Hébergée par les Toits du cœur, Nadia
découvre les Restos du cœur depuis deux semaines. En espérant tourner
cette page très rapidement.
Qui a pensé un jour avoir besoin des Restos du cœur ? Personne. Jusqu'au jour où on en franchit la porte.
Il en était sans doute de même pour Nadia (1) avant un accident de la vie des plus communs : une séparation.
Elle vivait depuis 2000 à Nice, où elle travaillait dans un grand hôtel avant d'avoir un petit garçon en 2008 avec son ex-mari. Ayant arrêté son travail, seule, elle est revenue l'an passé à Châtellerault, sa ville de naissance, son fils sous le bras. « J'ai décidé de rentrer car j'avais au moins de la famille ici », commente-t-elle.
Pas évident quand on est partie douze ans auparavant après une scolarité des plus classiques. « À 18 ans, j'ai eu envie de partir. Nice, c'était le Sud, la belle vie. » Le retour n'en est que plus dur. Car, l'hôtellerie, à Châtellerault, ça n'est pas vraiment un secteur porteur.
« J'ai été hébergée pendant deux mois et demi par ma famille. Mais, cohabiter avec sa famille à 32 ans avec un enfant, ce n'est pas évident. »
Elle s'adresse alors au Sisa (Service d'insertion sociale pour adultes), qui l'aiguille vers les Toits du cœur. On l'héberge alors dans un des huit appartements que loue l'association rue Rouault. Pour six mois renouvelables.
Depuis deux semaines, elle découvre aussi les Restos du cœur. « Quand on n'a que le RSA, ce n'est pas facile. Ça permet de se faire plaisir sur autre chose. » Même s'il n'est pas forcément facile de pousser la porte. « J'y ai retrouvé les dames que je voyais déjà aux Toits du cœur, ça m'a aidée. »
Le bail expirant aux Toits du cœur, Nadia a pris une grande décision : repartir à Nice. Là-bas, des contrats d'extras l'attendent dans un hôtel avant, normalement, un contrat durable par la suite. Même si ça se traduit par un échec, Nadia ne regrette pas d'être revenue. « Il fallait que je vienne ici pour repartir du bon pied, je n'avais pas le choix. »
" Ça nous aide pas mal "
Un rebond largement permis par l'association chère à Coluche. « C'est un bon coup de pouce. Il y a l'alimentation mais aussi les vêtements et les jouets pour Noël. Ça nous aide pas mal. J'espère juste ne pas en avoir besoin à Nice. »
(1) Le prénom a été changé.
Il en était sans doute de même pour Nadia (1) avant un accident de la vie des plus communs : une séparation.
Elle vivait depuis 2000 à Nice, où elle travaillait dans un grand hôtel avant d'avoir un petit garçon en 2008 avec son ex-mari. Ayant arrêté son travail, seule, elle est revenue l'an passé à Châtellerault, sa ville de naissance, son fils sous le bras. « J'ai décidé de rentrer car j'avais au moins de la famille ici », commente-t-elle.
Pas évident quand on est partie douze ans auparavant après une scolarité des plus classiques. « À 18 ans, j'ai eu envie de partir. Nice, c'était le Sud, la belle vie. » Le retour n'en est que plus dur. Car, l'hôtellerie, à Châtellerault, ça n'est pas vraiment un secteur porteur.
« J'ai été hébergée pendant deux mois et demi par ma famille. Mais, cohabiter avec sa famille à 32 ans avec un enfant, ce n'est pas évident. »
Elle s'adresse alors au Sisa (Service d'insertion sociale pour adultes), qui l'aiguille vers les Toits du cœur. On l'héberge alors dans un des huit appartements que loue l'association rue Rouault. Pour six mois renouvelables.
Depuis deux semaines, elle découvre aussi les Restos du cœur. « Quand on n'a que le RSA, ce n'est pas facile. Ça permet de se faire plaisir sur autre chose. » Même s'il n'est pas forcément facile de pousser la porte. « J'y ai retrouvé les dames que je voyais déjà aux Toits du cœur, ça m'a aidée. »
Le bail expirant aux Toits du cœur, Nadia a pris une grande décision : repartir à Nice. Là-bas, des contrats d'extras l'attendent dans un hôtel avant, normalement, un contrat durable par la suite. Même si ça se traduit par un échec, Nadia ne regrette pas d'être revenue. « Il fallait que je vienne ici pour repartir du bon pied, je n'avais pas le choix. »
" Ça nous aide pas mal "
Un rebond largement permis par l'association chère à Coluche. « C'est un bon coup de pouce. Il y a l'alimentation mais aussi les vêtements et les jouets pour Noël. Ça nous aide pas mal. J'espère juste ne pas en avoir besoin à Nice. »
(1) Le prénom a été changé.
Laurent Gaudens
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