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jeudi 31 janvier 2013

Des vœux inspirés pour l’année 2013



Le petit Lucas a réalisé ses cartes avec sa grand-mère.
Le petit Lucas a réalisé ses cartes avec sa grand-mère. - (dr)
En début de mois, nous vous avions demandé de nous envoyer vos cartes de vœux. En voici quelques exemples.
Avec la fin du mois de janvier, la période des vœux s’est (enfin) terminée. Depuis le 8 janvier, nous avions sollicité votre sens de la création pour nous envoyer vos propres cartes que nous mettons donc à l’honneur dès aujourd’hui dans nos colonnes et sur notre site internet.
Vos collaborations ont dépassé nos espérances qu’elles aient été envoyées par courrier ou par la voie électronique. Et certaines ont demandé de nombreuses heurs de travail. Evoquons tout de suite celle de Bernadette Pois de Fontaine-le-Comte, tout en relief. Mais il y a aussi celle de Jacqueline Pagut de Saint-Sauvant, de Françoise Lurton de Chauvigny, de la famille Brouard de Châtellerault, de  Régine Bernard de Genouillé, de Jocelyne Marq des Roches-Premarie, de  Marie-Thérèse Ducourtioux de Chauvigny, de  Christiane Lavergne de Ligugé, de Philippe Vigier de Migné-Auxances… Difficile de tous les citer ici mais encore merci à tous pour vos envois par courrier.
Manuela de Jaunay-Clan a mis son petit-fils, Lucas, au travail durant les vacances de Noël. Elève à l’école Alphonse-Bouloux à Poitiers, il a suivi les conseils de sa maîtresse et envoyé toutes ses cartes… n’en ayant même plus une à nous transmettre. Ne sont restées donc que des photos de lui avec ses cartes.
Maître de conférences en didactique de l’anglais à la retraite, Jean Sabiron nous a envoyé toute une palette de cartes de vœux photographiées. En toute impartialité, nous avons donc retenu celle qui nous semblait la plus intéressante.
La palme à Xavier Verlon pour la carte de vœux 2013 qui représente l’ensemble de sa famille.
Comme celle de Philippe Pohin, de Poitiers,
ou celle de Denis Jean pour son parti pris interactif.
Sandrine Pauby, pour l’agence Didy Blue, installée à Charrais, a été inspirée par Antoine de Saint-Exupéry, dont elle met en exergue cette phrase: "Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir. Mais de le rendre possible."
D’autres sont venus de très loin, de Haute-Marne, pour vanter les mérites du festival de photo de Montier-en-Der qui se déroulera en novembre.
En tout cas, s’il ne s’agit pas ici de dire qui est le vainqueur, merci à tous pour vos envois et à l’année prochaine.

mercredi 30 janvier 2013

Mieux communiquer : ça se programme

Une trentaine de personnes est venue découvrir les principes de la PNL. Une trentaine de personnes est venue découvrir les principes de la PNL.
Née dans les années 70, la programmation neuro-linguistique vise à améliorer la communication entre les individus. Un institut s’y consacre désormais.
Pour certains, c'est une pseudo-science, permettant la manipulation d'esprits, et pouvant amener à des dérives sectaires. Pour d'autres, la programmation neuro-linguistique – la PNL pour les initiés – n'est rien d'autre qu'un outil permettant de mieux avancer dans la vie. « On peut communiquer plus efficacement, avoir les clés d'entrée pour mieux se connaître soi et les autres afin d'atteindre ses objectifs », résume Gérard Cervi. Consultant, formateur et hypnothérapeute, il était chargé récemment au Patio, à Poitiers, d'animer un atelier consacré à la PNL.
Des formations sur onze jours
Une trentaine de personnes étaient venues au rendez-vous pour découvrir les principes de cette technique et y réaliser quelques tests pratiques. « L'objectif est de mieux connaître son cerveau, son fonctionnement », reprend Gérard Cervi.
L'atelier était organisé à l'occasion du lancement de Succès'PNL, un institut consacré à l'apprentissage de la programmation neuro-linguistique. Celui-ci organisera des sessions de formation dès le mois de mars. « Le public concerné sera les particuliers comme les entreprises, précise Florence Potrel, dirigeante de l'institut. Toute personne qui a besoin d'améliorer sa communication, d'être à l'aise dans ses échanges peut être intéressé. On peut s'en servir dans tous les domaines de la vie. »
Prévue sur onze jours durant trois mois et se voulant très pratique, la formation sera dispensée par Véronique Del Frate, une enseignante certifiée au château de la Mothe en Poitou à Ligugé. Mais attention, pour le cursus complet, il faudra débourser au minimum 1.590 €. Mieux communiquer, ça peut aussi revenir cher.
Pour tout renseignement, http://www.floreso.com ou florence.potrel@ gmail.com
Laurent Gaudens

mardi 29 janvier 2013

Manuela va courir pour des écoles du Kenya

Habituée des courses, Manuela Moreau va effectuer son premier trail solidaire. Habituée des courses, Manuela Moreau va effectuer son premier trail solidaire.
Manuela Moreau entreprend un trail au Kenya, du 8 au 16 février, pour aider deux écoles primaires de la région de Nairobi. Un beau défi.
Courir c'est bien. Mais courir solidaire, c'est encore mieux. C'est la révélation qu'a eue Manuela Moreau lorsqu'elle a rencontré, lors d'une course au lac de Vassivière, Dominique Chauvelier, multiple champion de France du marathon, parrain du Kimbiakenya, premier trail solidaire organisé par l'association France Kenya sport solidarité. « Quand il m'a parlé du projet, j'ai senti les poils qui se dressaient sur mes bras, raconte-t-elle. Avoir le côté sport et le côté humanitaire, c'est ce qui me va. Surtout que c'est pour des enfants. »
Le but sera en effet de courir cinq étapes – 50 km en cinq fois 10 ou 100 km en 5 x 20 – et de faire deux étapes pour aider deux écoles primaires. A Murindu highway, école de 570 élèves, il s'agira de construire une clôture pour éviter que les animaux ne s'en approchent. Dans la seconde à Kengoni, école de 450 élèves, il s'agira de fournir des pupitres à une classe de soixante élèves qui n'en possède pas suffisamment.
Pour y participer avec une quarantaine d'autres Français, Manuela Moreau, seule représentante de la région Poitou-Charentes, a démarché des sponsors pour financer l'inscription de 2.000 €
Elle a aussi choisi d'entreprendre une démarche éducative dans les écoles de ses deux filles : elle a posé des urnes au collège Isaac-de-l'Etoile et à l'école de l'Eau-Vive de Migné-Auxances pour y collecter des crayons, stylos, cahiers et gommes afin d'équiper les élèves kenyans.
Une démarche éducative
A Migné, elle en a profité pour expliquer le projet aux enfants qui la reverront à son retour.
Même si sa participation est désormais certaine, Manuela a encore besoin d'aides, quelques sponsors lui ayant fait défaut. Vous pouvez également contribuer au bien-être des écoliers du Kenya.
Mail : manuela.moreau@ yahoo.fr
Laurent Gaudens

Il met les travaux de sa rue sur le Web


Un habitant de la rue René-Amand à Poitiers a entrepris d'évoquer les travaux
de son immeuble au jour le jour dans un blog.
 
Jean-Michel Trainson prend des photos de l'avancée des travaux et les met sur son blog.
lgaudens
Rue René-Amand, il y a beaucoup de paliers inoccupés, et de fenêtres définitivement fermées. De nombreux habitants ont préféré quitter les lieux durant les longs mois de travaux. D'autres y ont été contraints.
Jean-Michel Trainson et sa compagne y ont aussi songé. « On a projeté de partir à l'extérieur, pour un pavillon. Ça ne s'est pas fait, on s'est résolu à rester. »
Quitte à subir les travaux, Jean-Michel Trainson a alors décidé de les raconter, de les détailler au jour le jour. « Je voulais faire quelque chose qui reste après. » Initié à l'ordinateur l'an passé, il a créé un blog avec l'aide de Vincent Divoux, directeur du centre social et culturel des Trois-Cités.
Lancé au mois d'octobre dernier, le blog relate les travaux du montage des cabanes de chantiers au démontage de la cheminée. « Plus de 3.300 briques », résume Jean-Michel, devenu incollable sur le bâtiment où il vit depuis 1997, sa compagne Nadège y habitant depuis 44 ans.
Chaque semaine, il met à jour le site avec les dernières photos prises sur le chantier. « Il y a beaucoup de gens qui me félicitent, se réjouit-il. Certains sont pressés de savoir quand il y aura de nouvelles photos. On est vu jusqu'en Amérique! » Depuis le démarrage, 2.500 pages ont ainsi été visionnées. « Ça permet de créer des liens d'amitié entre les habitants mais aussi avec les chefs de chantier et les ouvriers. »
Dans les prochains mois, il racontera aussi la mise sous carton de son appartement dont le sol doit être entièrement refait. Cela lui permet de se replonger dans l'histoire de l'immeuble construit de 1959 à 1961 « à la place de prés et de vignes ». « Il y avait même une ferme ici. Quand le premier locataire est arrivé, c'était très bien. Il y avait des médecins, des infirmières ici. » Pour en dire un peu plus, Jean-Michel projette aussi de faire une vidéo sur le chantier. On ne l'arrête décidément plus.
http://ruereneamand.blogspot.fr.
Laurent Gaudens

lundi 28 janvier 2013

Mais que fait donc la gendarmerie ?


Les gendarmes contrôlent la vitesse des automobilistes… et résolvent aussi les cambriolages. Les gendarmes contrôlent la vitesse des automobilistes… et résolvent aussi les cambriolages. - (Photo archives Hugues Le Guellec)
Fixe-t-on les bonnes priorités à nos gendarmes ? C’est en substance la question que se pose un lecteur chauvinois. La maréchaussée lui répond.
Habitant Villeneuve, un quartier excentré de Chauvigny, Christian Delhumeau s'interroge :
« A plusieurs reprises, dans le courant de l'été et au début de ce mois de décembre, vous avez annoncé des cambriolages en série sur le Chauvinois. […] Un ou deux après-midi par semaine, une fourgonnette est stationnée devant l'épicerie de Villeneuve, sur un parking privé, et surveille de très près le flux (rare) d'automobilistes qui passent sous leurs yeux.
" Le principe est de se montrer "
Les procès-verbaux établis sans hésitation par de très jeunes fonctionnaires (sûrement pour se faire la main) sont pour la plupart dressés pour non-port de ceinture, excès très relatif de vitesse, date de contrôle technique dépassé de quelques jours, etc., etc. pas de quoi fouetter un chat ni retrouver surtout les cambrioleurs cités plus haut.
Et le plus navrant, dans tout ça, c'est qu'au cours de ces tranquilles après-midis, les dangereux verbalisés ne sont que mères de famille courant chercher leurs enfants, papys allant au jardin ou ouvriers se déplaçant dans le cadre de leur travail.
En 1988, lors d'un débat télévisé de la campagne électorale pour la présidentielle, j'entends encore Jacques Chirac s'exclamer (à peu près ceci) : " Je veux que l'on emploie nos forces de police et de gendarmerie ailleurs qu'à verbaliser le pauvre automobiliste du dimanche… " Si, si. Près de 25 ans après et trois Présidents : rien de nouveau sous le soleil. »
Contactée, la brigade de Chauvigny, par la voix de l'adjudant-chef Christophe Lasserre, apporte quelques réponses : « La police de la route fait partie de nos attributions. Et les accidents mortels, on les a partout comme la semaine dernière sur notre secteur. Les accidents graves ont lieu partout sur les grands axes comme dans les petites communes. Mais nous ne sommes pas plus souvent à Villeneuve que dans d'autres endroits. Le principe est de se montrer, d'être vus et à l'occasion de verbaliser. » Et concernant les cambriolages, l'adjudant-chef tient à préciser qu'«un certain nombre de cambriolages a déjà été élucidé, notamment ceux de l'été » et qu'il reste encore à trouver les responsables de ceux qui ont été commis en fin d'année. « On fait ce qu'on peut. »
Laurent Gaudens

vendredi 25 janvier 2013

Philippe Croizon "content" pour le Free handi'se trophy

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Philippe Croizon à nouveau sollicité Philippe Croizon à nouveau sollicité - (dr)
Le Free Handi’se Trophy est un raid pour handicapés et valides, destiné aux entreprises déterminées à engager des actions fortes en faveur du handicap. Il aura lieu pour la deuxième fois entre Paris et Lyon du 24 mai au 1er juin. Et Philippe Croizon a naturellement été appelé pour assurer la promotion de la manifestation. Un teaser vient d'ailleurs d'être dévoilé par l'organisation où l'on voit le nageur ingrandais s'essayer à "être content". On attend donc la suite.

vendredi 18 janvier 2013

Actualisé à 18h. Neige : circulation difficile et matchs annulés



Les poids lourds ont été arrêtés au Futuroscope.
Les poids lourds ont été arrêtés au Futuroscope. - (Photo Emmanuel Coupaye)
Le département de la Vienne s'est retrouvé couvert de neige dès ce matin. Cela a entraîné quelques difficultés. En raison des pluies verglaçantes annoncées, les retours des transports scolaires seront avancés de quatre heures cet après-midi.
A 18h: La préfecture de la Vienne vient de lever l'arrêter interdisant la circulation des véhicules de plus de 7,5 tonnes sur l'autoroute A10. Les camions qui avaient été stoppés ce matin en raison de la neige et du verglas vont donc pouvoir progressivement se remettre à circuler. Le retour à la normale est attendu au cours des trois prochaines heures. La préfecture ajoute que « l'ensemble du réseau routier de la Vienne est à présent redevenu praticable et entièrement ré-ouvert à la circulation ».
A 16h30: La RN 10 et RN 147 étant redevenues praticables, le Préfet de la Vienne vient de prendre deux arrêtés autorisant la circulation des poids lourds sur ces deux routes nationales. En revanche, l'interdiction de circulation pour les poids lourds sur l'autoroute A 10 reste en vigueur, jusqu'à nouvel ordre.
A 12h30: Les premières pluies verglaçantes sont tombées sur la Vendée. Quarante-cinq poids lourds sont en difficultés dans la côte de St Hermine sur l'A83. Elle est coupée à la circulation.
L'autoroute A83, Niort Nantes est actuellement coupée. Sur l'A83, en direction de Niort sortie obligatoire à Chantonnay (N°6) . Sur l'A83, en direction de Nantes bouchon de 3 km après Ste Hermine (N°7) après la bifurcation vers A83-A87 . Interdiction de circulation des poids lourd en limite du département de la Vendée jusqu'à la sortie 5 ''Les Essarts''.
Un arrêté préfectoral a été pris ce matin pour interdire la RN 147 aux poids lourdsdans le sens Poitiers-Limoges. Aucune déviation n'est mise en place.
A 11 h 30 : Météo France a placé le département de la Vienne en vigilance orange. Des précipitations pouvant se transformer en pluies verglaçantes sont annoncées à la mi-journée. Dans ces conditions, les services du conseil général ont décidé de procéder à un ramassage anticipé des enfants. Tous les horaires seront avancés de quatre heures cet après-midi.
A 10 h : le conseil général de la Vienne avait annoncé hier après-midi sa décision de maintenir les transports scolaires sur l'ensemble du territoire départemental malgré les chutes de neige prévues pour la nuit dernière. Ce matin, alors que 1 à 3 cm de neige sont tombés sur la Vienne, certaines entreprises assurant le transport des élèves ont jugé que les conditions de circulation n'étaient pas satisfaisantes et ont préféré ne pas assurer le service dans les communes de Vivonne, Beaumont, Jaunay-Clan, Neuville-de-Poitou et Saint-Jean-de-Sauves.
La préfecture de la Vienne a pris un arrêté en fin de nuit pour interdire la circulation des poids lourds de plus de 7,5 tonnes sur les deux principaux axes nord-sud du département, la RN 10 et l'A10, en raison des chutes de neige observées ce matin. Tous les poids lourds venant du nord sont ainsi dirigés par les forces de l'ordre pour stationner sur le parking du Futuroscope.
Le service est perturbé ce matin sur certaines lignes régulières de transport de voyageurs en raison des chutes de neige. Le conseil général de la Vienne précise que cela concerne notamment les lignes 105 Poitiers-Fleuré, 100 Poitiers-Châtellerault et 110 Poitiers-Loudun.
Sur le plan sportif, la mairie de Poitiers a pris la décision de fermer les terrains ce week-end compte tenu des conditions climatiques. A l'heure actuelle, seule la rencontre de rugby entre Poitiers et Surgères comptant pour le championnat de Fédérale 3 et programmée dimanche à 15 h au stade Paul-Rebeilleau est maintenue.
Compte tenu des conditions climatiques, le District de la Vienne de football vient de décider de reporter la journée prévue ce week-end. La Ligue du Centre-Ouest a elle aussi annulé ses rencontres.
>/center>
La rencontre de CFA 2 qui devait opposer samedi après-midi la réserve professionnelle du FC Nantes au Poitiers FC est également reportée à une date ultérieure.
Laurent Gaudens

mardi 15 janvier 2013

Combien fait-il à Poitiers? Regardez votre smartphone


Poitevin installé à Niort, Sébastien Pérochon développe des applications
mobiles. Et notamment un thermomètre, star des magasins d'applications.
Sur tablettes et mobiles, l'application de Sébastien Pérochon<br/>a déjà été téléchargée près de 10 millions de fois. lgaudens 
 
Sur tablettes et mobiles, l'application de Sébastien Pérochon
a déjà été téléchargée près de 10 millions de fois.
lgaudens
Sa petite grenouille a déjà vu le monde entier. Le petit batracien que Sébastien Pérochon a installé sur son application voilà plus de trois ans lui permet en tout cas de vivre. « Thermomètre », c'est son nom, est pourtant tout bête: quel que soit l'endroit où vous vous trouvez, elle vous donnera la température.
Pas tout à fait la vraie puisqu'il n'y a pas de capteurs dans les smartphones, mais en se connectant à un serveur et en croisant toutes sortes de données, elle est capable de donner un chiffre très proche de la réalité. « C'est celle qui a le meilleur retour de la part des mobinautes », se réjouit Sébastien Pérochon.
Lancée en septembre 2009 sur l'App store ? le magasin d'applications d'Apple ? et quelques mois plus tard sur Play, l'équivalent pour Androïd, l'application de Sébastien a été téléchargée sur chacun 5 millions de fois. « C'est la première que vous voyez quand vous cherchez une application donnant la température » se félicite-t-il.
Né à Poitiers voilà 37 ans, Sébastien Pérochon n'est pas un dernier né du web. Après des études aux Feuillants et au lycée du Futuroscope, il a fait ses classes dans une école d'ingénierie informatique à Paris, ce qui lui a notamment permis de faire un stage aux États-Unis.
Après une première création d'une start-up dans le monde des jeux de vidéo, il est embauché, en tant qu'informaticien, chez Magneti-Marelli à Châtellerault, puis en 2005 à la Macif à Niort.
En 2008, il décidé de créer son propre emploi et devient auto-entrepreneur en lançant son entreprise Mobiquité. Aujourd'hui aidé par Aceascop, la coopérative d'activités de Châtellerault, il continue de créer des applications: après une appli de rencontres, il a créé celle d'une créatrice de bijoux et celle du festival de films de vacances qui s'est déroulée au Futuroscope l'an passé.
Des cours
à l'université
de Poitiers

Auteur d'un livre sur Androïd, le système d'exploitation de Google, le jeune homme, qui assure des prestations de services dans diverses entreprises, donne aussi des cours à l'université de Poitiers. Histoire de vérifier sur place que la température est bien celle que donne son application.
contact@mobiquité.fr ou 06.49.83.44.34.
Laurent Gaudens

samedi 12 janvier 2013

" Pour un centre accueillant agréable pour se promener "

Tayeb Taiebi, dans son magasin « Salam », rue Noire. Tayeb Taiebi, dans son magasin « Salam », rue Noire.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Tayeb Taiebi, commerçant rue Noire.
Le café du matin ?
Chez moi ou chez Fred, au bar du marché.
Un déjeuner ?
Dans un kebab.
Une soirée ?
Avec les enfants, chez Mac Do ou Flunch.
Un endroit préféré ?
La forêt.
Un quartier ?
Sainte-Catherine, là où j'habite.
Une verrue architecturale ?
Le bâtiment à côté de l'école Carpantier.
Marché des halles, d'Ozon ou de Châteauneuf ?
Ozon.
Ciné A ou 400 Coups ?
Ciné A.
VTT ou vélo de ville ?
Vélo de ville.
Le Châtelleraudais en trois mots ?
Compréhensif, accueillant, calme.
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
Je regrette le boulevard Blossac comme il était avant avec ses arbres centenaires.
Moi dans 20 ans ?
J'espère être grand-père, rester dans le commerce et participer davantage aux associations de la ville.
Quelque chose à dire au maire ?
J'aimerais qu'il aide davantage les commerçants. Je lui souhaite une bonne continuation pour faire progresser la ville.
Mon commerce préféré ?
Yves Rocher ou Cliona.
Tours ou Poitiers ?
Tours.
Ce que j'aime le moins à Châtellerault ?
Les crottes de chien dans les rues malgré l'action de la ville. Les gens ne ramassent pas, c'est désagréable.
Ce que j'aime le plus ?
Le cadre de vie, très agréable, et le calme.
Pour ou contre davantage de rues piétonnes ?
Il en faudrait plus, comme la rue du Cheval-Blanc par exemple.
Mon bâtiment préféré ?
Le Nouveau Théâtre.
Fier de ma ville ?
Oui.
Le coin le plus moche de Châtellerault ?
Pour moi, c'est le centre-ville qu'il faut rénover. Ce qui a été fait sur la place Zola, c'est bien mais il en faut plus. Que le centre-ville soit attirant et agréable pour se promener.
Châtellerault dans 20 ans ?
Une ville prospère avec plus de travail pour les jeunes, j'ai espoir.
Soc ou Crac ?
Soc.
Piscine ou patinoire ?
Patinoire.
École de cirque ou école d'arts plastiques ?
Cirque.
Zone de l'Herse ou de l'Étang ?
Zone de l'Herse.
Argenson ou la Désirée ?
Désirée.
bio express
> Naissance. le 7 juillet 1964 à Tlemcen (Algérie).
> Domicile. Avenue du Général-de-Gaulle à Châtellerault.
> Travail. Commerçant rue Noire.
> Situation maritale. Veuf, 4 enfants.
> Hobby. Marche.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

jeudi 10 janvier 2013

Le mur de la discorde à l'Intermarché de Gençay


Non conforme, le mur s'attire des opposants. Non conforme, le mur s'attire des opposants. - (Photo Jacky Liège)
Faudra-t-il reconstruire le mur d’Intermarché ? Bâti à moindre coût, il divise au sein même du conseil municipal. Un lecteur nous a écrit à ce sujet.
Ça n'est qu'un petit mur bordant le parking du magasin Intermarché de Gençay. Et il n'aurait sans doute pas fait parler de lui sans l'intervention d'un de nos lecteurs, Jean-Jacques Chevrier, par ailleurs conseiller municipal de Gençay. Dans un courrier, il s'insurge car le mur a été réalisé durant l'été en parpaings « revêtus de belles fausses pierres et le mur coiffé de belles tablettes préfabriquées ». Or, rappelle-t-il, le projet prévoyait la « construction d'un mur en moellons provenant de démolitions antérieures avec joints réalisés à la chaux et au sable de pays d'une hauteur d'1 mètre minimum et plantation d'une haie »
Protestant contre le « deux poids et deux mesures » qui aurait autrement contraint tout autre administré, Jean-Jacques Chevrier estime que cette réalisation « ridiculise complètement les services de l'administration, le conseil municipal et à travers lui son maire, pire, elle les décrédibilise ».
De son côté, le maire Jean Crespin, tout en reconnaissant le non-respect de la règle, tempère la fougue de son conseiller. « Intermarché n'a pas fait de préventif et c'est regrettable mais il n'y a pas mort d'hommes. » Il dit attendre le résultat du permis modificatif en cours d'étude et a prévu, ce jeudi soir, une réunion extraordinaire de son conseil avec ce seul sujet à l'ordre du jour ! Mais il prévient d'avance : « Je n'irai pas en justice et je ne ferai pas démonter le mur. »
Un avis qui rassurera sûrement Pascale Le Diabat, propriétaire du magasin. Ne niant pas le problème, elle explique : « Le mur devait être réalisé avec des pierres provenant d'une maison démolie pour agrandir le parking. Or, le permis de construction du mur a tardé et nous avons été obligés de recycler les matériaux que nous avons distribués gratuitement auprès des habitants de Gençay, après en avoir averti le maire. S'il faut le reconstruire, il faudra passer un appel pour que les habitants nous ramènent les pierres. » Passablement agacée, elle rappelle quand même avoir donné 30.000 € et 10 % de son terrain pour la sécurisation du rond-point devant le magasin. « Tout ce que nous avons fait, c'est pour le bien de Gençay. » On verra, ce soir, si tout le monde l'entend ainsi.
Laurent Gaudens

samedi 5 janvier 2013

" Il faut que la ville se développe "

Maximilien Delerm, gérant de Dynamite Games, rue Bourbon. Maximilien Delerm, gérant de Dynamite Games, rue Bourbon.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Maximilien Delerm, gérant de Dynamite Games.
Le café du matin ?
« Au Bourbon, juste à côté. »
Un déjeuner ?
« Chez moi. »
Une soirée ?
« Au Patio bar ou à la Dolce Vita. »
Un quartier ?
« Le centre-ville. »
Un endroit préféré ?
« Le pont Henri-IV. »
Une verrue architecturale ?
« Non, je n'en vois pas. »
Un coin nature ?
« Je n'ai pas le temps de me balader. Avant, c'était en Touraine où j'habitais. »
Marché des halles, d'Ozon ou de Châteauneuf ?
« Aucun. »
Ciné A ou 400-Coups ?
« Ciné A. »
VTT ou vélo ?
« VTT. »
Le Châtelleraudais en deux mots ?
« Sympathique et curieux. »
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
« La propreté de la ville, il y a un gros travail. »
Vous dans 20 ans ?
« Toujours ici, j'espère. »
Quelque chose à dire au maire ?
« Il y a trop de choses. Il fait des choses bien mais il y en a aussi beaucoup de mauvaises. »
Un commerce préféré ?
« Sandy Seduction»
Poitiers ou Tours ?
« Poitiers. »
Pour ou contre davantage de rues piétonnes ?
« Oui pour, si ça peut créer de l'emploi et attire de nouveaux commerces. Il faut que la ville se développe. »
Ce qui manque le plus à Châtellerault ?
« De l'animation le soir pour les jeunes. »
Un lieu à exploiter ?
« Châteauneuf, il y a de grandes possibilités. Le centre-ville qu'il faut continuer et Ozon à développer notamment en terme de commerces. »
Châtellerault dans 20 ans ?
« La même chose qu'aujourd'hui avec plus de travail j'espère. »
Fier de ma ville ?
« Oui c'est une bonne ville, même s'il y a beaucoup de préjugés, il y a énormément de choses bien. »
Le coin le plus moche de Châtellerault ?
« La zone nord avec tous ces gros magasins. »
Soc ou Crac ?
« Je suis plutôt rugby mais pas du tout localement. »
Piscine ou patinoire ?
« Piscine. »
École de cirque ou d'arts plastiques ?
« Arts plastiques. »
Zone de l'Herse ou de l'Étang.
« Étang. »
Zone d'Argenson ou de la Désirée ?
« Ni l'une, ni l'autre. »
bio express
> Naissance. Le 24 juin 1988 à Nancy.
> Domicile. Châtellerault centre.
> Travail. Gérant de Dynamite Games, rue Bourbon.
> Situation maritale. Célibataire sans enfant.
> Hobby. Jeux vidéo, cinéma, lecture.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

jeudi 3 janvier 2013

Une petite Châtelleraudaise entre Chevalier et Laspalès

Nell Darmouni est depuis septembre à l'affiche des « Menteurs » au côté des deux comiques.

Nell Darmouni est depuis septembre à l'affiche des « Menteurs » au côté des deux comiques.
Depuis septembre, Nell Darmouni, 24 ans, côtoie sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin les deux comiques.
Comédien, ce n'est pas un métier, ça. Nell Darmouni se souviendra longtemps de la phrase de son professeur du lycée Berhelot quand elle lui a confié ce qu'elle comptait faire de sa vie.
C'est d'ailleurs pour fuir ce genre de remarques et la comparaison répétitive avec ses sœurs passées sur les mêmes bancs qu'elle fuira vers le lycée Branly pour y obtenir un bac ES.
Car pour Nell, il n'y a pas à tergiverser : le théâtre, c'est sa vie depuis qu'elle l'a pratiqué à l'âge de 12 ans, au côté de Caterine Morisson, des Ateliers de formation théâtrale de Châtellerault (AFTC), alors qu'elle était élève du collège Descartes.
" Moi, ce que je veux, c'est jouer, incarner le plus de rôles possible "
A peine consentira-t-elle à commencer une année de psycho à Tours pour faire plaisir à sa mère. Mais la passion est trop forte : en 2008, elle file à Paris pour y suivre le cours Florent. Durant ses trois années de formation, elle fera tous les métiers : hôtesse, serveuse, animatrice, vendeuse de programme, contrôleuse de théâtre…
C'est d'ailleurs par ce dernier petit boulot qu'elle réussit à franchir les portes du Théâtre des Nouveautés sur les Grands-Boulevards. « J'ai commencé à connaître du monde comme ça, notamment des metteurs en scène. »
Et c'est en jouant dans une pièce amateur à la Folie théâtre dans le Xe arrondissement de janvier à mars dernier qu'elle est repérée par l'assistante du metteur en scène, Jean-Luc Moreau. Après un casting avec Michel Leeb – qu'elle rate – elle en obtient un avec Chevalier et Laspalès – qu'elle réussit – pour la pièce Les Menteurs.
Des répétitions en avril, une tournée en Suisse en juin, et elle découvre depuis septembre la grande salle du Théâtre de la Porte Saint-Martin. « C'est génial, s'enthousiasme-t-elle. Je pensais arriver dans un milieu un peu faux, or, ils sont tous normaux. Chevalier et Laspalès sont vraiment drôles. On forme une grande famille. »
Et tant pis si elle n'entre en scène qu'au bout d'une heure pour un petit rôle. Et si les critiques ne sont pas très tendres. « Quand la presse est venue en septembre, ce n'était pas prêt. Et puis, dans ce milieu il y a beaucoup de règlements de compte. »
Après un direct le 12 janvier sur Paris Première, la pièce s'arrête. Avec un espoir de reprise pour une tournée en septembre. Pour éviter d'y penser, Nell multiplie les projets : web série, assistante pour un one-man-show, court-métrage. « Moi, ce que je veux, c'est jouer, incarner le plus de rôles possible. Et un jour, faire de la tragédie. Quoi qu'il arrive, je continuerai. » Et prouver à son ancienne professeure que comédien, c'est bien un métier…
Laurent Gaudens