Le collectif d’artistes de la rue de la Croix-Rouge à Poitiers a trouvé de nouveaux locataires et multiplie les activités.
On était à deux doigts de donner notre préavis. Maxime
Debernard résume en une phrase ce que leur collectif vient tout juste
d'éviter. Depuis deux ans, en effet, une poignée d'artistes se sont
réunis pour vivre ensemble leur art au sein d'une grotte de la rue de la
Croix-Rouge. « L'objectif était de regrouper ceux qui pratiquent individuellement un métier autour de l'image pour avoir un lieu commun, résume Marie Gauthier, la présidente, elle-même graphiste. Chacun travaille sur son projet mais ensemble car c'est plus sympa. »
« Il y a aussi une mise en réseau, une mise en commun de matériel », ajoute Gregor Martin, spécialiste en dessin, linogravure et sous-titrage. « Et on a aussi un regard des autres », reprend, Amandine Alamichel, illustratrice.
Atelier de linogravure et carnets du Grizzly
Oui, mais voilà. Depuis la création par les sept fondateurs, deux sont encore locataires, Maxime et Marie, et l'atelier a atteint la jauge minimale de cinq résidents avec en plus de ceux déjà cités, Domitille Thibault, spécialiste du design d'objets. Depuis septembre, l'angoisse était donc à son comble, le collectif refusant de devoir augmenter la part du loyer des restants durablement.
Une inquiétude qui est toutefois en train de se dissiper, trois nouveaux artistes devant intégrer le lieu dans les prochaines semaines. « Il y aura toujours une part d'inquiétude, tempère Marie Gauthier. Avec si peu de monde, c'est toujours fragile. »
Les problèmes n'empêchent pour autant pas le collectif d'être actif. Il organise ainsi chaque mois un atelier de linogravure dans son local à destination de tout public ainsi que des « carnets du Grizzly » au Zinc, bar de la Grand-Rue de Poitiers, où tout un chacun peut venir dessiner les mardis de 18 h à 20 h. Entre un partenariat avec les dernières Rencontres internationales Henri-Langlois et une collaboration à venir avec le festival Trouver sonnette à son pied, l'atelier du Grizzly n'est pas encore prêt de donner son préavis.
Pour tout contact, ateliergrizzly@ gmail.com
« Il y a aussi une mise en réseau, une mise en commun de matériel », ajoute Gregor Martin, spécialiste en dessin, linogravure et sous-titrage. « Et on a aussi un regard des autres », reprend, Amandine Alamichel, illustratrice.
Atelier de linogravure et carnets du Grizzly
Oui, mais voilà. Depuis la création par les sept fondateurs, deux sont encore locataires, Maxime et Marie, et l'atelier a atteint la jauge minimale de cinq résidents avec en plus de ceux déjà cités, Domitille Thibault, spécialiste du design d'objets. Depuis septembre, l'angoisse était donc à son comble, le collectif refusant de devoir augmenter la part du loyer des restants durablement.
Une inquiétude qui est toutefois en train de se dissiper, trois nouveaux artistes devant intégrer le lieu dans les prochaines semaines. « Il y aura toujours une part d'inquiétude, tempère Marie Gauthier. Avec si peu de monde, c'est toujours fragile. »
Les problèmes n'empêchent pour autant pas le collectif d'être actif. Il organise ainsi chaque mois un atelier de linogravure dans son local à destination de tout public ainsi que des « carnets du Grizzly » au Zinc, bar de la Grand-Rue de Poitiers, où tout un chacun peut venir dessiner les mardis de 18 h à 20 h. Entre un partenariat avec les dernières Rencontres internationales Henri-Langlois et une collaboration à venir avec le festival Trouver sonnette à son pied, l'atelier du Grizzly n'est pas encore prêt de donner son préavis.
Pour tout contact, ateliergrizzly@ gmail.com
Laurent Gaudens
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