Articles les plus consultés

mardi 31 mai 2011

Sept cents cyclotouristes attendus pour la Pentecôte

Pendant trois jours, du samedi 11 au 13 juin, Châtellerault sera capitale du cyclotourisme. Une première depuis... cinquante ans !

Une telle manifestation de cyclotourisme n'avait pas eu lieu à Châtellerault depuis cinquante ans. Une telle manifestation de cyclotourisme n'avait pas eu lieu à Châtellerault depuis cinquante ans. - (dr)
 Amateurs de la petite reine, faites chauffer vos muscles ! Pendant trois jours, Châtellerault sera le point de rendez-vous de 6 à 700 cyclotouristes venus de toute la France. « On avait décidé d'organiser une manifestation nationale à Châtellerault en 2011, explique Cécile Guimbaud-Barré. On l'avait déjà fait à Montmorillon il y a 4 ans et à Vouillé il y a 8 ans. Il faut faire tourner. »

140 bénévoles sur le pont

D'autant plus que Châtellerault compte avec les Cyclotouristes châtelleraudais le deuxième club du département. « Et puis, ça fait cinquante ans qu'une telle manifestation n'a pas eu lieu à Châtellerault » ajoute Robert Large, président du club local.
Huit clubs de l'agglomération et 140 bénévoles participeront à l'organisation de ce qui doit être la grande fête vélo de loisirs, sur route et chemins puisqu'une randonnée VTT sera également organisée le dimanche. Au programme, quatre parcours réuniront les participants de 50 à 130 km au départ du Chillou d'Ozon « ouverts à tous même aux non-licenciés ». Les conjoints qui ne pédalent pas ne seront pas oubliés : des randonnées et balades leur seront proposées sur les trois jours.
Un rassemblement de jeunes, 38 pour l'instant, est aussi mis sur pied en parallèle avec un hébergement au lycée Branly. Tous les repas seront pris au Chillou d'Ozon ou sur les circuits. Le logement est à l'initiative des cyclos et se fera pour la plupart en hôtel et camping.

« Cyclotourisme en Pays châtelleraudais », participation de 2,50 €, tél. 05.49.55.32.78.
bon à savoir
Le programme des trois jours
> Samedi 11 juin, matin, « Entre Vienne et Creuse », par Ingrandes, Dangé-Saint-Romain, Les Ormes, Leugny, La Guerche, Mairé, Oyré, Saint-Sauveur.
Après-midi, « Entre Mable, Gatineau, et Veude », Antran, Vaux, Véllèches, Leigné-sur-Usseau, Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, Sérigny, Sossais, Saint-Genest d'Ambière, Thuré.
> Dimanche 12 juin, « EntreOzon et Gartempe », Availles, Vouneuil, Bonneuil, Archigny, Monthoiron, Pleumartin, Saint-Pierre-de-Maillé, Angles-sur-L'Anglin, Vicq-sur-Gartempe, La Roche- Posay, Coussay, Leigné-les-Bois, Senillé.
> Lundi 13 juin, « Vignoble du Haut-Poitou », Thuré, Scorbé-Clairvaux, Colombiers, Marigny-Brizay, Vendeuvre, Dissay, Saint-Cyr, Cenon.
Laurent Gaudens

samedi 28 mai 2011

Jazzellerault: jusqu'au bout de la nuit avec le Club


Tous les soirs, après les concerts de la salle de l'Angelarde, le Club permet aux passionnés de poursuivre leur soirée en musique. En toute décontraction.

Pourquoi venir à La Roche-Posay?


Le maire René Barré et le directeur de l'office de tourisme Gérard Pérals nous vantent les avantages de la cité thermale des bords de Creuxe.

Les tennismen toujours en manque de toit


Evoqué sous l'ancienne municipalité, le projet de courts couverts à la Nautique est toujours en attente. Jean-Pierre Abelin reconnaît le besoin.

)
 C'est un des serpents de mer du monde sportif. Depuis des années, le constat est fait : Châtellerault manque de courts de tennis couverts. Jean-Luc Fourré, le président du Tennis-Club de la Nautique, lorsqu'il a pris ses fonctions en 2005, a confectionné un dossier présentant un projet qui conviendrait à son club comme à celui du CSAD : la construction d'un bâtiment abritant trois courts couverts en prolongement des courts déjà existants sur un terrain de foot stabilisé aujourd'hui inutilisé. Dans le même temps, le CSAD s'attribuerait les trois courts couverts du centre d'entraînement départemental (CED) à côté de la salle omnisports, les deux courts extérieurs existants ainsi que deux autres éventuels à construire.

'' Un potentiel de mille joueurs ''

Un projet bien ficelé, chiffré entre 1 million et 1,5 million d'euros suivant les options, qui avait en son temps été présenté à la municipalité Tondusson.« Le problème avait été reconnu, se souvient Jean-Luc Fourré, mais rien ne s'était fait faute de financements. »
Depuis, les choses ne se sont pas arrangées : les deux clubs principaux ont vu apparaître deux autres clubs issus de membres dissidents, rendant encore plus compliquée la gestion des courts. Dans le même temps, les effectifs ont continué à fondre. « Il y a un potentiel de 1.000 joueurs à Châtellerault, argumente Jean-Luc Fourré. Or, on n'en est qu'à environ 400. Les tennismen préfèrent aller voir ailleurs dans des communes limitrophes mieux équipées. »
Munis d'une lettre de soutien de 700 signataires, Jean-Luc Fourré et son homologue du CSAD Jean-François Philippe ont rencontré Jean-Pierre Abelin début mai pour présenter leur dossier. « Il a reconnu le bien-fondé de notre demande, explique Jean-Luc Fourré. Il admet que le besoin est là. Mais il n'y a pas le budget, du moins pour l'instant. »
Les tennismen châtelleraudais devront donc encore patienter. Sans doute au moins jusqu'aux prochaines élections en espérant que ce dossier prenne sa place dans la campagne.
en savoir plus
Vers une fusion des deux clubs ?
Y aura-t-il une fusion du CSAD tennis et du Tennis-club de la Nautique ? La question est ouvertement posée, du moins entre les deux présidents Jean-Luc Fourré et Jean-François Philippe. Elle paraissait même assez proche jusqu'à l'apparition de deux nouveaux clubs dans le paysage châtelleraudais qui a compliqué la donne. Mais le projet reste d'actualité et, s'il devenait réalité, la construction présentée dans le dossier des deux clubs de deux autres courts à côté du centre d'entraînement départemental ne serait plus utile. Une économie non négligeable.
Laurent Gaudens

Du jazz jusqu'à plus soif


Après les grands concerts, il y a le Club. On y boit, on y commente les prestations et on y écoute aussi de la musique. Encore et toujours.

Tous les soirs, le Club permet aux groupes passés en première partie de donner un deuxième set.
Tous les soirs, le Club permet aux groupes passés en première partie de donner un deuxième set. - (dr)











C'est comme une note continue qui n'aurait pas de fin. Sitôt le dernier accord plaqué sur la scène de l'Angelarde, juste à côté, dans la salle Noire du Nouveau Théâtre qui s'ouvre pour l'occasion par l'arrière, commence un autre concert. Alors que la majorité du public regagne ses pénates, d'autres amateurs, les habitués de Jazzellerault, rejoignent le lieu par grappe.
Cette année, on y découvre les groupes passés en première partie de la Grande scène. Comme Samy Thiebault encore tout émerveillé d'être passé en avant-première de Wynton Marsalis, mais quelque peu rassuré de retrouver un lieu plus intime. « C'était une expérience fabuleuse. Là, avec le Club, on est plus dans notre univers. On a l'habitude de ce genre de scène. »

'' Les musiciens sont là pour faire le boeuf ''

C'est effectivement l'un des grands atouts du lieu. Pour peu qu'on ne traîne pas trop, on peut presque toucher les artistes et assister à de jolis moments. « Le principe du Club, c'est avant tout de faire des rencontres,explique Patrick Fournier, directeur de Jazzellerault. Les musiciens sont là pour faire le boeuf entre eux et se mélanger. »
Un mélange qui se fait aussi à l'extérieur autour de la buvette de Pierrick Leclerc. « Ça dépend des soirées et du public. Mardi, avec Goran Bregovic, on a eu beaucoup de monde. Ce soir, avec Marsalis, déjà beaucoup moins. » Avec la mise en place de premières parties et une sortie plus tardive de l'Angelarde, le Club connaît cette année en effet une certaine désaffection.
Mais l'on y trouve toujours les vrais aficionados. A l'instar des tertulias des cités taurines où l'on commente les faenas des toreros à n'en plus finir, c'est là qu'on se rassemble pour analyser la prestation de la star du soir : Goran Bregovic, c'est pas un peu folklorique ? Et Kyle Eastwood, c'est quand même un super musicien, non ? Marsalis, lui, y a rien à en dire. Et les conversations peuvent s'éterniser longtemps. Jusqu'au moment du coup de sifflet final donné souvent par Patrick Fournier himself. Il est deux heures du mat, et cette fois, la musique est bien terminée. Jusqu'au lendemain.
ce soir
Lucky Peterson
Le parcours de Lucky Peterson est exemplaire. Découvert très jeune auprès d'un père musicien, ses qualités naturelles de guitariste et d'organiste vont le propulser sur le devant de la scène mondiale. Pas impunément. Lucky Peterson traversera alors tous les enfers après avoir côtoyé tous les sommets.
A 45 ans, le musicien est revenu du pays des sirènes avec une maturité, un jeu et une voix qui font de lui aujourd'hui un des grands bluesmen de sa génération.

Grande scène de l'Angelarde, ce soir à 22 h.
en clôture
Denise Allen Band
Pour suivre dans la toute jeune tradition entamée l'an dernier, le festival se terminera ensuite par un concert gratuit accessible à tous, qui débutera à 23 h 30, sur la scène départementale de l'Angelarde.
Concert où l'on entendra la chanteuse américaine Denise Allen devant une formation chevronnée qui parcourt régulièrement l'Europe, de festivals en festivals. Une chanteuse à découvrir pour beaucoup mais qui devrait mettre un sacré point final à Jazzellerault 2011.
Laurent Gaudens

vendredi 27 mai 2011

La balnéothérapie prend ses aises

L'espace Mélusine, consacré à la balnéothérapie, va connaître une profonde refonte durant l'année qui vient puisqu'il va passer de 900 à 2.000 m 2 . Le tout dans la même enceinte. Un prodige rendu possible par deux importantes transformations.
L'espace où se trouve la piscine de 647 m 2 va être totalement recouvert d'une part. Et d'autre part, l'hôtel intérieur qui comptait douze chambres va être fermé. « L'hôtel interne était valable dans un concept de thalasso à l'ancienne, estime Frédéric Boudier, président de la Société thermale de La Roche-Posay. Aujourd'hui, on a le sentiment que c'est dépassé et qu'il y a moins de monde qui a envie de se croiser en peignoirs dans les couloirs. »
Le bassin va ainsi passer de 7 m x 15 m à 10 m x 15 m et bénéficier de nouvelles normes avec nage à contre-courant, massage de pieds, aquagym, jacuzzi. Un hammam de 25 m 2 , un sauna, un fitness complètent l'équipement. Les cabines de soin vont passer de 24 à 34 et un espace de restauration va être aménagé.
Les travaux, pour un budget de 3,5 millions d'euros, commenceront le 5 septembre pour se terminer le 6 avril. « Ce sera un des plus grands spas nationaux. »

Une scène ouverte à tous les talents

Samedi, la salle de la Gornière ouvre sa scène à des chanteurs et musiciens au talent plus ou moins confirmé. Une première appelée à être renouvelée.

Christopher Bertin, à la tête de Talent 86, organise sa première scène ouverte samedi. Christopher Bertin, à la tête de Talent 86, organise sa première scène ouverte samedi. - (dr)
 Ce sera une fête de la musique avant l'heure : samedi, de 14 h 30 à 2 h du matin, la salle de la Gornière accueillera de nombreux artistes. Des quasi-pro comme Olivier Zanerelli, des amateurs confirmés comme les groupes Ssy'g de Poitiers ou Lyxs de La Rochelle et une dizaine d'autres artistes dont ce seront, pour la plupart, les premiers pas sur scène.
A l'origine de cette initiative, il y a Christopher Bertin et son association Talent 86 dont le but est de faire la promotion des jeunes talents artistiques du département et de la France entière (lire NR-CP du 18 décembre). Tout au long de l'année, Christopher, dont la mère dirige « Esprit de fête » également consacré à l'animation, suit, forme et met en avant divers artistes. « Une cinquantaine d'élèves et une trentaine de groupes », avance-t-il.

Avec Desireless en septembre

Par le biais de vidéos sur Internet, il assure une formation à l'expression scénique et vocale et, pour les plus avancés, trouve des dates de concerts. La plupart le contactent via les réseaux sociaux sur Internet et en répondant à des petites annonces. Pour les mettre en avant, il a eu l'idée de ces scènes ouvertes.
Si la première aura lieu samedi, elle sera vite rééditée avec deux dates en juin et une rentrée en septembre avec la chanteuse Desireless - « Voyage, voyage » pour les fans des années 80 - en guest star. « On a le potentiel au niveau artistes pour en faire une par mois, explique-t-il. Au niveau public, on est toujours assuré d'un minimum puisque les artistes amènent eux-mêmes une partie des spectateurs. »
D'autres scènes ouvertes sont programmées partout en France, où il ne propose que les artistes, l'organisation restant à la charge des municipalités ou associations. A Châtellerault, c'est lui qui assure l'entière organisation. « J'ai lancé un appel à la municipalité mais je n'ai pas eu de retour. C'est dommage car ça pourrait être intéressant et ça fait un peu bouger la ville. En tout cas, je ne demande que ça et je suis ouvert à toute proposition. »
pratique
>Samedi 28 mai, salle de la Gornière, 14 h 30, succession de jeunes talents et de groupes régionaux ; 21 h concert d'Olivier Zanarelli ; 22 h 30 soirée dance floor. Entrée : 10 €
>Mardi 21 juin, Fête de la musique, scène ouverte en ville avec trois ou quatre artistes. Gratuit.
>Samedi 25 juin, scène ouverte salle de la Gornière, avec Chris Anderson, en tête d'affiche. Entrée : 10 €. Réservations
au 06.47.19.43.41 ou bertin. christopher86@yahoo.fr.
>Samedi 24 septembre, à partir de 20 h, soirée salle de la Gornière avec Desireless et Mary Luy.
Laurent Gaudens

Bière, merguez et talents d'ici

A l'heure de l'apéro, la scène départementale attire chaque soir des dizaines d'amateurs de jazz... et de merguez. A l'heure de l'apéro, la scène départementale attire chaque soir des dizaines d'amateurs de jazz... et de merguez. - (dr)
Il y a ceux qui sont arrivés bien vite pour s'asseoir sur les chaises devant la scène et écouter bien sagement le groupe à l'affiche de la soirée. Sous les tivolis, assis à table, les deux coudes sur la toile cirée, il y a ceux qui avaient trop faim ou trop soif pour patienter. Et puis, il y a tous ceux debout entre les deux groupes, hésitant entre la meilleure des solutions, arrivés trop tard pour une place assise ou trop tôt pour être affamés.
Mais tous les soirs, et à chaque fois un peu plus nombreux d'une année sur l'autre, ils sont là : fans de jazz qui n'en louperont pas une miette de l'apéro à la scène départementale jusqu'au digestif au club en passant par le plat de résistance de l'Angelarde ou simples amateurs de musique venus parfois un peu par hasard, attirés par quelques notes.

'' Un accueil en musique ''

« C'est un moment festif, un accueil en musique, confirme Patrick Fournier. Chaque année, on se demande dans quel sens mettre la scène, mais on ne se pose pas la question de savoir s'il faut continuer ou pas. » Depuis six ans qu'elle existe, la scène départementale est devenue un peu l'âme de Jazzellerault.
Jean-Louis Aquilina, du restaurant Le Méridien de Naintré, ne s'y est pas trompé, en assurant tous les soirs la restauration d'une cinquantaine de couverts. « Pour nous, c'est un bon complément. » Un moment festif où tout le monde ne chôme pas. « On est une vingtaine de bénévoles chaque soir », confirme Christophe Van Bellinghen, responsable de la partie bar.

Mettre en avant les talents locaux

Mais avant tout, et comme son nom l'indique, la scène départementale est née de la volonté de mettre en avant les talents locaux. Qui apprécient l'attention. « On a peu l'occasion de jouer dans la région et ça nous permet de toucher le public châtelleraudais, explique Catherine Cajoune Girard, chanteuse du groupe poitevin Sweet Mama, invité mardi. Dans le contexte d'un festival, ouvert à plein d'influences, c'est d'autant plus intéressant. » Et même si, parfois, la concurrence de la pression et des merguez est bien difficile...

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

Le cancer, une leçon de vie


Depuis trois ans, la société thermale développe les cures post-cancer notamment pour les cancers du sein. Exemple.

Dans les couloirs de l'espace thermal, prête à repartir au combat. Dans les couloirs de l'espace thermal, prête à repartir au combat. - (dr)
 Un choc. C'est le souvenir qu'a gardé Catherine (*) de ce jour d'avril 2010 où on lui a appris qu'elle souffrait d'un cancer du sein. « J'étais abasourdie, résume-t-elle, des larmes encore dans les yeux. J'étais très active, je faisais de la danse. » Et du jour au lendemain, plus rien. Le vide.
A 58 ans, seule, elle plonge dans la dépression. Pourtant, elle a évité l'ablation, n'a pas besoin de chimio. « Après l'opération, j'étais livrée à moi-même. » C'est en attendant ses rayons qu'elle découvre sur une table un flyer, vantant les cures post-cancer de La Roche-Posay. « Je suis venue ici un mois après la fin des rayons, je voulais m'en sortir vite. »
Arrivée dans la cité thermale, elle est « très bien encadrée ». « J'ai commencé à me regarder dans une glace, ce que je ne pouvais pas faire. J'ai vu d'autres malades, d'autres souffrances, ça m'a permis de relativiser. » Trois semaines qui lui donnent une « bouffée d'oxygène et d'espoir ». Et qui lui permettent de nouer d'autres amitiés. « Un cancer, ça vous coupe du monde social. Là, j'ai trouvé des vrais amis qui ont d'autres problèmes. »
Côté santé, le bénéfice est également là. « L'inflammation, que je croyais être la cicatrice, a diminué et ça m'a aidé aussi. »
Du coup, à peine six mois après sa première cure, Catherine est de retour à La Roche-Posay. Elle a retrouvé sa location, ses habitudes. « Je la vis différemment, la cicatrice blanchit. Je retrouve ma joie de vivre, je me sens d'attaque pour reprendre le boulot. »

'' Maintenant ce que je veux c'est essayer d'aider comme je peux ''

Une nouvelle étape : ancienne de la direction générale, elle revient dans son entreprise qui a tenté de la licencier dans l'intervalle et lui fait subir un reclassement professionnel. D'ailleurs, elle a préféré faire cette deuxième cure sur ses congés payés pour ne pas prêter le flan à d'autres soucis.
« Je me sens loin de tout ça, la maladie m'a donné une leçon de vie. Maintenant, ce que je veux, c'est diffuser des infos sur ces cures et aider la Ligue contre le cancer. Essayer d'aider comme je peux. »

(*) Nous l'appellerons Catherine car elle a préféré conserver l'anonymat.
en savoir plus
Le traitement post-cancer est arrivé un peu fortuitement à La Roche-Posay. « C'est par une patiente qui est venu ici alors qu'elle était malade » rappelle Claire Lesrel, responsable de la communication de la société thermale. C'était en 2008. Dix malades sont reçus cette année-là. Depuis la courbe est ascendante : 25 en 2009, 250 en 2010.
En 2011, la société thermale espère passer la barre des 500.
A 90 %, la patientèle vient pour des cancers du sein. Les cancers gynécologiques (utérus ou ovaires) et ORL (gorge, pharynx) sont aussi concernés.

jeudi 26 mai 2011

Jazzellerault: aussi à l'apéro


Tous les soirs, la scène départementale permet aux groupes locaux de s'exprimer et au public d'en profiter gratuitement

René Barré: "Non je ne démissionnerai pas ''

On le dit fatigué. Il avoue des soucis de santé. Mais René Barré restera maire jusqu'au bout et dresse son bilan à mi-mandat.

« Mon bilan ? Il y a du négatif et du positif. »
« Mon bilan ? Il y a du négatif et du positif. » - (dr)
On vous dit fatigué et des rumeurs font état d'une possible démission, qu'en est-il ?

« Ça fait 28 ans que je suis maire et j'avais dit aux dernières élections que je ne me représenterai pas. Après diverses pressions, je me suis représenté pour faire en sorte qu'une équipe de quarantenaires prépare l'avenir pour prendre la suite. J'ai des soucis de santé, pas très intéressants, mais je n'ai pas l'intention de démissionner. Cela dit, on ne sait jamais ce qui peut se passer. »
A mi-mandat, que pensez-vous de votre bilan ?

« Il est à la fois positif et négatif. On vit depuis les dernières élections des périodes beaucoup plus difficiles, on est obligé de maintenir les budgets alors que certaines dépenses sont incontournables comme celles liés à l'âge des employés, au carburant, au chauffage, etc

'' Je donnerai ma préférence ''

La suppression de la taxe professionnelle et son remplacement par des choses bougrement imprécises ne permettent pas d'avoir une lisibilité à long terme. »
Et les satisfactions...

« J'ai l'équipe de jeunes que je souhaitais, et on fait mieux que la parité avec plus de femmes que d'hommes. Par rapport à ce que nous avons dit aux électeurs, une bonne moitié des choses a été réalisée et l'autre moitié est en cours. »
Que pensez-vous du futur découpage territorial qui verrait le canton rejoindre le Pays châtelleraudais ?

« On savait notre proposition de maintien en l'état irrecevable. Notre plan B aurait été un élargissement vers le Sud-Touraine, mais c'est trop compliqué. Beaucoup de personnes ont témoigné que le bassin de vie est vers Châtellerault, la carte reprend cette logique, il n'y a pas lieu de s'offusquer. »
Et quelles sont vos relations avec Bernard Doury ?

« Nous avons des relations très cordiales, je le vois régulièrement. Il m'a '' piqué '' la communauté de communes d'une façon loyale et honorable. C'est comme ça et puis, ça rentre dans la logique du rajeunissement que je souhaite. »
Quel est votre avenir ?

« A 68 ans, j'en vois une grande partie derrière moi. Là, c'est sûr, c'est mon dernier mandat. Il y a des tas de choses que je n'ai pas faites dans ma vie, avec mes 28 ans à la mairie : la famille, les voyages, la lecture... J'ai un retard phénoménal. C'est un regret. J'ai la chance d'avoir une famille unie mais je n'ai pas passé suffisamment de temps à l'éducation de mes enfants et de mes petits-enfants. »
Et l'avenir de La Roche-Posay sans vous ?

« Les cimetières sont plein de gens irremplaçables. Il y a un certain nombre de personnes qui pourront le faire. Je donnerai ma préférence lorsque la totalité de l'équipe aura fait son choix. On n'est pas en royauté. Ce qu'il faut, c'est un consensus autour d'un projet fédérateur. »

Retrouvez l'ensemble de cette interview sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr
en savoir plus
> Place de la République. La première tranche est terminée. La deuxième va commencer à l'automne et se terminera en 2012.
> Entrées de ville. Des travaux de sécurisation ont été réalisés route de Vicq et route de Pleumartin. D'autres vont avoir lieu route de Châtellerault, au col des Sarrazins.
> Club house du golf. Les premiers coups de pioche viennent d'être donnés.
> Pavillons. Vingt pavillons HLM ont été construits. 25 nouvelles parcelles viennent d'être ouvertes à la construction.
> Salle des fêtes-auditorium. Un projet de salle des fêtes modulaire est à l'étude, pouvant se transformer en auditorium, avec une jauge de 700 personnes. Les travaux devraient démarrer « avant la fin du mandat ».
> EHPAD. Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sera construit route de Vicq. Il comptera 72 lits plus huit en hospitalisation de jour, dont vingt-cinq pour maladies dégénératives.
> Gens du voyage. L'aire d'accueil est en construction. Elle sera prête en septembre.
> Centre aqualudique. Un projet est en phase d'études.
> École Claire-Fontaine. Une extension d'une classe a été réalisée.
> Centre technique municipal. Le choix de l'emplacement est en cours.
> Enfants curistes. Après la fermeture de la Colline ensoleillée, un dossier de structure d'accueil est à l'étude.
à la loupe
Trois pages spéciales
La Nouvelle République et Centre Presse consacrent pendant trois jours une page spéciale « Coeur de ville » à La Roche-Posay.
Aujourd'hui, nous évoquons avec René Barré le bilan du maire à mi-mandat.
Demain, nous ferons le point sur la situation du thermalisme et de la balnéothérapie.
Samedi, nous évoquerons la saison touristique et ses nouveautés.
fiscalité
Pas de hausse d'impôts
« Pendant plus de 20 ans, les taux d'imposition n'ont pas changé, explique René Barré. On a toujours travaillé à élargir l'assiette d'imposition pour ne pas avoir à étrangler les gens. »
transports
On voyage gratis
Heureux Rochelais ! Depuis trois ans, ils bénéficient de transports en commun, chose rare pour une commune de cette taille, et depuis l'an dernier, ils sont gratuits : « On s'est rendu compte que ça ne rapportait rien ou pas grand-chose de le faire payant », explique René Barré.
écologie
L'environnement en première ligne
La municipalité a passé un « pacte écologique » : normes de haute qualité environnementale, rénovation du parc par des véhicules non-polluants, maîtrise énergétique dans les bâtiments communaux, protection de la faune, de la flore et des paysages... Les actions « écolos » sont nombreuses.
en ligne
Prolongation sur la toile
Retrouvez l'ensemble des informations, textes, photos, audio et vidéos sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.

mercredi 25 mai 2011

La Roche-Posay: René Barré ira jusqu'au bout


Des rumeurs font état de problèmes de santé que connaitrait le maire de La Roche-Posay. S'il ne les nie pas, René Barré affirme qu'il terminera bien son mandat. A découvrir en images.

A Naintré, le chantier du parcours équestre inquiète


Un chantier est en cours à Corcet sur la commune de Naintré. S'agit-il seulement d'un parcours équestre ou bien d'une carrière pour l'entreprise Colas. Les avis sont partagés et la préfecture a interrompu pour l'instant les travaux.

Le jazz unit la Vienne


Poitiers et Châtellerault villes rivales ? En tout cas, pas dans le jazz. Des élèves des deux conservatoires en apporteront la preuve ce soir en musique.

De Poitiers ou de Châtellerault, les élèves des deux conservatoires seront sur la scène départementale ce soir.
De Poitiers ou de Châtellerault, les élèves des deux conservatoires seront sur la scène départementale ce soir. - (dr)



















 La musique fait tomber les murs. Elle contribue aussi à casser certains clichés. Pour nombre de Poitevins, Châtellerault, la « pauvre » cité industrielle, devient une semaine par an la capitale du jazz en Nord-Vienne.
De son côté, Michel Chenuet, professeur de jazz aux conservatoires de Poitiers et de Châtellerault, contribue à sa manière à l'union musicale des deux villes. « C'est une idée que j'ai eue il y a sept-huit ans, confirme-t-il.J'avais des élèves avancés dans mes deux cours et je me suis dit '' pourquoi ne pas les faire jouer ensemble ? ''. »

Un échange gagnant-gagnant

Ainsi est né le projet d'un « groupe » châtellero-poitevin. Et, si depuis les élèves qui ont composé ce premier groupe sont partis vers d'autres cieux, la structure et l'objet sont restés les mêmes : mettre en commun les talents naissants et souvent méconnus des deux cités.
« Ce sont des élèves avancés qui se débrouillent bien, commente Michel Chenuet. L'avantage avec le jazz, c'est que chacun fait selon ses moyens. Ceux qui le peuvent font des impros, les autres pas. C'est un échange gagnant-gagnant où chacun profite des avantages des deux lieux. » Ainsi, Poitiers avec son big band intègre quelques-uns de ces élèves qui peuvent aussi profiter des nombreux bars de la cité : le groupe* joue ainsi régulièrement au Plan B et au Pourquoi pas. A Châtellerault, il s'est produit lors de l'inauguration du conservatoire par Frédéric Mitterrand et évoluera sur la scène départementale de Jazzellerault ce soir. « Il n'y a pas de festival de jazz à Poitiers, c'est une chance de pouvoir le faire ici », se réjouit Michel Chenuet.
Sur un programme de morceaux variés composé de standards de jazz, chansons et thèmes instrumentaux, le sextet donnera, avant Florence Grimal, la note locale à cette soirée : dans le Poitou, on ne fait pas qu'écouter du jazz, on en joue aussi. Et bien.

*Camille Crespin (trompette), Étienne Hamayon (clarinette), Eli Frot (piano), Ronan Ristord (batterie), Michel Chenuet (basse), Fatima Ben Embarek (chant).
réaction
Une région exemplaire
Nouveau directeur du conservatoire, Jérôme Chrétien voit dans le groupe de jazz qui unit les deux conservatoires un symbole très représentatif de la région. « Ici, le maillage territorial n'est pas qu'une formule. C'est la seule région à avoir mis en place un cycle professionnel initial sur la musique et la danse. On se réunit tous les mois entre les six établissements (NDLR : La Rochelle, Niort, Angoulême, Poitiers, Châtellerault et Bressuire) et il y a une parfaite intelligence. Si on ne mutualise pas les équipements, c'est de la gabegie. Je ne peux qu'encourager ce genre de partenariats. »
Laurent Gaudens

A Naintré, un chantier qui ne plaît pas à tout le monde !


A Corcet, un chantier crée la polémique : vrai parcours pour chevaux ou fausse carrière ? La préfecture a préféré arrêter les travaux.

Sur place hier matin, les opposants dénoncent l'ampleur du chantier qui, selon eux, s'apparente plus à une carrière.
Sur place hier matin, les opposants dénoncent l'ampleur du chantier qui, selon eux, s'apparente plus à une carrière. - (dr)
 Jean-Louis Raveneau est un passionné de chevaux. Membre de la société des courses de La Roche-Posay, il est lui-même un ancien cavalier. Comme il a quelques terres à proximité du club hippique de L'Éperon à Naintré, il s'est entendu avec Georges Schaar, le patron, pour créer un parcours de cross équestre.
« En fait, l'objectif, c'est de faire trois activités en même temps, explique-t-il. Du dressage, des obstacles et du cross. »

'' Qui va remettre le site en l'état ? ''

S'il n'envisage pas de compétitions, il met en avant la sécurité de l'équipement. « Aujourd'hui, il y a des obstacles en forêt et certains promeneurs ont peur des chevaux. »
Depuis plusieurs semaines, l'entreprise Colas mène le chantier sur un peu moins de cinq hectares. Et le ballet des engins n'a pas manqué d'inquiéter certains habitants de la commune.
« Des millions de m 3 ont été déménagés, s'insurgent Bernard Rimbeau, ancien maire, Joël Ledoux, président de l'ACCA, et Claude Lorceau. Ce qui est bizarre, c'est que ça a été fait en catimini. Le permis d'aménager n'a jamais été évoqué. »
Pour eux, il s'agirait moins d'un parcours équestre que d'une carrière qui servirait à l'entreprise Colas à puiser de la terre pour remblayer la future bretelle d'accès à la rocade.
Depuis quinze jours, les travaux ont brutalement cessé sur injonction de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) (*). Le permis d'aménagement, obtenu régulièrement auprès de la mairie, ne serait apparemment pas suffisant pour ce genre de travaux. « Qui va remettre le site en l'état ? », s'inquiètent les trois opposants au projet.
Dans l'attente d'information des services de l'État, Dominique Thomas, directeur de l'entreprise Colas, n'est pas inquiet. « On va les reprendre ces travaux. On ne va pas laisser le terrain en l'état. » Seule question en suspens : quand ?

(*) Selon la préfecture que nous avons pu finalement joindre hier soir, l'interruption des travaux a été décidée parce que la Colas n'avait aucune autorisation d'extraction de matériaux sur ce site.
il a dit
« Je n'avais pas d'éléments qui m'auraient permis d'interdire ce projet. » Mis en cause par les trois habitants - et opposants réputés - de Naintré, Christian Michaud met en avant que le projet est sur un terrain privé et qu'il « respecte les normes en vigueur ». « Rien n'a été fait en catimini, explique-t-il. Je signe tous les ans entre 30 et 50 permis et je ne peux pas tenir informé la totalité de la population. Je me suis rendu sur place à plusieurs reprises et tout m'a paru normal et cohérent. C'est un élément favorable à l'attractivité du territoire. Maintenant, il y a des contrôles qui existent et c'est très bien. Les travaux sont arrêtés, il faudra voir pourquoi. Je n'ai pas d'informations pour cela. »
Laurent Gaudens

mardi 24 mai 2011

Thales : inquiétude à la Brelandière

Le rapprochement entre Safran et Thales est une « vieille histoire », selon les syndicats de la Brelandière. Une vieille histoire qui semble avoir trouvé quelques rebondissements cette année. « Et on devrait être concerné au premier chef », explique Patrick Juin, secrétaire du comité de groupe européen. L'élu CFDT et ses collègues des syndicats CGT et CFE-CGC estiment que le ministère de la Défense, via la Délégation générale de l'armement, joue un jeu pas très clair en encourageant le rapprochement des deux géants dans leur partie électronique de surveillance, l'optronique.
Une partie de production qui ne concerne pas la Brelandière mais davantage son voisin poitevin qui pourrait en souffrir. Pour autant, afin de financer ce qui pourrait devenir à terme le numéro 2 mondial de son secteur, Thales serait contraint de céder certaines activités à Safran.
« Et des activités qui intéressent Safran, il n'y en a pas tant que ça », estime Patrick Juin. Il y aurait notamment les activités de navigation du site de la Brelandière.

Une motion votée

Lors de l'assemblée générale des actionnaires, le PDG de Thales Luc Vigneron a confirmé que le périmètre des activités à céder était bouclé. Sans en donner le détail pour autant. Ce qui inquiète grandement les salariés.
Hier matin, une assemblée générale du personnel a été réunie et une motion réclamant des informations a été votée. Au premier rang des craintes, le démantèlement complet du site. « Rien n'est sûr pour l'instant. » En point de mire, le salon du Bourget qui aura lieu après la mi-juin. Si des annonces sont peu probables, une montée des salariés pour réclamer des informations claires est envisagée.
Laurent Gaudens

samedi 21 mai 2011

Ils mettent des dictons en vidéo sur Internet



Trois jeunes d'Ozon tournent des courts métrages destinés aux jeunes sur des thèmes de société par le biais de dictons et morales.

Ibrahim, Zouhair et Youssef parés pour filmer tous les dictons et proverbes.
Ibrahim, Zouhair et Youssef parés pour filmer tous les dictons et proverbes. - (dr)












En avril, ne te découvre pas d'un fil, qui va à la chasse perd sa place, en mai, fais ce qu'il te plaît... A chaque moment ou situation de la vie, il y a au moins un dicton. « Mais quand t'es en sixième et qu'un prof te dit '' l'habit ne fait pas le moine '', ça ne parle pas directement aux jeunes aujourd'hui »explique Youssef Boukhenoufa.
Alors avec deux de ses camarades de l'association Cultures urbaines, il a eu l'idée de mettre ses dictons en vidéo. « En fait, à titre personnel, je m'étais pas mal intéressé à la vidéo, commente Ibrahim Abdeksadok. Avec l'asso, on s'occupait de promouvoir des projets musicaux mais on s'est dit '' pourquoi ne pas ajouter un concept vidéo ''. »

De manière humoristique

Ainsi naquit « Street stories », un projet qui réunit Youssef au scénario, Ibrahim à la réalisation et Zouhair Aqchiche à la coordination. « Mais chacun a son mot à dire sur le travail des autres » affirment-ils ensemble.
A commencer par le dicton mis en exergue. « Le premier choisi, c'est '' Méfie toi des apparences '', bien dans l'actualité aujourd'hui. Ce sont des sujets sérieux mais que l'on veut traiter de manière humoristique. C'est à destination des jeunes avant tout, alors il faut prendre du recul et dédramatiser. »
Avec un matériel de qualité acheté grâce à une subvention de la ville, les trois jeunes ont monté leur premier court-métrage qu'ils vont diffuser sur les réseaux sociaux comme Facebook et via leur blog. D'autres doivent suivre dans les prochains mois et c'est ouvert à toutes les candidatures. « Pour le premier, j'ai joué le rôle principal, raconte Youssef. Mais quand les gens verront la qualité, on n'aura pas de mal à avoir d'autres acteurs. C'est ouvert à tout le monde, il n'y a pas de discrimination, qu'on soit du centre-ville ou d'Ozon, de Branly ou de Berthelot. »
L'objectif avoué est de participer à des concours, celui mis en place par la ville et d'autres à portée nationale, et d'avoir l'audience la plus large possible. Qui peut le plus peut le moins.

Blog : streetstories.skyrock.com ou page Facebook.
Laurent Gaudens

jeudi 19 mai 2011

Ascendance est sur la bonne pente



L'organisme de formation d'Antran, créé en 2009, vient de remporter plusieurs marchés de Pôle Emploi. Une bonne nouvelle et beaucoup de stress.


 Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. La déconvenue du Claf, organisme qui avait installé une antenne à Poitiers, a en effet bien profité au centre de formation ouvert en 2009 à Antran.
Pôle Emploi, après avoir été alerté par des stagiaires, a décidé d'arrêter les formations pour lesquelles il avait passé un marché en 2010. La mauvaise qualité de l'enseignement semblait être en cause. A la mi-février, des dizaines de stagiaires - qui avaient commencé leur enseignement en décembre - se sont retrouvés sans plus de cours.

90 stagiaires à accueillir en 15 jours

Un nouvel appel d'offres a été passé par l'organisme public et c'est Ascendance, organisme de formation d'Antran, qui a été l'heureux élu pour toute la région Poitou-Charentes : trois sessions de technicien de maintenance en informatique, de technicien d'assistance informatique, d'infographiste-metteur en page à Surgères ; une session d'infographiste-multimédia à Niort ; deux sessions d'infographiste-multimédia et d'infographiste-metteur en page à Antran.
Un total annoncé de 45 stagiaires... qui se retrouvent aujourd'hui être au nombre de 90 (1). Prévenu le 7 avril, Ascendance avait l'obligation de commencer les formations avant le 22 avril.
Un vrai cadeau empoisonné. « On a eu très peu de temps, confirme Jean-Claude André, le directeur. Il a fallu réagir, trouver des locaux à Niort et Surgères, recruter des professeurs, acheter des ordinateurs. On a travaillé jour et nuit pour casser des cloisons et monter l'électricité. »
Sans compter les achats de matériel pour 86.000 € sans avoir encore les financements d'un marché qui s'élève à 734.000 €. En quelques semaines, le centre de formation est passé de 7 stagiaires à 90 et de 2 formateurs à 12.
Une croissance express. « Les débuts ont été compliqués, reconnaît Jean-Claude André. On a réussi à ouvrir les sessions toutes en même temps au prix d'un boulot énorme. » Un travail déjà reconnu par Pôle Emploi : d'autres sessions devraient être prochainement attribuées à Ascendance.

(1) 45 à Surgères, 15 à Niort et 30 à Antran.
en savoir plus
Et des stagiaires dans l'embarras
L'arrêt de la formation du Claf et la reprise par Ascendance a enfin clarifié la situation de dizaines de stagiaires en attente de formation. Il en est autrement du côté financier. Plusieurs d'entre eux - trois sur le site d'Antran - s'étaient vu confirmer leurs droits à l'allocation de retour à l'emploi (ARE) jusqu'à la fin de leur formation. Changement de ton en avril, puisque ces mêmes stagiaires se sont vus notifier par courrier que leur situation allait être réétudiée avec une baisse de financement, certains passant de 1.100 € d'indemnités à 650 €. Avec le risque de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout de la formation.
Laurent Gaudens

lundi 16 mai 2011

Châtellerault: le slameur Lhomé en répétition


Le slameur Lhomé est en pleine répétition avec un spectacle et un album en préparation. Découvrez-le avec un premier titre ''Amoureux d'un ange'' avant l'article que nous lui consacrerons très prochainement.

vendredi 13 mai 2011

Berthelot : les lycéens montrent leurs talents


Les lycéens sont montés sur scène devant leurs camarades.

Les lycéens sont montés sur scène devant leurs camarades. - (dr)

















Il flottait comme un parfum de vacances mardi dans la cour de récréation du lycée Berthelot. C'était en effet la quatrième édition de l'opération « le lycée a du talent », une demi-journée sans cours qui permettent aux élèves de faire montre de leurs talents. Poèmes, peintures, théâtre... il y en avait pour à peu près tous les goûts.
Mais il ne fallait pas oublier l'aspect éducatif de la chose. Plusieurs associations - Cipat, CIDF... - tenaient stands pour alerter des divers dangers de la vie. « Le but est de faire la fête en toute responsabilité sans prendre de risques » explique Frank Fauquembergue, le proviseur. Des ateliers d'éducation au goût ou de gestion du stress étaient également ouverts aux élèves qui ont pu tout au long de l'après-midi assister sur la scène aux représentations de leurs camarades : clowns, piano, rock... là aussi, il y en avait pour tous les goûts.

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr

mercredi 11 mai 2011

Il marche en pensant aux victimes militaire


Militaire, Stéphan Marchiset rallie Paris à Bayonne pour aider les associations d'aide aux victimes. Hier à Châtellerault, il est aujourd'hui à Poitiers.

Stéphan Marchiset était hier à Châtellerault.
Stéphan Marchiset était hier à Châtellerault. - (dr)
C'est lors d'une mission en Côte d'Ivoire voilà deux ans qu'il a pris conscience du problème : en cas de soucis, les militaires sont aidés, pas leur famille. Pour les Français, cette aide est octroyée par deux associations, Terre Fraternité et Cabat, toutes deux dépendantes des dons, et régulièrement en difficulté.
Stéphan Marchiset, 46 ans, soldat à la direction des ressources humaines de l'armée de terre, habitant la Région parisienne, a voulu, à sa manière, aider ces deux associations dans leur oeuvre.
Ainsi est née l'opération « Deux millions de pas solidaires ». Du 29 avril au 28 mai, Stéphan va parcourir la voie de Tours du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, ralliant Paris à Bayonne « à raison de 1.000 pas par kilomètre ». « Je le fais sur mes vacances et sur mes propres fonds, prévient-il. J'ai prévu un budget de 30 à 40 € par jour et, quand quelqu'un m'invite sur le parcours, je reverse l'équivalent de la somme. »

En conférence cet après-midi

Sur son chemin, il se met à disposition des établissements scolaires pour évoquer les chemins de Saint-Jacques et des infrastructures militaires pour y parler des deux associations d'aide. Cet après-midi, il donnera une conférence au centre d'information et de recrutement de l'armée de terre, puis au RICM de Poitiers.
A chaque intervention, il livre son information et une adresse à laquelle tout un chacun peut envoyer un don par chèque. « Je ne suis pas là pour mendier, conclut-il, juste pour aider. »

Pour suivre son parcours, http ://stephan-marchiset. blog.pelerin.info


Envoyer ses dons à Association Terre Fraternité/Cabat, hôtel national des Invalides, 129 rue de Grenelle 75007 Paris. cabat.terrefrat@yahoo.fr.
Laurent Gaudens

mardi 10 mai 2011

Châtellerault: les lycéens de Berthelot montrent leurs talents


Mardi, le lycée Berthelot organisait la quatrième édition de l'opération ''Le lycée a du talent''. Une demi-journée où tous les élèves peuvent s'exprimer de multiples manières.

jeudi 5 mai 2011

Des brochetons pour repeupler les rivières

C'est l'opération de tri : on sépare les brochetons des autres animaux.

A Leigné-les-Bois, la fédération de pêche entretient des frayères à brochets. Depuis deux jours, les alevins rejoignent les cours d'eau du département.

 


C'est l'opération de tri : on sépare les brochetons des autres animaux. - (dr)
 Avec sa gueule ouverte et ses dents pointues, le brochet n'inspire pas la pitié. Et pourtant, ce carnassier, emblème des cours d'eau français, est en train de disparaître. Faute de pouvoir se reproduire en toute quiétude puisqu'il apprécie particulièrement les « près bas », ces berges inondées l'hiver et à sec l'été.
« Les travaux et le manque d'eau empêchent ces crues qui leur permettaient de pondre », explique Etienne Béguin, agent de développement auprès de la fédération de pêche de la Vienne. « Dans l'équilibre, le brochet est dominant. Sans lui, les gardons et les brèmes vont se développer et avec eux des parasites. Une surdensité n'est jamais bonne. C'est pour ça qu'il faut sauver le brochet. »
Depuis 1999, la fédération de la Vienne a pris conscience du problème. Elle a créé des frayères artificielles le long des cours d'eau, comme à Vivonne. Mais, depuis trois ans, en raison du déficit chronique d'eau, celles-ci n'arrivent plus à fonctionner.
Il a donc fallu prendre le taureau par les cornes et le brochet par les ouïes. Depuis 2006, elle a pris en charge une petite unité de production, qu'elle a rachetée en 2009, à La Goulinerie, sur la commune de Leigné-les-Bois, entre Châtellerault et La Roche-Posay.

3.000 à 18.000 alevins par an

Là dans des bassins naturels, la fédération « produit » de 3.000 à 18.000 alevins chaque année qui sont ensuite confiés aux différentes associations de pêche du département. Mardi et hier mercredi, les bassins ont ainsi été vidés de leurs occupants, âgés de quatre semaines. Il faut les trier puisqu'ils se mélangent aux tritons et larves de diptères, leur principal prédateur.
Conditionnés dans des sacs en plastique oxygénés, les poissons rejoignent ainsi les cours d'eau sélectionnés par la fédération, présentant des déficits. De quoi rassurer les amateurs de pêche aux carnassiers au lendemain de l'ouverture du brochet : les prochaines saisons devraient être assurées.

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et sur centre-presse.fr
Laurent Gaudens