La gendarmerie effectue désormais des contrôles dans les trains régionaux. Un test à Châtellerault qui pourrait être étendu à tout le département.
Endjy, le successeur de Houtch, aide les gendarmes dans la recherche de stupéfiants.
Il est 13 h 25 et le maître-chien du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG), accompagné d'un autre gendarme (*), entrent en gare, Endjy, le berger belge malinois renifleur de stupéfiant en laisse. Vite, l'équipe se rend au bout du quai pour ne pas être vue. « C'est important de garder l'effet de surprise, expliquent les gendarmes. Sinon, certains peuvent descendre ou se débarrasser de ce qu'ils ont sur eux. »
13 h 36. Le train express régional en provenance de Poitiers entre en gare. Les deux hommes et le chien se pressent pour monter dans le train. Le maître-chien défait la laisse d'Endjy. « Le but est de laisser le chien libre dans le wagon. Lorsqu'il fait un " marquage ", on procède à un contrôle. »
De l'herbe dans un flacon de déodorant
Après avoir fait une pause devant une dame – « C'est parce que j'ai mon chat »,explique-t-elle – Endjy s'arrête devant un jeune homme. Les deux gendarmes arrivent à sa hauteur et ne tardent pas à trouver un gramme d'herbe de cannabis dans un flacon de déodorant. « Ce n'est pas à moi, on me l'a donné », plaide le voyageur.
Tandis que le maître-chien poursuit le contrôle, son collègue garde le suspect. Un peu plus loin, nouvel arrêt. « Veuillez me suivre », indique le maître-chien au jeune homme. Ramené avec le premier, il est reniflé par le chien, puis ses affaires sont fouillées. « Il n'y a plus rien, mais il y a eu quelque chose. » Faute de preuve, les gendarmes relâchent le voyageur.
13 h 53. Arrivée aux Ormes, la limite d'intervention de la compagnie. Les deux hommes, le voyageur contrôlé et le chien descendent. Le voyageur est remis à la brigade des Ormes, prévenue dans le train, et déjà là en gare. Ramené vers les bâtiments de la brigade, il fera l'objet d'un contrôle en bonne et due forme.
« Ces contrôles dans les trains sont nouveaux pour la compagnie, commente le maître-chien. On a fait les premiers à Noël et on a interpellé deux personnes. On va en refaire au cours de l'été et s'ils sont positifs, ils seront peut-être étendus à Poitiers et tout le département. » Et vu les premiers succès enregistrés, les contrôles ont toutes les chances d'être généralisés.
Tandis que le maître-chien poursuit le contrôle, son collègue garde le suspect. Un peu plus loin, nouvel arrêt. « Veuillez me suivre », indique le maître-chien au jeune homme. Ramené avec le premier, il est reniflé par le chien, puis ses affaires sont fouillées. « Il n'y a plus rien, mais il y a eu quelque chose. » Faute de preuve, les gendarmes relâchent le voyageur.
13 h 53. Arrivée aux Ormes, la limite d'intervention de la compagnie. Les deux hommes, le voyageur contrôlé et le chien descendent. Le voyageur est remis à la brigade des Ormes, prévenue dans le train, et déjà là en gare. Ramené vers les bâtiments de la brigade, il fera l'objet d'un contrôle en bonne et due forme.
« Ces contrôles dans les trains sont nouveaux pour la compagnie, commente le maître-chien. On a fait les premiers à Noël et on a interpellé deux personnes. On va en refaire au cours de l'été et s'ils sont positifs, ils seront peut-être étendus à Poitiers et tout le département. » Et vu les premiers succès enregistrés, les contrôles ont toutes les chances d'être généralisés.
(*) Pour protéger leur famille, les gendarmes nous ont demandé de ne pas divulguer leur identité.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens
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