Créée en 2000, la station
d’expérimentation en agriculture biologique d’Archigny essaye de
nouvelles cultures et de nouvelles façons de produire.
C'est un champ, on ne peut plus normal à la sortie d'Archigny en
direction de Pleumartin. Sur les bords de cette ligne acadienne qui a
accueilli de nombreux émigrés au milieu du XVIIIe siècle, se
joue une autre révolution. Tout en douceur, ici, se montre ce que sera
probablement – et par force – l'agriculture de demain.
" Tirer l'ensemble de la filière vers une production plus vertueuse "
Depuis 2000, la chambre d'agriculture loue un terrain à Groupama qu'elle laisse à la gestion d'Agrobio Poitou-Charentes, la fédération régionale des producteurs bio. De 5 hectares, on est passé à 14 hectares laissés à l'attention du salarié Thierry Quirin. « On fait ici de l'expérimentation sur grandes cultures », précise Jean-Pierre Gouraud, coordinateur technique et filières d'Agrobio. La région compte en effet plus de 800 producteurs bio pour 40.000 hectares dont la moitié est consacrée aux grandes cultures. « Mais quand on fait le tour de toutes les coopératives, on s'aperçoit qu'on est en déficit », ajoute Jean-Pierre Gouraud. Un manque évalué à 8.000 hectares, selon les besoins d'aujourd'hui et qui seront donc bientôt largement supérieurs.
Le tout est aujourd'hui d'arriver à convaincre de nouveaux agriculteurs de passer au bio. C'est tout l'enjeu de ce qui se passe à Archigny, comme dans les cinq autres stations de France, coordonnées par l'Institut technique de l'agriculture biologique (ITAB). Arriver à obtenir des rendements suffisants pour montrer les possibilités offertes par le bio.
Ici, on teste donc sur des longues durées des rotations de cultures allant de 3 à 9 ans, alternant soja, maïs ou blé, utilisant ou pas le labourage. « L'agriculture conventionnelle a aussi besoin de s'inspirer de cela, c'est bon pour tout le monde », a expliqué au cours d'une visite Dominique Marchand, président de la chambre d'agriculture de la Vienne. « Il faut tirer l'ensemble de la filière vers une production plus vertueuse, a ajouté Guillaume Riou, président d'Agrobio Poitou-Charentes. La protection de l'environnement et le développement économique ne sont pas forcément incompatibles. »
" Tirer l'ensemble de la filière vers une production plus vertueuse "
Depuis 2000, la chambre d'agriculture loue un terrain à Groupama qu'elle laisse à la gestion d'Agrobio Poitou-Charentes, la fédération régionale des producteurs bio. De 5 hectares, on est passé à 14 hectares laissés à l'attention du salarié Thierry Quirin. « On fait ici de l'expérimentation sur grandes cultures », précise Jean-Pierre Gouraud, coordinateur technique et filières d'Agrobio. La région compte en effet plus de 800 producteurs bio pour 40.000 hectares dont la moitié est consacrée aux grandes cultures. « Mais quand on fait le tour de toutes les coopératives, on s'aperçoit qu'on est en déficit », ajoute Jean-Pierre Gouraud. Un manque évalué à 8.000 hectares, selon les besoins d'aujourd'hui et qui seront donc bientôt largement supérieurs.
Le tout est aujourd'hui d'arriver à convaincre de nouveaux agriculteurs de passer au bio. C'est tout l'enjeu de ce qui se passe à Archigny, comme dans les cinq autres stations de France, coordonnées par l'Institut technique de l'agriculture biologique (ITAB). Arriver à obtenir des rendements suffisants pour montrer les possibilités offertes par le bio.
Ici, on teste donc sur des longues durées des rotations de cultures allant de 3 à 9 ans, alternant soja, maïs ou blé, utilisant ou pas le labourage. « L'agriculture conventionnelle a aussi besoin de s'inspirer de cela, c'est bon pour tout le monde », a expliqué au cours d'une visite Dominique Marchand, président de la chambre d'agriculture de la Vienne. « Il faut tirer l'ensemble de la filière vers une production plus vertueuse, a ajouté Guillaume Riou, président d'Agrobio Poitou-Charentes. La protection de l'environnement et le développement économique ne sont pas forcément incompatibles. »
Laurent Gaudens
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