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jeudi 21 mars 2002

Le printemps des écoliers


L’Indre et le Cher ont fêté le printemps à leur manière, hier, en accueillant les finales académiques des sports collectifs.
Les collégiennes de Jean-Moulin terminent à la quatrième place.
(Photos « NR » Patrick Gaïda)
QUI un jour a accueilli chez lui plus d’une dizaine d’amis connaît sûrement les angoisses de l’organisateur à quelques minutes de la réception de ses invités. Alors, imaginez un peu le stress qu’a connu Jean-Michel Dreujou, hier sur les coups de 9 h, quand il a dû aiguiller le bon millier de jeunes débarqués des six départements de la région Centre. Mais l’UNSS est une grande famille et chacun de ses membres commence à avoir ses habitudes dans le Berry. Pour la deuxième année consécutive, l’Indre accueillait en effet hier les finales académiques de football et de basket alors que le Cher avait la charge d’organiser celles de handball et de volley. Et si « quelques petits bobos normaux pour ce genre de manifestation » se sont naturellement produits (gymnase fermé, équipe ayant confondu deux terrains), le responsable départemental pouvait être rassuré sur ses capacités d’organisateur, aidé qu’il était dans sa tâche par le district de l’Indre de football, le comité de l’Indre de basket, la Berrichonne basket et l’ASPTT. « Tout le monde prend conscience grâce à une journée comme celle-là qu’on a les mêmes gamins, se félicitait Jean-Michel Dreujou. Nous faisons de la détection, les enfants intéressés vont ensuite s’adresser aux clubs. On ne travaille pas l’un contre l’autre mais ensemble. » Ainsi, sur la vingtaine de sites réquisitionnés pour l’occasion, footballeurs et basketteurs, filles et garçons, petits et plus grands, se sont affrontés dans le meilleur état d’esprit. Et malgré une certaine liberté dans les horaires et une moisson de titres qu’on pouvait espérer plus importante pour l’Indre, le bilan tiré en fin de journée était des plus positifs. Mais si l’ensemble des animateurs de l’UNSS ont pu pousser un « ouf » de soulagement hier soir, leur programme de travail est encore bien chargé jusqu’à la fin de l’année : ils auront encore à organiser les finales académiques d’athlétisme le 24 avril à Issoudun, les Pony Games le 1er mai au Blanc, et surtout, le championnat de France de tennis de table du 3 au 7 juin à Blanche-de-Fontarce. Une grande première dans l’Indre qui devra accueillir près de cinq cents enfants de toute la France. Mais ce n’est pas quelques invités de plus qui vont perturber Jean-Michel Dreujou…
Laurent GAUDENS.

mardi 19 mars 2002

Juniors de l’Indre, unissez-vous !


Issoldunois et Castelroussins réussissent un bon parcours en coupe Balandrade. Les responsables du RACC en appellent pourtant à un regroupement départemental.
Les juniors du RACC disputeront les 32esde finale de la coupe Balandrade.
DEUXIÈMES de la phase interrégionale, les juniors du RACC participeront une nouvelle fois aux finales nationales de la Coupe Balandrade après leur victoire dimanche face à Caen. Pourtant, avec vingt-quatre joueurs contre trente l’an passé, l’effectif n’est pas suffisant. « On a un groupe moins dense que l’an passé », confirme Christophe Dutaut, entraîneur de l’équipe avec Christophe Périgord. « Avec la volonté, on arrive pour l’instant à égaler les performances des années passées. Mais on est au creux de la vague. » Même s’ils sont assurés de bénéficier d’un groupe plus conséquent l’an prochain grâce à l’apport de quatorze cadets, les dirigeants castelroussins regrettent de devoir faire avec les hasards des générations. Pour cette raison, depuis trois ans, le regroupement RACC-Berry Sud permet d’augmenter le potentiel : aux seize du RACC se sont adjoints un joueur de Buzançais, six de Déols et quelques éléments d’Argenton. Mais les responsables castelroussins aimeraient aller au-delà en créant un vrai pool départemental qui réunirait tous les intéressés d’Argenton à Buzançais en passant par Le Blanc, La Châtre ou Issoudun. « Plutôt que d’avoir des joueurs disséminés un peu partout, explique Christophe Périgord, mieux vaut avoir une équipe qui permette que tout le monde joue à son niveau. C’est possible de bâtir une équipe de haut niveau, il y a des joueurs de qualité dans tous les clubs, mais ils sont mal encadrés et jouent du coup avec facilité et ne progressent pas. » L’idée n’est pourtant pas neuve et le RACC a fait durant les dernières années plusieurs appels du pied au comité de l’Indre mais « ce n’est pas son cheval de bataille ». Ils ont donc décidé de prendre les choses en main et de réunir au mois de mai tous les clubs du département disposant d’une équipe junior.
Sortir de la médiocrité
Mais ils savent qu’un projet émanant de leur club a moins de chances d’aboutir que s’il était mené par le comité départemental. « Il y aura peut-être des situations insurmontables, mais il faut faire table rase du passé, explique Christophe Périgord. Le regroupement départemental est la seule voie possible. Pendant des années, le RACC a été le seul club à faire de la formation. On le voit aujourd’hui car toutes les équipes départementales ont une forte ossature de joueurs ayant été formés à Châteauroux. Issoudun a aujourd’hui une génération d’exception mais elle est spontanée. Il faut que ça dure. » Pour témoigner de leur bonne volonté, les deux entraîneurs castelroussins sont même prêts à visiter tout le département pour faire des rotations lors des entraînements. « L’objectif est de faire du nombre, poursuit Christophe Périgord. Du nombre sortiront une élite et des équipes en national. Si on veut sortir de la médiocrité, il faut en passer par là. »
Laurent GAUDENS.

Faire une équipe cohérente


La deuxième réserve de la Berrichonne amorce cette année un changement politique. Elle veut être le moteur du département et ne plus compter sur des renforts des équipes supérieures.
De nombreux joueurs départementaux sont venus cette année renforcer l’équipe de Jacques Verrier.
APRÈS avoir eu en charge pendant deux saisons l’équipe des 15 ans nationaux qu’il a laissés à Cédric Daury, Jacques Verrier a pris les commandes de la formation berrichonne de DHR. Un retour aux sources – il avait déjà entraîné l’équipe auparavant – qui correspond à un changement de politique au sein du club. « C’est d’abord dû à une question de budget », reconnaît l’entraîneur castelroussin par ailleurs comptable de la Fédération de pêche. « On utilisait les années précédentes de nombreux joueurs de CFA2 ou de l’équipe des 17 ans qui étaient hébergés au centre de formation. Ils coûtaient chers alors qu’il n’était pas sûr qu’ils sortent un jour ou l’autre. » La deuxième réserve de la Berrichonne ne doit donc plus être conçue comme une chambre de repos pour joueurs de CFA2 en mal de compétition mais comme une équipe à part entière. « Nous voulons en faire l’équipe première de la section amateurs, poursuit Jacques Verrier. Il faut inverser ce qui se passait les années précédentes : éviter de piocher des joueurs à l’étage supérieur et proposer des jeunes pour évoluer en CFA2. Il faut davantage jouer sur la motivation que sur la démotivation. Ceux qui viennent avec nous ne seront pas là pour jouer en CFA 2 mais bien en DHR. »
La DH pour objectif
Une équipe, un objectif : l’an prochain, la montée en DH sera à l’ordre du jour. « C’est une équipe qui doit prendre de l’ampleur dans le club, qui doit intéresser davantage. Il faut changer les mentalités dans le club et à l’extérieur. Ce n’est pas l’objectif de Jacques Verrier mais celui des dirigeants, et je l’épouse. » S’appuyant sur quelques joueurs cadres comme Alexis Petat ou Sébastien Grondin, l’équipe veut amplifier le recrutement départemental qui a commencé cette année. Paineau d’Argenton, Moreau de Saint-Maur, Dupuy et Dedey de Saint-Christophe ont ainsi rejoint l’équipe au début de la saison. De même que Manu Poulain, qui jouait en première division à Ardentes, et qui cette année a déjà inscrit dix-huit buts. « On souhaite garder ces joueurs, reprend Jacques Verrier, et faire d’autres recrutements pour faire une équipe cohérente. On montre qu’on n’oublie pas les bons joueurs du département. » Au risque de se faire accuser de « pilleurs » de bons joueurs. « Certains comprennent notre démarche, d’autres pas, reconnaît Jacques Verrier. C’est légitime et normal mais on ne force personne. On propose un projet, on prend contact avec les clubs, on fait ce qu’il faut pour que tout se passe bien. »
Laurent GAUDENS.

lundi 18 mars 2002

La Flèche transperce la Berri


Menés juste après le repos, les Castelroussins n’ont pas réussi à renverser la vapeur et s’inclinent logiquement.
Bernardet et ses coéquipiers encaissent leur septième défaite de la saison.
(Photo « NR » Stéphane Gaillochon)
Berrichonne : 1 La Flèche : 2
Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Boujanoui. Buts : pour Châteauroux, Cerqueira (87) ; pour La Flèche, Main (47), Renault (53). Avertissements : El Bekri (59), Cordonnier (66), Cerqueira (76) à Châteauroux ; André (57), Garnier (62) à La Flèche. Expulsion : Cordonnier (85) à Châteauroux.
ILS ont beau avoir parmi leurs sponsors La Maison de la literie, « le numéro un du sommeil » et ne pas avoir l’habitude de jouer le dimanche, ils étaient néanmoins bien réveillés les p’tits gars de La Flèche. Ils ont même réussi à endormir partiellement les Castelroussins hier après-midi. Car après une bonne entame marquée par une belle frappe lointaine de El Hajjam et une incursion de Cordonnier, les Berrichons baissaient ensuite de régime et laissaient aux Sarthois les meilleures occasions. Vaillant buttait sur Colard, et Renault donnait des sueurs froides aux supporters en croisant trop son tir qui effleurait le poteau castelroussin. La deuxième période commençait de la pire des manières pour les Castelroussins : Main déborde sur la droite et adresse un centre qui lobe Colard (0-1). Sur l’action qui suit, Maton se dégage de la défense adverse en pleine surface mais son tir est détourné en corner. Dommage, car dans la foulée Da Cunha ne parvient pas à dégager un ballon de la tête qui profite à Renault : l’attaquant sarthois lobe Colard et récupère le ballon pour le glisser au fond des buts vides (0-2). Vexés, les Castelroussins vont enfin prendre le jeu à leur compte : un tir de Cerqueira est arrêté par Bouvet (78) qui ne pourra rien faire quand l’attaquant castelroussin reprendra de près un centre de Hamme (1-2). La Berrichonne continuera à pousser, en usant trop souvent de fautes, à l’image de Cordonnier qui sera expulsé en fin de rencontre. Le nul n’était pas loin mais La Flèche repart avec une victoire somme toute logique.
Laurent GAUDENS.
Berrichonne : Colard, Cissé, El Bekri, Da Cunha, Cordonnier, El Hajjam, Trottier (Ferreira, 56), Paul, Dossevi (Bernardet, 66), Maton (Hamme, 75), Cerqueira. Entraîneur : F. Zago. La Flèche : Bouvet, André, Chupin, Aleksanderek, Riboulet, Garnier, Ferreira, Fernandes (Micetic, 68), Renault (Grange, 90), Vaillant, Main. Entraîneur : F. Guiller.

samedi 16 mars 2002

Grandfonds pour rebondir


Insatisfait des deux dernières prestations, Brahim Rostom redoute le dépla- cement à Grandfonds et espère une réaction positive de son équipe.
Absente lors de la dernière rencontre, Tatiana Gavrilova sera de retour dans le groupe.
(Photo « NR » Antony Belgarde)
Grandfonds Berrichonne Dimanche, 15 h 30.
INSATISFAIT ou terriblement exigeant, tel est assurément un des traits de caractère de Brahim Rostom. L’entraîneur castelroussin avait demandé à ses joueuses de se ressaisir après leur courte victoire au Poiré-sur-Vie (51-59). En allant écraser Fondettes 78 à 29, elles pensaient sûrement l’avoir ravi. Que nenni ! « On connaît un petit relâchement depuis le match de La Couronne, analyse-t-il. Celui de Fondettes n’était pas un grand match car il y a eu beaucoup de facilité. On avait un bon rapport de taille en notre faveur. Il ne faut pas se laisser endormir. » Brahim Rostom a donc de nouveau mis les points sur les « i » car ce déplacement à Grandfonds s’annonce d’un tout autre calibre que celui de Fondettes. Disposant d’un cinq majeur de qualité et très expérimenté, Grandfonds n’a perdu qu’une seule fois à domicile face à Nantes mais peine parfois à s’imposer sur son parquet. « C’est une équipe qui alterne le chaud et le froid, analyse Brahim Rostom, et elle ne baisse jamais les bras. En fait, à chaque fois qu’elles dépassent soixante points, elles gagnent et quand elles sont en dessous, elles perdent. » L’entraîneur castelroussin demandera donc à ses joueuses d’associer la rigueur défensive à l’animation offensive tout en espérant faire la différence durant les troisième et quatrième quart-temps. « Le danger devra venir de partout, annonce-t-il. Toute l’équipe doit marquer car sinon, ça sera très dur. » Un bon résultat serait d’autant plus apprécié qu’il permettrait de préparer au mieux la rencontre suivante à domicile contre Feytiat. Un autre match périlleux, mais c’est une autre histoire…
Laurent GAUDENS.
Berrichonne : Moreau, Giusto, Mbutom, Ropa, Chambon, Andreïeva, Gavrilova, Prot. COUPE DE FRANCE AVENIR FÉMININES. – La Berrichonne basket aura la charge d’organiser ce week-end les quarts et demi-finales de la Coupe de France avenir féminines, réservée aux cadettes, au gymnase André-Mondon. Samedi, à 18 h, une première rencontre opposera l’équipe de Bonchamp au Stade Montois. A 20 h 30, Mourenx affrontera les cadettes du CJM Bourges. Le lendemain dimanche, les perdants se rencontreront à 13 h 30 avant le tour des vainqueurs, à 15 h 30.

vendredi 15 mars 2002

"Je serai encore plus fort ”


Victime d’une rupture du tendon d’Achille, Marc Giraudon, joueur d’origine vierzonnaise, ne devrait retrouver la Berrichonne de Châteauroux qu’au début de la prochaine saison. Difficile, mais il garde le moral…
« Mentalement, plus grand-chose ne pourra me déstabiliser. »
(Photo « NR » Patrick Gaïda).
LE 26 janvier dernier, Marc Giraudon risque de s’en rappeler un petit moment. Une date qui a marqué sa fin de saison prématurée avec la Berrichonne. Sur une action anodine, le défenseur castelroussin a en effet été victime d’une rupture du tendon d’Achille lors de la rencontre face à Gueugnon. Retour sur un souvenir douloureux.
« NR » : Quel souvenir gardez-vous de votre blessure ?
Marc Giraudon : « Je me souviens exactement du moment. J’ai eu davantage peur que mal car des sensations comme ça, on n’en a pas tous les jours. J’ai senti comme une flèche et tout de suite j’ai su que c’était le tendon. J’ai d’abord cru que c’était un Gueugnonnais qui m’avait taclé, mais quand j’ai vu que j’étais seul, j’ai compris. »
« NR » : Et vous vous êtes à nouveau blessé il y a quelques semaines…
M.G. : « Je n’avais pas été plâtré lors de la première opération et je n’étais pas à l’abri d’un mauvais pas. C’est hélas ce qui s’est passé. Je sortais d’un repas avec Laurent Morestin et ma béquille a chassé sur un trottoir. J’ai eu le réflexe de poser le pied et ça a recraqué. »
« NR » : Ce qui devrait repousser votre retour d’autant…
M.G. : « En fait, ça ne le repousse que de quinze jours. J’en ai pour six semaines de béquilles et je devrais commencer la rééducation vers la mi-avril. Fin mai, je devrais pouvoir courir à nouveau et reprendre le foot en juillet avec le reste de l’équipe. »
« NR » : Moralement, ça doit être une période difficile à vivre ?
M.G. : « La première fois, je me suis vite fait une raison. J’avais une douleur au tendon depuis quelque temps, et je me suis dit qu’il valait mieux que ça arrive maintenant. Et puis, tout le monde a fait de son mieux. La deuxième fois, j’ai broyé du noir pendant toute une nuit. J’ai un peu touché le fond du trou. Maintenant, c’est fait. Je suis optimiste de nature, j’ai envie de revenir et c’est une expérience qui me rendra encore plus fort. Il n’y a que dans des moments comme ça qu’on se rend compte de la chance qu’on a d’être sur le terrain. Mentalement, plus grand-chose ne pourra me déstabiliser. »
“ J’ai touché le fond ”
« NR » : Et être coupé de l’équipe, ce n’est pas un peu dur ?
M.G. : « Depuis que j’ai une voiture automatique, je vais à l’entraînement tous les matins. Même si je sais qu’ils ne me laisseront pas tomber, l’air de rien, on se sent quand même un peu seul. Même si je suis en salle de muscu quand ils sont sur le terrain, ça me permet de garder une certaine activité, de me dépenser pour oublier. Dès le lendemain de ma blessure, Laurent (Morestin) et Ludo (Jeannel) sont venus me voir. Ce n’est pas tout le monde qui ferait ça. Cela montre encore plus qu’on est des amis. J’ai eu des appels des trois-quarts de l’équipe et les autres ont pris de mes nouvelles. »
« NR » : Vous n’avez pas peur qu’une blessure comme celle-là compromette votre carrière ?
M.G. : « J’ai encore deux ans de contrat avec la Berri et j’ai tout de suite pensé à ça quand je me suis blessé. Là, j’aurai toute une année pour revenir. Il vaut mieux que ça arrive à 21 ans qu’à 26 et à ce moment de la saison plutôt qu’au début. Ça va me remotiver pour arriver un jour en D1. »
« NR » : Quel regard portez-vous sur les résultats actuels et sur les problèmes internes au club ?
M.G. : « Je n’ai d’échos que ce que me racontent les autres joueurs mais je sais que ça fait jaser. A eux de faire en sorte pour que tout soit clair au plus vite. Sur le plan des résultats, la défaite à Libourne m’a ennuyé mais ils ont eu assez de cran pour repartir, comme à Nîmes où ce n’était pas facile. C’est vrai que notre saison peut décevoir car tout le monde avait la D1 dans la tête au début. Mais ce n’est pas ridicule. On est septième et, en étant sérieux jusqu’au bout on peut finir cinquième ou sixième. Certes, on aura sûrement des regrets mais ce sera quand même mieux qu’une deuxième partie de tableau. »
Propos recueillis par Laurent GAUDENS.

Que reste-t-il de nos championnes ?


Il y a neuf mois, l’équipe féminine de basket du Poinçonnet décrochait le titre de champion de France minimes, une première dans l’Indre. Chacune a depuis suivi son chemin.
Mai 2001, les filles de Fabrice Bonamy ramènent dans l’Indre le premier titre de champion de France du basket départemental.
C’ÉTAIT un chaud dimanche du mois de mai à Toulouse, le 20 très exactement. Au terme de deux rencontres face à Wasquehal et Cagnes, les filles de Fabrice Bonamy décrochaient le titre de championnes de France minimes. Un exploit pour l’équipe du Poinçonnet, une première pour le département. La concrétisation d’un rêve fait par Jimmy Réla et conduit durant la saison 1999-2000 par Alain Boureaud qui conduira le groupe, lors de sa première année d’existence, à la neuvième place du championnat. La deuxième saison, sous la houlette de Fabrice Bonamy, sera la bonne. Au terme d’une année somptueuse où Le Poinçonnet devient la terreur des parquets de toute la région, les filles décrochent le titre suprême et l’équipe meurt de sa belle mort.
De Saint-Quentin à Toulouse
La majeure partie de l’équipe vole en effet désormais sous d’autres cieux. L’entraîneur Fabrice Bonamy est parti retrouver Jimmy Réla, à Saint-Quentin, où il a en charge les cadets nationaux. Double championne de France – elle avait glané son premier titre avec Orléans – Tabita Abuba est partie à Bourges. Blessée dès le début de saison, elle reprend juste la compétition avec l’équipe cadette nationale. Elle y côtoie Marie Butard qui joue elle aussi avec l’équipe cadette du CJMBB. Lucie Fleury a intégré le centre de formation de Toulouse où elle évolue avec l’équipe cadette nationale qui occupe la première place de sa poule. Elle vient d’effectuer un stage à Limoges en vue du championnat d’Europe en 2004. Kaouta Rhennam est partie à Châlon-sur-Saône où elle est elle aussi sélectionnée avec l’équipe des cadettes nationales. Diane Cardis a, de son côté, intégré le club de Cholet : elle fait partie de l’effectif de nationale 3 tout en jouant en cadettes régionaux.
Un deuxième titre ?
Mélanie Chenu et Melissa Camelin ont fait elles le choix de rester au Poinçonnet : elles jouent dans l’équipe minime régionale et sont en passe de décrocher un nouveau titre. Tout comme Luce Lefeuvre, Lucille Bousquié et Charlotte Villiers qui ont intégré l’équipe senior, actuellement en promotion régionale. Comme on le voit, même si elle n’a duré que deux ans, Le Poinçonnet continue de tirer profit de son équipe minime. Outre une nette augmentation du nombre de licenciés juste après la finale victorieuse, la meilleure preuve en est le parcours actuel de l’équipe première : toujours invaincue, l’équipe d’Anne Tissier est en passe d’amener son deuxième titre consécutif au club. Un titre régional, certes, mais qui pourrait bien emmener Le Poinçonnet vers d’autres sommets…
Laurent GAUDENS.

"Je ne m’intéresse qu’au terrain ”


Supervisé par Nantes lors de Berrichonne-Nancy, Alexandre Dujeux ne veut pour l’heure que se consacrer à la prochaine rencontre, samedi à Beauvais.
« Ce qui va se passer dans le club, je ne m’en occupe pas. »
(photo Antony Belgarde)
« La Nouvelle République » : Pour la première fois depuis la rentrée de janvier, vous n’avez pas joué depuis dix jours. Cette interruption a-t-elle fait du bien à l’équipe ?
Alexandre Dujeux : « Ça fait du bien car depuis le début de l’année, on a eu une période très longue avec onze matchs en trente-trois jours. Cette semaine nous a permis de retravailler les bases. On se sent beaucoup mieux. »
« NR » : Vous vous déplacez samedi à Beauvais, l’équipe surprise de ce championnat. Quelle impression vous fait cette équipe ?
A.D. : « En début de saison, je n’aurais certainement pas parié sur eux. Mais s’ils sont premiers, c’est qu’il y a des raisons. Ils ont pris un bon départ, après avec la confiance, ils ont réussi à enchaîner les résultats. Et puis, ils n’ont pas eu de gros pépins, comparés à nous. On n’est pas si loin d’eux, si on n’avait pas eu autant de problèmes… Mais je pense que c’est possible de faire un résultat là-bas. C’est une équipe difficile à jouer qui ne sort pas beaucoup et laisse l’initiative à son adversaire. Il faudra mettre en place une tactique pour les contrer. »
“ Ça me fait plaisir ”
« NR » : Lors de la rencontre Berrichonne-Nancy, vous avez été supervisé par Robert Budzinski. Vous avez des contacts avec Nantes ?
A.D. : « Je n’ai eu pour l’instant aucun contact. Mais s’ils veulent me recruter, ils viendront plusieurs fois me voir. Même si rien n’est fait, ça me fait plaisir qu’un club comme Nantes s’intéresse à moi. J’ai très envie de pouvoir évoluer en D1 un jour. Pour l’instant, c’est mon agent qui s’en occupe. Pour moi, c’est une source de motivation supplémentaire même si j’essaye toujours de faire mon match. »
« NR » : Comment analysez-vous la saison de la Berri et les problèmes qui secouent le club actuellement ?
A.D. : « Je pense que nous n’avons pas été vernis cette saison. La faute à différentes blessures et à une longue période de matchs. Sur les problèmes, nous joueurs ne savons pas grand-chose. La conférence de presse de vendredi nous en a appris un peu plus mais nous n’en savons pas plus que les lecteurs de la « NR ». En tant que joueur, je ne m’intéresse qu’au terrain. Ce qui va se passer dans le club, je ne m’en occupe pas. »
Propos recueillis par Laurent GAUDENS.