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lundi 30 juillet 2012

Les mariniers sont de retour



Sur la toue cabanée ou à terre, Orphéum chante et enchante les spectateurs.
Sur la toue cabanée ou à terre, Orphéum chante et enchante les spectateurs.












L'été dernier, ils étaient là tous les vendredis soir. Sur la toue cabanée amarrée à l'île Cognet, les gars d'Orphéum ont fait entendre leur répertoire de chansons de marins et de mariniers à plusieurs centaines de spectateurs. Mais à force de chanter, ils avaient failli y laisser leur voix. C'est donc désormais tous les quinze jours que la Vienne résonnera de leur chant.
Après un premier tour de piste malheureux pour cause de pluie – ils ont quand même chanté pour cinq personnes – ils ont enfin pu redonner vie à ces chants oubliés ainsi qu'à quelques nouvelles chansons vendredi soir. Et cette fois, pas loin de deux cents spectateurs s'étaient massés sur les rives de l'île qui n'avait pas dû être nettoyée pour autant de personnes.
Entre les chants, c'est aussi l'occasion d'avoir quelques détails sur les tenues des marins ou sur l'histoire de la toue cabanée par les Bateliers de la Vienne. Et aussi de grignoter quelques produits locaux amenés par l'office de tourisme.
Vous pourrez retrouver Orphéum sur l'île les 10 et 24 août (ou le même jour à 21 h 30 au Crépier Breton) ou lors de la conférence-chantée qu'ils donneront sur les chants de marins au moulin de Chitré le 9 août. Ils participeront aussi à Jours de Vienne le 26 août.

Boire un petit coup c'est " artgréable "


Cet été, les “ art’péros ” permettent de rencontrer des artistes autour d’un apéritif. Mais la formule peine à prendre.

Philippe Untersteller dans son atelier de Châteauneuf.
Philippe Untersteller dans son atelier de Châteauneuf.













Dans son atelier, au fond d'une petite impasse du quartier de Châteauneuf, Philippe Untersteller est tranquille : seuls ceux qu'il invite peuvent le trouver. C'est tout l'intérêt de ces « art-péros » mis en place cet été par le service tourisme de la CAPC : rencontrer des artistes dans leur atelier ou sur un site patrimonial autour d'un verre.
Ancien Parisien, Philippe Untersteller a posé là ses cadres et ses peintures à la fin des années 80. « C'est grâce à un concours d'enveloppes organisé par La Poste, j'ai eu le deuxième prix national », raconte-t-il. Avec l'argent, il s'aménage un atelier et y développe son travail de plasticien qu'il a commencé au début des années 80. Peinture, sculpture, objets, pubs, affiches… Philippe Untersteller est un touche-à-tout qui ne sait se définir. « Je n'ai pas de style spécial. C'est en montrant que les gens comprennent. J'étais plutôt conceptuel à mes débuts, avec une réflexion sur l'art en général et des créations géométriques. Aujourd'hui, c'est plus des paysages. » Qu'il peint exclusivement dans son atelier. « Il faut sortir de l'image du peintre au chevalet dans la campagne. » Employé pendant près de trente ans chez Snecma, Philippe Untersteller a pris sa retraite voilà deux ans et en a profité pour ouvrir une galerie d'art à Poitiers où il expose d'autres artistes. Il se garde du temps pour continuer à peindre.« On ne dispose jamais assez de temps quand on travaille. La retraite donne du temps. Tout va bien. »
Des apéros le lundi soir
D'autres artistes ouvriront leurs ateliers dans les prochaines semaines. Plusieurs l'ont déjà fait mais les apéros et visite ont été annulés par manque de curieux, faute d'une communication claire. Les apéros ont en effet lieu le lundi soir sur inscription tandis que les visites se font les mardis et mercredis librement. Avis aux candidats.
30 juillet et 6 août, Sam Lee à l'école d'arts plastiques ; 13 août, Yohan Epain à l'école d'arts plastiques ; 20 août, Gilles Fromonteil à l'abbaye de l'Etoile à Archigny ; 27 août, Eva Aurich à l'abbaye de l'Etoile d'Archigny.
Laurent Gaudens

Ils transforment le transformateur



Une quinzaine de jeunes a participé au chantier.
Une quinzaine de jeunes a participé au chantier.











C'est déjà le dix-septième ! Depuis dix-sept ans, les transformateurs électriques de la ville se fondent dans le paysage grâce au travail de jeunes Châtelleraudais et à un partenariat entre l'équipe prévention de l'Association départementale de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADSEA), ERDF et la mairie.
Cette année, c'est celui installé rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny qui s'est transformé en petite maison de l'Île de Ré. Une quinzaine de jeunes de 13 à 18 ans des Renardières, d'Ozon et de Châteauneuf ont œuvré sous la houlette du peintre Ludovic Bertho du 9 au 29 juillet en trois groupes sur trois semaines.
En récompense, les premiers sont partis en stage voile à Rochefort tandis que les deux autres groupes iront au Cap Fréhel en Bretagne et à Lathus.
L'an prochain, ce sera le transformateur au bas de la rue Sully qui sera concerné. L'ensemble de la rue sera en effet refait à compter du mois d'octobre.
L.G.

Pour chanter tout l'été



Kofee Miam Miam a ouvert le bal place Zola…
Kofee Miam Miam a ouvert le bal place Zola…
Les Scènes cigales, c'est le nouveau nom trouvé pour qualifier la série de concerts d'été que la ville organise. Une appellation bien trouvée surtout quand le concert a lieu à l'extérieur. Et, après un mauvais démarrage avec le groupe Compay Segundo qui a dû être rapatrié dans la salle de l'Angelarde, les dieux de la météo semblent enfin favorables aux animations châtelleraudaises estivales. A l'instar de Deportivo la semaine dernière, la Fanfare en pétard a elle aussi pu se produire sur la scène de Blossac et présenter son hip-hop festif à un public assez fourni. En première partie, ce sont les Poitevins de Kofee Miam Miam qui ont assuré le spectacle sur la nouvelle place Emile-Zola. Mais bizarrement, sans qu'aucune explication n'ait été fournie, le concert a eu lieu côté Monoprix et non pas dans l'agora prévue à cet effet. Dommage, car le public n'avait que de choix : rester debout ou consommer pour s'asseoir à l'une des terrasses de café.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement avec le lien suivant http://goo.gl/HLFkJ
L.G.

dimanche 29 juillet 2012

Route des vacances : jour d'affluence sur l'aire d'Antran

 

Pique-nique, sandwicherie ou resto d'autoroute : c'est selon l'envie, les moyens ou le temps. Pique-nique, sandwicherie ou resto d'autoroute : c'est selon l'envie, les moyens ou le temps.
Chez Cofiroute, c'était branle-bas de combat hier pour cette journée la plus chargée de l'été qui s'annonçait difficile dans les deux sens. A 11 h, on comptabilisait entre 2.800 et 3.000 véhicules par heure dans le sens Paris-Bordeaux et il était encore de 3.100 à 15 h 30. Côté retour, on dénombrait 2.200 véhicules. Une circulation dense donc mais plutôt fluide et sans problème. « On nous a signalé un ralentissement le matin au niveau de Dangé-Saint-Romain mais c'était une fausse alerte. »
C'était malgré tout la tension des grands jours sur l'aire de service d'Antran. Certains n'étaient guère à prendre avec des pincettes, comme ce couple de Nordistes, rentrant vers Lille et peu disposé à répondre à nos questions. « On craint le passage à Paris », expliquaient-ils en forme de justification.
La passerelle franchie, côté départs, les visages étaient naturellement plus souriants.
Autour de 1.000 repas
Même si, sur les coups de midi, certains se dépêchaient bien vite d'enfiler leurs sandwichs au plus près de leur voiture afin de repartir avant tout le monde. « On a eu un ralentissement à Tours, expliquait ce père parti de Chartres le matin. C'est dense mais ça va. » Quelques autres bouchons les attendaient plus loin, au Futuroscope et à Niort.
Tandis que certains en profitaient pour faire se détendre les enfants dans une structure gonflable mise à disposition, d'autres se pressaient à la porte du restaurant, pour éviter la cohue de 13 h. « Pour nous c'est un jour très important, confirmait Franck De Gregny, responsable du restaurant L'Arche. On va servir autour de mille repas aujourd'hui. » Mais, là aussi, le trafic était plutôt fluide. Il faut dire que beaucoup avaient prévu leur pique-nique pour perdre le moins de temps possible. Surtout pour ceux qui prenaient la route des vacances.

samedi 28 juillet 2012

Les vrais frissons de la course automobile


Tous les grands champions de Formule 1 sont un jour passés par le karting. Vous pouvez vous aussi approcher ses sensations sur le circuit d’Usseau.

Le circuit de 800 m est ouvert tout au long de l'année.
Le circuit de 800 m est ouvert tout au long de l'année.

Ce jour-là, c'est l'affluence. Une quarantaine de personnes – ils se relaient à deux sur un même kart – s'affrontent pacifiquement pour un challenge. Pacifiquement, certes, mais avec un certain goût de la compétition. Dès le moteur coupé, chacun se rue dans le bungalow où un ordinateur centralise le temps de chacun. « C'est amical, explique Romuald Inguenault, on se connaît tous, on est là pour rigoler et on se fend bien la gueule. » Ouvrier chez Ceramic Coating Center, il participe comme ses collègues à une demi-journée « fun team », financée par l'entreprise, pour permettre à ses employés de décompresser.
Et pour décompresser, le karting n'a pas son pareil. Sur les 800 m de piste extérieur que compte le circuit d'Usseau, les bolides permettent d'approcher les sensations des pilotes de Formule 1, sans naturellement en avoir les risques. Même si les tête-à-queue sont fréquents, ils ne sont pas dangereux.
A la tête de l'entreprise qu'il a créée en 1999, Alain Turquois sait de quoi il parle. Ancien mécano, il s'est lancé dans l'aventure quand l'opportunité du terrain qu'il a acheté s'est présentée. « J'ai toujours fait du kart, se souvient-il. Dès l'âge de 18 ans, je ne voulais faire que ça. »
Une compétition le 26 août
Et si aujourd'hui, il a racroché définitivement le casque, il continue à vivre sa passion par procuration et à prodiguer ses conseils. A des amateurs, comme une dizaine de copains venus ce jour-là pour se défouler. Mais aussi à des confirmés puisque Karting-loisir 86, c'est aussi un club qui compte une cinquantaine de licenciés. Et organise une compétition régionale le 26 août. Et, si vous n'êtes pas adepte de la châleur bitumée l'été étant malgré tout la haute saison pour le kart, le circuit, même non couvert, reste ouvert tout au long de l'année.
Circuit des Trois-Chênes à Usseau. Tél.05.49.85.12.61. Ouvert tous les jours (samedi, dimanche et jours fériés compris), 14 h-19 h selon saisons. Tarifs : 200 cm3 ou minikart, 10 € les 10 mn, 270 cm3 12 € les 10 mn. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr ou directement sur ce lien http://goo.gl/N37jD ou encore en scannant le code ci-dessous.
Laurent Gaudens
 

vendredi 27 juillet 2012

A la piscine, on y joue on y lit... et on y nage

 Pour essayer de fédérer le maximum de monde, la piscine se mue durant l’été en espace ludique multifonctions.
 
 
Un après-midi jeu était organisé mercredi avec la ludothèque.

Un après-midi jeu était organisé mercredi avec la ludothèque.
 
Assis autour d'une table, une poignée d'enfants et une jeune fille jouent à Blocus, un jeu de stratégie qui consiste à bloquer les autres joueurs. Rien de plus normal en cette période de vacances. Sauf que les joueurs sont en maillot de bain… puisqu'on est dans le solarium de la piscine. « On a fait un petit test l'an dernier, explique Claudine Nouraud-Bernard, directrice de la ludothèque. Sans aucune publicité, on a eu 37 personnes, on a donc décidé de recommencer. »
La soirée zen plébiscitée
Avec encore plus de succès : entre la table de jeu, les jeux en libre-service et les jeux d'eau, la « ludopiscine » a rassemblé près de 150 pratiquants. « Ça correspond au public qui vient à la piscine, poursuit la directrice. C'est très familial et même ceux qui n'aiment pas trop le jeu se laissent tenter dans ces conditions. »
Globalement, et sans avoir encore de chiffres de fréquentation, c'est toute la pisicne qui bénéficie d'une belle affluence. Il faut dire qu'on ne lésine pas sur les animations. La soirée zen début juillet a par exemple explosé ses chiffres avec 113 personnes contre 40 l'an passé.
Développées sur trois axes, ludique, sport et détente, les activités trouvent leur rythme de croisière. Les parcours ludiques attirent une soixantaine d'enfants chaque jour et les packs nages, destinés aux amateurs d'entraînement, commencent à avoir quelques adeptes. Le coin « cocoon » avec transats en intérieur et extérieur est également plébiscité.
« C'est plutôt bien parti, reconnaît ainsi Frédéric Guesdon, éducateur sportif. On verra surtout au mois d'août car c'est là que tout le monde part en vacances. » Mais la plupart seront revenus pour la grande soirée olympique qui aura lieu le 28 août. Une façon de terminer les vacances en se plongeant dans le grand bain.
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Laurent Gaudens

mercredi 25 juillet 2012

Ils sont incollables sur les écrevisses

Mieux connaître la nature, c’est l’objectif des ateliers buissonniers ouverts aux enfants les jeudis de l’été à la ferme-découverte de Thuré.

Les enfants ont pu toucher l'écrevisse… même quand ils avaient peur.

Les enfants ont pu toucher l'écrevisse… même quand ils avaient peur.
 
Réunis sous le préau de la ferme-découverte, une petite vingtaine d'enfants est tout ouïe. A l'aide d'une présentation numérique, Mario Etienne, animateur de la ferme-découverte de Thuré, leur raconte la vie d'une écrevisse. De la fécondation du mâle par la femelle – « on dirait qu'ils font un combat » – à la couleur bleue de celle présentée – « c'est comme les sucettes, si elle est bleue et qu'on la mange, on a la langue bleue » – en passant par son alimentation ou sa durée de vie.
Une écrevisse entre les doigts
Mais ce que les enfants attendent avec le plus d'impatience, c'est bien d'aller la toucher, cette écrevisse. Quoi que certains ont quand même un peu peur. Après avoir vu leurs camarades ne pas hésiter à la prendre entre deux doigts, les plus craintifs s'y essayent quand même.
Et tout le monde se retrouvera rassuré autour de tables pour réaliser « son » écrevisse à basse de rouleau papier toilettes et de pinces à linge. C'est tout l'objectif de ces ateliers buissonniers organisés par la ferme-découverte pour un tarif raisonné (1) : au travers d'ateliers ludiques et séquences – ils sont ouverts aux 3 à 11 ans – permettre aux enfants d'appréhender d'une autre manière leur environnement proche. C'est ainsi que durant l'été (2), les enfants pourront tout aussi bien réaliser une peinture à base d'œufs, fabriquer leur propre pain ou réaliser un instrument de musiques à base de légumes. Après cela, c'est sûr, les enfants ne mangeront plus leur soupe de la même manière.
(1) Renseignements à la ferme-découverte, tél.05.49.93.70.51. Tarif : 5,50 € par enfant, présence d'un adulte obligatoire et gratuite. (2) Les prochains ateliers buissonniers auront lieu : jeudi 26 juillet, « Tempora », peinture à l'ancienne à base d'œuf ; jeudi 2 août, « La main à la pâte », fabrication du pain ; jeudi 9 août, « couleurs de choux », peinture à base de choux ; jeudi 16 août, « vannerie », création d'un pot à crayon ; jeudi 23 août, « du papier pour l'éternité », création de papier recyclé ; jeudi 30 août, « cuisine des sons », transformation de légumes en instruments de musique.
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Laurent Gaudens

dimanche 22 juillet 2012

Du miel et des curieux avec la Ferme-découverte



Tout l’été, la Ferme-découverte de Thuré organise des balades dans les fermes du Châtelleraudais. Comme aux ruchers du Grand-Champ.
Vincent Touzalin a accueilli 25 personnes, jeudi, pour leur faire découvrir son métier.
Vincent Touzalin a accueilli 25 personnes, jeudi, pour leur faire découvrir son métier. - (dr)
Désormais, ils ne verront plus les abeilles de la même façon. Après les avoir vues dans leur ruche, après avoir découvert la production du miel et, surtout, l'avoir goûté, les 25 curieux venus ce jour-là dans les ruchers d'Orches ont une autre vision de l'insecte.
Et c'est bien l'objectif des balades fermières qu'organise chaque année la Ferme-découverte de Thuré : permettre un autre rapport à l'environnement proche pour des habitants ou des touristes qui n'ont pas toujours la chance d'avoir des amis ou de la famille dans des fermes.
Cent cinquante ruches
Vincent Touzalin y a vu son intérêt. Apiculteur professionnel depuis quatre ans, il s'est installé à Orches, piqué par une passion que lui avait donnée son grand-père, apiculteur amateur. Et le plus dur est avant tout de se faire connaître. C'est pour cette raison qu'il se rend sur les marchés (1), mais la proposition de la Ferme-découverte l'a aussi séduit depuis trois ans. « Les balades fermières sont un bon moyen, estime-t-il.Il faut d'abord faire connaître ses produits et c'est une bonne façon de le faire. »
Et aussi de transmettre sa passion. Jeudi dernier, il a pu expliquer son travail auprès de ses 150 ruches, la façon dont il s'y prend pour produire une dizaine de miels : colza, acacia, tournesol, sarrazin… L'avantage de la formule est aussi pour les visiteurs de pouvoir acheter des produits directement à celui qui les fabrique. Du circuit court en direct en somme.
(1) Vincent Touzalin est présent aux halles de Châtellerault le deuxième samedi du mois, à Neuville-de-Poitou le deuxième dimanche, à Lencloître le troisième samedi et à Vouillé le quatrième samedi. Il est aussi présent dans plusieurs magasins fermiers (à Bellefonds, Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, Thouars, Saint-Pierre-de-Maillé et Châtellerault).
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Laurent Gaudens

Ancien théâtre : les décors en cours de réfection



Le premier lot des décors de l’ancien théâtre sont en cours de restauration. Deux lots seront prochainement attribués.
Les tableaux composent des ensembles dont trois réintégreront l'ancien théâtre.
Les tableaux composent des ensembles dont trois réintégreront l'ancien théâtre.













C'est l'autre chantier de l'ancien théâtre. En plus du bâtiment, dont le chantier est bien visible, qui doit rouvrir à l'automne 2013, les décors d'époque subissent eux aussi une cure de jouvence. Même s'il y a eu un peu de retard, l'ensemble des 150 pièces a été traité contre les xylophages.
La première série de tableaux composant une série de décors à l'italienne est désormais en cours de restauration. Pas dans le bâtiment 208 de la Manufacture comme c'était prévu puisque certains travaux n'ont pas encore été réalisés. Ils ont été attribués à l'atelier Vert Jade, qui les soigne dans ses locaux de Mortemer, à côté de Chauvigny. Incomplète, la série compte quatorze éléments et ne sera probablement pas réutilisée lorsque l'ancien théâtre sera rénové. « Elle est aussi très fragile, précise Anne-Elisabeth Rouault, spécialiste en conservation-restauration de peintures qui assure une assistance en maîtrise d'œuvre sur ce chantier. C'est leur intérêt patrimonial qui a décidé de leur restauration. »
Deux autres ensembles sont directement destinés à réintégrer leur écrin initial. L'un, de 19 éléments, représente une forêt, et l'autre, de 16 éléments, compose un décor d'intérieur gris et rouge. Tous deux réintégreront le théâtre, une fois rénovés (dans le bâtiment 208 cette fois), ainsi qu'un ensemble représentant une place de village dont la restauration sera effectuée ultérieurement. Le reste des décors, moins intéressant, sera conservé dans un endroit pas encore fixé et pourra faire à l'occasion l'objet de restaurations ultérieures.
Un historien à la rescousse
Car, pour l'instant, on connaît mal l'histoire, et donc la valeur de ces décors. Pour aider à faire le tri, la communauté d'agglomération a débloqué une somme qui permettra de faire intervenir Dominique Lauvernier, un historien spécialiste de ce domaine. « On compte sur lui pour qu'il nous aide à dater et à reconstituer certains ensembles », précise Anne-Elisabeth Rouault. On en est donc encore qu'au début du chantier.
Laurent Gaudens

Les papys font de la " reggaesistance "



Le parc de Crémault de Bonneuil-Matours avait des airs de Kingston jeudi soir. Les Jamaïca All Stars n’ont pas déçu leur public.
Des papys du reggae encore bien vaillants pour 1 h 45 de concert.
Des papys du reggae encore bien vaillants pour 1 h 45 de concert.
On a craint le pire jeudi soir quand, après à peine un quart d'heure de concert, l'alimentation électrique a sauté. Mais les onze musiciens et chanteurs de Jamaïca All Stars ne se sont pas démontés. Et tandis que l'on s'affairait autour du groupe électrogène, eux ont tranquillement déroulé leur morceau.
L'habitude des anciens sans doute puisque depuis une quinzaine d'années le groupe sillonne le monde pour prêcher la bonne parole rasta. Projet de producteur au départ (voir notre édition de mardi) dans la même veine que le Buena Vista Social Club ou Afrocuban All Stars pour la musique cubaine, l'alliance de cinq artistes cubains et de six musiciens français a donné naissance à ce qui est désormais devenu l'oriflamme du son jamaïcain : du reggae, naturellement, mais aussi du ska ou de la calypso.
Les amateurs ne s'y étaient pas trompés. Jeudi soir, on était parfois venus de loin – il suffisait de lire quelques plaques d'immatriculation sur le parking ou dans le camping tout proche – pour assister à la prestation de ce groupe emblématique dont c'était le seul concert dans la région. Les autres ont pu découvrir des chanteurs et musiciens attachants à la pêche communicative, malgré un âge avancé pour certains.
Une bonne humeur communicative
Et si, de temps à autre, la voix n'est pas toujours juste, si l'enchaînement des titres aux rythmiques parfois semblables a pu lasser à la longue, tous se sont laissés gagner par la bonne humeur de ces artistes visiblement heureux d'être sur scène ensemble. Leur seule crainte, jeudi soir, c'était d'arriver à contenir la joie de Skully Simms : le presque octogénaire, aveugle, a prouvé qu'il savait encore se déhancher comme un jeune homme au grand dam de ces deux camarades chanteurs, presque aussi âgés que lui et obligés de le retenir pour ne pas qu'il chute. Plus qu'une panne du groupe électrogène, jeudi soir, c'était cela le vrai risque.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement sur le lien http://goo.gl/CMVN0.
Laurent Gaudens

Jouer aux courses : simple comme un pari


Les paris sont la ressource principale de la Société des courses de La Roche-Posay avec les entrées. Les paris sont la ressource principale de la Société des courses de La Roche-Posay avec les entrées.
Jouer aux courses n'est pas réservé aux initiés. Petit manuel pour vous rendre dès cet après-midi sur l'hippodrome de La Roche-Posay. Tout le monde peut jouer aux courses. C'est le message que veut faire passer Jean-Pierre Quillet, président de la société des courses. Voici comment procéder.
1. Après avoir acquitté son droit d'entrée (6 €), il faut se rendre sous le hall et trouver un programme : on y trouve les courses – sept ont lieu dimanche en galop, obstacles et trot attelé –, les noms des entraîneurs, des jockeys, des chevaux.
" Une petite compétition "
2. Sur place, vous pouvez acheter un journal vous renseignant sur les performances et les classements des chevaux. « La course, c'est un jeu, un sport et un spectacle. »
3. Comme c'est un hippodrome familial, on peut approcher les chevaux et discuter avec les entraîneurs pour affiner son choix. « C'est le moyen d'obtenir quelques informations et d'avoir des tuyaux », observe Jean-Pierre Quillet.
4. Votre champion trouvé, vous devez décider si vous le jouez « gagnant » (il arrive premier) ou « placé » (il arrive dans les trois premiers).
5. Après avoir fait la queue à un des guichets, on annonce son choix et sa mise : minimum 2 € pour un cheval, un couplé (deux chevaux gagnants ou placés) ou un trio (trois chevaux gagnants ou placés). Sur une course, vous pouvez remporter 1.000 €
6. Vous avez joué, on vous a remis un ticket, allez voir la course dans les tribunes. « Si vous avez joué en famille ou avec des copains, on regarde la course d'un autre œil car il y a une petite compétition qui se crée pour peu qu'on n'ait pas choisi le même cheval, explique Jean-Pierre Quillet. On donne un peu d'espoir même si c'est éphémère. »
7. La course est finie. Vous avez perdu, vous pouvez rejouer. Vous avez gagné, vous pouvez aller à un guichet et prendre votre argent ou le remiser pour la course suivante. « On redistribue 75 % ce que l'on reçoit. » A la fin d'une saison, la société touche plus de 40.000 € émanant des paris.
en savoir plus
Troisième rendez-vous de la saison pour l'hippodrome de la Gâtinière qui organise aujourd'hui la Journée du conseil régional Poitou-Charentes et la présentation de l'élevage en Poitou-Charentes, avec à partir de 14 h, sept courses au programme dont deux courses PMU : 3 trots, 2 plats, 2 steeples. Cette journée sera aussi marquée par une grande première, une course de traits poitevins qui feront le spectacle.
Laurent Gaudens

vendredi 20 juillet 2012

Maison en feu en plein centre-ville


L'étage de la maison, rue des Moulins, a été ravagé. L'étage de la maison, rue des Moulins, a été ravagé.
Châtellerault
On est passé près du drame dans la nuit de mercredi à jeudi à Châtellerault.
Un important incendie s'est déclenché peu après 22 h dans une maison de la rue des Moulins en plein centre ancien. Heureusement, une voiture de police en patrouille dans le quartier est rapidement arrivée sur les lieux et a pu donner l'alerte. Les pompiers de Châtellerault, Pleumartin et Gençay ont ainsi réussi à maîtriser l'incendie avant qu'il ne se propage aux maisons mitoyennes, seule la première, inoccupée, a été endommagée. Ils étaient néanmoins toujours sur place, hier matin. Le feu est parti d'une chambre à l'étage, indique la police. Il serait dû à une surchauffe ou à un court-circuit. Deux appareils, un téléphone en charge, et un ordinateur resté allumé, se trouvaient posés sur un lit. C'est le disjoncteur qui a donné l'alerte à la famille, qui prenait le repas à l'extérieur au moment du départ de feu. A plusieurs reprises, elle n'avait pas réussi à rétablir le courant. Les occupants, deux adultes et trois enfants, ont ainsi été évacués sans problème. Ils ont fait une demande de relogement mais nous n'avons pu savoir si celle-ci avait pu aboutir hier soir.
L. G.

jeudi 19 juillet 2012

Deux boulangeries cambriolées : un coffre-fort dérobé


Deux boulangeries ont notamment été visitées. Deux boulangeries ont notamment été visitées.
Châtellerault
Il semblerait qu'il y ait une recrudescence des cambriolages à Châtellerault en cette période estivale. Plusieurs commerces ou agence viennent d'en faire l'amère expérience ces derniers jours.
Dans la nuit de lundi à mardi, trois cambriolages ont été relevés. L'enquête a été confiée à la PJ de Poitiers. Les enquêteurs suspectent une même équipe itinérante, en quête de numéraire, d'avoir sévi cette nuit-là.
Tout d'abord, à l'enseigne Pat'à pain, sur la zone de la Désirée. Là, le ou les cambrioleurs ont fracturé la porte d'entrée en emportant environ 1.000 €. Un peu plus loin, allée d'Argenson, c'est la boulangerie Banette qui a été visitée sans que l'on sache le montant du larcin. Un coffre-fort a été emporté, confirme le parquet de Poitiers.
L'agence Véolia de la zone du Sanital a également été cambriolée dans la même nuit. Le préjudice n'est pas connu.

Encore des changements au centre social d'Ozon


Une directrice qui s’en va, une nouvelle présidente, un déménagement qui approche : l’été n’est pas synonyme de calme au centre social d’Ozon.
Le centre social réaménagera dans ses bâtiments rénovés au mois d'octobre. Le centre social réaménagera dans ses bâtiments rénovés au mois d'octobre.
L'une s'en va, l'autre arrive : Sandrine Friocourt et Albine Lombard n'auront fait que se croiser dans les couloirs du centre de loisirs Oz'aventure, qui accueille durant les travaux l'ensemble du centre de loisirs.
Sandrine Friocourt a en effet été élue à la tête du centre social voilà un mois et demi. Elle remplace à ce poste Abdelaziz Abdelsadock, qui a souhaité prendre du recul, ayant d'autres projets. Depuis deux ans et demi à Châtellerault, elle travaille au centre d'adaptation et de redynamisation au travail (Cart) et se retrouve à la tête d'un conseil d'administration largement renouvelé avec une présence féminine accrue. « Beaucoup de femmes ont décidé de s'impliquer, se réjouit-elle. Ça ne peut que donner envie de faire des choses. »
Un nouveau directeur en janvier
Des choses qui devront donc se faire avec un nouveau directeur. Arrivée en août dernier, après un intérim mettant un terme au long bail d'André Richard terminé dans la douleur, Albine Lombard, qui résidait toujours en Indre-et-Loire, quittera la direction en septembre « pour raisons personnelles ». Même si d'autres causes ont pu jouer. « Il y avait certaines choses qui n'allaient pas, reconnaît Sandrine Friocourt, elle a mis le doigt sur plein de choses auxquelles on ne pensait pas au départ. Mais elle a fait un passage bref qui a permis de bouger le centre social. »
Elle a notamment lancé une grande consultation des habitants du quartier sur l'avenir du centre social (voir en vidéo sur http://goo.gl/ nvXk8) dont elle décortiquera les résultats avant son départ. Elle a aussi assuré le suivi des travaux du centre social, dans lequel l'ensemble des services aménageront au mois d'octobre.
Un nouveau directeur sera recruté après le mois d'août, la période étant peu propice, pour une embauche au 1er janvier. L'intérim sera assuré par le conseil d'administration, auquel Hervé Guédjali, directeur de la Maison pour tous de Châteauneuf, apportera son soutien jusqu'à la fin de l'année. En espérant que le centre social trouve enfin une certaine stabilité.
Laurent Gaudens

Les contes magiques de Caus'ette

 
 Les enfants ont pu écouter des contes…
 
 
Les enfants ont pu écouter des contes…
Les contes, ça sert à s'endormir, mais ça sert aussi à s'éveiller. C'est en partant de ce principe que l'association Caus'ette propose une journée spécifique ouverte aux enfants dans le cadre de son festival d'été. Car les contes qui ont lieu les mardis soir sont souvent donnés pour des publics d'adultes ou pour des grands enfants. Mardi dernier, durant toute la journée, 500 enfants des centres de loisirs de la ville, mais aussi des particuliers, ont participé à une journée totalement dédiée dans le cadre du parc du Verger. Avec des belles histoires, naturellement racontées par deux conteuses et un spectacle de marionnettes exécuté par un artiste burkinabé. Et pour patienter entre chaque spectacle, les petits pouvaient participer à divers jeux, faire une chasse au trésor grâce à l'Improbable Librairie de Saint-Genest-d'Ambière, ou s'instruire avec le Centre permanent d'initiation à l'environnement de Chitré. De quoi revenir avec des étoiles dans les yeux.
 A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr, via le lien suivant, ou en scannant le code ci-contre.
festival - demandez le programme
Les autres dates
> Mardi 24 juillet : Nicole Bockem (« D'épines et de velours »). Un rien de nostalgie et beaucoup de poésie autour des rosiers et des légumes du jardin.
> Mardi 31 juillet : Renée Robitaille, accompagnée à l'accordéon par Étienne Loranger (« Homme de pioche »). La Québécoise originaire d'Abitibi, secteur minier, raconte des histoires de mineurs « à vous tordre le cœur ». Des histoires vécues où l'émotion est toujours présente.
> Mardi 7 août : Bernadète Bidaude (« Adèle, Rose, La Rousse et les autres »). La Vendéenne sera la régionale de l'étape cette année. Et elle viendra tracer toute une série de portraits de femmes… très réalistes.
> Mardi 14 août. La date phare de la saison. Un concert en deux parties, musique sacrée et musique traditionnelle, où la beauté des voix joue un rôle majeur. Si le temps est maussade, le concert aura lieu en l'église de Châteauneuf.
> Mardi 21 août. Retour à l'humour pour le point final du festival avec des histoires de Rapetou pyrénéen, où les ours, les géants et les fées ont plus d'un tour dans leur sac à malice.
Tous les spectacles commencent à 21 h. Pour les spectacles en soirée, tarifs multiples : de 4 € pour un enfant de moins de quatorze ans à 8 € pour un adulte (dégressif pour les familles). Billetterie sur place. Pour le spectacle de chants basques, gratuit jusqu'à neuf ans, 15 € pour un adulte. Billetterie ouverte à l'office de tourisme. Renseignements au 05.49.21.05.47.
L.G.

mercredi 18 juillet 2012

La mémoire d'Heuliez entre au musée de l'Auto

 

 

 

 

 

 

Six prototypes du constructeur des Deux-Sèvres sont entrés hier au musée de l’Auto-Moto-Vélo. Ils ont été préemptés lors d’une vente.
Il a fallu délicatesse et doigté pour rentrer les six véhicules dans les allées du musée.
C'est une importante acquisition que vient de faire le musée de l'Auto-Moto-Vélo : six véhicules prototypes du constructeur Heuliez ont fait leur entrée dans les allées, amenés en fin d'après-midi hier par deux semi-remorques.
Au pied des camions, Sophie Brégeaud-Romand, conservatrice, n'était pas peu fière de ces bébés. C'est elle qui en a fait l'acte d'achat par une préemption lors de la vente de la collection, le 7 juillet dernier, au Mans. Restructurant sa production actuellement et ayant un besoin de finances, Heuliez a décidé de se séparer de la moitié de sa collection, soit une quarantaine de pièces. La plupart sont parties chez des collectionneurs privés ou à l'étranger comme une Mercedes que lorgnait le musée, mais qu'un Allemand a acheté à prix d'or.
Six pièces ont néanmoins été « sauvées » par le musée. Presque toutes des pièces uniques. La première, en effet, n'est pas du constructeur deux-sévrien : c'est une Peugeot électrique de 1941 qui a appartenu à Henri Heuliez. Elle n'a été produite qu'à 377 exemplaires, surtout destinés aux médecins et aux facteurs pour la période de la guerre.
L'autre pièce de choix, c'est la Macarena, un prototype présenté au Salon de l'auto 2006 qui a un temps intéressé Peugeot puis Renault, adjugé pour 21.000 €
Les quatre autres sont également des pièces uniques : le Scarabée d'or, un micro 4 x 4 ; l'Antlantic une décapotable de 1987 ; la Raffica, dessinée par le styliste Marc Deschamps ; la Soufflerie, une voiture de course d'endurance.
" Un produit d'appel "
« Ce sera un produit d'appel de plus pour nous », se réjouit Maryse Lavrard, adjointe à la CAPC en charge du patrimoine. Un atout permis par un montage financier effectué en quinze jours entre l'Etat (31.300 €), la Région (18.300 €), le département (8.000 €) et la CAPC (5.000 €). Le résultat aussi de l'engagement tout particulier d'Émile Brégeon, vice-president du conseil régional, particulièrement ému hier soir : ancien délégué syndical de chez Heuliez, il était sans doute un des plus compétents pour faire les bonnes acquisitions.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens