Jean-Yves Puaud et son équipe doivent monter à chaque
représentation quartorze barnums. Ce qui représente dix à douze heures
de travail.
C’est tout le pari de l’association
“ Figaro si, Figaro là ” : amener l’opéra à la manière d’un cirque. Et
ce n’est pas une mince affaire.
Vendredi soir, 20 h 45, les spectateurs sont enfin installés sur les
gradins dans la chaleur du chapiteau où, bientôt, les artistes vont
interpréter « Rigoletto », le chef-d'œuvre de Verdi.
Mais pour en arriver là, il a fallu quelques prouesses. Celles d'abord de la famille Rech, artistes de cirque, qui louent leur chapiteau à l'association « Figaro si, Figaro là », afin qu'elle promène son spectacle. C'est d'abord un défi physique : mercredi soir, à peine les dernières notes éteintes dans le ciel du parc Blossac, la famille a démonté le chapiteau, l'a transporté et remonté dans la foulée à Châtellerault pour souffler le jeudi à 18 h 30 sans encore avoir eu droit à une minute de sommeil.
Le défi était là aussi au démarrage pour convaincre les artistes. « Au départ, ils avaient peur du son, explique Stéphane Rech, mais ils ont vu qu'il y avait une acoustique exceptionnelle. »
Bonne acoustique
L'autre performance est dûe à Jean-Yves Puaud et son équipe, qui doivent monter 14 barnums qui serviront à la billetterie ou aux loges. 10 h à 12 h de montage, et en plus, c'est sur son temps de vacances que cet employé de maison de retraite le réalise.
Côté artistes, on s'est vite faits à cette vie de cirque. Eric Sprogis, chef d'orchestre, n'y voit que des avantages. « L'acoustique est très bonne et on a une très bonne proximité avec les chanteurs, ce qui permet de régler les équilibres. » Et l'itinérance permet « de changer de salle sans changer les réglages ».
Pour la metteur en scène Agnès Delume, il a surtout fallu penser au public sur trois côtés. « On est obligé de penser aux latéraux. Mais c'est intéressant car il y a davantage de volume. » Bien sûr, il faut aussi préparer les artistes aux conditions particulières. « On leur en parle dès le casting et ils sont ouverts à ça, ça fait le charme. » N'empêche qu'elle a particulièrement apprécié de faire deux dates à la suite sans bouger comme à Poitiers. « L'idéal serait trois dates dans chaque ville. » Comme un vrai cirque, en somme.
Mais pour en arriver là, il a fallu quelques prouesses. Celles d'abord de la famille Rech, artistes de cirque, qui louent leur chapiteau à l'association « Figaro si, Figaro là », afin qu'elle promène son spectacle. C'est d'abord un défi physique : mercredi soir, à peine les dernières notes éteintes dans le ciel du parc Blossac, la famille a démonté le chapiteau, l'a transporté et remonté dans la foulée à Châtellerault pour souffler le jeudi à 18 h 30 sans encore avoir eu droit à une minute de sommeil.
Le défi était là aussi au démarrage pour convaincre les artistes. « Au départ, ils avaient peur du son, explique Stéphane Rech, mais ils ont vu qu'il y avait une acoustique exceptionnelle. »
Bonne acoustique
L'autre performance est dûe à Jean-Yves Puaud et son équipe, qui doivent monter 14 barnums qui serviront à la billetterie ou aux loges. 10 h à 12 h de montage, et en plus, c'est sur son temps de vacances que cet employé de maison de retraite le réalise.
Côté artistes, on s'est vite faits à cette vie de cirque. Eric Sprogis, chef d'orchestre, n'y voit que des avantages. « L'acoustique est très bonne et on a une très bonne proximité avec les chanteurs, ce qui permet de régler les équilibres. » Et l'itinérance permet « de changer de salle sans changer les réglages ».
Pour la metteur en scène Agnès Delume, il a surtout fallu penser au public sur trois côtés. « On est obligé de penser aux latéraux. Mais c'est intéressant car il y a davantage de volume. » Bien sûr, il faut aussi préparer les artistes aux conditions particulières. « On leur en parle dès le casting et ils sont ouverts à ça, ça fait le charme. » N'empêche qu'elle a particulièrement apprécié de faire deux dates à la suite sans bouger comme à Poitiers. « L'idéal serait trois dates dans chaque ville. » Comme un vrai cirque, en somme.
Laurent Gaudens