Pendant trois jours, l’artiste Olga Luna a pris
les empreintes de plusieurs dizaines de visages de Châtelleraudais.
Une sacrée expérience.
Pour Nicole, c'est déjà la fin. Trois minutes après avoir été
recouverte de plâtre, deux pailles dans les narines, elle peut enfin
respirer normalement. Inscrite via le Keskis pass de la ville, elle ne
regrette pas d'être venue. « Je trouvais ça intéressant, explique-t-elle. Et effectivement, c'est une belle expérience. Même si le contact est bizarre, c'est froid et c'est lourd. »
Une soixantaine de moulages de visages humains
De mercredi à vendredi, l'artiste Olga Luna était à l'école d'arts plastiques de Châtellerault pour y réaliser une œuvre composée d'une soixantaine de moulages de visages humains (lire notre édition du 17 mai). Pour cela, elle a donc convié les volontaires, de l'école ou extérieur, à venir se coucher sur sa table.
Ils ont été ainsi plusieurs dizaines à tenter l'expérience. Pas forcément préparés, quelques fois surpris, souvent étonnés. « Il faut que le plâtre ait la consistance d'une crème chantilly », explique Olga Luna. Un plâtre à prise rapide est ainsi apposé durant quelques minutes, le temps de réaliser un moulage parfait.
« Je commence par la bouche », raconte-t-elle à Minouche Sornique, professeur retraitée de l'école qui vient de s'installer. « Ensuite, je remonte vers le nez, puis le front. » Deux pailles dans les narines, Minouche approuve. « Attention, ça va être un peu froid, prévient Olga. C'est la première impression, le froid puis le poids, car c'est un peu lourd sur le visage. »
L'étalage commence. Le visage entièrement recouvert, Minouche fait un geste de protestation pour enlever le masque immédiatement. « Détentez-vous, pensez à autre chose », la rassure Nicole, restée pour voir de l'extérieur. Finalement, Minouche parvient à se calmer jusqu'à l'enlèvement. Malgré tout précipité, le moulage n'a pas tout à fait bien pris et il faut lui adjoindre un peu de colle pour qu'il tienne. « C'est vraiment impressionnant », commente Minouche. Une expérience unique dont le résultat sera dévoilé le 22 juin.
A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Une soixantaine de moulages de visages humains
De mercredi à vendredi, l'artiste Olga Luna était à l'école d'arts plastiques de Châtellerault pour y réaliser une œuvre composée d'une soixantaine de moulages de visages humains (lire notre édition du 17 mai). Pour cela, elle a donc convié les volontaires, de l'école ou extérieur, à venir se coucher sur sa table.
Ils ont été ainsi plusieurs dizaines à tenter l'expérience. Pas forcément préparés, quelques fois surpris, souvent étonnés. « Il faut que le plâtre ait la consistance d'une crème chantilly », explique Olga Luna. Un plâtre à prise rapide est ainsi apposé durant quelques minutes, le temps de réaliser un moulage parfait.
« Je commence par la bouche », raconte-t-elle à Minouche Sornique, professeur retraitée de l'école qui vient de s'installer. « Ensuite, je remonte vers le nez, puis le front. » Deux pailles dans les narines, Minouche approuve. « Attention, ça va être un peu froid, prévient Olga. C'est la première impression, le froid puis le poids, car c'est un peu lourd sur le visage. »
L'étalage commence. Le visage entièrement recouvert, Minouche fait un geste de protestation pour enlever le masque immédiatement. « Détentez-vous, pensez à autre chose », la rassure Nicole, restée pour voir de l'extérieur. Finalement, Minouche parvient à se calmer jusqu'à l'enlèvement. Malgré tout précipité, le moulage n'a pas tout à fait bien pris et il faut lui adjoindre un peu de colle pour qu'il tienne. « C'est vraiment impressionnant », commente Minouche. Une expérience unique dont le résultat sera dévoilé le 22 juin.
A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens