A l’occasion de l’inauguration du Théâtre
Blossac, la compagnie lyrique crée un opéra-bouffe. Enfin un
“ Téléphone ” qui ne pleure pas !
Les vacances, ça ne sert pas qu'à se reposer. Ça peut aussi servir à
monter des opéras-bouffe. C'est du moins ce qu'ont pensé les membres
d'Opéra en poche, la compagnie lyrique de Châtellerault. Après avoir
chanté tout l'été avec « Sucré salé », la troupe remonte sur scène à
l'occasion de l'inauguration du Théâtre Blossac.
Sur un fond de forêt
La compagnie créée par Jean-Pierre Duffourc-Bazin ne pouvait en effet rater l'événement puisqu'elle a été conçue dans cette optique. « Ça sera une belle occasion de montrer à un public différent ce qu'est l'art lyrique », explique l'intéressé.
Et, pour convaincre les plus indécis, le metteur en scène a jeté son dévolu sur une petite pièce d'une trentaine de minutes entièrement chantée écrite en 1959 par Gian-Carlo Menotti, auteur italien naturalisé américain. Le livret conte les difficultés d'un galant voulant faire sa déclaration à sa belle, constamment interrompu par son téléphone. « C'est une pièce accessible à tous car nous l'avons réadapté », explique Jean-Pierre Duffourc-Bazin. Le tutoiement a été préféré au vouvoiement initial, le téléphone filaire a été troqué pour des portables dernière génération et le salon guindé a laissé la place à un décor bucolique où les acteurs évolueront en tenue de jogger.
Ce sera d'ailleurs un des décors historiques de l'ancien théâtre, celui de la forêt, qui servira de cadres aux galanteries des deux acteurs, incarnés par la soprano Nelly Vila et le baryton David Ortega. Tous deux seront accompagnés au piano par Gérald Villain, professeur au conservatoire de Châtellerault.
La création – les acteurs se retrouveront début décembre pour les dernières mises au point – sera jouée à quatre reprises dimanche 8 et lundi 9 décembre avant de tourner dans d'autres lieux. Mais le passage sur les planches du Théâtre Blossac sera sans aucun doute le moment à ne pas manquer.
Sur un fond de forêt
La compagnie créée par Jean-Pierre Duffourc-Bazin ne pouvait en effet rater l'événement puisqu'elle a été conçue dans cette optique. « Ça sera une belle occasion de montrer à un public différent ce qu'est l'art lyrique », explique l'intéressé.
Et, pour convaincre les plus indécis, le metteur en scène a jeté son dévolu sur une petite pièce d'une trentaine de minutes entièrement chantée écrite en 1959 par Gian-Carlo Menotti, auteur italien naturalisé américain. Le livret conte les difficultés d'un galant voulant faire sa déclaration à sa belle, constamment interrompu par son téléphone. « C'est une pièce accessible à tous car nous l'avons réadapté », explique Jean-Pierre Duffourc-Bazin. Le tutoiement a été préféré au vouvoiement initial, le téléphone filaire a été troqué pour des portables dernière génération et le salon guindé a laissé la place à un décor bucolique où les acteurs évolueront en tenue de jogger.
Ce sera d'ailleurs un des décors historiques de l'ancien théâtre, celui de la forêt, qui servira de cadres aux galanteries des deux acteurs, incarnés par la soprano Nelly Vila et le baryton David Ortega. Tous deux seront accompagnés au piano par Gérald Villain, professeur au conservatoire de Châtellerault.
La création – les acteurs se retrouveront début décembre pour les dernières mises au point – sera jouée à quatre reprises dimanche 8 et lundi 9 décembre avant de tourner dans d'autres lieux. Mais le passage sur les planches du Théâtre Blossac sera sans aucun doute le moment à ne pas manquer.
Laurent Gaudens
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