Nés menuisier, les établissements Giansanti de
Loudun sont devenus chaudronniers. Avec succès et une hausse du chiffre
d’affaires de 13 %.
Tout a commencé à la fin des années 30, quand l'arrière-grand-père de Laurent Giansanti, l'actuel dirigeant, a quitté l'Italie pour Loudun. Menuisier, il a d'abord travaillé pour les moulins. La bascule vers le métal a lieu avec le grand-père dans les années 50 : les moulins disparaissent au profit des silos, et les établissements Giansanti deviennent chaudronniers. En 1975, le père prend la suite à la mort du grand-père, jusqu'en 2000 où Laurent se saisit des commandes avec son épouse Nathalie. « Le grand chef, c'est lui, résume-t-elle. Il a la partie technique, moi l'administration et la gestion du personnel. Mais les décisions importantes, nous les prenons à deux. Nous sommes très complémentaires. » Un duo qui a permis à l'entreprise de côtoyer les sommets passant d'un chiffre d'affaires de 5,110 M€ en 2009 à 5,776 M€ en 2010 quand nombre de sociétés essuyaient la crise avec fracas. « On travaille surtout dans la grande région et on a un peu moins de concurrence, justifie Nathalie Giansanti. On est aussi beaucoup sur le terrain, et, avec quatre générations dans le métier, on a une sérieuse réputation. On n'est peut-être pas meilleurs que des collègues. On se différencie sur le service et la réactivité. Quand un client appelle, il y a toujours quelqu'un pour dépanner. »
" Le personnel se bat pour la boîte "
Spécialisée dans le matériel de stockage et de manutention de produits en vrac (pour les céréales ou l'alimentation animale), la société n'hésite pas à mettre une équipe d'astreinte durant la période des moissons. Travaillant essentiellement pour les coopératives agricoles, les négociants en grain, les usines d'aliments pour bétail et les minoteries (85 % du CA), Giansanti ne met pour autant pas tous ses grains dans le même silo et a investi depuis quelques années dans un centre de découpe laser à destination d'entreprises loudunaises telles que CEIT ou Carré Galopin. Et même si l'année 2012 ne s'annonce pas des meilleures, Nathalie Giansanti reste optimiste. « Notre force, c'est notre personnel. Il se bat pour la boîte. Les employés ont la mentalité d'entreprise telle qu'on l'avait il y a cinquante ans. Ce sont des bons. »
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou http://goo.gl/a6IeB
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire