelques voyages - Burkina, Guyane, Nantes, Mont Saint-Michel et en avril la Franche-Comté - l'ensemble aura balayé un large spectre du répertoire musical : si son « fond de commerce » reste le classique, il ne s'est pas interdit les comédies musicales ces dernières années ou les chansons humoristiques prochainement. A l'occasion de son anniversaire, c'est pourtant vers le chant sacré que se tournera l'ensemble du Moyen-Age au XX e siècle. Un retour aux sources en quelque sorte.

Retrouvez l'ensemble vocal Clément Janequin en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et sur centre-presse.fr.
 demandez le programme
> Conférence au conservatoire jeudi 5 mai à 18 h sur le répertoire du Moyen-Age au XX e siècle.
> Concert en l'église Saint-Jean- Baptiste vendredi 6 mai, 20 h 30, entrée gratuite, suivi d'un pot.
> Animation samedi 7 mai 12 h 15 au Dream's, rue Colbert.
Laurent Gaudens

mardi 19 avril 2011

Pas de reprise au Claf

Nous avions évoqué l'interruption décidée par Pôle Emploi des formations dispensées au CLAF dans toute la région Poitou-Charentes (lire la NR et Centre Presse du 19 février ou accéder au lien http://goo.gl/a169d). Un délai d'un mois avait été accordé au centre de formation pour une remise en ordre qui n'aura finalement pas été jugée suffisante. Un nouvel appel d'offres a été passé et c'est le centre Ascendance, basé à Antran à côté de Châtellerault, qui l'a remporté pour tout le Poitou-Charentes. Depuis cette semaine, l'organisme de formation accueille 90 stagiaires sur les sites d'Antran, de Surgères et de Niort.

Elle se lance dans l'édition et publie ses propres livres


Auteur-illustratrice, Hélène Valentin vient de monter sa propre maison d'édition à Availles-en-Châtellerault. Trois premiers livres pour enfant sont sortis.

Hélène Valentin a sorti les trois premiers tomes des aventures de « Zoé bout d'nez ».
Hélène Valentin a sorti les trois premiers tomes des aventures de « Zoé bout d'nez ». - (dr)












Elle ne dira pas que c'était une chance mais presque : quand elle a appris qu'elle allait être licenciée, Hélène Valentin - c'est son nom d'auteur -, secrétaire à la Sobex, zone Nord, ne s'est pas effondrée. « Dans la seconde, pour moi, c'était clair : il fallait que je me lance. »
Un vieux rêve qui la taraudait : déjà, à l'âge de 10 ans, du côté de Dijon, elle voulait faire les Beaux-Arts. Pas très sérieux aux dires de ses parents et ce sera un BTS secrétariat trilingue. Partie en Allemagne pendant huit ans, elle souhaite, à son retour en France, se rapprocher de l'océan. La Rochelle ne veut pas d'elle, elle atterrit à Châtellerault, chez Fabris.

Elle écrit dans son terrier

Mariée, mère de deux enfants, elle souhaite retrouver un bout de la passion qui ne l'a jamais quittée et s'aménage un atelier pour y écrire ses propres histoires. « Quand j'étais en Allemagne, j'ai très peu pratiqué le français et je l'ai redécouvert par la suite. J'ai trouvé que c'était une langue magnifique. » 
Son licenciement sera l'occasion de faire de sa passion un vrai projet professionnel. « J'écris mes histoires dans un terrier au fond du jardin avec un canapé et un poële. Puis, je monte dans mon atelier et je peins. »
C'est comme ça que sont nées les premières aventures de « Zoé bout d'nez », un petit personnage qu'elle a créé de toutes pièces. « Avec mes enfants - 4 et 8 ans - j'ai redécouvert le côté magique de l'enfance. Aujourd'hui, on peut encore avoir cette ambiance-là. »
Son premier public conquis, elle a décidé de démarcher les éditeurs. Intéressés mais pas forcément pressés. Elle a donc créé les Editions Cybellune pour commercialiser ses ouvrages qu'elle fait de a à z. « J'avais très envie de créer ma société pour partir directement à la rencontre du public. C'est l'occasion de rencontrer plein de gens, de faire plein de découvertes.»
Sortis le 10 mars dernier, les trois premiers tomes des aventures de Zoé bout d'nez se sont déjà vendus à 180 exemplaires. Une récompense méritée pour des ouvrages de belle qualité qu'elle défendra dans les prochains mois un peu partout de La Roche-Posay à Montmorillon. La petite Zoé a de beaux jours devant elle.

helenevalentin@cybellune.fr, www.cybellune.fr.
Laurent Gaudens

Corinne Dubreuil ouvre son atelier

Après le succès qu'elle a rencontré lors de l'ouverture de son atelier à l'occasion des Journées des métiers d'art, Corinne Dubreuil a décidé de rééditer l'opération et ouvrira dorénavant son atelier une fois par mois, chaque premier dimanche, dans le quartier des Minimes.

Le Pacha vous dit adieu

C'était l'un des établissements que nous avions visités le mois dernier dans le cadre de notre enquête sur les nuits châtelleraudaises : le Pacha, discothèque de la rue des Moulins, a définitivement fermé ses portes. Il a dit au revoir à ses habitués sur sa page Facebook, sa liquidation ayant été prononcée par le tribunal de commerce de Poitiers vendredi dernier.

lundi 18 avril 2011

Châtellerault: 3mn zen avec l'ensemble vocal Clément Janequin



Début mai, l'ensemble vocal fêtera son vingtième anniversaire par une série d'animations. Voici en avant-goût un morceau de leur répertoire enregistré en répétition dans l'auditorium du nouveau conservatoire.

Le '' busitage '' des nouveaux habitants


Depuis quatre ans, la ville organise avec AVF accueil une visite en bus à destination des nouveaux habitants de l'année.

Une centaine de nouveaux habitants ont visité la ville dans deux bus des TAC.
Une centaine de nouveaux habitants ont visité la ville dans deux bus des TAC. - (dr)











Le ciel au grand bleu, samedi, les nouveaux habitants doivent patienter un peu. Pour cause, un mariage a déjà pris place à la mairie. C'est donc un rapatriement direct vers les deux bus affrétés par la ville.
Dans le deuxième, Manu Lopez, président de l'office de tourisme, Laurence Rabussier, adjointe au cadre de vie, et Jean-Pierre Lardon, adjoint aux sports, se chargent des explications.
Stéphane est venu pour voir. Un peu. Originaire du Nord, il a suivi son épouse en août dernier et a un objectif : trouver du travail. Alors, cette journée, il compte bien la mettre à profit. « Je vais essayer de rencontrer le maire et de lui remettre un CV. Sinon, Châtellerault, c'est une ville charmante, bien propre, j'aimerais pouvoir y rester. »

Une visite '' plus pratique et moins culturelle ''

On démarre vers la zone Nord. « On a décidé de faire une visite moins culturelle que les autres années et plus pratique, explique Laurence Rabussier. C'est pourquoi nous avons rajouté les zones commerciales. » On « évite » visiblement la Main jaune pour découvrir la zone où, explique Manu Lopez, « sont implantées de grosses entreprises, Magneti, Snecma, les Fonderies... »« C'est plus au Nord les Fonderies », le reprend Laurence Rabussier.
Après avoir retrouvé le premier bus, un temps perdu, on découvre l'hôpital, le parc du Verger, l'Angelarde, Ozon, la zone Sud, le lac...
Entre les explications, les élus engagent la conversation. « C'est très intéressant », estime l'adjointe au cadre de vie qui enregistre la demande de cette famille installée avenue de Richelieu « qui aurait besoin de travaux ».
Après un dernier passage par la Manu et le conservatoire, tout le monde se retrouve à la mairie, accueilli par Jean-Pierre Abelin. Entre deux petits fours, Stéphane n'a pas manqué sa chance : il a glissé son CV et au maire et obtenu une promesse de rendez-vous. Vraiment une bonne journée !

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr
Laurent Gaudens

Les jobs d'été ont bien vécu leur déménagement


Pour la première fois salle de l'Angelarde, la journée '' jobs d'été '' organisée par l'espace Rasseteau a attiré la foule.

La journée permettait de mettre en relation employeurs et candidats aux emplois saisonniers.
La journée permettait de mettre en relation employeurs et candidats aux emplois saisonniers. - (dr)












L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. L'adage, bien connu, aura été particulièrement bien mis en musique par les participants à la journée « jobs d'été » qui devra peut-être se rebaptiser « matinée jobs d'été ».
En effet, s'il y avait apparemment foule samedi matin dans les travées de la salle de l'Angelarde qui accueillait pour la première fois ce forum, l'après-midi était un peu déserté. Une partie des employeurs avait fait le choix de ne venir que le matin et les jeunes étaient aussi bien moins nombreux.

Des jeunes et des moins jeunes

Pas de quoi pour autant doucher l'enthousiasme des organisateurs puisque dès 14 h, plus de sept cents personnes avaient franchi le seuil et qu'un millier de postes étaient offerts par les professionnels. Pôle emploi, Mission locale, conseil général, agriculteurs, hôpital, restauration... une vingtaine d'employeurs étaient physiquement présents tandis que quelques autres avaient laissé une boîte à lettres pour recevoir les CV des éventuels candidats.
Comme celui de Lucie, 16 ans et demi. « Moi, je cherche là où on peut me prendre pour le mois de juillet, explique cette lycéenne de Châtellerault.C'est la première fois que je cherche un job d'été, c'est avant tout pour mes petits plaisirs et peut-être pour le permis. »
Signe des temps et de la crise, la journée n'attire pas seulement que les jeunes mais d'autres plus âgés qui ont du mal à boucler leur fin de mois.

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
L.G.

vendredi 15 avril 2011

Frédéric Mitterrand inaugure le conservatoire de Châtellerault en vidéo

Frédéric Mitterrand inaugure le conservatoire de Châtellerault


Le ministre de la Culture était à Châtellerault à l'occasion de l'inauguration du conservatoire Clément-Janequin. Avant le discours officiel, il a dit quelques phrases que vous pouvez retrouver ici.

Voici la déclaration de Frédéric Mitterrand:
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Une visite qui '' réjouit ''


Le ministre a, semble-t-il, été très séduit par l'ensemble de sa visite et notamment l'école de cirque.
Le ministre a, semble-t-il, été très séduit par l'ensemble de sa visite et notamment l'école de cirque. - (dr)













Al'heure des discours, la petite phrase de Frédéric Mitterrand sur l'obtention du label Pays d'art et d'histoire (voir ci-dessus) ne sera pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Ni d'une sourde. Première adjointe en charge de la culture Maryse Lavrard s'est « réjouie »de cette annonce. « C'est une démarche que nous avons initiée il y a deux ans et demi, indique-t-elle. C'est un énorme dossier, extrêmement complet sur l'inventaire et qui doit permettre aux Châtelleraudais de s'approprier leur patrimoine. »
Le dossier de candidature a déjà reçu l'aval de la direction régionale des affaires culturelles. Il doit être déposé auprès des services du ministère de la Culture au mois de mai pour une soutenance - a priori par le maire et sa première adjointe - devant un jury en novembre. « Si le ministre nous l'a promis, j'y compte. On n'a plus qu'à bien le présenter. »
L'enjeu est de taille puisqu'il permettra l'installation du futur service patrimoine au sein de l'hôtel Allamans. Si le label est accordé, le financement de l'État se montera à 50 %, notamment pour des animateurs du patrimoine. « Ce seront des financements confortés ou à venir, ajoute la première adjointe. Ce sont des dispositifs qui existent dans lesquels nous devrons nous inscrire. » « Extrêmement séduit » par l'ancien théâtre, très intéressé par l'école du cirque, naturellement séduit par le conservatoire, Frédéric Mitterrand devrait donc aider Châtellerault dans sa quête au label.

Frédéric Mitterrand a baptisé le nouveau conservatoire


Le ministre de la Culture a inauguré le conservatoire de Châtellerault. Avec un tour par l'ancien théâtre, l'école de cirque et la Main jaune.

Frédéric Mitterrand n'a pas manqué de féliciter les élèves du conservatoire après leur prestation.
Frédéric Mitterrand n'a pas manqué de féliciter les élèves du conservatoire après leur prestation. - (dr)











On a connu des ministres moins ponctuels que lui : à 15 h 50, selon l'horaire annoncé, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, fait son apparition à Châtellerault. En commençant par l'ancien théâtre qu'il ne peut s'empêcher de trouver « formidable ». Un tout petit tour d'à peine un quart d'heure de ce théâtre à l'italienne fermé depuis 1976 et qui devrait bientôt rouvrir ses portes.
Direction le site de l'ancienne manufacture d'armes et son école de cirque. Là aussi, le ministre manifeste tout son intérêt pour les explications fournies par l'actuelle directrice Pascale Marcelino-Simonts. Admiratif de la salle et de sa lumière tout comme de la roulotte qui fait fonction de bureau directorial.

'' Un vrai laboratoire pour la pratique musicale ''

Puis c'est le conservatoire où la foule s'est massée et se tait à son arrivée.« Mais vous pouvez parler » s'amuse-t-il. Premier dévoilement de plaque dans le hall d'entrée. Frédéric Mitterrand encourage le jeune garçon chargé d'enlever l'étoffe. « On y va à trois. Un... deux... et trois ! »Applaudissements nourris. Ce n'est que le premier d'une longue série. Mais à chaque fois, le ministre s'amuse de ce décompte « pour les photos ».
Guidé par Jean-Pierre Abelin, maire de Châtellerault, Maryse Lavrard, première adjointe, et Jérôme Chrétien, le directeur du conservatoire, le ministre de la Culture visite une à une les salles, pour finir par un mini-spectacle dans la grande salle d'audition.
« J'ai mieux le sentiment d'utilité de mon ministère quand je fais ce genre de visite, se réjouit-il. Ça me permet de voir ce qu'on peut en faire et s'en inspirer pour d'autres demandes. Je pourrai dire à tel ou tel, '' allez voir ce qu'ils font à Châtellerault ''. C'est un équipement de première qualité. »
Au moment des discours, il salue l'action municipale : « Vous avez fait le choix de la culture sous toutes ses formes » évoquant au passage le label Pays d'art et d'histoire « que vous obtiendrez ». « C'est un outil qui fera de Châtellerault un vrai laboratoire pour la pratique musicale. »
Un satisfecit général qui se poursuivra par un passage sur le rond-point de la Main jaune. Moment de gloire pour son créateur Francis Guyot qui rêvait de son inauguration ministérielle. A défaut, il saura se contenter d'un simple - et ultrarapide - passage.
 côté face
Un ministre d'humeur joviale...
Dans un agenda de ministre, ce genre de visite doit appartenir au « bon côté ». Ainsi, Frédéric Mitterrand est apparu particulièrement détendu et rigolard. Évoquant Clément Janequin et la bataille de Marignan, « 1515, ça n'est pas un numéro de téléphone », ou s'amusant pendant les discours de l'aide apportée par Jean-Pierre Abelin pour tenir ses feuilles menacées par le vent comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt : « On a un numéro très bien tous les deux. Quand tout sera fini, on pourra se produire. » Reste à savoir ce que signifiait le mot « tout »...

côté pile
... sauf quand  les questions l'embêtent
 Manifestement, Frédéric Mitterrand était venu pour se détendre à Châtellerault. Pas pour qu'on le dérange avec des questions « parisiennes ». Notamment quand on soulève le cas d'Olivier Py, directeur du théâtre de l'Odéon, qu'il vient de débarquer. « J'en ai déjà parlé ce matin. Allez écouter le podcast de France Culture ou voir la page de Libération. »

émouvant
Une '' belle histoire ''
 Dans son avant-discours, Frédéric Mitterrand a salué le travail de Jean-Pierre Abelin, évoquant la mémoire de son père et de sa mère. « Une belle histoire » a-t-il ajouté. Voilà qui ne devrait pas réconcilier le Parti socialiste avec « ce » Mitterrand.
 en ligne
L'inauguration en son et vidéo
Vous pouvez retrouver la visite de Frédéric Mitterrand en son et vidéo sur les sites lanouvellerepublique.fr
et centre-presse.fr.

La '' préparation vocale '' s'étend et divise les salariés


A la Coop Atlantique d'Ingrandes, la préparation de commandes se fait avec des écouteurs. Aigle devrait adopter le même système. La CGT est contre.

La Coop Atlantique a une plateforme logistique alimentaire sur le site de Saint-Ustre à Ingrandes-sur-Vienne. On y reçoit les produits et on les prépare pour les redistribuer vers les magasins du groupe. Il y a encore quelques années, les commandes étaient préparées par les salariés à l'aide d'un pistolet qui permettait de flasher un code sur un écran.
Depuis quatre ans, le système a été remplacé par celui de « voice picking ». Le préparateur de commandes est muni d'un casque et d'un micro. Une voix synthétique lui donne les consignes qu'il doit exécuter.
« On l'a laissé s'installer car on ne nous avait rien dit, explique Christian Triphose, délégué syndical CGT. Mais beaucoup d'utilisateurs s'en plaignent. » D'autant plus que le système doit s'étendre à tout l'entrepôt et aux 150 salariés. Les reproches sont nombreux : déshumanisation, appauvrissement des tâches, perte d'autonomie, « flicage », fatigue, stress, irritation...
Du coup, une pétition circule et le CHSCT a été missionné pour faire une étude. « Pour nous, l'outil a trois avantages, répond Thierry Fockedey, directeur logistique-approvisionnement du groupe. Il permet de réduire le taux d'erreurs, d'accroître la productivité et d'améliorer l'ergonomie puisque les préparateurs ont les mains libres. » Pas question de revenir en arrière donc, mais d'accord pour des propositions : « On réfléchit à varier les tâches de travail. »

'' De nombreuses craintes '' chez Aigle

Car le système inquiète au-delà de la Coop. Chez Aigle, à quelques centaines de mètres de là, le système est à l'essai. « On a de nombreuses craintes », résume Patrick Dul, délégué syndical CGT. Une pétition a été lancée là aussi. La direction reconnaît des « questions et des inquiétudes », mais n'a pas vu d'opposition. « On est dans une démarche d'essai avec appel aux volontaires, explique Alain Salcedo, directeur du site. Les outils testés sont présentés au CHSCT. » « Ce n'est qu'une aide vocale, ajoute François Le Joncour, directeur des opérations. Ce n'est pas fait pour donner une cadence de travail. C'est l'opérateur qui donne la cadence. » Et l'on se défend de vouloir « fliquer » les salariés pour améliorer la productivité. Pas sûr que tous en soient convaincus...
Laurent Gaudens

jeudi 14 avril 2011

Le '' gang des jardins '' arrêté après 18 cambriolages


Cenon, Vouneuil, Chasseneuil, Jaunay-Clan, Poitiers : trois '' voleurs de tondeuses '' et leurs receleurs ont été interpellés par la gendarmerie.

Une partie du butin que le trio avait dérobé durant plus d'un mois.
Une partie du butin que le trio avait dérobé durant plus d'un mois. - (dr)










C'est un sacré coup de filet que vient d'opérer la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Châtellerault. Tout a commencé début mars avec une recrudescence subite des cambriolages dans un large secteur allant de Châtellerault à Poitiers. Dès la mi-mars, les enquêteurs de la brigade de recherche, grâce à quelques indices, identifient quelques personnes et entament une surveillance accrue. « Cinq gendarmes qui n'ont pas dormi les nuits pendant plusieurs semaines » explique le capitaine Pierre Michon, commandant de la compagnie.

'' Un effort particulier ''

Des insomnies qui auront été récompensées. Dans la nuit du 6 au 7 avril, les auteurs des faits ont été interpellés en flagrant délit à Bonneuil-Matours, de retour de trois cambriolages. Trois jeunes d'une vingtaine d'années, de Cenon, Vouneuil et Bonneuil-Matours, seraient les auteurs de dix-huit cambriolages dont les victimes ont été identifiées dans les communes de Poitiers, Cenon, Vouneuil, Chasseneuil, Jaunay-Clan. Six autres personnes ont été interpellées en tant que receleurs.
Les vols étaient tous de même nature : motoculteurs, tondeuses, tronçonneuses, matériel de pêche, motocyclette, groupes électrogènes, divers outillages qu'ils dérobaient dans les remises et cabanons de jardins.

Deux autres équipes

Raison pour laquelle les gendarmes ont baptisé le groupe le « gang des jardins ». En tout, le butin représente plusieurs milliers d'euros. Au passage, les enquêteurs ont également récupéré 13 g de résine de cannabis.
Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Grâce aux perquisitions, les gendarmes ont pu identifier deux autres équipes de voleurs. L'une qui opérait près de Lencloître avec cinq personnes dont trois mineurs, auteur pour l'heure d'un seul cambriolage d'importance chez un agriculteur.
Le deuxième composé de deux mineurs était basé à Chenevelles et avait à son actif trois cambriolages avec là encore du matériel de jardin.
« On est convaincu que le groupe était en phase de montée en puissance, se réjouit le capitaine Pierre Michon. Cela récompense un effort particulier en matière de cambriolage. On avait eu des résultats encourageants en 2010 avec une baisse de trente cambriolages par rapport à 2009 et on a mis le paquet dès le début de cette année. » Un effort payant.
Laurent Gaudens

mercredi 13 avril 2011

Les petits Châtelleraudais chassent les oeufs

L'aventure, c'est le Raid Aventure



Du 18 au 24 avril, le Raid Aventure reprend ses droits pour la 21 e édition. Les jeunes, toute la semaine, et les adultes, le week-end, y sont invités.

La descente en rappel des tours Vilmouth, un des musts du raid. La descente en rappel des tours Vilmouth, un des musts du raid. - (Photo d'archives)
 Le sens du partage, le culte de l'effort, le développement de soi, l'apprentissage de l'entraide... Aux dires des organisateurs de l'Espace Rasseteau, le Raid Aventure, c'est une vraie école de la vie. Une école qui va célébrer cette année sa vingt et unième édition en reprenant une fois de plus les bases qui ont fait son succès.

Un parcours du combattant nature

Le Raid, c'est une compétition organisée sur une semaine à destination des adolescents. Un parcours obligatoire doit être effectué par les quatre membres de chaque équipe, limité au nombre de 32. VTT, kayak, tir à l'arc, tyrolienne, parcours acrobatique dans les branches, radeau, passage de cordes... rien n'est épargné aux différents concurrents, qui, en plus de la traditionnelle descente en rappel des tours de la Manu, auront également droit à un saut à l'élastique.
Ils devront également effectuer un parcours du combattant en pleine nature, histoire d'oublier celui de la Montée-Rouge, rendu inutile après la fermeture de l'École de gendarmerie, et bientôt démonté.
L'autre nouveauté sera l'organisation d'une course d'orientation en nocturne le vendredi soir.
Elle permettra de déterminer l'ordre de départ du lendemain. Comme l'an passé, les adultes - sur le week-end uniquement - sont invités à venir participer au Raid.
L'an dernier, on avait ainsi vu des parents courir contre leurs enfants.
Tout ce petit monde se retrouvera le dimanche soir pour la remise des récompenses. En toute amitié, naturellement.
à savoir
Raid ados du lundi 18 au dimanche 24 avril. Raid adultes les samedi 23 et dimanche 24 avril. Tarifs : 52 € pour les équipes ado, 100 € pour les équipes adulte. Renseignements et inscription à l'Espace Rasseteau, 4, rue Aimé-Rasseteau, ou au 05.49.21.32.03.
Laurent Gaudens

École de gendarmerie : '' Un an de plus ''



> Ancien hôpital. Le projet de complexe cinématographique n'a « rien à voir » avec le cinéma existant. « L'objectif est de réduire l'évasion commerciale. Pour l'animation, c'est un équipement décisif. Le taux d'évasion va jusqu'à 40 % dans certains secteurs. »
> École de gendarmerie. Le déclassement du terrain a eu lieu début avril par arrêté préfectoral. « Mais je ne connais toujours pas le prix de cession de l'État. Je n'ai plus d'espoir. Chacun ouvre le parapluie. Personne ne veut se retrouver dans la position de M. Woerth à Compiègne. On a pris un an de plus de retard. » Pour autant, des projets publics et privés existent : le regroupement de Pôle Emploi au sein d'une Maison de l'emploi, une résidence de services et un « projet » de l'agglomération.
> Plan de déplacement. Promesse de campagne, un plan de déplacement va être présenté « très rapidement aux élus ». Il comportera un plan de stationnement et de déplacement, y compris les pistes cyclables et l'aménagement des bords de Vienne.
> Attractivité. L'image de Châtellerault sera fonction de ses équipements et notamment de quatre points sur lesquels la municipalité travaille : le très haut débit, la rocade, la LGV et l'IRM à l'hôpital. Sur la LGV, la convention de desserte est une garantie. « On ne peut pas faire mieux. Mais si l'économie s'effondre ici, il n'y aura pas d'arrêt. »
> Centre-ville. Le centre-ville fera l'objet d'une grande rénovation. « Il est complètement dégradé. Beaucoup de logements sont vacants. Mais comme c'est moins bien financé qu'Ozon, ça mettra beaucoup plus de temps, quinze ans au minimum. »

mardi 12 avril 2011

Jean-Pierre Abelin face à la rédaction

Jean-Pierre Abelin face à la rédaction: "Le maire de Châtellerault a fait le tour des dossiers d'actualité face à la rédaction de La Nouvelle-République-Centre Presse mardi 12 avril. Retour en vidéos et en sons."

lundi 11 avril 2011

Les Gourmands de l'Etang pour particuliers et pros

Hugues Bonnet à la tête des « Gourmands de l'Étang ».
Hugues Bonnet à la tête des « Gourmands de l'Étang ». - (dr)












Au fil du temps, la boulangerie créée par Alain Gautier, qui a pris sa retraite en 2007, était devenue une institution. Mais, après une brève reprise, son entreprise était fermée depuis un an. La page est désormais tournée puisque le lieu vient de rouvrir sous le joli nom des « Gourmands de l'Étang ».
Commercial à l'origine, Hugues Bonnet avait envie depuis longtemps de se lancer dans la boulangerie. Après une première tentative avortée, il vient de réaliser son rêve. Lieu de production, « Les Gourmands de l'Étang » sont aussi un lieu de vente des produits tels que pains, viennoiseries, tartes sucrées et salées, sandwichs, boissons... Une activité traiteur sera prochainement lancée. Ouvert sept jours sur sept, l'entreprise a déjà commencé à servir ses premiers clients professionnels.

« Les Gourmands de l'Étang », zone de l'Étang (derrière But). Ouvert de 7 h à 13 h et de 16 h à 19 h tous les jours de la semaine.

L'été, les jobs se ramassent à la pelle


Plus de 700 offres seront rassemblées samedi 16 avril, salle de l'Angelarde à l'occasion de la journée '' Jobs d'été ''. Tous à vos CV !

Traditionnellement, les producteurs de melons embauchent en masse l'été.
Traditionnellement, les producteurs de melons embauchent en masse l'été. - (Photo d'archive : Dominique Bordier)















Les premiers rayons de soleil sont à peine sortis qu'il faut déjà penser à l'été. Pour le maillot de bain, ça peut encore attendre. En revanche, les candidats aux jobs d'été sont invités à se mobiliser dès maintenant. Et, comme chaque année, l'Espace Rasseteau sera sur le pont pour les aider à l'occasion de sa journée des jobs d'été.

Déménagement vers l'Angelarde

Victime de son succès, la journée sera organisée pour la première fois salle de l'Angelarde. Mais le principe restera le même : faire se rencontrer en un même lieu jeunes à la recherche d'un job et employeurs à la recherche d'une main-d'oeuvre saisonnière.
Restauration, agriculture, secteur industriel, hôpital... une vingtaine d'employeurs doivent ainsi être au rendez-vous. Et pour ceux qui n'auront pas pu se déplacer, une boîte à lettres sera mise à disposition afin d'y déposer curriculum vitae et lettre de motivation.
En plus des employeurs, d'autres structures seront présentes pour donner des informations en matière d'animation ou de secourisme : on pourra ainsi apprendre comment passer son Bafa (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur) ou son brevet de secourisme. « C'est une demande très forte qui nous a été faite, explique ainsi Hervé Gaschet, directeur de l'Espace Rasseteau. Les directeurs des centres de loisirs et des maisons de quartier n'arrivent plus à trouver du personnel durant l'été. » Une nouvelle information devrait donc aussi être faite courant octobre pour orienter les volontaires vers les formations adéquates.
D'autres informations seront disponibles sur les jobs à l'étranger ou le service volontaire européen. A noter que des outils informatiques et des conseils seront donnés à cette occasion pour ceux qui n'auraient pas pu se doter d'un cv et d'une lettre de motivation.

Journée jobs d'été, samedi 16 avril, de 9 h à 17 h, salle de l'Angelarde. Renseignements auprès de l'Espace Rasseteau, tél. 05.49.21.32.03.
Laurent Gaudens