Michel Guérin a eu le renfort très remarqué d'Édith Cresson et de Véronique Massonneau, hier soir à la Gornière.
C'était hier soir la dernière chance de changer, si ce n'est le cours de l'Histoire, celui au moins de Châtellerault.
« Ce meeting est très important car il va nous conduire vers la victoire »,
annonce d'entrée Michel Guérin. Après un défilé d'une petite dizaine
des « futurs » adjoints qui ont décliné leur politique, Édith Cresson
monte à la tribune pour une déclaration des plus offensives. Signe que
l'heure est grave puisqu'elle était restée dans les fauteuils du Nouveau
Théâtre lors du démarrage de la campagne.
« Déménager des administrations n'a jamais créé des emplois, envoie-t-elle d'entrée.
M. Abelin ne comprend pas son époque, mais comment le pourrait-il alors qu'il n'a jamais travaillé. » Et de conclure en avertissant les futurs candidats à la grasse matinée dominicale :
« Ne pas aller voter, c'est voter Abelin. »
Une rampe idéale pour le lancement du discours final de Michel Guérin. Après avoir dénoncé
« la mauvaise voie » du vote FN, le candidat de la gauche, faisant référence au débat de mardi, a ironisé sur
« un maire qui s'énerve dans les situations difficiles » et appelé
« la ville de gauche reconnue comme telle » par Abelin à se ressaisir.
« Dimanche, c'est nous qui allons gagner », conclut-il.
Laurent Gaudens
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