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vendredi 27 mai 2011

Bière, merguez et talents d'ici

A l'heure de l'apéro, la scène départementale attire chaque soir des dizaines d'amateurs de jazz... et de merguez. A l'heure de l'apéro, la scène départementale attire chaque soir des dizaines d'amateurs de jazz... et de merguez. - (dr)
Il y a ceux qui sont arrivés bien vite pour s'asseoir sur les chaises devant la scène et écouter bien sagement le groupe à l'affiche de la soirée. Sous les tivolis, assis à table, les deux coudes sur la toile cirée, il y a ceux qui avaient trop faim ou trop soif pour patienter. Et puis, il y a tous ceux debout entre les deux groupes, hésitant entre la meilleure des solutions, arrivés trop tard pour une place assise ou trop tôt pour être affamés.
Mais tous les soirs, et à chaque fois un peu plus nombreux d'une année sur l'autre, ils sont là : fans de jazz qui n'en louperont pas une miette de l'apéro à la scène départementale jusqu'au digestif au club en passant par le plat de résistance de l'Angelarde ou simples amateurs de musique venus parfois un peu par hasard, attirés par quelques notes.

'' Un accueil en musique ''

« C'est un moment festif, un accueil en musique, confirme Patrick Fournier. Chaque année, on se demande dans quel sens mettre la scène, mais on ne se pose pas la question de savoir s'il faut continuer ou pas. » Depuis six ans qu'elle existe, la scène départementale est devenue un peu l'âme de Jazzellerault.
Jean-Louis Aquilina, du restaurant Le Méridien de Naintré, ne s'y est pas trompé, en assurant tous les soirs la restauration d'une cinquantaine de couverts. « Pour nous, c'est un bon complément. » Un moment festif où tout le monde ne chôme pas. « On est une vingtaine de bénévoles chaque soir », confirme Christophe Van Bellinghen, responsable de la partie bar.

Mettre en avant les talents locaux

Mais avant tout, et comme son nom l'indique, la scène départementale est née de la volonté de mettre en avant les talents locaux. Qui apprécient l'attention. « On a peu l'occasion de jouer dans la région et ça nous permet de toucher le public châtelleraudais, explique Catherine Cajoune Girard, chanteuse du groupe poitevin Sweet Mama, invité mardi. Dans le contexte d'un festival, ouvert à plein d'influences, c'est d'autant plus intéressant. » Et même si, parfois, la concurrence de la pression et des merguez est bien difficile...

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

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