lundi 26 mars 2012
Poitiers: visite musicale au musée Sainte-Croix
Trois étudiantes du centre d'études supérieures de musique et de danse
de Poitiers ont organisé dimanche une visite guidée du musée
Sainte-Croix, agrémentée de pauses musicales d'époque.
Enchères : Zichy-Barye, duo gagnant
C'est une très grande réussite, notamment pour toutes les grosses pièces. Pierre Segeron, commissaire-priseur, était plutôt satisfait samedi à l'issue d'une après-midi d'enchères de mobilier et d'œuvres d'art à l'hôtel des ventes. Seul regret : seuls 7 à 8 % de la vente s'est faite dans la salle. Tout le reste s'est négocié par téléphone – onze lignes téléphoniques permettaient de relier seize pays – et partira vers l'étranger, un client chinois étant à lui seul acquéreur de 30 % de la vente : Russie, Ukraine, Hongrie, Chine, Japon, l'Est de la mappemonde était bien représenté.
Il faut reconnaître que de nombreuses pièces – issues pour la plupart de la collection d'un médecin de la région – valaient, sinon le déplacement, du moins un petit coup de fil. L'art nouveau a permis quelques belles envolées, notamment une bibliothèque et une chambre à coucher signé Louis Majorelle (1859-1926), toutes deux adjugées à 5.000 €
Quelques autres œuvres ont aussi atteint de beaux montants : un tableau de Paul-Jean Gervais (1859-1936) à 2.700 €, une coupe Nancy Daum à 2.100 € ou encore une lampe d'Émile Gallé (1846-1904) en forme de champignon à 3.400 €
Mais le grand frisson du jour est venu de deux autres œuvres. Un bronze représentant un ours terrassé par des chiens d'Antoine Louis Barye (1795-1875), estimé à 15.000 €, est parti à 17.000 €. Un record peut-être dû à son histoire puisqu'il a appartenu au comte Doria, principal collectionneur du XIXe siècle et des impressionnistes, dont la collection se retrouve au musée d'Orsay.
C'est surtout le « Portrait de dame de qualité » de Mihaly von Zichy (1827-1906) qui a créé la sensation de la journée. Estimé à 2.000 €, il a été adjugé à 10.200 € et constitue le record du jour. Peintre officiel de la cour de Russie à partir de 1850, Zichy, d'origine hongroise, est très recherché par les amateurs d'Europe de l'Est.
Au total, la vente aura permis de rapporter 180.000 €, soit la moyenne des enchères trimestrielles de la salle des ventes.
Poitiers: moment de recueil à la synagogue après la tuerie de Toulouse et Montauban
Une cérémonie simple à laquelle ont assisté Alain Claeys et Catherine Coutelle a réuni l'ensemble de la communauté israélite de Poitiers vendredi soir pour se recueillir après la tuerie de Toulouse et Montauban.
Le porte-à-porte " c'est ce que préfèrent les gens "
Samedi, les militants socialistes ont repris le
chemin de la campagne pour une distribution de tracts dans les
quartiers de Poitiers. Alain Claeys en tête.
Après une semaine marquée par la tuerie de Toulouse et Montauban, la
campagne a repris ses droits à Poitiers comme ailleurs. Samedi, les
militants socialistes, au premier rang desquels le député-maire Alain
Claeys, la députée Catherine Coutelle, le conseiller général Jean-Daniel
Blusseau et le 1er secrétaire de la Fédération du PS
Jean-François Macaire, ont arpenté les rues des quartiers de Saint-Eloi
et Bellejouanne pour y porter la bonne parole. « On recentre sur les propositions de François Hollande »,
prévenait Aurélien Tricot, sur la ligne de départ. Pas question de se
faire embarquer sur des digressions à propos de l'affaire Merah.Une quarantaine de militants, tracts en mains, s'éparpillent dans le hameau de Saint-Eloi. « Le contact, c'est ce que préfèrent les gens », explique Alain Claeys qui annonce faire du porte-à-porte, trois fois par semaine. Quelques portes s'ouvrent, un retraité, puis une jeune femme. « Il y a toujours des gens qui ne veulent pas nous parler, reconnaît le maire de Poitiers. Il y a quelques années, on le voyait beaucoup. Ça permet de voir le climat de la campagne, c'est le meilleur baromètre. »
Plus loin, dans son jardin, une dame engage la conversation sur la dureté du monde actuel et laisse échapper évoquant Mohamed Merah. « Qu'est-ce qu'il a vécu ce gamin de 23 ans pour en arriver là ? » questionne-t-elle. « Oui mais là, c'est un crime odieux », coupe Alain Claeys, embrayant sur le climat au CHU où la dame travaille. Au fil des rues, on croise d'autres binômes. « C'est fait là ? » « Oui, c'est fait. » « Et là ? » « Là aussi. » On commence à se marcher sur les pieds.
" Ça vous intéresse la campagne ? " " Non, pas vraiment "
Une rue plus loin. Une jeune femme, puis un homme, la quarantaine, prennent poliment le programme. « Ça vous intéresse la campagne ? » s'inquiète Alain Claeys. « Non pas vraiment », lui répond-on. « L'abstention, c'est le danger », prophétise le maire. Heureusement, un retraité le rassure : « Moi, ça m'intéresse. »
A Bellejouanne, l'impression est la même. « Je suis tombée sur deux jeunes qui voulaient comparer tous les programmes, raconte Catherine Coutelle. Je leur ai dit que ça allait être difficile. » Au fil des portillons, les discussions sont rares et brèves. Quand la porte est fermée, on glisse un programme dans la boîte aux lettres. Le presque quotidien du militant de base. Plus qu'un mois à tenir.
vendredi 23 mars 2012
Il est temps de passer au jardin
C’est le bon moment pour se préoccuper de son
jardin. Petits conseils pour ne pas rater sa rentrée sur terre avec
Paul Arnault et Vincent Gryson.
Pour Vincent Gryson, responsable des espaces verts de Chauvigny,
c'est le bon moment de tailler rosiers et arbres fruitiers.
Les grands frimas passés, l'envie de s'occuper de son jardin revient.
Voici donc quelques principes pour prétendre au concours des jardins
fleuris.1. Préparer la terre. Avant de faire quoi que ce soit, mieux vaut savoir de quelle terre il s'agit. On peut acheter du papier de tournesol pour faire un test soit même mais le mieux c'est d'amener un échantillon en jardinerie pour faire une analyse. Du résultat du PH dépendra le traitement.
Pour un sol argileux, un apport de fumure organique, de sable et de terreau est conseillé. Un sol calcaire aura besoin d'un apport de tourbe. Une terre humifère, très acide, nécessitera un apport de craie ou de fumier bovin. « La terre idéale, c'est 60 % de sable, 10-15 % d'argile, 8-10 % de calcaire et 5-10 % d'humus », explique Paul Arnault, responsable à la retraite de l'Observatoire régional du patrimoine végétal. L'étape de l'enrichissement est importante. « Si la terre n'est pas adaptée à la plante, ça ne sert à rien de planter », prévient Vincent Gryson, responsable des espaces verts de Chauvigny.
2. On nettoie. Les plantes vivaces – celles qui reviennent tous les ans sans avoir besoin de les replanter – doivent être nettoyées. On leur enlève les tiges desséchées et on les raccourcit. « On peut les reprendre et les séparer pour en replanter ailleurs, ajoute Paul Arnault. C'est sans risque. » Les plantes ou arbustes qui ont gelé durant les froidures ne doivent pas être touchées : d'ici quinze jours, elles seront reparties ou pourront être définitivement enlevées.
On taille les arbres fruitiers : on enlève deux tiers de la charpente des arbres à noyaux (cerisiers, pêchers, pruniers) et un tiers des arbres à pépins (pommiers, poiriers). Les arbustes sont taillés d'un tiers. C'est aussi le moment de faire la deuxième coupe des rosiers, après celle d'automne, que l'on réduit d'un tiers, au-dessus de deux à trois yeux.
On peut aussi profiter de la période pour tailler les arbustes à floraison printanière, les haies. Pour la première tonte, rien ne presse : attention à aiguiser sa lame et à ne pas couper à ras. Laisser 5 cm d'herbe.
3. On plante. Pour les adeptes du potager, c'est le moment des semis en pleine terre pour les petits pois, fèves, oignons, échalotes… Pour les pommes de terre, on peut encore attendre un peu. Et, en revanche, il ne sert à rien, de planter des tomates aujourd'hui.
Ce sont les derniers moments pour planter des arbres fruitiers. Ne pas oublier l'habillage (on recoupe un peu les racines) ni le pralinage (on trempe les racines dans une bouillie de terre et d'eau).
lundi 19 mars 2012
Huit concerts avec Café olé
Pour une première, le festival "Café olé" organise huit concerts dans cinq cafés de Châtellerault mardi 20 et mercredi 21 mars. Le tout entièrement gratuit.
Pendant deux jours, demain et mercredi, entre 20 h et minuit, des concerts d'artistes professionnels sont programmés dans des bars de Châtellerault : 2 soirées, 7 groupes, 5 cafés, et 8 concerts. Et tout ça, c'est gratuit et ouvert à tout le monde. Pour cette première édition, la chanteuse Garance est la marraine des « Cafés olé ! ». Elle ouvrira le bal demain soir à l'Espérance. Suivront Noria Lümens au Patio, Alee à la Brasserie de l'Hôtel de ville… ou encore mercredi, Mawndoë au Millésime, Korto au Buckingham…
MARDI
Les idées rock par garancemusique
re partie de Zebda, et en plateaux avec Guizmo (Tryo), Zeitoun (La Rue Ketanou), Le Pied de la Pompe…
MERCREDI
Pendant deux jours, demain et mercredi, entre 20 h et minuit, des concerts d'artistes professionnels sont programmés dans des bars de Châtellerault : 2 soirées, 7 groupes, 5 cafés, et 8 concerts. Et tout ça, c'est gratuit et ouvert à tout le monde. Pour cette première édition, la chanteuse Garance est la marraine des « Cafés olé ! ». Elle ouvrira le bal demain soir à l'Espérance. Suivront Noria Lümens au Patio, Alee à la Brasserie de l'Hôtel de ville… ou encore mercredi, Mawndoë au Millésime, Korto au Buckingham…
MARDI
- Garance (chanson)
Les idées rock par garancemusique
- Noria Lümens (rock)
- Alee (chanson, hip-hop)
- El Super Mini combo nacional (salsa)
- Mawndoé (musique africaine)
- Garance
- Mâa (soul, pop)
- Korto
- 11 h 30-13 h, concert au restaurant universitaire de l'IUT de Châtellerault
- A partir de 14 h, concours « air guitar » & karaoké.
jeudi 15 mars 2012
Quand Châtellerault bat la mesure
- Voix de Garage
- Festival Cafés Olé !
Peut-être par garancemusique
- Concert des Fills Monkey. Incredible drum show
- Concert de Monsieur Daniel & associé et Presque oui
- Impro Rap'n Live
- Biviou raconte
- Concert-audition de musique ancienne et contemporaine
- Concert de Carillon
- Concert de Kia Dissa
- Cinéma
- Rencontres – Débats - Lectures
- Expositions
- Conférences
- A vous de jouer ! Enquêtez en ville
mardi 13 mars 2012
Liot a trouvé la poule aux œufs d'or
Spécialisée dans le conditionnement d’œufs à
Pleumartin depuis 1870, Liot a intégré un groupe agroalimentaire. Et
traverse la crise tant bien que mal.
Entre la poule et l’œuf, Liot a fait son choix depuis longtemps :
c’est l’œuf et ce depuis 1870. Bien sûr, la société actuelle est loin de
l’entreprise familiale des débuts. Il y a eu un premier tournant dans
les années 50, avec l’arrivée de la « casserie » et l’industrialisation
de la séparation des blancs du jaune.
C’est à cette période que sont nées les deux gammes brevetées qui ont fait le succès de la production : les « liotisés » sans conservateur ni additif du blanc d’œuf à l’œuf entier avec une date de limite de consommation de 6 mois à température ambiante ; les confidœufs là aussi sans additif ni conservateur mais salés ou sucrés avec une date limite de consommation de 12 mois.
Puis dans les années 90, la famille Liot a cédé l’entreprise à une coopérative hollandaise. Les années 2000 ont sonné l’heure de la mondialisation avec l’intégration au sein du groupe italien Eurovo. L’entreprise Liot n’y a rien perdu puisqu’elle est devenue le siège de la filiale française qui comprend deux autres sites de production en Vendée et dans le Pas-de-Calais.
100 millions d’œufs cassés par an
La production de Liot est destinée exclusivement aux professionnels : les pâtisseries via un distributeur mais aussi la plupart des grands groupes alimentaires puisque les produits Liot entrent dans la composition de pâtes, sauces ou mayonnaise. Un marché qui, lui aussi, connaît des années difficiles.
« Les temps sont durs, commente Brana Savanovic, responsable de la production. On est touché par la restriction en terme d’achat de la part des grands groupes tant par la baisse de volume que par le prix de vente. On est dans une espèce d’attente, les commandes sont faites à la dernière minute. »
Très présent dans toute l’Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, Liot poursuit son développement à l’international. Pour cela, il a doublé sa capacité de production passant de 27 à 60 tonnes par semaine en 2010. Sur un an, 100 millions d’œufs passent par le site historique de Pleumartin. Un site qui bénéficiera dans les prochaines années de nouveaux investissements. L’œuf n’est donc pas près de s’arrêter de tourner à Pleumartin.
REPÈRES :
LIOT
3-7 avenue Victor-Hugo - 86450 Pleumartin
Tél. 05.49.86.50.21
Effectif : 118 personnes
dont 38 à Pleumartin
CA 2010 : 57.467 M€.
Résultat 2010 : 204.000 €
Responsable production : Brana Savanovic
C’est à cette période que sont nées les deux gammes brevetées qui ont fait le succès de la production : les « liotisés » sans conservateur ni additif du blanc d’œuf à l’œuf entier avec une date de limite de consommation de 6 mois à température ambiante ; les confidœufs là aussi sans additif ni conservateur mais salés ou sucrés avec une date limite de consommation de 12 mois.
Puis dans les années 90, la famille Liot a cédé l’entreprise à une coopérative hollandaise. Les années 2000 ont sonné l’heure de la mondialisation avec l’intégration au sein du groupe italien Eurovo. L’entreprise Liot n’y a rien perdu puisqu’elle est devenue le siège de la filiale française qui comprend deux autres sites de production en Vendée et dans le Pas-de-Calais.
100 millions d’œufs cassés par an
La production de Liot est destinée exclusivement aux professionnels : les pâtisseries via un distributeur mais aussi la plupart des grands groupes alimentaires puisque les produits Liot entrent dans la composition de pâtes, sauces ou mayonnaise. Un marché qui, lui aussi, connaît des années difficiles.
« Les temps sont durs, commente Brana Savanovic, responsable de la production. On est touché par la restriction en terme d’achat de la part des grands groupes tant par la baisse de volume que par le prix de vente. On est dans une espèce d’attente, les commandes sont faites à la dernière minute. »
Très présent dans toute l’Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, Liot poursuit son développement à l’international. Pour cela, il a doublé sa capacité de production passant de 27 à 60 tonnes par semaine en 2010. Sur un an, 100 millions d’œufs passent par le site historique de Pleumartin. Un site qui bénéficiera dans les prochaines années de nouveaux investissements. L’œuf n’est donc pas près de s’arrêter de tourner à Pleumartin.
REPÈRES :
LIOT
3-7 avenue Victor-Hugo - 86450 Pleumartin
Tél. 05.49.86.50.21
Effectif : 118 personnes
dont 38 à Pleumartin
CA 2010 : 57.467 M€.
Résultat 2010 : 204.000 €
Responsable production : Brana Savanovic
Laurent Gaudens
Quand les collégiens tapent le carton
Depuis cette année, les sixièmes du collège
Descartes bénéficient d’une activité bridge. Et ça plaît ! A quand une
option au bac ?
Autour des trois tables, ce serait presque le silence complet. S'il
n'y avait les interventions de Claude Pasquay, Jacqueline Guichet et
Janine Bauvert, les trois « profs », membres du club de bridge de
Châtellerault. Chacun avec son groupe, ils distribuent les cartes et
expliquent les subtilités du jeu de bridge.
Et les profs sont très sympas
Un jeu de cartes vieillissant qui peine à trouver une relève. C'est pour cette raison que la fédération a décidé de mettre le paquet en entrant directement dans les collèges pour initier la jeune génération. Les trois « GO » châtelleraudais ont eu droit à une formation au siège du comité à Royan, avant de démarrer cet atelier en novembre au collège Descartes, tous les lundis de 12 h 45 à 13 h 45. « On a ouvert l'activité aux 6e uniquement au collège Descartes, explique Jacqueline Guichet, car on se lance. Mais l'objectif est de l'étendre à tous les collèges de la ville par la suite. »
Pour cette première, une quinzaine d'élèves ont décidé de s'asseoir à la table. Et seuls quatre ont décidé d'arrêter en cours d'année. Trop compliqué. « Un ou deux élèves sont venus parce que quelqu'un dans leur famille pratique le bridge, précise Jacqueline Guichet. Mais sinon, ils sont venus par affinités et le jeu de cartes est quelque chose qui les attire. » Même si, question bridge, mieux vaut avoir pris du paracétamol au préalable : l'ordre de cartes, leur valeur, les points par couleur, les contrats, et la répartition des équipes en Nord-Sud et Est-Ouest… C'est bien un peu prise de tête. « Mais ça développe de nombreuses qualités, argumente Jacqueline Guichet. La concentration, la réflexion, le calcul mental, le respect de l'autre. » Et une table bien ordonnée pour arriver à s'y retrouver.
En tout cas, les Charlyne, Alexandre ou Valérian en sont convaincus : le bridge, ça leur plaît, d'autant plus que « les profs sont très sympas ». A quand une option bridge au bac ?
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr
Et les profs sont très sympas
Un jeu de cartes vieillissant qui peine à trouver une relève. C'est pour cette raison que la fédération a décidé de mettre le paquet en entrant directement dans les collèges pour initier la jeune génération. Les trois « GO » châtelleraudais ont eu droit à une formation au siège du comité à Royan, avant de démarrer cet atelier en novembre au collège Descartes, tous les lundis de 12 h 45 à 13 h 45. « On a ouvert l'activité aux 6e uniquement au collège Descartes, explique Jacqueline Guichet, car on se lance. Mais l'objectif est de l'étendre à tous les collèges de la ville par la suite. »
Pour cette première, une quinzaine d'élèves ont décidé de s'asseoir à la table. Et seuls quatre ont décidé d'arrêter en cours d'année. Trop compliqué. « Un ou deux élèves sont venus parce que quelqu'un dans leur famille pratique le bridge, précise Jacqueline Guichet. Mais sinon, ils sont venus par affinités et le jeu de cartes est quelque chose qui les attire. » Même si, question bridge, mieux vaut avoir pris du paracétamol au préalable : l'ordre de cartes, leur valeur, les points par couleur, les contrats, et la répartition des équipes en Nord-Sud et Est-Ouest… C'est bien un peu prise de tête. « Mais ça développe de nombreuses qualités, argumente Jacqueline Guichet. La concentration, la réflexion, le calcul mental, le respect de l'autre. » Et une table bien ordonnée pour arriver à s'y retrouver.
En tout cas, les Charlyne, Alexandre ou Valérian en sont convaincus : le bridge, ça leur plaît, d'autant plus que « les profs sont très sympas ». A quand une option bridge au bac ?
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr
Laurent Gaudens
samedi 10 mars 2012
A la découverte des oiseaux
Saint-Cyr. Tous les quinze jours, la Ligue de protection des oiseaux organise permanences ou promenades pour présenter les spécimens de la réserve.
Dimanche, il n'y avait pas grand monde autour du lac de Saint-Cyr. La pluie, le vent et le froid avaient découragé plus d'un promeneur. Pas Cédric Faivre et Louis Dupas. Tous deux membres de la Ligue de protection des oiseaux, ils tiennent ce qu'ils appellent des « permanences ».
" On a vu des grues et des oies qu'on ne voyait pas avant "
Tout l'après-midi, ils vont rester dans l'un des six observatoires que compte la réserve ornithologique du lac de Saint-Cyr et attendre les flâneurs désœuvrés ou les passionnés d'oiseaux. « On a toujours un peu de monde, ça dépend des fois,racontent-ils. Il y a quinze jours, il y a eu plus de 70 personnes. » Il faut dire que les observateurs sont restés au bord de la plage à admirer les oiseaux sur le lac gelé. Du beau spectacle assurément. D'autres fois, c'est plus cinq à dix personnes.
Mais quel que soit leur nombre, les amateurs de faune sauvage sont toujours bien accueillis. A l'aide de jumelles et lunettes, et équipés d'ouvrages et de brochures, Cédric et Louis ouvrent les yeux des plus petits au plus grand sur la nature qui les entoure.
« Aujourd'hui, ils vont pouvoir probablement voir des cormorans, des grèbes huppés, des foulques macroules, des martins-pêcheurs, des colverts, des chevaliers cul-blanc, des hérons cendrés, des poules d'eau… »
Et ce n'est qu'un petit éventail des espèces accueillies sur la réserve depuis sa création en 2009. Bécassine, alouette, oie, corneille, fauvettes aquatiques, etc. ont ainsi été recensés comme 180 autres espèces. « La semaine dernière, on a ainsi vu deux grues et des oies qu'on ne voyait pas avant. » Et ce n'est qu'un début puisque la réserve n'a pas encore donné son potentiel maximum, les plantations d'arbres et les herbiers étant encore récents.
Désormais terminées, les permanences laissent la place à des promenades autour du lac. Avec d'autres points de vue sur les oiseaux, tout aussi beau.
Mais quel que soit leur nombre, les amateurs de faune sauvage sont toujours bien accueillis. A l'aide de jumelles et lunettes, et équipés d'ouvrages et de brochures, Cédric et Louis ouvrent les yeux des plus petits au plus grand sur la nature qui les entoure.
« Aujourd'hui, ils vont pouvoir probablement voir des cormorans, des grèbes huppés, des foulques macroules, des martins-pêcheurs, des colverts, des chevaliers cul-blanc, des hérons cendrés, des poules d'eau… »
Et ce n'est qu'un petit éventail des espèces accueillies sur la réserve depuis sa création en 2009. Bécassine, alouette, oie, corneille, fauvettes aquatiques, etc. ont ainsi été recensés comme 180 autres espèces. « La semaine dernière, on a ainsi vu deux grues et des oies qu'on ne voyait pas avant. » Et ce n'est qu'un début puisque la réserve n'a pas encore donné son potentiel maximum, les plantations d'arbres et les herbiers étant encore récents.
Désormais terminées, les permanences laissent la place à des promenades autour du lac. Avec d'autres points de vue sur les oiseaux, tout aussi beau.
Découverte du plan d'eau et de la réserve ornithologique de Saint-Cyr, les dimanches 18 mars, 1er avril et 29 avril à 9 h, 4 € par adulte, 2 € par enfant, gratuit pour les moins de 12 ans. Inscriptions au 05.49.88.55.22 ou 06.89.21.00.85. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ouhttp://goo.gl/MV0l5
Laurent Gaudens
dimanche 4 mars 2012
Des stars du jazz à Châtellerault
Le festival Jazzellerault accueillera de grands noms pour sa dix-neuvième édition du 1er au 9 juin. De Monty Alexander à Liz McComb en passant par Al Jarreau, tour d'horizon
puis Pink Turtle, un excellent groupe qui exerce sa créativité en ré-arrangeant façon jazzy les succès de la Pop.
- Vendredi 1er juin
- Samedi 2
- Dimanche 3
- Mardi 5
- Mercredi 6
- Jeudi 7
- Vendredi 8
- Samedi 9 juin
vendredi 2 mars 2012
Mère d'un fils handicapé elle appelle à l'aide
Nolan, 27 mois, né prématuré, est sérieusement
handicapé. A Chasseneuil, sa maman cherche de l’aide, qu’elle soit
financière ou psychologique.
Rien ne le laissait présager. Pour les médecins, c'était une
grossesse normale. Et d'ailleurs, Nolan est arrivé presque normalement.
Juste un peu trop tôt, cinq mois et demi après la fécondation.
Aujourd'hui âgé de 27 mois, Nolan est sérieusement handicapé. « Il ne marche pas, ne parle pas, ne s'assoit pas »,
résume Brenda Barnier, sa maman. Mais cette fatalité-là, Brenda serait
prête à l'accepter. Moins l'abandon dans lequel elle se sent. « Je pensais qu'on serait plus soutenus, témoigne-t-elle, que la prise en charge serait meilleure. Aujourd'hui, je ne sais plus à quelle porte frapper. »
Car l'état de Nolan nécessite des soins et des équipements particuliers. Il est ainsi pris en charge par le Centre action médico-sociale précoce (CAMSP) de Biard pour des séances de rééducation neuro-fonctionnelle. « Mais ils manquent de place et il n'a droit qu'à deux heures par semaine. » Pour aider son enfant à progresser plus vite, elle a donc fait le choix de voir en outre un médecin libéral à Châtellerault. Mais à raison de 12 séances mensuelles à 40 €, Brenda et son compagnon, respectivement vendeuse et magasinier, n'y arrivent plus. « La Sécurité sociale ne nous rembourse rien puisque Nolan est déjà pris en charge par ailleurs. On a déjà dû réduire les séances à six mais ça ne suffit pas. C'est très dommage car ça fonctionne avec lui, il fait de vrais progrès. » Nolan aurait aussi besoin d'un transat spécialisé, mais il coûte 1.000 €. La demande faite auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en juin dernier sera peut-être satisfaite le 8 mars prochain.
" Tout est bon à prendre "
En détresse, déracinée car sans permis, Brenda ne sait plus trop à qui s'adresser. « J'ai mis des tirelires dans les commerces de Chasseneuil, car après, il faudra aussi une poussette spéciale. Il faut se débrouiller, mais on est mal dirigés, on n'est pas spécialement aidés. » C'est dans cette optique qu'elle s'est adressée à notre journal. « Ce n'est pas que pour l'argent même si ça fera du bien, explique-t-elle. J'ai besoin de soutien, trouver d'autres mamans, des associations qui pourraient nous aider. Ici, on est enfermés. Pour moi, tout est bon à prendre. »
Pour aider Nolan, écrire à pournolan@bbox.fr ou téléphoner au 06.49.57.47.71.
Car l'état de Nolan nécessite des soins et des équipements particuliers. Il est ainsi pris en charge par le Centre action médico-sociale précoce (CAMSP) de Biard pour des séances de rééducation neuro-fonctionnelle. « Mais ils manquent de place et il n'a droit qu'à deux heures par semaine. » Pour aider son enfant à progresser plus vite, elle a donc fait le choix de voir en outre un médecin libéral à Châtellerault. Mais à raison de 12 séances mensuelles à 40 €, Brenda et son compagnon, respectivement vendeuse et magasinier, n'y arrivent plus. « La Sécurité sociale ne nous rembourse rien puisque Nolan est déjà pris en charge par ailleurs. On a déjà dû réduire les séances à six mais ça ne suffit pas. C'est très dommage car ça fonctionne avec lui, il fait de vrais progrès. » Nolan aurait aussi besoin d'un transat spécialisé, mais il coûte 1.000 €. La demande faite auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en juin dernier sera peut-être satisfaite le 8 mars prochain.
" Tout est bon à prendre "
En détresse, déracinée car sans permis, Brenda ne sait plus trop à qui s'adresser. « J'ai mis des tirelires dans les commerces de Chasseneuil, car après, il faudra aussi une poussette spéciale. Il faut se débrouiller, mais on est mal dirigés, on n'est pas spécialement aidés. » C'est dans cette optique qu'elle s'est adressée à notre journal. « Ce n'est pas que pour l'argent même si ça fera du bien, explique-t-elle. J'ai besoin de soutien, trouver d'autres mamans, des associations qui pourraient nous aider. Ici, on est enfermés. Pour moi, tout est bon à prendre. »
Pour aider Nolan, écrire à pournolan@bbox.fr ou téléphoner au 06.49.57.47.71.
Laurent Gaudens
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