Faudra-t-il reconstruire le mur
d’Intermarché ? Bâti à moindre coût, il divise au sein même du conseil
municipal. Un lecteur nous a écrit à ce sujet.
Ça n'est qu'un petit mur bordant le parking du magasin Intermarché de
Gençay. Et il n'aurait sans doute pas fait parler de lui sans
l'intervention d'un de nos lecteurs, Jean-Jacques Chevrier, par ailleurs
conseiller municipal de Gençay. Dans un courrier, il s'insurge car le
mur a été réalisé durant l'été en parpaings « revêtus de belles fausses pierres et le mur coiffé de belles tablettes préfabriquées ». Or, rappelle-t-il, le projet prévoyait la « construction
d'un mur en moellons provenant de démolitions antérieures avec joints
réalisés à la chaux et au sable de pays d'une hauteur d'1 mètre minimum
et plantation d'une haie »…
Protestant contre le « deux poids et deux mesures » qui aurait autrement contraint tout autre administré, Jean-Jacques Chevrier estime que cette réalisation « ridiculise complètement les services de l'administration, le conseil municipal et à travers lui son maire, pire, elle les décrédibilise ».
De son côté, le maire Jean Crespin, tout en reconnaissant le non-respect de la règle, tempère la fougue de son conseiller. « Intermarché n'a pas fait de préventif et c'est regrettable mais il n'y a pas mort d'hommes. » Il dit attendre le résultat du permis modificatif en cours d'étude et a prévu, ce jeudi soir, une réunion extraordinaire de son conseil avec ce seul sujet à l'ordre du jour ! Mais il prévient d'avance : « Je n'irai pas en justice et je ne ferai pas démonter le mur. »
Un avis qui rassurera sûrement Pascale Le Diabat, propriétaire du magasin. Ne niant pas le problème, elle explique : « Le mur devait être réalisé avec des pierres provenant d'une maison démolie pour agrandir le parking. Or, le permis de construction du mur a tardé et nous avons été obligés de recycler les matériaux que nous avons distribués gratuitement auprès des habitants de Gençay, après en avoir averti le maire. S'il faut le reconstruire, il faudra passer un appel pour que les habitants nous ramènent les pierres. » Passablement agacée, elle rappelle quand même avoir donné 30.000 € et 10 % de son terrain pour la sécurisation du rond-point devant le magasin. « Tout ce que nous avons fait, c'est pour le bien de Gençay. » On verra, ce soir, si tout le monde l'entend ainsi.
Protestant contre le « deux poids et deux mesures » qui aurait autrement contraint tout autre administré, Jean-Jacques Chevrier estime que cette réalisation « ridiculise complètement les services de l'administration, le conseil municipal et à travers lui son maire, pire, elle les décrédibilise ».
De son côté, le maire Jean Crespin, tout en reconnaissant le non-respect de la règle, tempère la fougue de son conseiller. « Intermarché n'a pas fait de préventif et c'est regrettable mais il n'y a pas mort d'hommes. » Il dit attendre le résultat du permis modificatif en cours d'étude et a prévu, ce jeudi soir, une réunion extraordinaire de son conseil avec ce seul sujet à l'ordre du jour ! Mais il prévient d'avance : « Je n'irai pas en justice et je ne ferai pas démonter le mur. »
Un avis qui rassurera sûrement Pascale Le Diabat, propriétaire du magasin. Ne niant pas le problème, elle explique : « Le mur devait être réalisé avec des pierres provenant d'une maison démolie pour agrandir le parking. Or, le permis de construction du mur a tardé et nous avons été obligés de recycler les matériaux que nous avons distribués gratuitement auprès des habitants de Gençay, après en avoir averti le maire. S'il faut le reconstruire, il faudra passer un appel pour que les habitants nous ramènent les pierres. » Passablement agacée, elle rappelle quand même avoir donné 30.000 € et 10 % de son terrain pour la sécurisation du rond-point devant le magasin. « Tout ce que nous avons fait, c'est pour le bien de Gençay. » On verra, ce soir, si tout le monde l'entend ainsi.
Laurent Gaudens
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