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mercredi 30 mars 2011

'' Jacques, ce n'était pas un barjot ''



Jacques et sa compagne, Raymonde, lors d'une fête locale.

Jacques et sa compagne, Raymonde, lors d'une fête locale.  - (dr)
Depuis ce matin 6 heures, on ne parle que de ça. Même si elle ne veut pas en dire plus, la propriétaire du bar-presse « Le Sydney » sur la RD 910 est comme tout le monde après la révélation du terrible fait divers : abasourdie. Tout comme ses clients. José et son copain qui « connaissaient » Jacques Fargeot. « D'avant, quand il était à son compte, précise José. On s'entendait bien. On mangeait ensemble, il était impeccable, il bossait bien. » « Ça, c'est sûr, c'était un bosseur, renchérit son camarade, ça ne le dérangeait pas de faire douze heures par jour. Il n'arrêtait jamais. »




'' Ça faisait longtemps qu'on ne le voyait plus ''

Mais cela datait d'avant son arrêt de travail, il y a deux ans. « Ça faisait longtemps qu'on ne le voyait plus. Il ne fréquentait pas les bistrots. Il n'était pas méchant, ça, c'est sûr. Je me rappelle, il fallait que ses règles soient propres, sinon tu l'entendais. Il en a fait du carrelage à Naintré. Tout le lotissement où il habite, c'est lui qui l'a fait. »
Ailleurs dans le bourg, on préfère ne rien dire. Certains s'interrogent sur la possibilité d'un drame familial. Pas Éric. Voisin immédiat du couple, dont les fenêtres donnent sur la façade, il n'a « rien entendu ». Mais il ne croit pas à la version d'un double homicide suivi d'un suicide.

'' Quelqu'un de gentil ''
« Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ça ne peut pas être ça. Je le connais depuis vingt ans. Dépressif ? C'était pas le cas. Il s'était fait opérer, c'est tout. » Et s'il y avait des armes, il n'était pas chasseur, plutôt collectionneur. « Fallait pas l'emmerder, reconnaît-il, mais c'était pas un barjot, ça, je peux vous le dire. »
Juste à côté du pavillon, c'est le presbytère.Absent au moment des faits, le père Thierry Delumeau témoigne de « de très bonnes relations » avec le couple. « Il disait bonjour, c'était quelqu'un de très gentil, très charmant, quelqu'un de travailleur, aimant beaucoup son travail. Ça se voyait sur lui, tout ce qu'il a fait pour restaurer sa maison. Il était passionné par ça. » « Très surpris » par le drame,il dit n'avoir « rien remarqué de particulier ces derniers temps » et ne « jamais avoir assisté à des scènes ».
Laurent Gaudens

Fabrice Eboué : '' Le travail fera la différence ''

Révélé par Jamel, remarqué par Fogiel, adoubé par Ruquier, la nouvelle coqueluche du paysage comique français sera vendredi à Châtellerault.

« J'aime ce pays et je connais par coeur la banlieue, ce n'est pas incompatible. » - (dr)

Quand avez-vous décidé de devenir comique et pourquoi ?

« C'est sûr que la route n'était pas tracée d'avance. Tous mes frères et soeurs ont suivi la trace de mon père gynécologue. Moi, j'ai sans doute voulu faire l'inverse. C'était pour moi le prolongement de l'estrade de l'école. J'ai toujours été déconneur, j'ai toujours fait le pitre. »

Vous avez percé comme d'autres grâce au Jamel Comedy club, n'y a-t-il pas aujourd'hui trop de comiques ?

« Si, l'inflation de comiques ne fait pas de bien. On remarque depuis trois ou quatre ans moult concepts pour mettre en avant des comiques. Il suffit de prendre le métro, on croule sous les affiches. Peut-être est-ce la crise du disque qui a fait se rabattre certains sur ce marché. Mais ceux qui réussissent sont ceux qui travaillent vraiment. On a l'impression que c'est facile mais on donne l'impression que c'est facile quand il y a beaucoup de travail. »

Que pensez-vous avoir de plus que les autres ?

« La difficulté du nombre, c'est de trouver son originalité. J'essaye de perpétuer la tradition des Desproges ou Coluche, et de faire rire avec des choses graves. Dans mon spectacle, j'aborde les tueurs en série, les guerres, les religions. »

Faut-il être de couleur ou d'une communauté particulière pour être comique aujourd'hui ?

« Ces dernières années, il y a eu Gad Elmaleh et Jamel mais aussi Franck Dubosc ou Florence Foresti. En fait, je pense qu'il y a une vraie fracture dans ce pays et elle se traduit dans les salles. Il y a des spectacles '' profil banlieue '' et d'autres '' France profonde ''. C'est navrant. Moi, j'ai la chance d'avoir des salles mixtes en ayant travaillé avec Djamel et Laurent Ruquier. C'est une grande fierté car ça me ressemble puisque je suis franco-camerounais. J'aime ce pays et je connais par coeur la banlieue, ce n'est pas incompatible. »

'' A chaque époque son comique ''

Pour autant, il semble manquer de comiques du calibre de Desproges ou Coluche ?

« C'est totalement différent. Coluche, c'est une légende, aussi par sa mort précoce ou les Restos. On ne détrône pas une légende. Maintenant, à chaque époque son comique. Coluche était le reflet de la sienne. Ce sont des gens qu'on a regardés et qui nous ont fait rire. C'est une source d'inspiration, mais il ne faut pas essayer de leur ressembler. »

Que pensez-vous de la polémique entre Sophia Aram et Guy Carlier sur les '' gros cons '' du Front national ?

« Je ne comprends pas. Ce sont deux personnes qui ont la même opinion sur les choses. Pour les connaître tous les deux, il n'y a pas beaucoup de différences. Je trouve ça assez ridicule. »

Vendredi 1 er avril, Nouveau Théâtre de Châtellerault. Tarif : 26 €. Tél. 05.49.21.05.47.
Propos recueillis
par Laurent Gaudens

mardi 29 mars 2011

Le carnaval à l'assaut du centre ville

mercredi 23 mars 2011

samedi 19 mars 2011

Salon de l'habitat : '' Un léger mieux ''



La grande majorité des exposants reviennent d'une année sur l'autre. - (dr)

Soixante-dix exposants sont réunis tout le week-end au Chillou d'Ozon à l'occasion de la XI e édition du Salon de l'habitat. Construction, rénovation, aménagement, décoration, paysagiste, énergies renouvelables, vous pourrez y découvrir tout ce qui touche de près ou de loin à l'univers de la maison jusqu'à l'entretien de vos canapés en cuir. « Tout y est représenté à l'intérieur comme à l'extérieur », confirme Michel Legarle, de Puzzle centre. L'organisateur du salon note même un certain regain dans le monde de la construction. « C'est un peu mieux depuis quelques mois côté constructeur. Et si la construction repart, il y aura des projets d'aménagement à la clé. »

Un aspect '' qualitatif ''

En tout cas, et c'est une des satisfactions de l'organisation, la plupart des exposants présents l'an passé sont de retour pour cette édition. « On a 70 % de fidèles. Ce qui est apprécié dans ce genre de manifestation, c'est l'aspect qualitatif. Contrairement à une foire où on ne sait pas ce que l'on va trouver, ici, la plupart des gens viennent parce qu'ils ont un projet à la clé. C'est très intéressant pour des professionnels plus que d'avoir beaucoup de passage. » L'an passé, le salon avait néanmoins attiré entre 4.000 et 4.500 personnes - l'entrée étant gratuite, ce n'est qu'une estimation - ce qui n'est déjà pas si mal. « Le contexte économique n'est pas forcément évident à Châtellerault, admet Michel Legarle. Mais tout le monde n'est pas au chômage, il y a toujours des projets. C'est simplement moins évident à organiser, on ne maîtrise pas tout, et on a parfois du mal à remplir. » Même s'il aura fallu attendre les quinze derniers jours pour remplir la feuille de présence. Mais, promis, le hall B est bien complet.

Salon de l'habitat, parc des expositions du Chillou d'Ozon, ouvert samedi et dimanche de 10 h à 19 h. Entrée gratuite.
Voir la vidéo sur
www.lanouvellerepublique.fr
et www.centre-presse.fr.
L.G.

Le Dream's doit ouvrir

Nouveau rebondissement pour le nouvel établissement de la rue Colbert. Son propriétaire Fabien Lalaudière qui s'était vu refuser l'ouverture vient d'avoir une bonne surprise. La commission de sécurité autorise l'ouverture en catégorie 5 (jusqu'à 200 personnes) sur le rez-de-chaussée uniquement avec la préconisation que « quelques travaux de sécurité soient effectués ». « Ce sont des aménagements que j'ai déjà effectués », assure Fabien Lalaudière.
Si tel est bien le cas, le Dream's devrait ouvrir ses portes le samedi 26 mars.

entreprises - Un bout de Châtellerault dans les tramways parisiens

entreprises - Un bout de Châtellerault dans les tramways parisiens: "SERI, l'entreprise du Sanital, a été retenue pour équiper en petit mobilier huit lignes du tramway parisien. Un marché sur cinq ans."

formation - Changement de direction pour l'AFPA Nord-Vienne

formation - Changement de direction pour l'AFPA Nord-Vienne: "Après moins de deux ans de direction, Jean-Pierre Parisot quitte son poste pour de missions nationales. Il est remplacé par Michèle Le Pavec."

vendredi 18 mars 2011

Fenwick : le mouvement continue






Une partie des salariés est toujours en grève. - (dr)

Débuté il y a quinze jours, le mouvement chez Fenwick semble devoir perdurer. En pleine négociations annuelles obligatoires, direction et syndicat campent sur leur position après quatre réunions. La direction propose 1,70 % d'augmentation générale à laquelle s'ajoute 0,5 % d'augmentation individuelle avec un plancher de 40 € quand les syndicats réclament 2,8 % avec un minimum de 60 €.
Hier, le personnel en grève a voulu rencontrer Otmar Hauck, membre du directoire de Kion propriétaire de Fenwick, sans succès. A raison de deux heures de débrayage pour chaque équipe - matin, après-midi, nuit - le mouvement, suivi par environ 200 salariés sur 470, se poursuit. Un nouvel appel est d'ores et déjà lancé pour lundi.

jeudi 17 mars 2011

La Havane toujours éteinte

L'ex-Rosée du matin, détruite par un incendie en 2004, a connu d'importants travaux. Son ancien directeur se dit prêt à reprendre du service.


Gilles Scofoni : « Le lieu est adapté à la ville ». - (dr)

Derrière sa devanture, 90 ans de nighclubing vous contemplaient. « C'était la deuxième discothèque la plus vieille de France », assure Gilles Scofoni, son ancien directeur. Construite dans un ancien relais à chevaux, la Rosée du matin a été le rendez-vous incontournable de tous les amoureux des petits matins châtelleraudais.
Fermée à la fin du siècle dernier, elle a rouvert en 2001 sous un nouveau nom, « La Havane », et avec un nouveau directeur, Gilles Scofoni. « Ça marchait du feu de dieu, se souvient-il. Encore mieux que la Rosée du matin. J'avais des clients de Tours ou de Poitiers. C'était une belle réussite. »
Mais une nuit de 2004, un problème électrique a mis fin au rêve. La Havane, au nom prédestiné a connu le même sort que les célèbres cigares et s'en est allée en fumée. « Au départ, je pensais recommencer rapidement. Tout le monde m'encourageait. » Mais ça n'a pas été aussi simple.
L'ancienne mairie aurait bien vu la discothèque renaître en zone Nord. « L'endroit est très bien adapté à Châtellerault avec 4 à 500 clients, ni trop grand, ni trop petit. Et tout le monde préfère pouvoir sortir en centre-ville. » Racheté par Gabriel Coulot, après l'épisode « un peu surréaliste » du parc de Domine, l'établissement de la rue des Scieurs a été rapidement rénové. Après 450.000 € de travaux, il allait rouvrir quand l'ancienne municipalité a refusé le permis de construire qui aurait rendu possible l'entrée par la cour à gauche du bâtiment.

'' Ce serait bien de finir ce qu'on a commencé ''

Après une tentative avortée de la transformer en appartement, la boîte de nuit somnole toujours. Il resterait moins de 200.000 € de travaux à y effectuer. Et quelques blocages à lever. « Ce serait bien de finir ce qu'on a commencé. Avec les travaux projetés, ce serait une discothèque d'une qualité qu'on trouve rarement par ici. »
Et de rappeler que lors de la fermeture de la Havane, les bars et restaurants de la ville avaient perdu 35 % de leur chiffre d'affaires. Alors, à quand la réouverture ? « Le plus tôt possible, espère Gilles Scofoni. Mais ça ne dépend pas de moi ! »

Zola pour redynamiser

Même si on ne veut pas trop le crier sur les toits, on compte beaucoup côté mairie sur la future place Emile-Zola pour apporter un surcroît d'animation au centre-ville. « Il faudra déjà faire fonctionner les trois bars (*) et savoir ce qu'on fait de cette place », précise Véronique Abelin. Et de ce côté-là, les idées semblent ne pas manquer avec plein de « petits moments réguliers sympas ». Reste à savoir quand la place sera réellement fonctionnelle.

(*) Le Gresko et le bar de l'Hôtel de ville, déjà existants, plus un troisième qui viendra dans le nouveau bâtiment.

Le Dream's n'ouvrira pas

Ce devait être le nouvel endroit branché de Châtellerault : le Dream's n'ouvrira probablement jamais ses portes rue Colbert. La faute à des questions de sécurité : il n'a pas les infrastructures nécessaires pour être classé en catégorie IV (les établissements pouvant accueillir de 201 à 300 personnes, comme sa superficie le permettait sur ses deux niveaux). Son propriétaire Fabien Lalaudière a revu les choses à la baisse en fermant le premier étage. Mais la commission de sécurité a refusé son classement en catégorie V (les établissements pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes), ce que conteste le propriétaire. On se rapproche donc d'une issue judiciaire et on s'éloigne encore un peu plus d'une animation supplémentaire en centre-ville. Dommage.

Et si on dansait zone Nord ?

Pour Véronique Abelin, directrice de cabinet, la difficulté des lieux de nuit à Châtellerault viendrait peut-être aussi de l'emplacement. « En centre-ville, il y a des problèmes de mise aux normes, de stationnement, de gêne des riverains. » Alors, pour elle, si une nouvelle discothèque devait voir le jour, ce serait peut-être en zone Nord, du côté d'Argenson. « L'accès est facile, pas de problème de stationnement et des possibilités d'interactions avec d'autres commerces comme le Klub ou d'autres restaurants. » Manque pour l'instant l'investisseur.

'' Pas le potentiel économique ''

David Bigaud : « Le milieu de la nuit est très compliqué ». David Bigaud : « Le milieu de la nuit est très compliqué ».  - (dr)
David Bigaud a dû fermer le bar Le Before - repris depuis - avenue Kennedy l'an passé après sept ans d'existence. Il revient sur son expérience.
Comment analysez-vous l'histoire du Before ?

« Les trois premières années ont été très bonnes. L'idée de faire un lieu d'avant-soirée était la bonne, mais, six mois après l'ouverture, la Havane a brûlé. J'ai maintenu l'activité pendant encore deux ans et puis la crise est passée par là. »
C'est une situation spécifique à Châtellerault ?

« Le milieu de la nuit est très compliqué. Je le vois bien à Tours (*), où il y a plus de potentiel. Mais où on n'est pas à l'abri non plus. On n'est plus dans les années 80. Les mentalités ont changé, les modes de consommation aussi. Les gens sortent plus tard. C'est plus aléatoire qu'avant. »

'' Manque de dynamisme ''

Il reste du potentiel à Châtellerault ?

« Il y a 8 à 10.000 clients potentiels, mais il y a un manque de dynamisme général qui incite à aller à Poitiers ou Tours. Le bassin châtelleraudais a été très touché. Aujourd'hui, il n'y a pas le potentiel économique. Il faut retrouver une clientèle qui a du pouvoir d'achat. »
Que pensez-vous de la réouverture du Before ?

« Je leur souhaite bonne chance. C'est un gros pari et j'espère pour eux que ça fonctionnera. »
Les aides des pouvoirs publics et de la mairie sont-elles suffisantes selon vous ?

« Ce n'est pas forcément aux institutions de nous aider. On est commerçants. J'ai toujours eu de bons rapports avec la mairie ou le commissariat. »

'' Pas pour le moment ''

Seriez-vous prêt à recréer un établissement à Châtellerault ?

« J'avais réfléchi à la place Emile-Zola, mais l'investissement par rapport au potentiel économique est démesuré. On est sur les tarifs du centre-ville de Tours. Il y a certainement des choses à faire ici, mais pas pour moi et pas pour le moment. »

(*) David Bigaud dirige avec un associé la discothèque « Les Trois Orfèvres » dans le Vieux-Tours.
en savoir plus
La liquidation du Before version David Bigaud a été prononcée en 2010 à sa demande. « Il fallait prendre une décision, mais ça n'a pas été facile, confie-t-il. Mon entourage familial m'a beaucoup soutenu. Je comprends qu'on arrive à des dépressions, voire plus grave. » Il lui reste 50.000 € de passif à éponger.

Les nuits sont-elles maudites?

Sortir à Châtellerault ? '' Pour le noctambule lambda, il n'y a pas le choix : une bonne soirée entre amis ne peut se passer qu'à Tours ou Poitiers. D'ailleurs, ces dernières années, l'Alexandra, Le Pam Club, le Dicken's, La Havane...ont fermé les uns après les autres. Alors, les nuits châtelleraudaises sont-elles définitivement maudites ? La parole est aux acteurs de la nuit.

Éliane Duffaut, la plus « ancienne » dans la place.  - (dr)
Et non, Châtellerault n'est pas tout à fait mort après 22 h. Quelques lieux font encore et toujours de la résistance.
“Arrêtons de dénigrer”
Y a-t-il une recette pour tenir un bar ou une discothèque à Châtellerault ? A en voir les systèmes de sécurité, gardiennage, vidéo... aux entrées des différents établissements, le premier principe est avant tout le filtrage. « On a une clientèle très variée, très hétéroclite », commente sobrement Jérôme Morisset, patron du Buckingham. D'autres, de manière moins ouverte, évoquent les différentes communautés de Châtellerault, qui, par le passé, ont pu créer quelques problèmes et qu'il a fallu contrôler.
Mais si ce « filtrage » semble indispensable pour la survie, il ne suffit pas à pérenniser un lieu festif. La crise de 2008 a fait des morts : elle laisse encore sur son chemin bon nombre de convalescents. Et l'on se plaît encore à se souvenir d'un « âge d'or » quand le Cosmos tentait de faire de l'ombre à La Rosée du matin ou au Niagara d'Oyré.

'' Le maire ne prend pas ses responsabilités ''

Ça, c'est pour les plus vieux. Les plus jeunes, eux, ne ressassent pas et s'en vont tous les samedis soir vers Poitiers ou Tours. Ce qui ne manque pas d'énerver certains. « Le maire ne prend pas ses responsabilités, accuse '' Jeff '' Poisson, patron de L'Oméga. Quand on est maire et qu'on voit les jeunes partir sur les routes, il faut avoir un sacré culot pour fermer les yeux. »
Du coup, sans locomotive pour attirer les plus jeunes, on s'oriente contraint et forcé vers un public plus mâture, au porte-monnaie mieux garni, mais aux envies de sortie moins fréquentes. C'est le cas du Pacha, par exemple, même si le Before, repris par Éric Pageaut, lutte pour regagner une clientèle de jeunes.

Où sont les jeunes ?

En fait, il semble bien que les bars de nuit arrivent malgré tout à tirer leur épingle du jeu. C'est plus difficile côté discothèque : les deux existantes n'ouvrent que deux soirs par semaine et employés comme patrons sont obligés d'avoir un deuxième travail pour vivre.
Devant ce constat, il n'y a sans doute pas de solution miracle. Certes, une grosse structure - le Dream's ?, la Havane? - pourrait donner un coup de projecteur et lutter contre la mauvaise image de la ville. « On se bat tous les jours contre ça, proteste Nathalie Guérin, gérante du Pacha. Les jeunes se plaisent à dire qu'il n'y a rien, mais si les bars et les discothèques existantes ferment, là, ça sera vraiment fini. Arrêtons de dénigrer. »

'' Si on ferme, ça sera vraiment fini ''

Face à l'adversité, chacun essaye de se bouger pour changer les choses : le Patio, ouvert en pleine crise à Châteauneuf par Adrien Laurendeau, organise des concerts et des soirées à thèmes, tout comme le Buck ou le Before. C'est le cas aussi du Bounty d'Eliane Duffaut, implanté depuis 17 ans à l'entrée de Châteauneuf et qui bénéficie d'une clientèle d'habitués.

'' Il y a beaucoup d'animations pour une ville de cette taille ''

Et une « entente » s'est même constituée. « On fait attention à ne pas faire des animations en même temps, explique Adrien Laurandeau. On se renvoie des clients et on finit au Pacha. » Une vraie communauté de « fêtards » châtelleraudais est en train de naître par le biais des pages Facebook des différents établissements. « Pour une ville de cette taille, il y a beaucoup d'animations », estime même le patron du Patio.
Les nuits châtelleraudaises connaîtraient-elles donc un renouveau ? C'est peut-être tout au fond de l'impasse de Soyécourt - un endroit où seul un fou pouvait ouvrir un commerce - qu'est la réponse. Là-bas, l'Océan vert a remplacé le Vicking il y a un an. Sans bruit, sans publicité, Johan Amirault a redressé le bowling et s'est constitué une clientèle. Un exemple à suivre ?

vie de la cité - Shirin Ebadi, un prix Nobel de la Paix en Nord-Vienne

vie de la cité - Shirin Ebadi, un prix Nobel de la Paix en Nord-Vienne: "Hier, le prix Nobel 2003 a effectué un périple à Châtellerault. En commençant par une rencontre avec les élèves de Descartes."

mardi 15 mars 2011

15-03-2011 11:39 - Châtellerault: les Tréteaux du Riveau se lancent dans le théâtre de cape et d'épée

15-03-2011 11:39 - Châtellerault: les Tréteaux du Riveau se lancent dans le théâtre de cape et d'épée: "Les Tréteaux du Riveau ont fait appel à un maître d'armes pour régler leur nouveau spectacle ''Pardaillan'' qui sera donné à compter du 18 mars pour sept représentations salle de la Gornière à Châtellerault. Plus de détails sur www.nouvellerepublique.fr"

samedi 12 mars 2011

'' Il n'y pas de dialogue social à la mairie ''

Dans un tract, suivi d'un point-presse, la section CFDT de la mairie-CAPC, s'insurge contre l'absence de dialogue social à la mairie. « Le maire n'écoute pas le personnel,explique ainsi Michel Audouard, secrétaire adjoint du syndicat. Ce n'est pas une nouveauté mais il y a une amplification. On le rencontre mais il n'a pas de réponses à nos questions. » 

Et des questions, les syndicats en ont toute une liste : augmentation du régime indemnitaire, suppression de retenue du régime indemnitaire en cas de maladie, renouvellement des contractuels, compte épargne temps... Des sujets traditionnels auxquels s'ajoutent la privatisation de missions et la crainte de privatisation de certains services. « C'est le cas avec le conservatoire dont le nettoyage vient d'être concédé à une entreprise privée. »
Autre sujet de mécontentement, la réaffectation forcée de certains agents dans d'autres services, quand il ne s'agit pas de licenciement. C'est le cas pour le poste de chargé de communication événementielle qui vient d'être fermé et dont l'occupant - qui affiche dix-neuf ans d'ancienneté - n'a pas de nouvelle affectation à un mois de la fin de son contrat.
« Il n'y a pas de dialogue social, c'est un monologue du maire, déplore Jacqueline Raimondeau, secrétaire du syndicat. Sous l'ancienne municipalité, ça ne se passait pas forcément bien mais il y avait des avancées sociales. Aujourd'hui, ça n'est pas le cas. Comme l'a dit la première adjointe lors d'une réunion, le personnel, ils n'en ont rien à faire. »
Tous les syndicats n'ayant pas été reçus, la CFDT attend la fin de ce cycle de négociation pour envisager une réponse et une action intersyndicales.
Laurent Gaudens

lundi 7 mars 2011

éducation - Saint-Henri, un vieux monsieur de 90 ans

éducation - Saint-Henri, un vieux monsieur de 90 ans: "L'école Saint-Henri fêtera ses 90 ans le mois prochain. L'occasion pour elle de revenir sur son passé."

vie de la cité - La musique en deux temps

vie de la cité - La musique en deux temps: "L'association '' Musique en scène '' s'apprête à vivre une grande année : un concert des jeunes en avril et un grand spectacle autour de Sinatra en octobre."