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vendredi 14 février 2014

Cenon : la grève continue chez Fenwick

 
Un barrage filtrant a été mis en place à l'entrée de l'entreprise.
En grève depuis mardi, 70 salariés de Fenwick ont mis en place hier un barrage filtrant à l'entrée de l'entreprise à l'appel des syndicats Sud et CGT – FO ne s'associe pas au mouvement. L'objet du conflit porte sur les négociations salariales. La direction propose une augmentation générale de 1,25 % avec un plancher de 25 € et une hausse de 0,9 % en individuelle.
Les syndicats préfèrent appuyer sur les bas salaires et réclament une hausse pour eux de 40 € mensuels. La direction a fait une nouvelle proposition en ajoutant 2 € à la prime d'équipe ainsi qu'un jour de pont payé en 2014 et une prime de 70 € en mars s'il y a rattrapage de la production perdue pendant la grève.
La nouvelle avancée n'a pas comblé les syndicats qui attendent une nouvelle réunion. En cas de refus, le mouvement pourrait être reconduit.
L.G.

mercredi 12 février 2014

A Descartes, une absence remarquée


Les parents d'élèves se mobilisent pour obtenir le remplacement de la professeure malade.
Depuis le 5 décembre dernier, une professeure de français du collège Descartes est en arrêt maladie. Elle assurait la matière pour quatre classes en 3e, 4e (2) et 6e pour un total de 20 heures.
Après quelques semaines d'attente et d'espoir, les parents d'élèves – les trois associations représentatives FCPE, PEEP et API font front commun – se sont décidées à écrire au rectorat le 17 janvier. Deux personnes sont alors recrutées, sans succès, l'une d'entre elles ne restant que quinze minutes en cours.
Une nouvelle lettre a donc été envoyée au rectorat le 8 février pour une demande de rendez-vous au rectorat. Dans l'attente d'une solution, plusieurs professeurs ont décidé d'assurer les heures manquantes jusqu'aux vacances de février. « On fait toute confiance au collège qui essaye d'avoir un remplaçant, expliquent les parents d'élèves. Mais on ne peut pas remplacer un professeur par n'importe qui, notamment parce que certains élèves auront le brevet à la fin de l'année. » Nous avons essayé de contacter le rectorat qui ne nous a pas fait part de sa réponse.
Laurent Gaudens

mardi 11 février 2014

Le rock se réinvite à la Maison pour tous


Les rockeurs châtelleraudais, Heaven's Colt.
Il n'y a pas que les soirées-cabaret du Carroy à la Maison pour tous. A Châteauneuf, on n'aime pas que la chanson ou l'humour mais aussi le rock. Et quand on aime, c'est bien connu, on ne compte pas : c'est ainsi que la MPT a désormais deux événements consacrés au genre, Châteauneuf n'rock à l'automne et Châtelmusic party en hiver.
Ce sera donc samedi la deuxième édition de Châtelmusic party. L'an passé, 120 entrées avaient été enregistrées, ce qui a encouragé les organisateurs à renouveler l'événement.
Au premier rang des organisateurs, Alain Bremaud, responsable de Collecticut, un réseau de groupes, musicien, et professeur à l'IUT de Châtellerault. « L'objectif pour nous c'est de pouvoir faire venir des groupes dans de bonnes conditions », explique-t-il. Et, pour cela, actuellement, après l'interdiction de la salle de la Gornière pour les musiques amplifiées, il n'y a que la Maison pour tous. « On a toujours eu un lien très fort avec l'IUT, souligne Hervé Guedjali, directeur de la MPT. C'est un accompagnement de projet comme on en fait avec d'autres. »
D'ailleurs, l'IUT sera présent tout au long de la soirée samedi. Ayant bénéficié d'un projet tutoré, les étudiants ont ainsi au préalable assuré la communication et démarché des sponsors. Ils seront aussi sur le devant de la scène puisqu'un groupe d'étudiants assurera les interludes entre les groupes programmés.
Niveau programmation, les rockeurs devraient être comblés avec Heaven's Colt qui, bien que Châtelleraudais, ne se produisent que très rarement dans la région ; les Polly Nichols, un groupe composé de Châtelleraudais et de Poitevins ; et les Corbeaux de Quimper, un groupe de post rock. « Chaque groupe a son style », assure Hervé Guejali.
Chatelmusic party 2, samedi 15 février, 20 h 30, Maison pour tous, 69 rue Creuzé. Prix libre.
L.G.

Du cirque, oui, mais du physique !


De l'acrobatie, certes, mais sensuelle. - (Photo Justin Nicolas)
Ça tombe, ça saute, ça vole : il va y avoir du mouvement ce soir à l'Angelarde. La compagnie Circa, venue d'Australie, y offrira « un des plus beaux spectacles de l'année » comme l'annonçait en début de saison Jérôme Montchal. Quelques mois après, et alors que la billetterie est presque déjà soldée, le directeur de la saison des 3T n'en démord pas. « C'est une des compagnie internationale les plus en vue. Ils sont en tournée partout dans le monde. »
Hyperphysique et sensuel
Lui les avait découvert lorsqu'il était en Champagne en tant que spectateur. « Ils ont une énergie exacerbée. Ils ont une manière de faire inhabituelle en France. Le corps y est considéré comme un poids qu'on se lance. »
On tombe donc beaucoup dans ce spectacle d'acrobatie au sol. « C'est un cirque hyperphysique mais qui n'empêche pas une certaine grâce. C'est un plaisir très sensuel. »
Circa, salle de l'Angelarde, ce soir mardi, 20 h 30. Tarifs : de 6 € à 17 €. En lien avec le spectacle, vous pourrez découvrir l'exposition photographique d'Hervé Broguy sur les élèves de l'école nationale de cirque de Châtellerault « De l'apprentissage à la lumière ».
L.G.

Dussollier unplugged

C'était soirée de gala, samedi soir, sous les ors du Théâtre Blossac, avec la première « star » de la programmation des 3T : André Dussollier pour une scène sur ses lectures préférées. Costume sombre et chemise ouverte, sourire éclatant, l'acteur français s'est lancé en acoustique dans un stand-up d'une grosse heure, devant une salle bondée et conquise d'avance. Au menu, les auteurs préférés du comédien dans des œuvres, en prose ou poésie, parfois graves, avec Victor Hugo ou Alfred de Vigny, parfois drôles avec Alphonse Allais, Roland Dubillard ou Jean-Michel Ribes. Des textes qu'il incarne sans notes pour la plupart ou qu'il lit pour certains. On rit, franchement, on est ému aussi parfois et on se régale surtout de le voir jubiler du plaisir qu'il diffuse. Dans la bibliothèque d'André, titre de son spectacle, on s'y sent bien. On y resterait bien traîner un peu et voir si jamais il nous inviterait à découvrir d'autres pièces.

jeudi 6 février 2014

Ils ont décidé de muscler leurs neurones


Ils sont une vingtaine à avoir décidé d'entretenir leur forme intellectuelle.
Pour rester en forme, on peut muscler ses bras et ses jambes. Mais aussi sa tête. C’est l’objectif de Gym en tête au centre social d’Ozon.
Chacun a devant lui quelques petites cartes et une feuille en forme de valise. « A vous de trouver qui a les indices qui peuvent rentrer dans votre valise », annonce Jocelyne Plumet, responsable de l'atelier « Gym en tête ». Aussitôt, les 19 présents se mettent en mouvement à la recherche des précieux indices.
« C'est l'un des 70 exercices différents que je propose dans ces ateliers, explique Jocelyne Plumet. Et ils sont tous différents d'une année sur l'autre. » Il faut dire qu'elle a eu le temps de les rentabiliser : cela fait déjà vingt ans qu'elle anime cet atelier au centre social d'Ozon et, dans tout le département, ce sont 230 personnes qui participent à ses ateliers.
" Il ne faut pas avoir de craintes. Il n'y a pas de niveau. "
Et pas besoin d'attendre les premiers trous de mémoire pour décider de la faire travailler. « Il ne faut pas avoir de craintes, prévient Jocelyne Plumet. Il n'y a pas de niveau, on y fait travailler, l'attention, la flexibilité, la mémoire. »
C'était l'objectif de Marlène qui est venu pour la première fois en septembre découvrir cet atelier. « C'était pour essayer d'entretenir ma mémoire, explique cette jeune retraitée. Et puis ça fait une activité en plus de celles que je fais pour le physique. »
Seul homme de l'assemblée, Jean, 75 ans, y vient depuis seize ans. « Je voulais entretenir mon intellect comme j'entretenais ma forme physique. C'est bien d'avoir une harmonie entre le physique et l'intellectuel. Et puis Jocelyne est remarquable : nous n'avons jamais deux fois le même exercice et c'est ludique et intéressant. »
Seul regret, c'était la semaine dernière le dernier atelier puisqu'il se déroule en deux sessions afin de permettre à davantage de personnes de pouvoir le suivre. « C'est mieux aussi de faire une pause, estime Jocelyne Plumet. Ça permet de prendre du recul, de faire une pause, et de créer une nouvelle motivation. » Et de faire de vraies valises pour prendre aussi du repos après tant d'effort.
Réunion de présentation pour la deuxième session jeudi 6 février à 15 h 30 au centre socioculturel d'Ozon. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

lundi 3 février 2014

Ils jouent à la guerre juste pour s'amuser


Habillés en militaires, les Compagnons jouent à la guerre, sans se prendre au sérieux. - (Photo CAC 86)
Les Compagnons d’airsoft châtelleraudais sont de grands enfants. Ils se retrouvent dans les bois pour se tirer dessus. Juste pour rire.
Juste avant les fêtes, ils ont fait une spéciale « Père Noël ». Objectif : protéger le Père Noël dans sa distribution de cadeaux. Une mission qui permet d'employer tous les moyens : fumigènes, grenades, pistolets, mitraillettes…
Ça ne rigole pas avec les Compagnons d'airsoft châtelleraudais. Ou plutôt si : si l'on fait la guerre, c'est avant tout pour s'amuser entre copains. C'est comme ça d'ailleurs qu'ils se sont retrouvés à une quinzaine pour porter sur les fonts baptismaux leur association au mois de juin dernier. « Jusque-là on se retrouvait sur un terrain d'un hectare, explique Jérémy Bigaud, créateur de scénario pour leurs sorties. Depuis cette année, on a un terrain de huit hectares, ça permet davantage de choses. »
Sur la route de Colombiers, derrière l'autoroute, les Compagnons se retrouvent donc presque chaque samedi entre bois, plaines, et positions à défendre ou à prendre. Chacun est équipé de tenues spéciales avec lunettes obligatoires et armes, répliques de véritables, à air comprimé. Des petites billes de 6 mm sont balancées sur les adversaires du jour qui peuvent être les autres membres mais aussi des adhérents d'autres associations, de Chauvigny ou de Poitiers.
« On peut se retrouver parfois à cinquante comme pour les soirées Halloween où on cherche des citrouilles en évitant des zombies », s'amuse Jérémy Bigaud.
Un aspect festif qu'ils tiennent à mettre en avant, leur loisir étant souvent mis à mal par des faits divers mettant en cause des armes factices. Pour ce faire, ils organisent régulièrement des journées découverte, et montrer l'avantage de leur loisir sur les jeux vidéos. « Au lieu d'être devant la télé ou l'ordinateur, explique le président Théodore Eneau, on profite du beau temps et on fait du sport en même temps. » D'ailleurs, ils ont même convaincu leurs copines de le suivre dans leur jeu.
Pas de visée idéologique
Et pas non plus de visée idéologique comme il a parfois été reproché à leurs cousins du paintball. « On n'a aucun rapport politique, reprend Théodore Eneau. Il y a de tout chez nous, des gens de droite, du centre ou de la gauche. »
Alors, si vous êtes tenté, un après-midi Jurassic park se prépare pour cet été. Vous avez juste le temps d'essayer votre équipement dinosaure.
Contact : Théodore Eneau, 06.64.88.37.90 ou Jérémy Bigaud, 06.62.42.19.92. www.cac86.fr, contact@ cac86.fr
Laurent Gaudens