L'amour, un thème éternel.
Il ne fallait pas hier après-midi venir au Nouveau Théâtre pour
découvrir le Misanthrope de Molière. Quand Alceste – ici devenue Altesse
– lance à Acaste « ton cul il est pas jaloux de toute la merde qui passe par ta bouche », on se dite qu'on est loin du XVIIe siècle.
La pièce mise en scène par Anne Morel de la Compagnie Sans Titre et
écrite par Laure Bonnet a été pensée pour un public adolescent – présent
en nombre hier – à l'âge où l'on s'interroge sur les relations
amoureuses. « Qui et qui et qui désire qui, à quoi ça tient ? » interroge Phil, alias Philinte.
On n'est pour autant pas si loin du Molière qui a dépeint Alceste – le misanthrophe en question – qui hait l'humanité tout entière, et dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Ici seuls les sexes ont changé et le décor, d'un duo musical qui se déchire. Sur fond de hip hop, on parle bien d'amour, une question éternelle. Pour la Cour de Louis-XIV comme pour celle de Branly ou Berthelot.
On n'est pour autant pas si loin du Molière qui a dépeint Alceste – le misanthrophe en question – qui hait l'humanité tout entière, et dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Ici seuls les sexes ont changé et le décor, d'un duo musical qui se déchire. Sur fond de hip hop, on parle bien d'amour, une question éternelle. Pour la Cour de Louis-XIV comme pour celle de Branly ou Berthelot.
L.G.
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