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mardi 3 juillet 2012
Quand les politiques s'entoilent
Petit à petit, les élus locaux se mettent à
Internet. Blog, Facebook, Twitter, chacun utilise les outils pour faire
passer son message.
Un lien de fidélisation chronophage
Jean-Pierre Abelin. Deux blogs lui sont consacrés, l'un à son nom (www.jpabelin.com), l'autre au nom de son équipe (www.lequipeabelin.org). Il ne les alimente pas forcément directement. « Je donne des indications. » « Prudent », il a longtemps boudé Facebook et Twitter, laissant ce rôle à son attaché parlementaire Fabien Buffeteau (@fabienbuffeteau). Mais les dernières campagnes présidentielle et législative l'ont fait franchir le pas (jpabelin sur FB).
Gilles Michaud. Le radical de gauche a créé son blog en 2007 qu'il alimente quotidiennement, y consacrant 30 mn par jour. « Pour moi, il y avait une nécessité à avoir un lien de fidélisation. Ça permet d'avoir une liberté de ton, d'aborder des sujets très sérieux comme d'autres plus intimes, artistiques ou littéraires. » Il a une page Facebook qu'il ne gère pas personnellement et n'est pas sur Twitter. « Je ne suis pas fanatique et je n'en ai pas les compétences. »
Michel Guérin. Le conseiller général n'est pas sur Twitter par manque de temps mais compte y aller. Il a une page Facebook « uniquement politique » où il diffuse des informations concernant son mandat. Un blog devrait suivre prochainement. « Il y a une obligation à être sur les réseaux sociaux mais encore faut-il avoir le temps pour les faire vivre. »
" J'apprends énormément de choses "
Dominique Lévêque. Blog perso, Twitter, Facebook, Linkedin, Google +… le maire délégué de Targé est partout. « J'apprends énormément de choses par ce biais, notamment Twitter. Ce n'est pas un calcul particulier et il faut tout relativiser : le nombre quotidien de visites du blog n'a rien de commun avec la parution d'un journal. » Il a aussi ouvert un blog sur Targé et reconnaît consacrer à tout ça « beaucoup trop de temps ».
Véronique Massonneau. La toute nouvelle députée avait un compte Twitter « pour la campagne » mais « ne s'en sert pas » préférant prendre du recul. Elle a en revanche une page Facebook qui « a beaucoup marché » pendant la campagne et aura bientôt son blog.
anonyme
Châtelleraudaise et fan de Twitter
Elle s'appelle Myriam, elle a 34 ans et n'en dira pas plus pour ne pas être identifiée par son employeur. Châtelleraudaise d'origine – elle y revient régulièrement – elle habite à Paris et a trouvé dans le réseau social Twitter le moyen de garder un lien avec sa ville natale. « J'y suis l'actualité châtelleraudaise et j'y relaie aussi l'actualité nationale qui a des interactions avec Châtellerault. C'est un moyen extraordinaire de suivre certaines informations et de les relayer. » Se définissant comme une « rapporteuse citoyenne châtelleraudaise », elle « tweete » l'actualité politique ou sociale de la région, suivie par une soixantaine de « followers », « dont quelques journalistes nationaux ». Militante d'un parti de gauche, elle revendique une certaine indépendance. « Twitter est un bon moyen de participer au débat public, explique-t-elle. Même s'il n'y a pas grand monde sur une ville comme Châtellerault, les acteurs clés y sont, politiques ou journalistes, et c'est le bon complément d'une activité militante. »
Pour suivre Myriam, s'abonner au compte Twitter My _ Met _
avenir
Quelle politique de la ville ?
L'agglomération de Châtellerault devrait être couverte par la fibre optique d'ici 2019. Une association entre Orange et SFR prévoit en effet le déploiement de cette technologie très haut débit à compter de 2014 (lire édition du 17 janvier 2012). Mais quid du wifi en ville ?
Un wifi va être mis en place à la bibliothèque à l'étage des halles, peut-être accessible de l'extérieur. Et après ? « On réfléchit à en mettre en place dans certains lieux de la ville, indique Hubert Préher, conseiller municipal délégué à l'administration électronique. Eventuellement sur la nouvelle place Zola. » On attend notamment le développement de la 4G qui rendra peut-être obsolète la technologie wifi. On n'est en tout cas pas sur les schémas suivis à Paris ou Bordeaux où le wifi a été développé un peu partout.
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