Quatre lycéens de Berthelot ont décroché le
Prix national de la Résistance pour un documentaire vidéo. Ils ont été
reçus à l’Élysée.
Ales entendre, c'était presque une évidence. « La Résistance, c'est
un sujet attirant. » « C'est la période qui m'intéresse le plus, surtout
qu'elle est assez récente. » « On en a tellement entendu parler par nos
grands-parents. » « C'est un fait marquant de l'histoire française. »
Camille Bouderlique, Tristan Cognée, Quentin Aubert et Florian Mattia n'ont pas hésité quand Marie-Claude Albert, leur professeure d'histoire, leur a proposé de participer au concours national de la Résistance et de la Déportation.
" On a rencontré le président de la République "
Mais plutôt qu'un travail écrit – ce qu'avaient choisi quatre autres de leurs camarades – ils ont préféré la vidéo. « C'était une opportunité pour nous de faire un film. » Avec l'aide d'Anne Rouger, animatrice culturelle, ils sont donc partis à la rencontre de résistants, encore en vie. « Une dizaine de personnes, dont certains qu'on a rencontrés par hasard », comme à Ingrandes sur le lieu où sept résistants ont été fusillés.
« On a appris plein de choses, c'était très intéressant, des petits détails. » Comme l'histoire de Marcel Fillaud, déclencheur de la grève de la Manu. « Ils ont chanté La Marseillaise alors que les fusils allemands étaient braqués sur eux », raconte Camille.
En est sorti un film de 36 mn (1). « On a fait ça pour nous, on ne pensait pas que notre travail était très abouti. » Premier prix départemental, le documentaire décroche le premier Prix national, catégorie vidéo. « On ne s'y attendait vraiment pas. » Année cinquantenaire du Prix oblige, la remise a lieu en décembre à l'Élysée.
« On ne faisait pas les malins, racontent-ils. On était escortés, on a rencontré le président de la République, devant les caméras. Mais c'est une super-expérience, on a aussi visité les studios de France Télévision. »
" Cette expérience,
on ne l'oubliera pas "
Plus modestement, hier soir, les quatre « documentaristes » étaient également reçus dans leur lycée. « Pour nous, c'est une grande fierté, confie Frank Fauquembergue, proviseur du lycée. Ce prix, ils en parleront autour d'eux, à leurs amis, à leurs enfants, ils entretiendront la flamme. C'est ça qui est intéressant. »
Sans doute. Car même s'ils se destinent au monde du sport, de la musique ou de l'architecture navale, ils le disent en chœur : « Cette expérience, on ne l'oubliera pas. »
(1) Le film est visible sur le site vrid-memorial.com
Camille Bouderlique, Tristan Cognée, Quentin Aubert et Florian Mattia n'ont pas hésité quand Marie-Claude Albert, leur professeure d'histoire, leur a proposé de participer au concours national de la Résistance et de la Déportation.
" On a rencontré le président de la République "
Mais plutôt qu'un travail écrit – ce qu'avaient choisi quatre autres de leurs camarades – ils ont préféré la vidéo. « C'était une opportunité pour nous de faire un film. » Avec l'aide d'Anne Rouger, animatrice culturelle, ils sont donc partis à la rencontre de résistants, encore en vie. « Une dizaine de personnes, dont certains qu'on a rencontrés par hasard », comme à Ingrandes sur le lieu où sept résistants ont été fusillés.
« On a appris plein de choses, c'était très intéressant, des petits détails. » Comme l'histoire de Marcel Fillaud, déclencheur de la grève de la Manu. « Ils ont chanté La Marseillaise alors que les fusils allemands étaient braqués sur eux », raconte Camille.
En est sorti un film de 36 mn (1). « On a fait ça pour nous, on ne pensait pas que notre travail était très abouti. » Premier prix départemental, le documentaire décroche le premier Prix national, catégorie vidéo. « On ne s'y attendait vraiment pas. » Année cinquantenaire du Prix oblige, la remise a lieu en décembre à l'Élysée.
« On ne faisait pas les malins, racontent-ils. On était escortés, on a rencontré le président de la République, devant les caméras. Mais c'est une super-expérience, on a aussi visité les studios de France Télévision. »
" Cette expérience,
on ne l'oubliera pas "
Plus modestement, hier soir, les quatre « documentaristes » étaient également reçus dans leur lycée. « Pour nous, c'est une grande fierté, confie Frank Fauquembergue, proviseur du lycée. Ce prix, ils en parleront autour d'eux, à leurs amis, à leurs enfants, ils entretiendront la flamme. C'est ça qui est intéressant. »
Sans doute. Car même s'ils se destinent au monde du sport, de la musique ou de l'architecture navale, ils le disent en chœur : « Cette expérience, on ne l'oubliera pas. »
(1) Le film est visible sur le site vrid-memorial.com
Laurent Gaudens
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