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mardi 30 septembre 2014

Ça déménage avec Musique en scène



Musique en scène lors de son concert à l'Angelarde en avril dernier.
L’association change de lieu mais dispense toujours cours et ateliers de musique à ses élèves. Et innove avec un atelier de cordes.
L'association Musique en scène vient de faire sa rentrée avec quelques nouveautés.
Ensemble de cordes. Innovation de la rentrée, Musique en scène inaugure un ensemble de cordes sous la direction d'Emmanuel Steffens. Cet ensemble accueille des participants ayant au moins deux ans de pratique, âgés de 6 à 18 ans. Les morceaux étudiés seront écrits pour l'ensemble ou issus de la musique pop avec des escapades dans la musique classique. Violons, altos, violoncelles et contrebasses sont attendus. Les répétitions auront lieu un samedi sur deux de 10 h à 12 h.
Nouveaux locaux. Installée depuis toujours dans les locaux de la Maison pour tous de Châteauneuf, Musique en scène a déménagé durant l'été. Pas très loin puisqu'elle a juste franchi la rue Creuzé est installée dans l'ancien presbytère. Elle récupère ainsi un espace à sa taille pour ses 157 élèves (en 2014) et ses 6 professeurs avec 300 m2 sur trois niveaux.
Cours particuliers. L'association dispense comme d'habitude des cours d'instruments pour tous les âges. On peut y pratiquer le piano, la guitare, la basse, la batterie, le violon, le saxophone. Depuis cette année, Nelly Vila y enseigne également le chant. A noter que l'association se consacre aux musiques actuelles et plus particulièrement aux genres suivants : pop, rock, variété, jazz, blues.
Ateliers musicaux. L'originalité de Musique en scène, c'est d'offrir la possibilité aux élèves d'apprendre à jouer dans des groupes encadrés par un professeur. « Le but de la musique, précise le président Frédéric Brothier, c'est de jouer ensemble. On n'y apprend pas son instrument mais la mise en place le rythme. » Plusieurs possibilités sont offertes avec le Big band Sam, les New Fox, Waouh, Lucky Whimps, ou Le Groupe.
Tarifs. L'adhésion à Musique en scène est de 20 €/an. Ateliers : 60 €/trimestre. Cours : pour les moins de 18 ans, 115 €/trimestre (dix cours), plus de 18 ans, 135 €/trimestre (dix cours). Renseignements au 05.49.21.85.42 ou 06.08.33.67.16.
L.G

vendredi 26 septembre 2014

" Pour l'initiation c'est vraiment fantastique "


Le parcours a été inauguré à l'automne dernier.
Châtellerault accueille samedi “ Kayak en fête ” sur son nouveau parcours. Échange avec Bruno Favry, responsable section canoë-kayak du CSAD.
Après avoir été longtemps dans les cartons, le parcours kayak a été réalisé au bord de l'île Cognet il y a près d'un an. Qu'est-ce que cela vous a apporté ?
Bruno Favry : « Pour nous, c'est déjà un gain de temps. On se déplace moins et on a de l'eau vive tout le temps. C'est notamment très bien pour les débutants. Avant, on restait sur le plat de l'autre côté du barrage. Ce n'était pas très attirant. Pour les gens, c'est mille fois plus ludique. »
Vous avez vu une influence sur le nombre de vos adhérents ?
« Il n'y a pas eu de conséquence directe sur le nombre. L'an passé, nous étions 34 adhérents. Il y a souvent un intervalle de 4-5 ans avant d'en voir les résultats. Les gens sont souvent arrêtés par le kayak à cause de la peur qu'ils peuvent en avoir mais surtout à cause du froid. C'est un grand fantasme. Quand vous voyez un footballeur dans la neige, ce n'est pas mieux. Nous, on a tout ce qu'il faut pour se protéger avec les combinaisons. C'est un sport qu'on peut pratiquer de septembre à juin à l'inverse de ce que pensent les gens. »
Quand on voit le peu d'utilisation du parcours, était-il vraiment utile de le faire ?
« Il n'a pas été réalisé uniquement pour notre club. On envisage de l'utiliser dans le cadre de l'UNSS. Petit à petit, ça va se mettre en place. Cela prend du temps. On voudrait voir des kayakistes tout le temps mais ils travaillent comme tout le monde en semaine. On en voit le week-end. On a déjà fait une compétition cette année. D'autres clubs viennent comme Saumur, ou un des Deux-Sèvres. »
 " 30 à 40 % des Châtelleraudais ne savaient pas qu'il y avait un club de kayak "
On a l'impression que le parcours manque d'eau la plupart du temps…
« C'est une vue de béotien. Ce n'est pas du tout le cas mais c'est une question de perspective : quand on est spectateur et qu'on le voit du haut du quai, on a cette impression. Quand on est sur l'eau, il y a la puissance du courant dont on ne se rend pas compte. C'est même une excellente surprise. C'est vraiment fantastique. Pour l'initiation, c'est parfait. D'ailleurs, tous les débutants qui l'ont découvert sont revenus. »
C'est quoi le bon niveau d'eau sur le parcours ?
« Il faut que les rochers soient à la limite d'être recouverts d'eau. Ça n'est pas toujours le cas mais on le savait. C'est un débit naturel. Pour avoir le niveau idéal, il aurait fallu des pompes. C'est possible mais ça coûte beaucoup d'argent. Ce n'était pas la volonté de la ville et ce n'est pas la nôtre. Je préfère le débit naturel. »
Vous pensez donc que c'est le bon outil…
« On le verra petit à petit. Jusque-là, on n'était pas assez visible. 30 à 40 % des Châtelleraudais ne savaient pas qu'il y avait un club de kayak depuis les années soixante. On nous confond avec l'aviron. On commence à nous appeler plus souvent. Et des fêtes comme celle de ce week-end vont contribuer à nous faire reconnaître. »
demandez le programme
Samedi, une centaine de kayakistes de tout le département devraient être réunis sur le parcours de l'île Cognet à l'occasion de l'opération « Kayak en fête ». De multiples disciplines du canoë-kayak seront ainsi en démonstration.
Dès 14 h, initiations au canoë et/ou au kayak. À partir de 14 h 45, course-spectacle ludique de cross-kayak, « La chasse aux canards flottants ». À partir de 15 h départ de la randonnée, arrivée à Antran, retour en bus. À partir de 16 h, challenge C9. De gros canoës dirigés par des barreurs confirmés emmèneront tous ceux qui veulent pagayer pour un petit challenge entre des bouées et le pont Henri IV. Tout au long de l'après midi, nombreuses activités comme le slalom, le freestyle, la descente ou encore le kayak polo.
Participation de 2 € pour tous ceux qui veulent monter en bateau (gratuit pour les licenciés FFCK). Il est indispensable de savoir nager. Ouvert aux enfants et aux adultes (les enfants seront sous la responsabilité des parents et les parents devront être présents sur le site).
Propos recueillis par Laurent Gaudens

vendredi 19 septembre 2014

Le patrimoine montre sa vraie nature



Les souterrains de Prinçay à Availles-en-Châtellerault, ouvriront pour la première fois.
Les Journées du patrimoine auront un parfum nature dès vendredi. On pourra également se promener le nez au vent.
Organisées pour la 31e fois, les Journées du patrimoine prendront cette année une teinte nature. Petit tour de quelques curiosités à découvrir dans le Châtelleraudais.
> Sortez les clichés. Le centre des archives du Pays châtelleraudais ouvre ses portes pour montrer son travail de nettoyage et de protection des clichés sur verre Arambourou. Vous verrez également quelques clichés emblématiques.
48, rue Arsène et Jean-Lambert. Samedi 15 h, 16 h, 17 h, dimanche, 11 h, 15 h, 16 h, 17 h.
> Première à Alaman. Construit vers 1520 et rouvert cette année, l'hôtel Alaman ouvre pour la première fois lors des Journées du patrimoine. La galerie Alaman accueille une exposition retraçant la riche histoire de l'hôtel.
Place Sainte-Catherine, samedi et dimanche, 10 h-19 h.
> La tête dans les étoiles. Le jardin du directeur de la Manu accueille la section astronomie de la Société des sciences pour une observation des étoiles.
Allée du directeur, site de la Manu, vendredi 21 h.
> Le Théâtre Blossac en star. Plébiscité depuis son inauguration en décembre, le Théâtre Blossac sera encore l'une des stars de ces journées. N'oubliez pas non plus le spectacle de laBase qui retrace l'histoire du théâtre « Du couvent des Minimes au Théâtre Blossac ».
Boulevard Blossac, samedi de 10 h à 17 h visites guidées. Spectacle vendredi 19 h, samedi 19 h, dimanche 17 h.
> La commanderie côté nature. Outre les visites guidées de la commanderie, la Société des sciences organise une exploration botanique d'un milieu humide et l'initiation à la constitution d'un herbier.
La Commanderie, samedi et dimanche, 14 h-18 h, visites guidées, Samedi 15 h, découvert de la flore.
> La tour de l'architecte à Monthoiron. Une tour de défense du XVIe siècle, peut-être inspirée des travaux de Léonard de Vinci, s'ouvre pour la première fois au public.
Chemin du château. 9 € par personne. Samedi et dimanche, 14 h, 15 h et 16 h.
> Eglise et couvent à Saint-Sauveur. L'église Saint-Antoine et le cloître, surplombant le bourg de Saint-Sauveur, dépendaient de la Commanderie de la Foucaudière fondée par l'ordre des Antonins.
Rue de l'Eglise. Samedi et dimanche, 9 h-19 h.
> Le moulin des Coindres à Naintré. Visites guidées des systèmes de production hydrauliques. Egalement deux expositions, Le Clain, patrimoine naturel et vivant, Le Clain, voie de communication.
20 rue François-Villon. Samedi et dimanche, 10 h-19 h.

mercredi 17 septembre 2014

Après la plage, les planches



Les acteurs retrouveront les planches de la Taupanne début novembre.
C’est la rentrée également pour le Théâtre populaire de Châtellerault. Reprise des spectacles et préparation des 50 ans au menu.
Il a beau vieillir, il garde toujours la forme. Ainsi il en va du Théâtre populaire de Châtellerault en cette rentrée. S'il ne compte pas le nombre des années, il espère bien les fêter malgré tout. Né en 1964, le TPC fêtera donc ses 50 ans l'an prochain. Avec probablement un spectacle qui rappellera les riches heures de la compagnie châtelleraudaise et permettra de mettre en avant les meilleurs moments. Sans doute quelques glorieux anciens se mêleront à la fête.
Déjà 14 représentations 1.300 spectateurs
Mais avant cela, les acteurs châtelleraudais donneront le meilleur d'eux-mêmes en reprenant les spectacles lancés l'an passé : Chacun sa vérité de Luigi Pirandello et Feu la mère de Madame de Georges Feydeau couplé au Défunt de René de Obaldia. Quatorze représentations ont déjà eu lieu, drainant près de 1.300 spectateurs. Deux spectacles et trois pièces qui ont reçu depuis le départ un beau succès. « L'accueil est très bon », confirme Jean-Pierre Duffourc-Bazin, directeur de la troupe. Le spectacle reprend cet automne pour une dizaine de représentations et devrait se poursuivre jusqu'au printemps prochain.
Dès la reprise, les éminences grises de la troupe vont aussi se pencher sur l'avenir et sur les prochains spectacles qui seront montés la saison prochaine. « Ce qui est à peu près sûr, c'est qu'on reprendra la formule de plusieurs spectacles en même temps », avance Jean-Pierre Duffourc-Bazin. En attendant, avant de retrouver les planches châtelleraudaises en novembre, le TPC fera sa vraie rentrée loin de sa base le 5 octobre à Vouillé, en clôture du festival Festi86.
« Le Défunt » et « Feu la mère de Madame », vendredi 7 novembre, 21 h, dimanche 9 novembre, 15 h, vendredi 14 novembre, 21 h, vendredi 5 décembre, 21 h, dimanche 7 décembre, 15 h. « Chacun sa vérité », vendredi 21 novembre, 21 h, dimanche 23 novembre, 15 h, samedi 29 novembre, 21 h, vendredi 12 décembre, 21 h, dimanche 14 décembre, 15 h. Tarifs : 13 €, groupe 11 €, étudiants demandeurs d'emploi, 7 €. Tél. 05.49.93.59.30.
L.G.

vendredi 12 septembre 2014

Le théâtre Blossac mis en pièce



La Compagnie laBase à l'assaut de la scène du Théâtre Blossac.
A l’occasion des Journées du patrimoine, la compagnie laBase présente un spectacle sur l’histoire de l’ancien théâtre.
Au théâtre, il y a des avant-premières. Avec laBase, il y a désormais les après-premières. Le spectacle que vous découvrirez à l'occasion des Journées du patrimoine devait en effet être présenté en décembre dernier lors de l'inauguration du théâtre. Mais le projet de la compagnie professionnelle châtelleraudaise était trop lourd pour se fondre dans une programmation bien chargée.
Une histoire qui commence dès 1495
Il a donc été fait le choix de reporter de quelques mois les représentations d'une œuvre parfaitement étudiée pour l'inauguration : « Du couvent des Minimes au Théâtre Blossac » est en effet l'histoire revisitée des siècles qu'a vécu le théâtre. On commence en effet dès 1495 avec la fondation du couvent des Minimes en lieu et place du futur théâtre. « C'est l'ancien, le présent et le futur du théâtre, explique Chantal Petit, adjointe à la culture. C'est un parcours daté mais avec le sens artistique de la compagnie. » Comme à son habitude, laBase fait en effet appel au multimédia pour représenter « les très riches heures » du théâtre. « Illusions, tragédies, gaudriole, chansonnettes et chefs-d'œuvre inoubliables de l'art dramatique français vont de nouveau s'épanouir sous les ors du théâtre et d'une machinerie réinventée pour l'occasion », annonce la compagnie. Tout un programme.
« Du couvent des Minimes au Théâtre Blossac », vendredi à 15 h (scolaires) et à 19 h, samedi à 19 h, dimanche 17 h. Gratuit, réservations à l'office de tourisme.
L.G.

Un nouveau prêtre et une nouvelle paroisse



Matthieu Le Merrer accueilli par le curé Jean-Luc Voillot.
Matthieu Le Merrer vient grossir l’effectif de la nouvelle paroisse Saint-Roch. Il sera installé dimanche.
Ce n'est pas tout à fait la multiplication des pains, mais c'est au moins l'augmentation des prêtres. Matthieu Le Merrer, 29 ans, vient en effet de rejoindre la paroisse de Châtellerault. Natif de Paris, ce Breton par son père et Montmorillonnais par sa mère, a fait son retour dans la Vienne en 2005. En ouvrant la porte de la maison des vocations alors qu'il était travailleur social. « J'ai toujours pensé à la prêtrise, explique-t-il. J'y pensais enfant et c'est une question qui ne m'a jamais quitté. A l'époque, je voulais être prêtre, boulanger ou footballeur. »
Une mission auprès des jeunes
S'il ne fait que distribuer le pain à ses paroissiens, Matthieu Le Merrer a réussi ses deux autres rêves : il est footballeur en quatrième division à Coussay-en-Mirebeau et est surtout devenu prêtre en septembre 2012. Installé depuis lors à Vouillé, il a reçu le souhait de l'évêque de le voir gagner Châtellerault en cette rentrée scolaire mais aussi paroissiale. « C'est une ville que je ne connais pas du tout. Je suis venu à peine trois fois ici. »
Également sur les bancs de l'université catholique de l'Ouest à Angers, chaque début de semaine, Matthieu Le Merrer arrive à Châtellerault avec une mission : celle de s'occuper des jeunes. « C'est une mission qui n'existait pas à Châtellerault, explique Jean-Luc Voillot, curé de la paroisse. Elle était partagée par plusieurs personnes ici. »
Matthieu Le Merrer vient surtout compléter l'effectif de la toute nouvelle paroisse Saint-Roch : outre Jean-Luc Voillot, il rejoint Marc Guitton et Serge Duguet. A quatre, ils auront la charge des églises d'Antoigné, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Jacques, Saint-Jean-l'Evangéliste de Châteauneuf, Sainte-Marie d'Ozon, Targé, Senillé et Saint-Sauveur.
A défaut de pains, c'est plus de multiplication d'églises qu'il s'agit.
Installation de Matthieu Le Merrer, dimanche 14 septembre, 11 h, église Sainte-Marie d'Ozon.
Laurent Gaudens

mardi 9 septembre 2014

Leur film d'été sur grand écran



Quatre des huit jeunes ayant participé au stage avec Lucie Mousset et Raphaël Girardeau.
Leur film, qui raconte la recherche de Zora, diffusé sur 17 écrans des principales villes du Poitou-Charentes : c'est la belle histoire que vont connaître huit jeunes. Tous ont participé cet été à un stage de création de film d'animation organisé par le cinéma Les 400-Coups dans le cadre de deux dispositifs croisés, Visa Vacances et Passeurs d'images.
Durant quinze jours, ils ont appris les rudiments du film d'animation avec l'aide de Lucie Mousset, réalisatrice intervenante, et de Raphaël Girardeau, responsable des actions socioculturelles du cinéma de la rue Rasseteau.
Le tout a donc donné naissance à un film de cinq minutes qui sera diffusé en avant-première de chaque projection organisée dans le cadre du festival Jeune public en Poitou-Charentes qui aura lieu du 17 octobre au 11 novembre prochains.
En avant-première, leur film a d'abord été diffusé devant parents et public sur le grand écran des 400 Coups. Une belle reconnaissance.
Pour voir le film, taper le lien suivant dans votre barre d'adresse https ://www.youtube. com/watch?v= dWQsydXmRgo
L.G.

" La Vienne, ce n'est pas une poubelle "



Les jeunes pompiers et les plongeurs n'ont pas eu de mal à remplir la benne.
Pompiers et plongeurs de Cap’tain Nemo se sont associés samedi pour nettoyer le fond de la Vienne. Une riche idée.
La Vienne, à Châtellerault, c'est un peu feu la Samaritaine à Paris : on y trouve de tout. Des panneaux, des cadres de vélo, des barrières, des chariots, des bancs et même des scooters ! C'est le résultat de la « collecte » effectuée samedi matin par les plongeurs de l'association Cap'tain Nemo et les jeunes pompiers de Châtellerault.
Une réunion de force due un peu au hasard. « On se croise toutes les semaines à la piscine où on plonge, explique Hugues de Lauzon, président de Cap'tain Nemo. On a eu envie de faire une action commune, on a pensé à une action symbolique concernant le patrimoine. »
" On se rend mieux compte de l'état de la Vienne. Au fond, c'est dégueulasse "
Et quel meilleur patrimoine que la Vienne pour des plongeurs ! Seul souci, elle nécessite une certaine pratique. « La visibilité y est quasi-nulle, poursuit Hugues de Lauzon. On y va à tâtons, on ne voit rien, ce n'est pas du tout une plongée plaisir. »
Seize plongeurs et trente pompiers se sont répartis en quatre lieux : la Nautique, la Loutre presqu'en face sur la rive gauche, et chaque côté du pont Lyautey : deux plongeurs devaient détecter les éléments intrus et de les amarrer, charge aux pompiers de les sortir de l'eau. « On se rend mieux compte de l'état de la Vienne. Au fond, c'est dégueulasse », résume Hugues de Lauzon.
Responsable de la section des jeunes sapeurs pompiers à la caserne de Châtellerault, le caporal Florian Touillet ne voit que des avantages à ce genre d'opération. « C'est très bien pour eux car ils se retrouvent en dehors du cadre habituel, ça permet une meilleure cohésion, de partager autre chose. » Il espère aussi que le message environnemental passera. « Ils ont été très impressionnés quand on a sorti le scooter de l'eau car ils sont à un âge où ils en ont tous. J'espère que ça va leur permettre de réfléchir sur le fait que la Vienne n'est pas une poubelle et qu'ils en parleront à leurs camarades. » En tout cas, au vu du résultat, l'association entre pompiers et plongeurs pourraient connaître encore d'autres développements…
Laurent Gaudens

" Les fondeurs y ont reconnu leur histoire "



Yves Gaonac'h a suivi les ouvriers de la Fonderie du Poitou aluminium tout au long des huit mois de leur lutte.
France 2 diffuse ce soir le documentaire sur le conflit de la Fonderie du Poitou aluminium de 2011-2012. Rencontre avec Yves Gaonac’h, son réalisateur.


Comment vous êtes vous intéressé au conflit de la Fonderie du Poitou aluminium ?
« C'est à la suite d'une séance aux 400 Coups d'" Au prix du gaz " sur la lutte à New Fabris. A l'issue, un fondeur a pris la parole pour dire qu'ils étaient en lutte le lendemain. C'était au Futuroscope, j'y suis allé, un peu comme en repérage. J'y suis revenu les jours suivants. »
Qu'est ce qui vous a intéressé ?
« J'avais été très marqué par le film sur Fabris. J'avais envie de montrer autre chose du monde ouvrier. J'ai vu des gens responsables, motivés, convaincants, qui avaient confiance en eux. Leur slogan, c'était " Vous êtes formidable ", tout un symbole. »
Vous ne saviez pas que vous entamiez une longue histoire…
« Non, si j'avais su que ça durerait huit mois, je ne l'aurais peut-être pas fait..»
On voit dans votre documentaire des moments intimes, d'autres tendus. Comment avez-vous fait pour vous faire accepter et oublier ?
« Je ne me suis pas du tout censuré, ils m'ont permis de tout filmer. Ils ont compris ma démarche, que je n'étais pas là pour faire un scoop, que je ne dévoilerai pas leurs actions surprises, que c'était une autre temporalité. »
Comment avez-vous géré votre agenda durant ces longs mois ?
« Je suis arrivé à la deuxième semaine de grève et j'étais là tout le temps sauf à deux ou trois reprises où je devais travailler sur d'autres projets. Je suis venu lors de tous les temps forts. J'aime le travail en immersion, j'ai senti qu'il se passait quelque chose, je me suis dit qu'il y avait un film à faire. Du coup, ça valait le coup mais c'était une prise de risque car j'étais tout seul. »
Comment se fait-il que France 2 ait fait le choix de diffuser votre documentaire ?
« France 2 était coproducteur et était associé à toutes les étapes, dès les rushes. J'ai réussi à les convaincre avant la fin car je savais qu'ils avaient des chances de gagner. Mais quelle que soit la chute, leur démarche était intéressante. Le scénario s'est construit au montage après la fin avec les pointes d'humour. »
Comment les fondeurs ont-ils accueilli votre documentaire ?
« On leur a réservé quatre séances au mois d'avril. Pour moi, c'était les plus difficiles car j'essaye de respecter les personnes que je filme. La direction comme les ouvriers l'ont aimé. Les fondeurs ont surtout aimé que je respecte la chronologie du film. Ils y ont reconnu leur histoire. Il s'appelle " Tête haute " car c'était comme ça qu'ils voulaient être. Tête haute et manches retroussées. »
Manches retroussées, une idée de suite ?
« Oui, j'envisage une suite pour raconter le redressement de l'entreprise. Et puis j'avais envie de faire des portraits de fondeurs que je n'ai pas pu réaliser car il y avait beaucoup d'action. »
Quelle leçon retirez-vous de cette histoire ?
« Ce que j'ai découvert, c'est la culture châtelleraudaise. Même quand ça patine, comme on dit ici, il y a une solidarité : avec les banquiers, les commerçants, les politiques, la population. Par rapport à Poitiers, comme avec Michelin ou Federal Mogul, on n'a pas cette culture ouvrière. Ici, on sent bien cette culture. Ça m'a permis de découvrir mon territoire. Et d'y revenir plus souvent. »
Propos recueillis par Laurent Gaudens

vendredi 5 septembre 2014

Le Dr Benas vous salue bien


Elefthérios Benas a choisi de partir pour « des raisons personnelles ».
Battu aux dernières municipales, l’ex-maire de Loudun est parti pour les Caraïbes. Il a néanmoins conservé son mandat au conseil général de la Vienne.

En cas d'urgence, vous pouvez appeler le 15. » En écoutant le message laissé par le docteur Elefthérios Benas sur le répondeur de son cabinet des Trois-Moutiers, on est tenté de faire l'expérience pour avoir quelques nouvelles de l'ancien maire de Loudun, battu lors des municipales de mars dernier.
Difficile en effet de savoir ce qu'est devenu l'élu qui a préféré retirer sa candidature entre les deux tours des dernières municipales, laissant le champ libre à Joël Dazas qui était arrivé en tête. Toujours sur son répondeur, il informe de l'arrêt de ses activités le 26 août « pour des raisons personnelles » et remercie ses « patients pour leur confiance et leur patience ». Un message qui s'adresse peut-être également à ses administrés.
Claude Bertaud envisage de saisir la justice
Président des Veilleurs actifs loudunais, association créée à la suite des municipales dont faisait partie M. Benas, Frédéric Proux « comprend » son départ. « Il a eu une vie pourrie durant les dernières années. Il a fait le choix de partir pour préserver sa famille. ». Mais il regrette déjà celui qui préparait « l'après-Monory avec une capacité de vision à dix ans ».
L'ex-maire, parti définitivement pour un département d'Outre-mer, n'a donné aucune information à ses électeurs concernant son dernier mandat, celui de conseiller général. Premier intéressé, le président du conseil général, Claude Bertaud, est dans l'expectative. « Il m'a appelé lundi pour me dire qu'il quittait Loudun et qu'il reviendrait à la mi-octobre pour la commission permanente. » Mais sur la suite, point de nouvelles. « C'est une grande surprise d'autant plus qu'il est venu aux deux dernières réunions fin juillet. Je ne me suis douté de rien. » Le maire de Loudun avait déjà défrayé la chronique durant l'été 2012 quittant sa ville pendant deux mois sans donner de nouvelles. « Je l'avais appelé à cette époque lui demandant de revenir », rappelle Claude Bertaud. Mais, cette fois, l'élu loudunais est parti pour de bon et le président du conseil général envisage déjà les étapes à suivre : « Soit il reste, soit il doit donner sa démission et sa suppléante siégera (1). S'il ne le veut pas, c'est le tribunal administratif qui le démissionnera. »
Au-delà de l'aspect technique, c'est la méthode que regrette Claude Bertaud. « Il aurait été normal qu'il informe ses électeurs. Je ne peux que condamner cette situation. Il a été élu par une majorité et il ignore cette élection. Il laisse les habitants du canton orphelins en quittant son poste. » Déjà, en effet, des courriers adressés à M. Benas ont été retournés au conseil général.
(1) Il s'agit de Brigitte Jeanneau-Gautier.
Laurent Gaudens

La polémique Trierweiler rattrape Philippe Croizon




Valérie Trierweiler et Philipe Croizon se sont rencontrés plusieurs fois. Notamment ici à Vichy. - (Photo MaxPPP/LaMontagne)
L’ex-première dame rapporte des propos peu amènes du chef de l’État à propos du nageur polyamputé d’Ingrandes-sur-Vienne. L’intéressé réagit.
Dans son livre polémique sorti hier, Valérie Trierweiler rapporte des propos qu'aurait tenus François Hollande à l'issue de sa rencontre avec Philippe Croizon. « Je n'aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap », aurait dit à sa compagne le chef de l'État. Nous avons interrogé le nageur ingrandais à ce propos.
Comment avez-vous appris votre citation dans le livre de Valérie Trierweiler ?
« Je l'ai découvert ce matin dans le Nouvel Observateur. Pour être tout à fait honnête, Valérie Trierweiler m'avait envoyé un SMS juste avant la sortie de son livre pour me dire qu'il y aurait quelque chose de pas très agréable à mon propos. »
Quel souvenir gardez-vous de cette rencontre ?
« C'était il y a un an environ. Valérie Trierweiler m'avait tweeté qu'elle aimerait me rencontrer après ma jonction des cinq continents à la nage. J'y suis allé et elle a invité François Hollande à venir me dire bonjour ce qu'il a fait avec beaucoup de gentillesse. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire deux-trois trucs à propos du handicap. Il y avait aussi la lettre ouverte que j'avais faite à Jean-Marc Ayrault peu avant. Peut-être que ça ne lui a pas plu. »
Pensez-vous que François Hollande ait réellement prononcé ces mots ?
« Je n'en sais rien. C'est avant tout la réaction d'une femme trahie à propos d'une discussion privée et qui a été rendue publique. »
Malgré tout, vous avez tenu à réagir ?
« Je veux profiter de l'événement pour rappeler la réalité des handicapés aujourd'hui. Il y a par exemple 60 % des collèges en France et dans le département de la Vienne qui ne peuvent pas accueillir d'enfants handicapés. C'est cela qui m'agace. Le président ne peut pas tenir ces paroles, s'il les a tenues, sans ne rien faire pour ces gamins. »
Avez-vous envie de rencontrer François Hollande pour évoquer ces faits ?
« Je n'en sais rien. Je trouve cette situation un peu dommage mais cela reste du conditionnel malgré tout. Je ne sais pas si c'est vrai ou pas, mais je sais que je n'ai rien à voir avec. Je n'attends donc aucune réponse du Président de la République. »
Propos recueillis par Laurent Gaudens

Sur le pont, on se souvient


Il y a soixante-dix ans le sous-préfet Wiltzer, après de longues heures de négociation, réussissait à obtenir des autorités allemandes de ne pas faire sauter le pont Henri-IV et le pont neuf. Hier, l'ensemble des autorités de la ville ont rendu un nouvel hommage à tous ceux qui ont contribué à la libération de la ville un 4 septembre 1944.

L'IUT s'intègre au lac


Après avoir organisé un rallye culturel mercredi, l'IUT a rassemblé jeudi ses 352 étudiants au lac. Une journée d'intégration qui, pour la quatrième fois, a permis aux élèves de mieux se connaître grâce à de multiples activités : sumo, kayak, volley, boxe, baby-foot humain…

jeudi 4 septembre 2014

" Une joie douloureuse "

 
L'arrivée en voiture des responsables FFI et du commandement allié devant la mairie, le 6 septembre 1944. - (Jean Brault, reproduction Guy Armand)
Il y a soixante-dix ans, la ville était libérée. Historienne du Centre châtelleraudais d’histoire et d’archives, Marie-Claude Albert évoque ce moment.
Comment s'inscrit la libération de Châtellerault dans celle de la région et de la France ?
Marie-Claude Albert : « Elle est postérieure à celle de la capitale qui date du 25 août et antérieure à celle de Poitiers qui a lieu le lendemain. Ce qui a sans doute permis d'anticiper la libération de Châtellerault, c'est la négociation qui a eu lieu. Dès le 26 août, les autorités allemandes ont commencé à quitter la ville. »
La présence allemande était-elle importante à Châtellerault ?
« Très importante et de plus en plus au fil du conflit. Au départ, il y avait 3.000 soldats ce qui était beaucoup pour une ville de 20.000 habitants. Dès le début 44, une division SS s'installe, extrêmement dure, qui a perpétré des massacres violents à Châtellerault mais aussi en Touraine, comme à Maillé. »
 " La négociation a duré 30 heures. Tous les ponts étaient minés. "
Sans la négociation, la libération de Châtellerault aurait-elle eu lieu par les résistants ?
« Les maquis étaient dynamiques, notamment ceux du sud Vienne qui sont remontés vesr le nord. Le maquis Cram est à Ingrandes, le maquis Jacky du côté de La Roche-Posay et surtout le plus important le maquis Lagardère. Les maquis avaient préparé la libération au cas où la négociation échouerait. »
On cite beaucoup le rôle du sous-préfet Wiltzer, est-ce exagéré ?
« C'est partagé. Il faut toujours avoir de la distance comme avec tout mythe. En fait, il y a trois acteurs importants. Le sous-préfet Marcel Wiltzer, les chefs du maquis qui ont respecté la règle, et le commissaire de police Charles-Marcel Bichat, lui-même résistant. C'est lui qui a trouvé un général allemand à Dangé pour servir de négociateur et qui a transporté des blessés allemands à Châtellerault, ce qui a facilité la négociation. »
Une négociation difficile…
« Elle a duré trente heures. Tous les ponts avaient été minés et ceux de Loudun et de la Gornière ont sauté. Mais le pont Henri-IV et le Pont Neuf ont été sauvés. »
La ville retrouve son maire Louis Ripault le 6 septembre. Comment se passe l'épuration ?
« Comme partout il y a eu des règlements de compte dès le lendemain : des femmes ont été tondues, des collabos présentés à la vindicte sur le boulevard Blossac, mais cela a été très vite contenu par les autorités locales et départementales. René Savatier, président du Comité départemental de Libération, et Jean Schuller, commissaire de la République, ont joué un grand rôle. On est vite passé à l'épuration légale avec un premier procès dès décembre 44, celui du directeur de la Manu. »
La libération, c'était un moment heureux ?
« C'était une joie douloureuse car près de mille Châtelleraudais ne sont pas rentrés, prisonniers de guerre, STO, ou déportés. Ils ne reviendront, pour ceux qui reviennent, qu'au mois d'avril 1945. Il y a beaucoup de cérémonies funéraires dans le sillage de la Libération. Le 10 novembre, des résistants rapatrient les corps d'exécutés enterrés à Biard, Buxerolles ou Fontaine-le-Comte. C'est d'ailleurs cette part douloureuse qui sera mise en avant lors d'une exposition qui sera inaugurée le 9 octobre. »
chronologie de la libération
25 août 1944 : Quatre Châtelleraudais fusillés dans la cour du collège de jeunes filles (futur lycée Berthelot), le même jour que le massacre de Maillé et le lendemain des exécutions de maquisards à Ingrandes.
26 au 30 août : départ des services allemands de la Kommandantur et des troupes d'occupation de la ville après avoir miné les quatre ponts de la ville (celui d'Ozon, de Loudun, le Pont Neuf et le pont Henri-IV)
30 août : explosions à la manufacture ; explosion des ponts de chemin de fer de Loudun et de la Gornière ; décision de négocier le sauvetage des autres ponts dont le pont Henri-IV : le sous-préfet Marcel Wiltzer, le premier adjoint au maire, le directeur de la Défense passive, le commissaire de police.
31 août-1er sept : longues négociations du sous-préfet Marcel Wiltzer avec un officier allemand (Tafel).
1er septembre : 5 heures du matin, l'ordre allemand de ne pas faire sauter le pont Henri-IV est signé par le général Reinhardt. Les ponts et la ville sont entre les mains des autorités locales.
3-4 septembre : les maquis concentrés à la Manu à partir du 1er septembre ont reçu l'ordre de ne pas intervenir lors du passage du dernier convoi dans la nuit afin d'éviter toutes représailles.
4 septembre : la ville est libérée sans combat. Du 4 au 7 septembre les FFI s'installent dans les lieux stratégiques libérés par l'Occupant (mairie, caserne Delâage…)
6 septembre : le maire élu, Louis Ripault, révoqué en 1941, est réinstallé dans ses fonctions à la tête du conseil municipal de Libération. Il prononce le discours de libération du haut du balcon de l'Hôtel de ville.
7 septembre : le chef départemental des FFI, le général Chêne, alias colonel Bernard, est reçu à Châtellerault avec le délégué britannique Samuel, l'Américain Lewis et le président du Comité départemental de libération, René Savatier. Ils sont acclamés par la foule sur le boulevard Blossac puis à la Manufacture.
Réalisé avec le concours de Marie-Claude Albert (extrait de l'ouvrage Châtellerault sous l'Occupation, Geste éditions, 2005)
Propos recueillis par Laurent Gaudens

mercredi 3 septembre 2014

Les écoles n'ont pas encore trouvé le bon rythme



A l'école Lavoisier comme dans les autres écoles, on applique la réforme des rythmes scolaires.
La rentrée des écoles hier n’est qu’une première étape. Les ateliers liés à la réforme des rythmes scolaires seront lancés à la Toussaint.
Il y a bien les nouvelles chaussures, le nouveau cartable et la main qui serre très fort celle de maman : hier matin, à l'école Lavoisier d'Ozon, il y avait bien tous les ingrédients pour cette nouvelle rentrée. Manque juste un élément, de taille : les ateliers qui animeront les temps à l'issue des cours prévus par la réforme des rythmes scolaires. Pas un oubli, juste un temps d'adaptation. « C'est une première étape », a tenu à souligner le maire Jean-Pierre Abelin à l'occasion d'une visite des écoles.
" Nous attendons pour nous adapter à la demande "
Tous les établissements de la ville vont ainsi diffuser une information spécifique à tous les parents d'élèves durant ces prochaines semaines : horaires, tarifs, activité… tout y sera expliqué pour que chacun puisse faire son choix et s'inscrire d'ici le 1er octobre. Les ateliers démarreront après les vacances de la Toussaint. « Nous avons fait des hypothèses, indique le maire. Nous attendons les réponses des parents pour pouvoir les adapter à la demande. »
Même si la réforme continue d'être décriée en cette rentrée, Jean-Pierre Abelin et son conseil ont choisi de jouer le jeu. « On est républicains, on a toujours dit qu'on appliquerait la réforme en étant le plus performant possible, assure-t-il. Ce que l'on conteste, c'est son financement. Nous attendons que l'Etat pérennise son aide car cela représente deux points de fiscalité pour nous. »
Il faudra également mesurer l'impact de cette réforme. « L'objectif de départ, c'est de rendre l'école la plus performante possible, rappelle Anne-Florence Bourat, adjointe à l'éducation. Il faudra avoir une évaluation nationale mais aussi locale. »
L'autre conséquence, inconnue pour l'heure, c'est l'impact que pourra avoir l'école le mercredi sur les structures qui occupaient jusque-là le créneau, clubs sportifs, artistiques, ou équipements culturels. « Il y a eu une très mauvaise anticipation de ces effets, analyse Anne-Florence Bourat. Certains l'ont anticipé dès l'an passé comme l'école de cirque qui a fait une croix sur les cours du mercredi matin, d'autres qui se sont préparés pour cette rentrée, et enfin, ceux qui vont découvrir le problème avec le début des ateliers. »
Il n'y a en effet pas que les enfants qui vont devoir changer de rythme…
Laurent Gaudens

Dans les lycées, on se cultive



Les secondes ont fait leur rentrée hier au lycée Branly.
C'était aussi l'heure de la rentrée pour les lycéens châtelleraudais hier. Les secondes ont ainsi fait la découverte des lieux qui seront leur cadre de vie pendant les trois prochaines années si tout va bien. A cette occasion, le conseiller régional Cyril Cibert a visité les lycées Berthelot et Branly. C'est en effet le conseil régional qui a en charge les lycées. Il en a profité aussi pour présenter les dispositifs mis en place par la Région à destination des élèves : le chèque-livre et le ticket sport, déjà existants, et surtout le ticket culture qui entre en vigueur cette année. Il permettra à tout élève de lycée de bénéficier de 25 € de réduction lors de l'inscription auprès d'un établissement culturel agréé. Désormais, on ne se cultivera pas seulement dans l'enceinte du lycée mais aussi en dehors.