La semaine dernière, les représentants du personnel de la Fonderie
fonte d'Ingrandes, aujourd'hui détenu par Teksid, filiale de Fiat, ont
donné un avis négatif pour la reprise de l'entreprise par le groupe
français 3A Industrie (lire article du 8 février).
Ils pourront être heureux de se sentir soutenus par le Parti communiste. Par la voix de son secrétaire local, Jean-Louis Moreau, le PCF a donc fait part de ses doutes : « C'est un groupe qui ne travaille pas dans la fonderie et dont le chiffre d'affaires n'égale même pas celui des fonderies. »
" Il faut que l'État joue son rôle "
Plus généralement, c'est le manque d'investissement sur le site ingrandais qui inquiète. « 65 % des carters produits vont chez Renault, le reste chez Fiat. Mais la plupart sont en fin de vie et ne répondront plus aux prochaines normes. Un prototype est en cours d'étude mais aucune décision n'a été prise. »
Du coup, Jean-Louis Moreau veut prendre au mot Arnaud Montebourg, qui a déclaré vouloir « être un chef d'orchestre » en rentrant à hauteur de 15 % dans le capital de Peugeot.
« L'État a plus de 15 % dans Renault. Il faut qu'il joue son rôle et exige de Renault qu'il recapitalise la fonderie », estime-t-il. Il compte d'ailleurs envoyer un courrier au ministre du Redressement productif lui réclamant une table ronde pour évoquer la situation. « Les fonderies ont de l'avenir, conclut-il. C'est un enjeu local et national. Il est encore temps d'agir. »
Ils pourront être heureux de se sentir soutenus par le Parti communiste. Par la voix de son secrétaire local, Jean-Louis Moreau, le PCF a donc fait part de ses doutes : « C'est un groupe qui ne travaille pas dans la fonderie et dont le chiffre d'affaires n'égale même pas celui des fonderies. »
" Il faut que l'État joue son rôle "
Plus généralement, c'est le manque d'investissement sur le site ingrandais qui inquiète. « 65 % des carters produits vont chez Renault, le reste chez Fiat. Mais la plupart sont en fin de vie et ne répondront plus aux prochaines normes. Un prototype est en cours d'étude mais aucune décision n'a été prise. »
Du coup, Jean-Louis Moreau veut prendre au mot Arnaud Montebourg, qui a déclaré vouloir « être un chef d'orchestre » en rentrant à hauteur de 15 % dans le capital de Peugeot.
« L'État a plus de 15 % dans Renault. Il faut qu'il joue son rôle et exige de Renault qu'il recapitalise la fonderie », estime-t-il. Il compte d'ailleurs envoyer un courrier au ministre du Redressement productif lui réclamant une table ronde pour évoquer la situation. « Les fonderies ont de l'avenir, conclut-il. C'est un enjeu local et national. Il est encore temps d'agir. »
Laurent Gaudens
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