Les visites ont attiré une vingtaine de personnes au total.
Le bâti n’a-t-il d’intérêt que parce
qu’il est vieux ? Le service Pays d’art et d’histoire a répondu à la
question par des visites de l’école Haigneré samedi.
Les châteaux et les églises ne sont pas les seuls à avoir un intérêt
architectural. C'est du moins le présupposé du service Pays d'art et
d'histoire qui a initié samedi des visites – trois au total – de l'école
Claudie Haigneré, ouverte en novembre dernier. « L'opération s'inscrit dans le cadre du mois de l'architecture, explique Virgnie Tostain, animatrice de l'architecture et du patrimoine. On
a cherché à montrer des choses différentes que d'habitude. C'était
vraiment l'occasion d'avoir un sujet sur la construction puisqu'on n'a
pas eu l'occasion d'effectuer des visites de chantier. »
Hôpital de 1847 à 2001
Au vu de l'affluence, une vingtaine de personnes au total, il semble malgré tout que la peinture neuve ait moins de charme que les bas-reliefs. Les amateurs d'histoire n'étaient pourtant totalement perdus puisque la visite commençait, à l'extérieur, sur le passé du site de l'ancien hôpital, installé là en 1847 et déménagé en 2001 vers son implantation actuelle.
C'est d'ailleurs ce passé que l'architecte a voulu signifier dans sa construction, ce qui aura sûrement échappé à bon nombre de passants et d'usagers : la couleur rouille du rez-de-chaussée est censée rappeler le passé industriel de la ville et le blanc du premier étage celle, toujours selon l'architecte, la pierre de tuffeau, typique de la ville.
Les visiteurs ont pu ensuite emprunter un circuit les promenant dans les divers espaces de l'école. L'occasion aussi de resituer l'évolution des espaces dans l'histoire, notamment les espaces de motricité inexistant dans les écoles de la IIIe République.
Dans le public, certains parents en repérage mais pour la plupart de simples curieux. Comme Didier Durrat, ancien directeur d'école. « Ce qui me marque surtout, c'est le confort qui permet toutes les pédagogies » souligne-t-il. Un peu envieux d'un tel luxe ? « Oui et non, répond-il. L'excès de confort incite parfois moins à l'innovation personnelle. »
Pour d'autres, ce sont les toilettes, la bibliothèque ou le patio qui ont le plus intéressé. A chacun son patrimoine…
Hôpital de 1847 à 2001
Au vu de l'affluence, une vingtaine de personnes au total, il semble malgré tout que la peinture neuve ait moins de charme que les bas-reliefs. Les amateurs d'histoire n'étaient pourtant totalement perdus puisque la visite commençait, à l'extérieur, sur le passé du site de l'ancien hôpital, installé là en 1847 et déménagé en 2001 vers son implantation actuelle.
C'est d'ailleurs ce passé que l'architecte a voulu signifier dans sa construction, ce qui aura sûrement échappé à bon nombre de passants et d'usagers : la couleur rouille du rez-de-chaussée est censée rappeler le passé industriel de la ville et le blanc du premier étage celle, toujours selon l'architecte, la pierre de tuffeau, typique de la ville.
Les visiteurs ont pu ensuite emprunter un circuit les promenant dans les divers espaces de l'école. L'occasion aussi de resituer l'évolution des espaces dans l'histoire, notamment les espaces de motricité inexistant dans les écoles de la IIIe République.
Dans le public, certains parents en repérage mais pour la plupart de simples curieux. Comme Didier Durrat, ancien directeur d'école. « Ce qui me marque surtout, c'est le confort qui permet toutes les pédagogies » souligne-t-il. Un peu envieux d'un tel luxe ? « Oui et non, répond-il. L'excès de confort incite parfois moins à l'innovation personnelle. »
Pour d'autres, ce sont les toilettes, la bibliothèque ou le patio qui ont le plus intéressé. A chacun son patrimoine…
Laurent Gaudens
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