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samedi 25 février 2012

Les petits conseillers désormais prêts à siéger


Dix-huit enfants ont été intronisés jeudi soir en tant que conseillers communaux. Ils siégeront en commission dès le mois de mars.

Les petits conseillers ont ceint très officiellement leur écharpe.
Les petits conseillers ont ceint très officiellement leur écharpe.













Moi, ce que je voudrais, c'est créer une salle de détente pour le maire. La première idée de ce petit conseiller a naturellement fait éclater de rire parents, conseillers municipaux et partenaires de ce premier conseil communal des enfants. En tout cas, cet élève a compris une chose : qu'il n'est pas tout à fait inutile de mettre d'entrée le maire dans sa poche.
En tout cas, l'opération d'intronisation des jeunes conseillers aura amené le vent de fraîcheur attendu jeudi soir dans la salle où siège habituellement le conseil des grands. Après quelques mots du maire Jean-Pierre Abelin et de ses conseillers en charge du dossier, Brahim Benzerga et Marie Montassier, chacun des 18 conseillers a été ceint de son écharpe – réalisée par des dames du CCAS – par le maire himself.
" Une belle mobilisation "
Une formalité qui a été précédée de la déclaration tout aussi officielle du porte-parole des jeunes élus, ravis « d'avoir été élus » pour cette expérience qui durera deux ans (voir notre édition du 1er février). « Il y a eu une belle mobilisation autour de ces élections, s'est réjoui Marie Montassier. Et on réfléchit maintenant à voir comment on pourrait intégrer ceux qui n'ont pas été élus. » Car de cette première expérience dépendra l'avenir de ce conseil. On se souvient en effet que le conseil des enfants de l'ère Tondusson avait fini par disparaître faute de souffle suffisant. Si aucun budget n'a été alloué à cette première expérience, les conseillers siégeront dans diverses commissions où ils pourront émettre des projets qui seront financés par le budget jeunesse. Peut-être y en aura-t-il un consacré au bien-être du maire…
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr, ou directement sur http://goo.gl/0lok0.
Laurent Gaudens

Fantaisie de plastique pour le carnaval d'Ozon


Les écoles d’Ozon et des Renardières organisaient leur carnaval dans les rues du quartier, hier. Thème retenu, le plastique a donné des idées.

A Léo-Lagrange, on avait décidé de mettre en avant le recyclage.
A Léo-Lagrange, on avait décidé de mettre en avant le recyclage.












Le plastique, c'est fantastique, chantaient les Elmer Food Beat voilà quelques années. Un titre qui a dû donner des idées aux écoles d'Ozon et des Renardières pour leur traditionnel carnaval, hier. A l'aide de bouteilles, sacs, boîtes, bouchons… chacun a donné libre court à son imagination : beaucoup d'animaux, des fleurs, ou encore des Schtroumpf ont défilé dans les rues du quartier. En silence ou presque, malheureusement, mais de la musique est prévue pour l'année prochaine. En attendant, ceux qui voudront de nouveau mettre en valeur leur déguisement pourront participer au carnaval du centre-ville le samedi 31 mars.
A voir en vidéo (http://goo.gl/yiXGp) et en diaporama (http://goo.gl/um93C) sur les sites lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
L.G.

L'Afpa en grève pour plus de sécurité



Hier matin, 25 salariés de l'Afpa – association pour la formation professionnelle des adultes – étaient en grève sur le site de Châtellerault. Pour en connaître les raisons, un retour en arrière est nécessaire.
Rappel des faits
Le 15 février, des stagiaires rapportent à un formateur des menaces proférées par un autre stagiaire. Ce dernier relate les faits au manager de formation, qui en réfère au directeur territorial. Mais, malgré plusieurs demandes des salariés, notamment par le biais d'un courrier, aucune mesure ne fait suite. Jusqu'à une rencontre tripartie direction-personnel-syndicat qui n'amène rien de neuf. « Nous attendons des mesures,s'insurge Jean-Luc Guichard, délégué du personnel, au nom de l'intersyndicale CGT-CFDT-Sud. Dans les textes, le renvoi immédiat est prévu. » Dans les têtes plane encore l'agression sur le site du Vigeant. Un membre du site de l'Afpa avait été retrouvé sur le parking dans le coma. « On ne compare pas les deux situations. Mais si rien n'est fait, de telles choses peuvent se reproduire. »
La balle dans le camp de la direction
Les salariés en grève demandent donc à la direction de reconnaître et de condamner les menaces proférées, le renvoi du stagiaire et le dépôt d'une main courante au commissariat. Au-delà de cette affaire, ils souhaitent aussi une écoute accrue de la direction, un soutien des cadres et un accompagnement pédagogique renforcé. En l'absence de réponses favorables, annoncent-ils, d'autres actions pourraient être envisagées dans les jours à venir.
L.G.

vendredi 24 février 2012

Ils vont courir pour Kaya

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Les lycéens se mobilisent pour organiser leur première course pour Kaya. Les lycéens se mobilisent pour organiser leur première course pour Kaya.
Au mois de juillet dernier, six lycéens de Berthelot, accompagnés par Jacques Raynaud, chargé des relations internationales, se sont rendus à Herzogenaurach, ville allemande jumelée avec Kaya et qui entretient depuis plusieurs années des liens avec Châtellerault. Ils y ont découvert une idée originale : une course organisée tous les deux ans pour collecter des dons en faveur de Kaya.
Dès leur retour, les élèves ont donc entrepris d'organiser les années laissées libres par les Allemands leur course pour Kaya. Elle aura lieu le vendredi 20 avril sur un principe simple : chaque coureur – scolaire ou particulier – devra trouver un parrain qui réglera une somme correspondant au nombre de kilomètres parcourus. Le circuit, d'une longueur d'un kilomètre, empruntera les ponts Henri-IV et Camille-de-Hogues. L'objectif sera au moins d'atteindre 4.000 €. La somme sera ensuite remise à Kaya via l'association de jumelage.
Vendredi 20 avril de 14 h à 17 h pour les scolaires et de 17 h à 20 h pour les particuliers. Contact : 05.49.21.77.33.

jeudi 23 février 2012

Danse et musique se frottent aux belles carrosseries


Avec “ Voix de garage ”, soixante musiciens et danseurs font irruption dans les allées du musée Auto Moto Vélo. A découvrir le 16 mars.
Danseurs et musiciens du Conservatoire se présentent sur fond de voitures et motos. Danseurs et musiciens du Conservatoire se présentent sur fond de voitures et motos.
Tout est né d'une rencontre. Celle de Cécile Hubineau, professeure-intervenante extérieure du Conservatoire, et de Magali Renard, ancienne médiatrice culturelle du musée Auto Moto Vélo. « On a eu envie de monter un projet ensemble, explique Cécile Hubineau. Et on a tout de suite vu des correspondances entre certaines gammes de voitures et certaines musiques. » Inscrit dans le mois thématique « Châtellerault bat la mesure », le projet a abouti à un spectacle qui sera donné à quatre reprises le 16 mars (*). « C'est une visite décalée et c'est un beau projet, analyse Vincent Olivier, médiateur culturel. Avec soixante musiciens, c'est une grosse logistique à gérer. »
« Le but est de faire un parcours musical et chorégraphique pour une visite plus ludique et poétique du musée », ajoute Cécile Hubineau.
" Montrer le musée différemment "
Proposée en début d'année, l'idée a séduit dans les couloirs du Conservatoire. « Tout le monde a répondu favorablement, se réjouit Cécile Hubineau, il a même fallu faire le tri. » Sept mini-spectacles – des arrêts – ont ainsi été retenus pour une durée totale de 50 minutes, balayant une large palette musicale et chorégraphique. « Ça va de Steve Waring à Piazzola, en passant par Grease ou une chorégraphie à la façon de la troupe Stomp. » Un éclectisme qui n'a pas effrayé Sophie Brégeaud, directrice du musée Auto Moto Vélo. « Pour nous, c'est très intéressant de montrer le musée différemment. Un musée, ça n'est pas que des objets, il faut les faire vivre. » D'ailleurs, d'autres partenariats, notamment avec le conservatoire désormais tout proche, pourraient voir le jour. « Voix de garage » sera peut-être la première étape d'une longue route.
(*) Les représentations auront lieu le 16 mars à partir de 19 h toutes les heures pour des groupes limités à cinquante personnes maximum. Les inscriptions sont prises au musée Auto Moto Vélo. Tél.05.49.21.03.46.
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Laurent Gaudens

Des chroniques tokyoïtes pour oublier le tsunami


Amoureuses du Japon, deux jeunes filles, dont une Châtelleraudaise, partent à Tokyo pour y réaliser une série de reportages. Et aider les Japonais à oublier.
Samantha Bastien et Lucie Jourdane partiront dès jeudi au Japon. Samantha Bastien et Lucie Jourdane partiront dès jeudi au Japon.
C'est le drame après le drame. Une fois le tsunami et la catastrophe de Fukushima passés, le Japon doit affronter un autre péril : la fuite des touristes. Amoureuses de la culture japonaise, la Parisienne Samantha Bastien et l'Availlaise Lucie Jourdane ont décidé d'agir à leur niveau. « On a voulu agir à notre niveau, explique Lucie Jourdane. Notre but c'est de promouvoir la culture pour promouvoir le Japon. »
Profitant d'une période de fin d'études – la première est BTS montage cinéma, la deuxième en école de biologie industrielle – elles partent jeudi pour dix semaines à Tokyo. Où elles comptent réaliser et monter une dizaine de vidéos sur dix quartiers de la capitale (vingt fois plus grande que Paris). « Ce seront des vidéos de sept minutes brossant sept aspects de la culture nippone comme la gastronomie, l'architecture, les boutiques, etc. » Le tout sera partagé via leur site (1) et les réseaux sociaux avec une partie interactive composée de défis lancés aux internautes. Avant cela, elles ont réuni un budget de 30.000 € (dont une moitié de leur poche) et organisé leur arrivée, rendue d'autant plus compliquée que Samantha est en fauteuil roulant. « Ce sera aussi l'un des aspects du projet, précise Lucie. Monter que ce pays catalogué comme trop cher, trop loin, est accessible tant au niveau culturel qu'au niveau du handicap. Il faut casser les a priori. »
Retour et restitution après le 19 mai
Après leur retour, prévu le 19 mai, elles ont déjà programmé une période de restitution de leur voyage via des expositions, des conférences mais aussi des activités dans les bibliothèques pour les plus jeunes. Une exposition de photos et une projection de vidéo sont déjà calées à Châtellerault au mois d'octobre. Le Japon pourra donc compter encore longtemps sur ses deux ambassadrices.
(1) www.perlesdetokyoites.fr ou sur leurs pages Facebook et Dailymotion.
Laurent Gaudens

Les archives bientôt au grand jour


D’ici la fin de l’année, le service des archives devrait avoir quitté la mairie pour l’ex-école Denard. Avec un espace multiplié par deux.

Le responsable des archives, Pascal Borderieux, a expliqué la nouvelle organisation aux élus.
Le responsable des archives, Pascal Borderieux, a expliqué la nouvelle organisation aux élus.
Pour l'heure, ils sont toujours dans leur sous-sol à la mairie, mal éclairé, très encombré, en un mot, pas très accueillant. Mais bientôt, les personnels du service des archives municipales retrouveront la lumière. L'école Henri-Denard va en effet retrouver une affectation en accueillant le service des archives municipales et communautaires.
Les travaux ont commencé depuis plusieurs mois – et ont pris deux mois de retard en raison des intempéries – dans le bâtiment situé derrière le bâtiment principal. Là ont été créés quatre magasins qui offriront deux kilomètres linéaires de rangement aux divers documents dans un espace aux normes, stable en température et en humidité. Les élus, qui ont pu visiter le chantier lundi soir, ont pu se rendre compte de la qualité du stockage prévu.
Une troisième phase déjà programmée
Mais, prochainement, les travaux vont se déplacer dans le bâtiment principal. Le rez-de-chaussée sera séparé en deux parties : à gauche, les bureaux du personnel et la salle de travail, là où les documents seront restaurés et préparés pour être archivés ; à droite, l'accueil du public-salle de lecture et une salle pédagogique avec notamment la bibliothèque de la Société des sciences qui y sera accessible. A l'étage, sur la partie gauche, les deux associations de recherche historique – la Société des sciences et le Centre châtelleraudais d'histoire et d'archives – auront droit chacune à deux salles.
Un couloir reliera les deux bâtiments
Entre les deux bâtiments, un couloir vitré d'une trentaine de mètres est aussi programmé. Une troisième phase est même prévue pour quand la capacité de stockage sera dépassée. D'autres bâtiments pourront être construits dans la partie arrière. Mais on n'en est pas encore là : reste avant tout à déménager l'ensemble des collections, ce qui devrait être chose faite d'ici le début de l'an prochain, et à ce que le personnel – et le public – s'empare de ce nouvel outil. Il ne faudra sans doute pas les forcer beaucoup.
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Laurent Gaudens

Romain Petiot de retour au pays


Romain Petiot a offert une audition aux Châtelleraudais. Romain Petiot a offert une audition aux Châtelleraudais.
Il en a fait du chemin ! C'est ce qu'ont pu se dire la trentaine de spectateurs venus écouter le guitariste classique Romain Petiot lundi soir dans l'auditorium du conservatoire Clément-Janequin. Invité à de nombreuses reprises lors du festival Automne musical, Romain est avant tout un enfant de Châtellerault. Il a été élève du conservatoire châtelleraudais, longtemps au piano, qu'il a pratiqué pendant huit ans, avant de se découvrir une passion pour la guitare, électrique, puis classique. Après l'ENMD, il a intégré l'École normale de musique de Paris, où il a été l'élève d'Alberto Pons. Aujourd'hui âgé de 24 ans, il a offert un spectacle de qualité aux amateurs avertis du conservatoire.
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L.G.
 

mardi 21 février 2012

T9 : touchée et presque coulée


Après Georges-Rouault, voici Charles-Cros : le chantier de rénovation urbaine se poursuit avec, depuis hier, la déconstruction de la tour n° 9.




Les travaux viennent de débuter et dureront trois semaines.
Les travaux viennent de débuter et dureront trois semaines.

Le spectacle est presque le même, le public à peu près identique, seul le lieu a un peu changé : après la déconstruction de la T4, rue Georges-Rouault, terminée en fin d'année dernière, voici celle de la T9, rue Charles-Cros. Et à part les noms, tout est à peu près pareil ici. Ne serait-ce que la météo, qui a quelque peu perturbé le démarrage du chantier, programmé initialement il y a une dizaine de jours. « On a eu un gros souci en raison du froid, confirme Patrick Blanchard, chef de chantier d'Avenir Construction. Une pelle a cassé et il a fallu la remplacer. »
La rue Charles-Cros fermée
Les ouvriers sont déjà à pied d'œuvre depuis le 10 octobre. Tout a commencé par le curage – enlèvement des bois et plastiques – et le confinement – mise sous plastique des fenêtres. Puis, cela a été le tour du désamiantage. Démarré lundi, le chantier de déconstruction durera de quinze jours à trois semaines. « C'est un peu plus technique que le chantier qu'on a déjà fait sur le bâtiment Elie-Cartan en 2010, explique Patrick Blanchard. C'était un bâtiment de 200 mètres, mais de quatre étages seulement. Là, il y a douze étages. » Et ce sera la première de cette taille pour Brahim, le grutier. « Il ne faut pas faire n'importe quoi, il y a des procédures à respecter », reprend Patrick Blanchard. Dès ce matin, la rue Charles-Cros sera fermée. Elle rouvrira à chaque fois de nuit. La mesure sera étendue sur toute la période du chantier. Après la déconstruction viendra le temps du concassage, qui fournira le remblai pour combler les caves, puis de la reconstruction. Le nouvel Ozon sera alors quasiment fini.
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Laurent Gaudens

Passculture : entrez dans l'envers du décor


Lancé l’an dernier, le passculture permet au grand public d’entrer dans les coulisses d’un spectacle ou d’une exposition. Comme samedi.
La répétition de Voix de garage était ouverte aux invités du passculture samedi. La répétition de Voix de garage était ouverte aux invités du passculture samedi.
Samedi matin, ils étaient un peu les VIP. Patrick Charpentier et Jacqueline Gervais étaient invités à assister à la répétition au musée de l'Auto Moto Vélo de Voix de garage, spectacle qui sera donné le vendredi 16 mars (1). Une invitation dont ces deux Poitevins étaient les premiers surpris. « En fait, je cherchais des informations sur les bibliothèques en navigant sur le site de la ville, raconte Patrick. Et je suis tombé sur une annonce pour le passculture ! »
Un petit coup de fil lui a permis de mieux comprendre de quoi il retournait. « L'objectif, c'est de montrer l'envers du décor, explique Vincent Olivier, médiateur culturel en charge du passculture. Voir une répétition générale peut donner envie d'acheter une place et d'aller au concert ensuite. »
" Montrer l'envers du décor "
La démarche n'est pas très compliquée : il suffit de s'inscrire via le site (2) et de répondre ensuite à l'une des activités proposées, le tout gratuitement. Pour cette deuxième année, le passculture a enregistré 400 inscriptions pour un nombre d'animations de 20 à 30. « Il y a certaines choses qui fonctionnent très bien, reprend Vincent Olivier. La semaine dernière, pour Jardins d'enfant à l'école de cirque, dix personnes ont assisté aux répétitions (3). » Et si samedi la répétition au musée de l'auto n'a attiré que deux personnes, elle a fait deux convaincus. « Je trouve ça très bien, s'enthousiasme Patrick. Je connaissais le musée car j'y viens régulièrement, mais ça m'a beaucoup intéressé de voir les liens faits entre l'automobile et les musiques. » « C'est un projet très original, approuve Jacqueline. On y reviendra peut-être pour le spectacle. » Prêts à revenir à Châtellerault pour d'autres propositions, ils sont bien décidés à vivre d'autres expériences de ce type à Poitiers… si elles existent.
(1) Nous reviendrons dans une prochaine édition sur cet événement. (2) http://passculture.chatellerault.fr/ (3) C'est la jauge maximum pour conserver une certaine intimité.
Laurent Gaudens

Le Fontenoy perd sa grand-mère


Marie-Claude s'est vu offrir un beau vélo de tous ses clients. Marie-Claude s'est vu offrir un beau vélo de tous ses clients.
Elle va nous manquer énormément, c'est sûr. C'est une famille, ici. C'est de l'amitié, de l'amour. Marie-Claude, c'est notre grand-mère. Même s'il s'était déguisé pour l'occasion, Didier Perou en aurait presque eu les larmes aux yeux. Dimanche, il a dit au revoir, comme pas loin d'une centaine de clients, à Marie-Claude Gervois, « patronne » du bar-tabac-presse « Le Fontenoy », emblématique enseigne de Châteauneuf.
Un lieu qui rappelle ce que fut le quartier du temps de la Manu. C'est toujours là que viennent se presser les habitués du café noir ou du ballon de rouge les jours de marché… ou les autres. Marie-Claude, la « grand-mère », les accueille avec le sourire. « Ce sont des clients en or », reconnaît-elle. Elle n'a pourtant pas toujours été derrière le comptoir du 112, Grande-Rue de Châteauneuf. Née à Smarves, elle a travaillé dès l'âge de 16 ans pour les piles Leclanché de Chasseneuil, puis pendant 20 ans à Paris, en agence immobilière et dans les grands magasins, avant de tenir un bar à Rochefort, puis une charcuterie à Jaunay-Clan.
"  Ils vont me manquer  "
Une carrière mouvementée qui ne l'a vu arriver à Châtellerault qu'en 1999. Mais, depuis, elle a su s'y attacher une sérieuse clientèle. « Il a fallu que je fasse un peu le ménage au départ, avoue-t-elle, mais c'est une bonne clientèle. Tous des amours. Ils vont me manquer. » Le bar sera repris par Bruno Baron, un natif de Poitiers, employé de la restauration en Haute-Savoie et en Corse, de retour au pays. A 68 ans, Marie-Claude, elle, repartira vers Montamisé où elle habite, pour y faire « du jardinage, de la peinture et de la rénovation ». Elle y retrouvera son mari, déjà retraité, et pourra aussi faire de longues promenades avec le vélo que lui ont offert ses clients. En rêvant du temps où elle servait des petits noirs et des ballons de rouge. Et où on l'appelait grand-mère…
Laurent Gaudens

lundi 20 février 2012

Record battu autour du lac



La forêt, atout de la course.
La forêt, atout de la course.

Radieux. Tout autant que le temps, Didier Pineau, président de Courir dans Châtellerault, affichait son plus beau sourire dimanche matin à l'occasion de la troisième édition de la course nature le Feu au lac. « On a failli annuler en début de semaine à cause de la météo », explique-t-il. Le soleil, invité de dernière minute, a pu suffisamment assécher les chemins forestiers et a convaincu les hésitants à faire le déplacement. Du coup, ils étaient 621, soit vingt de plus que l'an passé, à s'essayer sur le 8 ou 18 km dans la forêt et autour du lac. Un parcours somptueux avec, en plus, les encouragements en musique de Kimbe Rwed.


dimanche 19 février 2012

IUT : ce sont les anciens qui en parlent le mieux


L’IUT de Châtellerault organisait hier ses portes ouvertes. Professeurs, étudiants et anciens élèves étaient sur le pont pour l’occasion.
Benjamin Pignard, aujourd'hui employé chez Brunet à Poitiers, est revenu vanter les mérites de la formation du département Réseau et télécommunications. Benjamin Pignard, aujourd'hui employé chez Brunet à Poitiers, est revenu vanter les mérites de la formation du département Réseau et télécommunications.
L'IUT de Châtellerault, c'est – ou du moins c'était – comme à La Samaritaine : il s'y passe toujours quelque chose. Après la remise des diplômes voilà quinze jours, c'était hier les portes ouvertes. Tout au long de la journée, professeurs et étudiants étaient mobilisés pour présenter les locaux et les formations dispensées dans les trois départements : Techniques de commercialisation, Mesures physiques, et Réseaux et télécommunications.
Et pour assurer la promotion, rien ne vaut quelques anciens qui ont réussi. C'est ainsi que l'actuel directeur de l'agence du Crédit agricole du boulevard Blossac, ancien de Tech de co, est venu à la rencontre des futurs étudiants.
" Opérationnels tout de suite "
Au département Réseau et Télécommunications, les curieux étaient accueillis par Benjamin Pignard. Actuellement employé par l'entreprise Brunet de Poitiers, il a obtenu son DUT puis sa licence professionnelle sur le site châtelleraudais. N'ayant connu que « trois mois de chômage depuis le bac », il ne tarit pas d'éloges sur le cursus. « Les gens sont opérationnels tout de suite, vante-t-il, et c'est très prisé par les entreprises. En ce qui me concerne, la formation m'a ouvert à tout même s'il faut avoir quelques prédispositions. C'est plus formateur que des cours magistraux ou des formations génériques. » Sorti de Châtellerault, il n'a guère eu de difficulté pour trouver sa voie. « J'ai été appelé par HEC Paris pour un audit puis Brunet est venu me chercher. » Mais en dehors de la formation, c'est aussi la petite taille qui plaît. « Pour Tech de co, on est en concurrence avec La Rochelle et Tours, explique ainsi Sarah Warden, la directrice. Ce qui plaît ici, c'est le côté sécurisant, c'est une bonne transition entre le lycée et l'enseignement supérieur. » C'est aussi ce qui a convaincu Joffrey Beaucourt et William Benatier, anciens de Mesures physiques. « Ça reste une structure familiale, explique ce dernier. On est trente et tous les profs nous connaissent très bien. Et on se connaît tous très vite. » Ceux-là, venus à un forum d'anciens, n'ont donc pas eu de mal à convaincre leurs interlocuteurs de venir à Châtellerault.
Laurent Gaudens

samedi 18 février 2012

Hugues Seress le musicien venu du froid


Hongrois d’origine, Hugues Seress enseigne au conservatoire et en Sorbonne. Il donne le 21 février une conférence sur Béla Bartok.
Hugues Seress enseigne la formation musicale et l'analyse musicale. Hugues Seress enseigne la formation musicale et l'analyse musicale.
La Hongrie est une terre de passage, à la fois tournée vers l'Occident et l'Orient, elle a toujours été envahie, des Huns aux Ottomans. Et si la Hongrie est une terre de passage, Hugues Seress en est un bel exemple : né en France de parents hongrois réfugiés dans les années 50, il a grandi dans les années 70 à Pècs, au Sud de la Hongrie, avant de revenir en France à l'âge du lycée. A Lille, très précisément.
 " Plus je m'éloigne et plus j'y reviens "
« C'est sûr que ça changeait beaucoup de la Hongrie, confie-t-il. Là-bas, on voyait la culture française comme très religieuse. Or, je n'ai jamais autant chanté de chants religieux que sous le régime communiste. » Issu d'une famille de musiciens – une tante est cantatrice de l'opéra de Budapest, et la famille compte un compositeur d'une célèbre chanson – il a commencé sa formation à l'Est pour la compléter en France. La musicologie, la linguistique, il s'intéresse « au rapport entre culture, langue et musique ». Partagé entre ses deux pays d'adoption, Hugues Seress a gardé une âme de voyageur. Habitant la Bretagne, il enseigne simultanément en université à la Sorbonne, et au conservatoire de Châtellerault, où il est arrivé voilà un an et demi. Il y professe la formation musicale et l'analyse musicale. « Le projet m'intéressait tout comme la direction qui était donnée. Avec les nouveaux locaux, on a de quoi voir venir. Le Poitou est un terreau d'innovations pédagogiques, la mise en réseau des conservatoires n'existe qu'ici et dans le Nord-Pas-de-Calais. Ça n'existe pas en Région parisienne, notamment. » La Hongrie, il y revient tous les ans. « Plus je m'éloigne et plus j'y reviens. Ce qui me manque, c'est une ambiance sociale, des relations plus directes. Aujourd'hui, ce n'est pas le même manque que celui des premiers temps. »
à chaud
" Les Hongrois sont très ouverts "
L'évolution actuelle de la Hongrie de Victor Orban n'est pas vraiment du goût de Hugues Seress. « Ce qui se passe politiquement n'a rien à voir avec la chaleur et la curiosité du peuple hongrois qui est très ouvert sur la culture étrangère. Le renfermement sur des postures politiciennes lugubres ne peut être motivé que par des tensions internationales, notamment économiques. C'est un régime qui manipule pour se maintenir au pouvoir. C'est indigne du grand pays culturel qu'est la Hongrie. Mais les Hongrois sont très indisciplinés. Ils ne laisseront pas se développer ce genre de choses. La Hongrie a fait le choix de l'Europe. »
Laurent Gaudens

mercredi 15 février 2012

Des élèves du lycée Branly se mettent en scène



Une vingtaine d’élèves de seconde mettent en scène les nouvelles écrites l’an passé par leurs aînés. Les répétitions s’enchaînent pour un spectacle le 17 avril.
Une vingtaine d'élèves répètent sous les consignes de Michel Cordeboeuf. Une vingtaine d'élèves répètent sous les consignes de Michel Cordeboeuf.
Amphithéâtre Lavoisier, 14 h. Depuis le matin, la vingtaine d'élèves de la classe de seconde Ambition réussite du lycée Branly est rassemblée, sous l'œil de l'ensemble de l'équipe pédagogique, prêts à obéir aux souhaits de Michel Cordeboeuf. « Là, vous entrez par ici », « plus fort, le texte », « prenez votre temps »… Les recommandations pleuvent. « On est là pour travailler la mise en place, retravailler les textes », explique l'auteur-interprète.
Un travail au long cours. L'an passé, il avait déjà passé du temps au sein du lycée : il s'agissait alors d'écriture de nouvelles, publiées en fin d'année. Cette année, les secondes ont repris le flambeau de leurs aînés en adaptant leur écriture au théâtre.
Spectacle en public le 17 avril à la Gornière
Trois jours d'écriture ont été nécessaires pour un projet débuté en novembre avec un séjour à Lathus à la clé en octobre. « On leur donne des pistes pour la mise en scène, explique Frédérique Pradeau, professeur de français. Mais ils sont assez volontaires et incarner leur personnage ne leur pose pas de soucis. » Après ce travail de réécriture, chaque élève joue tour à tour un des rôles principaux et des rôles de figurants. A compter du 20 février, le travail de réécriture sera terminé et les textes commenceront à être appris par cœur. « C'est une véritable recréation, se réjouit Michel Cordeboeuf. Il y a une très belle motivation car les rôles sont difficiles et traitent du thème de l'amour, ce qui n'est pas toujours facile à leur âge. » Le tout fera l'objet d'un spectacle public le mardi 17 avril salle de la Gornière. Auparavant, la jeune troupe se sera produit en interne dans le lycée. Et ce ne sera sans doute pas le plus facile.
Laurent Gaudens

dimanche 12 février 2012

Une formation sur mesure

























Physique appliquée, chimie, application matériaux, métrologie… le DUT mesures physiques est pluridisciplinaire.« C’est le DUT le plus varié,confirme Laurent Tourenne, chef du département. On peut faire de la microélectronique comme des moteurs. » La plupart des étudiants sortent de terminale S, mais le recrutement s’élargit vers les bacs technologiques. Des passerelles existent, notamment avec la faculté de médecine. Le recrutement se fait sur dossier et sur entretien. Prévu pour quarante-huit étudiants, la formation n’est pas au complet, tournant autour d’une quarantaine par année. Sur deux ans, le taux de réussite est de 70 % ; 80 % sur trois ans.
Parmi eux, 5 % choisissent la voie professionnelle à l’issue de l’IUT qui ne parvient pas à satisfaire toutes les offres qu’il reçoit. La grande majorité opte pour la poursuite d’études en école d’ingénieurs (35 %), licence pro (35 %), dont celle de l’IUT « Mesure de la qualité des milieux : air, eaux, sols » et l’université (30 %).
Pour la plupart, les étudiants deviennent des techniciens dans des domaines variés : essai, laboratoire, qualité, méthodologie, contrôle, mesure. « Ils peuvent postuler un peu partout », analyse Laurent Tourenne. L’option photovoltaïque ouvre d’autres horizons. « C’est une bonne formation, moins dure qu’une prépa, estime Antoine Jouppe, 20 ans. Comme nous sommes un petit nombre, nous avons plus de relations de proximité avec les professeurs. » « C’est une formation très généraliste qui permet de se spécialiser ensuite, renchérit Manon Damour, 22 ans. Nous touchons à des domaines qui peuvent nous plaire et dont nous n'aurions pas soupçonné l'intérêt auparavant. »
IUT de Châtellerault, département mesures physiques
34 avenue Alfred-Nobel, 86100 Châtellerault.
Tél. 05.49.02.52.18.
Laurent Gaudens

samedi 11 février 2012

Plan grand froid : la ville assure faire face



Les grands froids sont particulièrement durs pour toute une population fragile. La ville y répond, notamment par des nuitées d’hôtels.
Pour l'instant, le CCAS n'a encore envoyé personne vers le gymnase des Écossais de Poitiers.
Pour l'instant, le CCAS n'a encore envoyé personne vers le gymnase des Écossais de Poitiers. - (Photo archives Patrick Lavaud)









Les températures extrêmes ne sont pas favorables aux populations fragiles, les froides comme les chaudes. « On applique un plan grand froid comme il y a un plan canicule », commente Françoise Braud, vice-présidente du centre communal d'action sociale. « Tout est coordonné par le 115. »
Lorsqu'ils sont signalés par des habitants ou les tournées nocturnes qu'effectue la Croix-Rouge, les sans domicile fixe peuvent être orientés vers le centre d'hébergement et de réadaptation sociale (CHRS) ou la Ferme de l'Espoir. Dotés chacun d'une douzaine de places, ils sont actuellement complets.
" On a toujours réussi à trouver une réponse locale "
Coordonnée par le service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO), lancé voilà un an, l'orientation des SDF se fait alors vers l'hôtel, aux frais de la collectivité. « Du 1er au 29 janvier, nous avons comptabilisé quinze nuitées, explique ainsi Françoise Braud.Du 30 janvier au 7 février, 9 à 10 nuits ont été décomptées. On est donc sur une consommation supérieure. » Mais on ne peut pas parler pour autant d'explosion.« Châtellerault n'est pas une terre de passage, poursuit Françoise Braud. Il y a peu de SDF. Il y a quelques personnes qui sont descendues du train par le contrôleur faute de billets. On a eu un cas comme cela. » Quelques demandes sont aussi faites pour des repas. Les personnes sont alors adressées au CHRS où on leur donne soit un repas soit des tickets repas. Pareillement, le CCAS n'enregistre pas de demande particulière de la part des habitants de logements vétustes. « Ces personnes sont répertoriées par le service de solidarité active et le service infirmier à domicile (SIAD). Mais nous n'avons pas eu de demande de chauffage d'appoint par exemple. » En résumé, les demandes ne sont guère plus élevées qu'en temps hivernal « normal », et la ville parvient à y faire face sans avoir besoin de faire appel au centre temporaire d'hébergement d'urgence (CTHU) et ses 40 places au gymnase des Écossais de Poitiers. « Pour l'instant, conclut Françoise Braud, on a toujours réussi à trouver une réponse locale. »
Laurent Gaudens

jeudi 9 février 2012

Edith Cresson face à la rédaction