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lundi 30 septembre 2013

Sept mois après l'incendie Colette est toujours SDF


Colette Moreau, Marie-José et Jacques Debain, devant l'entrée de la maison. Colette Moreau, Marie-José et Jacques Debain, devant l'entrée de la maison.
L’incendie de la pizzeria de Châteauneuf n’a pas que changé la vie de son propriétaire. Colette Moreau, 81 ans, ne peut retourner chez elle.
Ce 22 mars, la vie a changé pour Christian Cosnard. Le propriétaire de la pizzeria de Châteauneuf l'a vue totalement détruite par un incendie. Mais le feu n'a pas fait qu'une victime. Propriétaire d'une maison à l'arrière de la pizzeria à laquelle elle accédait par un passage attenant, Colette Moreau, 81 ans, a été empêchée d'y retourner pour des raisons de sécurité.
" L'assureur ne prend rien en charge "
Et si Christian Cosnard a pu rouvrir son commerce dans un camion ambulant, Colette Moreau est elle restée sans solution. Depuis sept mois, elle habite dans le quartier du Lac chez Marie-José, sa fille, et son mari Jacques Debain. « Sa maison n'a rien eu, hormis quelques fumées, explique Marie-José. Donc, l'assureur ne prend rien en charge. »
Et le problème, c'est que ce qui devait durer quelques semaines, quelques mois tout au plus, est en train de s'éterniser. La démolition, programmée courant de l'été, n'a pas eu lieu, en raison de différents entre les assureurs.
Assurances, sous-préfecture, mairie… ils ont tout essayé pour débloquer la situation. En vain. « La seule proposition qu'on ait eue, reprend Marie-José, c'est un hébergement au foyer-logement des Tivolis. Mais ma mère devrait y prendre tous ses repas, ce qu'elle ne veut pas, et ça coûte quand même 660€/mois. »
Inhabitée, la maison de Colette Moreau, qu'elle habite depuis plus de 50 ans, est en train de se dégrader tout doucement. Déjà, des rats y ont été aperçus. « On ne sait plus quoi faire, poursuit Marie-José. La mairie a beaucoup aidé M. Cosnard mais pour ma mère, il n'y a rien. » (1)
En dernier recours, la famille s'est donc tournée vers un avocat qui devrait engager un référé devant la justice. En espérant que les choses puissent avancer un peu plus rapidement.
(1) Nous avons interrogé la mairie par écrit (à sa demande) mais n'avons reçu aucune réponse à ce jour.
Laurent Gaudens

dimanche 29 septembre 2013

Des " amateurs " face à " l'incendie du siècle "

Tous les ans, comme ce matin, une cérémonie a lieu à la caserne. Tous les ans, comme ce matin, une cérémonie a lieu à la caserne. - (Photo archives)
Le 20 août 1949, 82 personnes dont 25 militaires châtelleraudais périssaient dans des landes en feu. Une cérémonie a lieu ce matin. Souvenir.
Le 19 août 1949 restera dans la mémoire de Gabriel Vias. Ce jour-là, il est avec tous ses copains du régiment d'artilleurs à la caserne De Laage – l'ancienne école de gendarmerie aujourd'hui fermée – où il fait son service militaire. A quelques centaines de kilomètres de là, un foyer est signalé à Cestas, en Gironde, à proximité d'une scierie. La chaleur aidant – de nombreux autres incendies se sont produits au cours de cet été-là – le feu prend très vite d'immenses proportions. Allumés parfois de façon peu judicieuse, des contre-feux aggravent ce sinistre qui trouve dans cette zone forestière un aliment de choix.
" On les connaissait tous, c'était des copains "
Cet incendie mobilise plusieurs milliers d'hommes. Des habitants de la région mais aussi des militaires casernés à Bayonne, Bordeaux et des régions voisines. « Les pompiers et les civils étaient débordés », se souvient Gabriel Vias. Le préfet décide alors de réquisitionner 33e Régiment d'Artillerie basé à Châtellerault et à Poitiers. Pourquoi celui-ci ? Pourquoi ne pas avoir fait appel à des pompiers d'autres départements ? Gabriel n'en a aucun souvenir. Et pourtant, ce choix aura des conséquences terribles. « On est arrivé le samedi 20 août en garde Bordeaux à 12 h. A 14 h, on était déjà sur le terrain. » Dans un lieu inconnu, avec du matériel inadapté. « Nous n'avions que des pelles, des choses insignifiantes. Et on n'y connaissait rien. Nous n'étions pas des pompiers, que des artilleurs. Nous, on tirait au canon. »
Face à leur premier incendie, le contingent de la Vienne est séparé en trois groupes. « Moi, j'ai été désigné comme chauffeur de la jeep du lieutenant de Châtellerault. Sans ça, je serais peut-être mort. » A 15 h 30, 1 h 30 à peine après leur arrivée sur le terrain, un des trois groupes se retrouve encerclé par les flammes.
« Certains ont essayé de traverser le feu, ils ont été brûlés. D'autres se sont protégés dans des buses, ils ont été asphyxiés. » On dénombrera 82 morts, dont 25 Châtelleraudais (les Poitevins faisaient partie d'un autre groupe). « On les connaissait tous, c'était des copains. » Les groupes sont aussitôt évacués. « Quand le dernier camion est parti, le goudron de la N10 commençait à brûler. »
Le feu ne sera considéré vraiment éteint que le 27 août 1949. Il sera même fait appel à des pompiers de la Royal Air Force. Pour Gabriel Vias, ce jour-là est forcément inoubliable. Installé à Bordeaux, celui qui est devenu le président de l'amicale du 33e RA fera aujourd'hui le voyage à Châtellerault, comme tous les ans. Pour se souvenir, encore une fois. « On était des amateurs, on n'était pas du métier. »
Aujourd'hui dimanche, 10 h 45, rassemblement puis cérémonie devant la caserne De Laage.
Laurent Gaudens

samedi 28 septembre 2013

L'île Cognet bientôt paradis des kayakistes


Les blocs sont placés un à un dans le bief entre le quai et l'île Cognet. Les blocs sont placés un à un dans le bief entre le quai et l'île Cognet.
C'est un chantier qui a attiré nombre de promeneurs tout au long de la semaine. Depuis lundi, l'entreprise STPG réalise en effet le parcours d'eaux vives sur le canal entre le quai des Acadiens et l'île Cognet. Il s'agit de placer dans les 250 m de ce parcours de kayak 500 tonnes de granits dont une centaine de gros blocs pouvant aller jusqu'à 4 tonnes. Ce qui n'est pas une mince affaire. « C'est la première fois qu'on réalise un parcours pour les kayaks, explique Yvan Maudet de l'entreprise STPG d'Availles-en-Châtellerault. On avait déjà réalisé des passes à poissons mais là c'est autre chose. Avec les pinces, on a parfois du mal à placer les blocs. »
Le tout se fait sous le regard du conseiller technique départemental et de Bruno Faury, responsable de la section kayak du CSAD. « On vérifie que tout est bien en place », explique-t-il.
Et, en kayakiste consciencieux, il a déjà essayé le parcours pas encore terminé. « On verra ce que ça donne fini, mais c'était plutôt marrant. » Il y retournera dès aujourd'hui et attend avec impatience la fin du chantier qui interviendra dès ce début de semaine. L'image de kayakistes au bord de l'île Cognet devrait ensuite devenir des plus banales.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement sur http://goo.gl/7HGDzG.
L.G.

jeudi 26 septembre 2013

La campagne ? Quelle campagne ?


Abelin et Guérin regardent dans la même direction. Jusqu'à quand ? Abelin et Guérin regardent dans la même direction. Jusqu'à quand ?
C'était un étrange ballet qui s'est déroulé mardi après-midi à l'occasion de la visite d'Élisabeth Borne, préfète de région (notre édition d'hier). Michel Guérin, conseiller général (PS) du canton Ouest, futur candidat à la prochaine municipale, et Jean-Pierre Abelin, maire (Nouveau centre) en poste, probable futur candidat à sa succession, ne se sont guère quittés durant toute la visite.
Marquage à la culotte
Certains analystes sportifs auraient même pu parler de « marquage à la culotte ».
Chacun s'est ainsi appliqué consciencieusement à se mettre au côté de la préfète et à faire étalage de sa bonne connaissance du terrain. Mais, en gentleman, quand l'un évoquait un projet, il n'oubliait pas d'y associer son (futur) adversaire. Rappelons en effet qu'en tant qu'adjoint à l'urbanisme de l'ancienne municipalité, Michel Guérin a aussi beaucoup œuvré à la rénovation d'Ozon.
On a même pu assister à un débordement sur le côté de Michel Guérin qui a attiré l'aréopage vers l'ancienne mosquée, siège d'un café sans alcool, où la préfète a été invitée à prendre le thé.
S'apercevant qu'il avait semé l'actuel locataire de l'hôtel de ville, le conseiller général a sans doute estimé qu'il avait été un peu trop vite et a appelé Jean-Pierre Abelin à les rejoindre.
Pas de chance, le maire s'est fait interpeller devant la préfète par Hadj Bouras, membre éminent de la communauté musulmane, sur la vidéosurveillance qui va se mettre en place. Pas toujours confortable d'être maire et futur candidat. Et ce n'est que le début…
Voir la vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

Au marché, les handicapés indésirables ?


Comme le montre ce cliché pris par Yvan Triquard, le commerçant neutralise la place avec des tréteaux. Comme le montre ce cliché pris par Yvan Triquard, le commerçant neutralise la place avec des tréteaux. - (Photo dr)
Régulièrement, depuis 6-7 ans, Yvan Triquard et son épouse, habitant Dissay, se rendent le samedi sur le marché des halles Dupleix. Et le jeudi quand la pêche est ouverte puisqu'Yvan taquine le goujon.
Depuis 2011, son épouse étant atteinte de sclérose en plaques, Yvan a la possibilité de se garer sur une place handicapés. Ce qu'il fait, le jeudi, sur le côté des halles au plus près de l'étal d'un des commerçants qui, après avoir fait des remarques à plusieurs reprises, neutralise la place au moyen de tréteaux.
Persuadé d'être dans son bon droit, Yvan Triquard se retourne vers la Maison des handicapés de France, du conseil général, qui l'incite à déposer plainte au commissariat de Châtellerault. Ancien policier lui-même, Yvan Triquard se rend au commissariat où il dépose une main courante.
Et c'est par cette démarche, après que le commissariat a fait une recherche auprès de la mairie, qu'Yvan Triquard apprend que le commerçant est dans la légalité : un arrêté, daté de février 2011 (1), interdit l'utilisation des places handicapés de la place Dupleix les jours de marché, les mardi, jeudi et samedi matin.
La mairie n'a été " saisie d'aucune demande "
« C'est quand même aberrant, s'insurge-t-il. Il y a eu une commission de sécurité qui a demandé la création de deux places, et celles-ci n'existent plus les jours de marchés. » Là où elles seraient le plus utiles.
Car le couple est aujourd'hui obligé de se garer en bord de Vienne et doit alors prendre un fauteuil handicapé.
Interrogé par nos soins, le cabinet du maire justifie la situation. « Les jours de marché, le stationnement est effectivement interdit puisque tous les côtés des halles sont rendus piétons », explique Fabien Buffeteau, directeur de cabinet. Mais, poursuit-il, la mairie « n'a été saisie d'aucune demande » (2). Il incite donc Yvan Triquard à joindre la mairie pour étudier une solution. « Il est toujours possible de créer une place à un autre endroit. » A quelle distance des halles ? Le bonheur d'Yvan Triquard et de son épouse est dans la réponse qui y sera apportée.
(1) Et signé au nom du maire par Gilles Mauduit, conseiller municipal délégué au stationnement et à la circulation. (2) C'est effectivement le cas mais il y a bien eu un contact entre le commissariat et la mairie à ce sujet.
Laurent Gaudens

mercredi 25 septembre 2013

La ville veut produire sa propre électricité


L'usine sera alimentée par des déchets forestiers et agricoles. L'usine sera alimentée par des déchets forestiers et agricoles. - (Photo d'archives)
Une centrale électrique verte devrait s’implanter sur la zone Monory. Elle pourrait permettre à Châtellerault d’être autonome en électricité.


Imaginez une facture d'électricité allégée. Un rêve ? Pour l'instant, oui. Mais d'ici quelques années, cela pourrait être effectivement le cas pour les Châtelleraudais. Lundi soir à Colombiers, le conseil communautaire a en effet accepté de céder des terrains zone Monory pour permettre l'installation d'une centrale de cogénération qui réunira trois entités : une entreprise d'ingénierie espagnole Ambene, un groupe de production d'énergie verte, JMB Énergie et un distributeur, Sergies-Soregies (*).
L'objectif sera de produire de l'électricité à partir de la combustion de biomasse – des déchets végétaux – forestière et agricole. « Il faut encore vérifier le potentiel et ne pas empiéter sur d'autres projets en cours », prévient Jean-Pierre Abelin, président de la CAPC. L'usine produira 12 mégawatts, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 42.000 habitants.
 Un an d'instruction, pas de travaux avant l'été prochain
La distribution, qui devait initialement se limiter au nord et à l'ouest de Châtellerault, devrait finalement rayonner sur toute la ville jusqu'à Ozon grâce au franchissement de la Vienne. « C'est intéressant pour tout le monde, notamment pour les locataires, analyse Jean-Pierre Abelin qui voit surtout un avantage économique. Cela donnera un avantage compétitif au bassin d'emploi. Le coût de l'électricité sera moins cher que le prix du marché. »
Évalué dans une fourchette de 35 à 40 millions d'euros, le projet permettrait en outre la création de 25 emplois directs et 25 emplois indirects. Mais pour l'heure, il ne s'agit encore que d'une promesse de vente d'un terrain de 3 hectares pour un prix de 500.000 €. Situé à l'emplacement de l'ancien chenil, le terrain ne sera libéré qu'à l'ouverture du nouveau chenil dont l'inauguration est prévue en février prochain. Le permis de construire a été déposé en juin dernier et le dossier d'installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) le 4 juillet. Son instruction, soumise à enquête publique, nécessite en moyenne une année. Si le projet va au bout, les travaux ne devraient donc pas débuter avant l'été prochain pour un début de production en 2015. En attendant, les Châtelleraudais devront continuer de payer leur électricité au prix fort.
 (*) Pour tout connaître du projet, lire la page que nous y avions déjà consacrée le 9 avril 2013.
à chaud
LGV : l'agglo ne veut pas payer plus
La ligne LGV Tours-Bordeaux, actuellement en cours de construction, a fait l'objet d'un montage financier impliquant de nombreuses collectivités, régions, départements, communautés d'agglomération, villes. La CAPC amène ainsi 4 millions d'euros.
Certaines s'y étaient engagées dans le but de voir la ligne se prolonger sur plusieurs tronçons, Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Hendaye et Poitiers-Limoges.
Cet été, le gouvernement ayant annoncé le report de ses trois tronçons après 2030, plusieurs collectivités ont annoncé leur retrait du montage initial, d'où un manque de financement.
Préférant prévenir que guérir, le conseil communautaire a adopté un vœu lundi soir demandant au gouvernement « d'assurer l'équilibre de l'opération de construction de la LGV sans qu'il ne soit fait appel à une augmentation de la contribution de la CAPC autre que celle prévue dans la convention initiale. » Un vœu assorti d'une menace puisqu'il se dit « prêt à suspendre sa participation si des assurances rapides ne lui étaient pas données ».
Laurent Gaudens

Visite préfectorale à enjeux multiples


Élisabeth Borne, escortée hier dans le quartier d'Ozon. Élisabeth Borne, escortée hier dans le quartier d'Ozon.
Élisabeth Borne, préfète de région, a visité plusieurs quartiers châtelleraudais et mesurer ainsi les efforts faits. Et ceux à faire.
Il faisait chaud et lourd, hier après-midi sur le quartier d'Ozon. Au pied de la tour 8, les vestes sont rapidement tombées. Élisabeth Borne, préfète de région, n'a pour autant pas écourté sa visite des quartiers de Châtellerault, à commencer par celle d'Ozon. Pas loin de deux heures qui l'auront vu arpenter la coulée verte jusqu'au centre social d'Ozon en passant par le city stade et la toute nouvelle aire de jeux.
Le but était avant tout pour elle de découvrir la deuxième ville du département et, notamment, la rénovation urbaine d'Ozon. Ce qui a déjà été réalisé mais aussi ce qui doit encore intervenir avec la déconstruction de la tour Lyautey (T8) et ses 90 logements, et le bâtiment Laplace (B10) et ses 60 logements.
« C'est important de connaître les quartiers car on est en train de réfléchir à la nouvelle géographie de la ville », explique-t-elle. L'enjeu est en effet de taille pour Châtellerault : Jean-Pierre Abelin aimerait aboutir à un maillage plus fin sur certains quartiers, ce qui pourrait permettre d'obtenir d'autres aides. Les subventions sont fonction du revenu par habitant dans un secteur donné : or, dans certains quartiers comme Châteauneuf, quelques rues peuvent faire remonter ce revenu moyen et empêcher l'attribution de fonds.
 " Il y a encore des problèmes "
C'était aussi pour la préfète l'occasion de constater malheureusement que les bâtiments ne font pas tout. Car malgré les millions dépensés, certains logements peinent toujours à trouver preneur dans le quartier d'Ozon. « Il y a encore des problèmes qui tiennent plus au chômage, reconnaît-elle. C'est davantage un accompagnement qu'il va falloir redéfinir. »
Et travailler sur l'image du quartier qui rebute toujours les nouveaux habitants. « L'image a évolué mais pas complètement, admet Jean-Pierre Abelin. Le but d'une telle visite, c'est d'imaginer l'après-Anru. » Et espérer de nouveaux financements…
 A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
bon à savoir
Des emplois à prendre
Avant la visite des quartiers de Châtellerault, la préfète a rencontré une douzaine de chefs d'entreprise du bassin pour un déjeuner à la sous-préfecture. L'occasion pour elle de mettre l'accent sur les métiers en tension, en découvrant que certains secteurs industriels peinent à trouver des candidats. « Il va falloir changer de méthode pour faire connaître les besoins », analyse Élisabeth Borne.
Elle a aussi fait la publicité des diverses aides de l'État et notamment la promotion de la Banque publique d'investissement (BPI). C'était aussi l'occasion d'un constat plutôt optimiste dressé par Jean-Pierre Abelin. « Ils nous ont parlé projets alors qu'avant ils parlaient difficultés. Le climat est différent, il y a une dynamique positive. »
Laurent Gaudens

Les Vamps lancent leur label, samedi


Les Vamps seront sur la scène du Nouveau Théâtre samedi soir. Les Vamps seront sur la scène du Nouveau Théâtre samedi soir. - (Photo d'archives Pierre Calmeilles)
Après quatre ans de tournée en France et un passage à Paris, à La Cigale, avec leur précédent spectacle, la Lucienne des Vamps et sa nièce Solange reviennent avec un tout nouveau spectacle intitulé « Label Vamp ».
Ce nouveau spectacle commence sa tournée dans toute la France par Châtellerault au Nouveau Théâtre, samedi prochain. Une tournée de plus de 45 dates qui passera, notamment, au Casino de Paris le 13 février.
L'histoire est dans la droite ligne des spectacles du duo. Lucienne se voit dans l'obligation d'héberger sa nièce Solange qui vient de quitter le pensionnat Sainte-Cécile de l'Angélus. Solange, son CAP de couture option ourlet en poche, va se lancer dans la vie active sous les conseils avertis de sa tante Lucienne.
C'est l'occasion pour Lucienne de la prendre sous son aile et de parfaire son éducation mais à sa manière. Elle ne cessera, avec subtilité et malice, de transformer Solange afin qu'elle devienne une jeune femme intelligente, élégante, désirable… Enfin tout comme elle.
Nicole Avezard et Isabelle Chenu, sur une mise en scène de Jean-Claude Cotillard, donneront toute leur consistance et tout leur charme aux deux personnages phare.
Tarif : 30 €/25 € (moins de 12 ans, chômeur, étudiant, handicapé, PMR). Billetterie réseau Ticketnet, Leclerc, Auchan, Fnac et sur place le soir du spectacle. Placement libre. Tél.06.10.83.63.07.

samedi 21 septembre 2013

" Trouver une solution pour le château du Verger "


Pierre Bugnet sur le site de la Manufacture. Pierre Bugnet sur le site de la Manufacture.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Pierre Bugnet, du centre châtelleraudais d’histoire et d’archives.
Le café du matin ?
Chez moi.
Un déjeuner ?
A la Ferme Saint-Jacques.
Une soirée ?
Celles d'Accord, l'Automne musical, Jazzellerault.
Un endroit préféré ?
Certainement les bords de Vienne en général, de la Manu jusqu'au quai des Acadiens.
Un quartier ?
Sans doute Châteauneuf pour son évocation du passé.
Une verrue architecturale ?
Le lycée Berthelot. J'espère toujours que quelqu'un va le dynamiter. Dire qu'on a détruit ce qui restait du couvent des Cordeliers pour ça.
Un coin nature ?
Le long de la Vienne, du côté de l'île Sainte-Catherine.
Marché des halles, de Châteauneuf ou d'Ozon ?
Des halles.
CinéA ou 400 Coups ?
Je n'y vais jamais.
VTT ou vélo de ville ?
Plutôt VTT.
Le Châtelleraudais en trois mots ?
Agréable, ouvert, je n'ai que de bons rapports.
Que changer à Châtellerault ?
L'animation, c'est clair. Le centre-ville se meurt mais ce n'est pas spécifique à Châtellerault. Il faudrait pouvoir ramener des commerces et de l'animation dans le centre. C'est facile à dire, c'en est une autre de le faire.
Quelque chose à dire au maire ?
Qu'il trouve une solution pour la caserne De Laage et le château du Verger.
Tours ou Poitiers ?
Poitiers
Ma dernière sortie ?
Jazzellerault.
Pour ou contre la piétonnisation du centre-ville ?
Pour, je serais pour une piétonnisation complète du boulevard Blossac.
Fier de ma ville ?
Oui elle mérite d'être connue plus qu'elle ne l'est.
Châtellerault dans 20 ans ?
Ça m'inquiète un peu. Tout dépend de l'évolution économique. J'espère que les zones industrielles continueront de se développer. Que certaines rues comme la Grand-Rue de Châteauneuf ou Gaudeau-Lherpinière revivent un peu.
École de cirque ou d'arts plastiques ?
École de cirque.
Piscine ou patinoire ?
Ni l'une ni l'autre.
bio express
Naissance. le 2 août 1934 à Charleville-Mézières.
Domicile. Avenue Foch.
Travail. Retraité de l'enseignement.
Situation maritale. Marié, quatre enfants.
Hobby. Histoire.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

vendredi 20 septembre 2013

Musique en scène fait encore une comédie


Un des atouts de Musique en scène, ses ateliers qui permettent de jouer en groupe. Un des atouts de Musique en scène, ses ateliers qui permettent de jouer en groupe.
L’association musicale reprend ses cours et lance plusieurs nouveautés. Et après l’hommage à Sinatra, les comédies musicales seront au menu.
Alternative au conservatoire, Musique en Scène (MES) creuse son sillon et s'affirme comme une des plus importantes associations musicales de Châtellerault avec 150 élèves. À l'heure de la reprise des cours, l'association, qui emploie huit professeurs, propose des enseignements individuels dans divers instruments (guitare, violon, piano, basse, contrebasse, batterie, trompette, saxophone…) mais aussi des ateliers groupes qui permettent d'apprendre en jouant et pour lesquels des musiciens et chanteurs sont encore espérés.
En projet, et qui s'ajouteront aux quatre groupes, sextet et big band jazz, l'association souhaite lancer d'autres ensembles : un big band de jeunes, un orchestre violons juniors, et un ensemble à cordes jeunes et/ou adultes. « Le but serait de pouvoir aborder des opéras rock symphoniques ou de faire des reprises de musiques de films », explique Patrick Carré, directeur et enseignant de MES.
Mais parallèlement, MES lance plusieurs nouveautés, à commencer par un cours de percussions latines, animé par Antony Bobier, qui permettra d'approcher les congas, tumbas, guiro et autres timbales.
Enfin, un nouveau département chant sera animé par Nelly Vila. Une création qui fait suite à la soirée organisée au profit du Rotary en mars dernier et qui avait fait un tabac : la chanteuse châtelleraudaise accompagnée du sextet de jazz y avait fait sensation ce qui a donné des idées aux organisateurs.
C'est ainsi que, en plus des cours qu'elle dispensera, Nelly Vila sera au cœur d'un nouveau projet, mené entre Opéra en poche, la compagnie lyrique dirigée par Jean-Pierre Duffourc-Bazin, et Musique en scène.
Des reprises de standards de comédies musicales américaines
Un spectacle réunira huit musiciens et la chanteuse pour des reprises de standards de comédies musicales américaines. Le résultat sera à voir à compter de juillet 2014.
Avant cela, les musiciens seront de sortie à plusieurs reprises : le 12 avril à l'Angelarde, en juin pour deux spectacles des enfants des Vals de Gartempe et Creuse et pour la fête de la musique. Le pupitre est déjà bien chargé.
Laurent Gaudens

Lèche-vitrines

Frédéric Pogemberg.
Frédéric Pogemberg.
Men Street habille les hommes
Originaire de Haute-Savoie où il était déjà dans le commerce, Frédéric Pogemberg a ouvert le 3 mai dernier dans l'ex-local Jacqueline Riu un magasin pour hommes, spécialisé dans le sportswear et le sport chic milieu et haut de gamme. Particularité, il propose aussi des grandes tailles jusqu'au triple XL
38 rue Bourbon. Ouvert mardi à vendredi de 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 19 h et le samedi de 9 h 30 à 19 h. Tél.05.49.23.37.02.
Nouvelle direction au Bourbon
Ce n'est pas tout à fait une nouveauté puisque le changement date du 2 janvier. Frédéric Guehennec, ancien de Bufalo Grill pendant dix ans, vient de reprendre le bar Le Bourbon. Il était auparavant durant 8 mois dirigeant du restaurant l'Entregourmet à Antran. Avec son cogérant Manuel Brunet, il propose désormais un plat du jour les mardi, jeudi et vendredi.
34 rue Bourbon. Ouvert du lundi au samedi de 7 h 30 à 21 h. Tél.05.49.21.11.32.
Vous ouvrez, déménagez, changez votre commerce ? N'hésitez pas à nous contacter à La Nouvelle République-Centre Presse, 6 boulevard Blossac nr.chatellerault@nr-cp.fr ou 05.49.19.12.90.
Snack boulanger
En début d'été, le couple Cotillon, qui tient la boulangerie éponyme avenue du Maréchal-Leclerc, a repris « Histoire de pains », zone de l'Herse, pour ouvrir un deuxième établissement : « Le snacking du boulanger ». « On fait sandwicherie, saladerie, tout ce qui est un peu traiteur, tout ce qui est pâtisserie, viennoiserie… », énumère madame, qui tient la caisse. Et, bien sûr, aussi du pain. Notamment l'excellente « baguette du chef » (on l'a testée), une baguette réalisée avec de la « farine perso ». « Et tout est fait maison ! », souligne la boulangère.
Zone de l'Herse. Tél. 05.49.20.49.34. Ouvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h 30 et le samedi de 7 h 30 à 18 h.


Rectificatif
Nous avons évoqué vendredi dernier le changement de propriétaire à La Cafetière rue Bourbon. Malheureusement, une erreur s'est glissée dans la légende de la photo. Il s'agissait bien de Fabienne Deblaise-Vallade, la nouvelle propriétaire, et non de Sylvette Barnier, l'ancienne propriétaire. Toutes nos excuses aux personnes concernées et à nos lecteurs.
Vous ouvrez, déménagez, changez votre commerce ? N'hésitez pas à nous contacter à La Nouvelle République-Centre Presse, 6 boulevard Blossac nr.chatellerault@nr-cp.fr ou 05.49.19.12.90.

mardi 17 septembre 2013

" La programmation j'en suis seul responsable "


Jérôme Montchal, dans le hall du Nouveau Théâtre actuellement en rénovation. Jérôme Montchal, dans le hall du Nouveau Théâtre actuellement en rénovation.
Directeur des 3T, le nouveau nom de l’Epic, remplaçant d’Accord, Jérôme Montchal a pris ses fonctions le 1 er  septembre.
Pourquoi les 3T ?
« Les 3T vont s'occuper des trois théâtres : le Nouveau Théâtre, la salle de l'Angelarde et l'ancien théâtre, qui s'appellera dès janvier le Théâtre Blossac. Les 3T s'occuperont de la programmation des trois salles. »
Quelles seront vos missions ?
« La programmation mais aussi développer de nouvelles choses, avec une politique de partenariat. On a déjà commencé avec Causette, Automne musical, les JMF ou un comité d'entreprise. Il faut aller trouver le public. Montrer que le spectacle vivant est un moment d'exception. »
 " Ce n'est pas une saison parfaite mais elle n'est pas au rabais "
Votre nomination ayant été tardive, certains craignent une programmation au rabais cette année ?
« Je suis en fonction depuis le 1er septembre mais j'y travaille déjà depuis le 1er juin. Et ça fait déjà trois ans que je vois des spectacles sans les programmer. Ce sera une saison d'essai, avec des expériences d'horaires et d'esthétique. Ce ne sera pas une saison parfaite car nous n'avons pas eu beaucoup de temps mais elle ne sera pas au rabais. »
Elle sera présentée le 4 octobre mais que peut-on en savoir déjà ?
« Il y aura une trentaine de spectacles et on y verra un peu de tout : cirque, danse, théâtre contemporain, humour, musique classique, chanson. Il y aura beaucoup de théâtre car c'est un peu mon dada. J'aime qu'on me raconte des histoires. »
Et vous avez quelques noms à nous donner ?
« Il y aura quelques grands moments. Comme la venue du spectacle de Joël Pommerat, grand metteur en scène français actuellement au Théâtre de l'Odéon et aux Bouffes du Nord. Celle aussi d'Emily Loizeau qui sera en piano-violoncelle au Théâtre Blossac. Et André Dussolier qui y fera aussi une lecture. Egalement le spectacle de Patrice Thibaud, un ancien Deschien. »
Patrick Fournier, ancien directeur, avait quelques difficultés à programmer sa saison, d'autres troupes ou producteurs ayant réservé les salles ?
« C'est effectivement un frein à une pleine expansion des 3T. Les élus en ont conscience. J'aurai la priorité de réservation des salles jusqu'à une date donnée que je fixerai. »
Vous avez suivi la polémique qui a suivi après l'annonce de la création d'un Epic ?
« Oui, la polémique est stimulante. La réponse (sur la mise sous tutelle de la culture par la municipalité NDLR), ce n'est pas à moi de l'apporter. Ce seront les choses que j'aurai faites. Dans l'Epic, le mot commercial est ridicule car nous serons de toute manière déficitaire. Heureusement, qu'il y a des subventions. A part ça, j'ai reçu un grand soutien de tous les élus de tous bords mais aussi des services administratifs et techniques. »
 " La polémique est épuisée "
Et sur la programmation, avez-vous été libre ?
« On ne m'a pas demandé ma programmation. Je l'ai présenté au conseil d'administration. Je ne l'ai pas proposé mais présenté. J'en suis seul responsable et je l'assumerai, financièrement comme artistiquement. Je travaillais auparavant en régie directe et on exagère la pression des élus. Je ne l'ai jamais vraiment rencontrée. »
Comme percevez-vous le fonctionnement du conseil d'administration qui rassemble élus et personnalités civiles ?
« J'ai assité à une réunion et une moitié d'une autre. C'est un lieu où on parle véritablement. Toutes les tendances politiques sont représentées. Je ne les connais pas toutes et j'ai fait exprès de ne pas le savoir. Ce n'est pas ça qui m'intéresse. Le conseil d'administration est sur la même envie que nous, ils veulent qu'on aille chercher le public. La polémique est épuisée. La saison a été bien perçue et les gens sont contents. »
L'équipe
Outre le directeur, l'équipe des 3T sera composée de quatre personnes : Nathalie Jutand et Cécile Allaert qui travaillaient déjà au sein d'Accord ; Pascaline Brouard sera en charge de l'accueil des artistes et à la billetterie ; Vincent Olivier, ancien médiateur de la ville, recruté pour se charger du développement du public.


Les tarifs
La politique tarifaire changera avec la nouvelle saison. Le plein tarif baisse de 22 à 17 €. Les tarifs abonnés passent de 13,50 à 12 €. « Je voulais que le tarif ne soit pas un frein supplémentaire » explique Jérôme Montachal. Le tarif réduit (pour les moins de 26 ans, les chômeurs et les minimas sociaux) passe à 6 € « Ce sera moins cher qu'un paquet de cigarettes ou qu'une place de cinéma » souligne Jérôme Montchal qui fait ses calculs. « Avec un abonnement à 36 €, on peut voir trois spectacles. Avec certains à 6 €, on peut même en voir trois à 18 €. »



Abonnement
L'ensemble de la saison sera présentée le 4 octobre, soirée au cours de laquelle la plaquette officielle sera diffusée. Les abonnements pourront être souscrits dès le lendemain.



En travaux
Il n'y aura pas qu'un changement de nom et de directeur à la rentrée. Le hall du Nouveau Théâtre est actuellement en pleine réfection. Après la rénovation complète des bureaux, les murs du hall vont bénéficier d'un coup de jeune tout comme le couloir menant à la salle Blanche.


Internet
Les habitués l'auront déjà noté. Les 3T viennent de faire leur entrée sur Facebook. Ce sera l'une des missions de Vincent Olivier de développer la présence de la saison culturelle châtelleraudaise sur les réseaux sociaux. Un site internet verra aussi le jour et un paiement en ligne devrait aussi être instauré en cours d'année.


Téléphone
La nouvelle structure entraîne aussi des changements pour les contacts. Si l'on peut toujours se rendre au Nouveau Théâtre, notamment pour les abonnements et la billetterie, le numéro de téléphone à changer. C'est désormais le 05.49.854.654.


portrait
Quarante-deux ans, pour certains, c'est encore l'heure des expériences et des découvertes. Pour Jérôme Montchal, directeur des 3T, organisme de diffusion culturelle de Châtellerault, c'est celui de la maturité. Car ce Lyonnais d'origine a déjà un CV long comme le bras. Titulaire d'un DEA en histoire et d'un doctorat en histoire de l'art, il a « toujours été dans la culture ». Faisant du théâtre jusqu'au lycée, il n'a pas attendu d'avoir terminé son brillant cursus universitaire pour commencer à travailler. Il sera même un tantinet cumulard : chargé de mission dans un musée des Beaux-Arts à Vienne (Isère), il est également directeur d'un festival de musiques anciennes près de Lyon tout en étant pigiste culturel au Dauphiné Libéré à Grenoble. Jusqu'en 1999 où il change de région pour devenir directeur d'un festival de théâtre de rue et de musiques anciennes à Bar-le-Duc. « Un gros festival avec 50 compagnies et 40.000 spectateurs. »
En 2001, il devient directeur du théâtre de Bar-le-Duc qui vient d'ouvrir et rentrer à la direction des affaires culturelles. « Une très bonne expérience, j'aurai pu durer comme ça longtemps. Mais est-ce vraiment la culture que d'être prince de son confetti. »
En 2009, il quitte donc la ville pour Saumur où il prend la tête du théâtre tout en devenant directeur du service culture. Il n'y restera qu'un an et demi pour des raisons familiales et devient par la suite directeur des affaires culturelles de Chalons-en-Champagne en 2010.
En 2013, il revient donc dans l'Ouest, également par le biais d'un rapprochement avec son épouse mais prévient aussi que « ce n'est pas qu'une opportunité géographique ». « Je vais avoir le temps de m'occuper du théâtre à 100 % ce qui ne m'est jamais arrivé. Et puis c'est intéressant d'avoir à remonter une structure de a à z au niveau administratif et culturel. Mais on continue à s'inscrire dans l'histoire culturelle de Châtellerault. Ce n'est pas un nouveau livre, juste un nouveau chapitre. »
Propos recueillis par Laurent Gaudens

lundi 16 septembre 2013

La voiture, désormais ça se partage


Cyril Cibert, conseiller général, prêt à tester le service d'autopartage. Cyril Cibert, conseiller général, prêt à tester le service d'autopartage.
Des voitures électriques en libre service sont disponibles à Châtellerault depuis quelques jours. Mode d’emploi.
Depuis début septembre, il est possible de se déplacer en voiture sans en avoir une à soi : c'est l'autopartage et voilà comment ça marche.
Pourquoi l'autopartage ?
Un déplacement sur deux fait moins de 3 km. On fait 34 km/jour en moyenne en France. « L'autopartage peut être une solution pour beaucoup, estime Cyril Cibert, conseiller régional. Notamment pour un deuxième véhicule. »
Où les trouver ?
Deux stations sont mises en place à Châtellerault, sur le boulevard Blossac devant Crugeon-Souris et près de la gare.
Comment les utiliser ?
Il faut d'abord s'inscrire sur le site internet http://www.regionlib.fr ou par téléphone au 05.49.16.74.85. Un point d'accueil sera prochainement mis en place à Châtellerault. Il faut souscrire une adhésion de 50 € contre lequel un badge sera remis.
Il faut ensuite réserver le véhicule par internet. Muni du badge, on se rend à la station, et on prend le véhicule après avoir détaché le câble électrique. Après utilisation, on ramène le véhicule à sa station d'origine.
Combien ça coûte ?
Hormis l'adhésion, il faut ensuite s'acquitter d'un abonnement de 5 €/mois (3 € pour les étudiants, les moins de 26 ans, et les abonnés TER). Il vous en coûtera ensuite 1,50 € par quart d'heure d'utilisation.
Qui est à l'origine ?
Régionlib développe ce service d'autopartage dans la région : il en existe déjà à Niort et à Saintes. Régionlib est porté par la Société publique locale Poitou-Charentes Autopartage, présidée par Françoise Coutant, vice-présidente de la Région en charge de la mobilité durable. Son capital associe la Région et sept collectivités locales du Poitou-Charentes, dont la communauté d'agglomération du Pays châtelleraudais.
Quels sont les véhicules ?
Il s'agit de Mia, produites donc dans la région, des véhicules électriques à boîtier de vitesses automatique.
Quel avenir ?
Si le succès est au rendez-vous, d'autres stations pourraient être déployées dans la ville.
Laurent Gaudens

samedi 14 septembre 2013

" La Manu, un condensé de 150 ans d'histoire "


Pierre Bugnet vous fera découvrir la vie ouvrière de la Manu. Pierre Bugnet vous fera découvrir la vie ouvrière de la Manu.
Passionné par le site de la Manufacture, Pierre Bugnet organise une visite ce samedi après-midi. Une plongée dans un siècle et demi d’histoire ouvrière.
Certaines passions remontent à la naissance. C'est peut-être le cas avec Pierre Bugnet. Il y a près de 80 ans, il naissait à Charleville-Mézières, une ville historiquement liée à Châtellerault. « Charleville avait une manufacture qui a dû fermer, comme d'autres, pour permettre à celle de Châtellerault d'ouvrir ses portes. »
Un signe du destin, peut-être. Car, après une carrière d'universitaire physicien à Poitiers et s'être aussi occupé de l'IUT de Châtellerault, c'est là qu'il décide, pour raisons familiales, de se poser à l'heure de la retraite. « C'est à cette époque que j'ai découvert le Centre des archives de l'armement. Je voulais consulter les archives sur les systèmes de commandes des anciens navires de la marine. » Passionné par l'histoire des sciences et notamment de celle des automatismes et de la régulation industrielle, il intègre rapidement le Centre châtelleraudais d'histoire et d'archives (CCHA). « Je suis passé progressivement de l'histoire des sciences à l'histoire tout court. Et comme je m'intéressais particulièrement aux aspects techniques et industriels, je me suis tourné vers la Manu. » Coauteur avec Marie-Claude Albert, David Hamelin et Patrick Mortal d'une histoire sociale de la Manu (qui sera dédicacé dans le cadre des Journées du patrimoine), il en est devenu un des grands spécialistes. « La Manu, c'est un condensé de 150 ans d'histoire de l'évolution technique. »
Du bâtiment de la direction – actuellement conservatoire – datant de 1820, à la patinoire, construite sous le Second Empire, et aux autres constructions bâties sous la IIIe République, c'est une visite d'une heure qui permettra d'évoquer les différents aspects de l'évolution : site, bâtiments, techniques… Une autre façon de découvrir le site.
 Visite ce samedi à partir de 15 h. Rendez-vous sous les cheminées de la Manu.
demandez le programme
A la découverte des objets Monuments historiques. Dimanche, à partir de 15 h, circuit à travers la ville pour découvrir ces objets qui bénéficient de la protection au titre des Monuments historiques. Rendez-vous devant la mairie. Réservation obligatoire au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87. Parcours de 3 km. Prévoir des chaussures adaptées.
Centre des archives de l'armement et du personnel civil. Samedi et dimanche, à partir de 14 h 30, 15 h 15, 16 h et 16 h 45, « Les métiers des archives ». Visite guidée du nouveau magasin dédié à la collecte et à la conservation des archives. Samedi et dimanche, de 14 h à 18 h, visite et présentation d'une salle de tri d'archives. Animation généalogie. Visite libre de la salle de lecture et d'un magasin d'archives. Diverses expositions. Visite du carneau (le dessous de la cheminée). Dimanche, à partir de 16 h, conférence « Les emprises foncières du ministère de la Guerre à Châtellerault : manufacture d'armes, caserne et champ de tir », par Jean-Noel Lattwein. Présentation de l'ouvrage « La Manufacture d'armes de Châtellerault. Une histoire sociale (1819-1968) », par Marie-Claude Albert, Pierre Bugnet, David Hamelin et Patrick Mortal. Renseignements et réservation au 05.49.20.01.47.
Centre des archives du Pays châtelleraudais. Samedi et dimanche, à partir de 10 h, 11 h, 15 h, 16 h et 17 h, visite guidée du nouveau Centre des archives municipales et communautaires du Pays Châtelleraudais installé dans l'école Henri-Denard. Réservation obligatoire au 05.49.23.65.10. Samedi et dimanche, de 10 h à midi et de 15 h à 18 h, exposition « Les monuments classés par la loi de 1913 en pays châtelleraudais ».
Chapelle des templiers de la Commanderie d'Ozon. Samedi et dimanche, de 14 h à 19 h, visites libres. Visites guidées samedi à partir de 14 h, 15 h, 17 h et 18 h, ainsi que dimanche à partir de 14 h, 15 h 30, 17 h et 18 h. Renseignements au 05.49.23.09.51. Samedi, concerts de l'ensemble vocal Clément-Janequin : « Cheminements », à partir de 16 h, et « Autour de la messe aux
chapelles de Charles Gounod » à partir de 17 h 30. Dimanche, à partir de 15 h et 16 h 30, concert du chœur de femmes Sibylla de Poitiers (musique sacrée et musique romantique allemande).
La coutellerie de Châtellerault. Samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Rendez-vous Grand'Rue de Châteauneuf. Renseignements au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
École d'arts plastiques et Centre d'art contemporain. Samedi et dimanche, de 10 h à midi et 14 h-17 h 30. Renseignements au 05.49.93.03.12.
École nationale de cirque de Châtellerault. Samedi de 14 h à 18 h, visite libre du bâtiment. Exposition photographique d'Hervé Broguy « De l'apprentissage à la lumière ». Samedi, à partir de 18 h, présentation d'élèves de l'école inspirée par une scène galante peinte par Fragonard en 1767 sur commande du baron de Saint-Jullien, « Les hasards heureux de l'escarpolette ». Renseignements au 05.49.85.81.81.
Église Saint-Jacques. Dimanche, à partir de 11 h, atelier enfants « Un architecte au Moyen-Age » (à partir de sept ans). Réservation obligatoire au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
La cloche russe (église Saint-Jean-l'Évangéliste). Samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Départ de visite toutes les trente minutes. Réservation obligatoire au 05 49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
Église Saint-Jean-Baptiste. Samedi, à partir de 10 h, atelier découverte du vitrail pour les enfants (à partir de sept ans). Réservation obligatoire au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
Hôtel des Sibylles (153-155, boulevard Blossac). Samedi et dimanche après-midi, visites guidées. Intermèdes musicaux par les élèves du conservatoire Clément-Janequin. Renseignements au 05.49.02.84.37.
Hôtel Sully (14, rue Sully). Samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Extérieurs de l'Hôtel Sully et halte scénographique consacrée au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Visites guidées. Départs toutes les trente minutes. Renseignements et réservation au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
Maison Descartes-Artothèque (162, rue Bourbon). Samedi et dimanche de 14 h à 18 h, visite libre du jardin et des parties restaurées de la maison d'enfance de René Descartes transformée en artothèque, visites guidées de la halte scénographique consacrée à René Descartes et intermèdes musicaux par le conservatoire Clément-Janequin. Renseignements au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
Médiathèque-Espace du Château (10, rue Gaudeau-Lerpinière). Samedi de 10 h à 17 h et dimanche de 14 h à 18 h, exposition « Bribes d'histoire de la bibliothèque ». Renseignements au 05.49.21.11.28.
Musée Auto Moto Vélo. Samedi et dimanche de 10 h à midi et de 14 h à 18 h, visite libre des collections du musée et de l'exposition autour des prototypes Heuliez. Renseignements au 05.49.21.03.46.
Tour Nord du Pont Henri IV. Samedi et dimanche, de 14 h à 18 h, visites guidées. Départs toutes les trente minutes. Renseignements et réservation au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
Tour Sud du Pont Henri IV-La batellerie châtelleraudaise. Samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Renseignements au 05.49.21.05.47 ou au 05.49.20.30.87.
Laurent Gaudens

" Trouver sa place entre Tours et Poitiers "

Patrick Carré… et son chien. Patrick Carré… et son chien.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Patrick Carré, enseignant à “ Musique en scène ”.
Le café du matin ?
Chez moi.
Un déjeuner ?
Au Mail ou au P'tit Gorgeon.
Une soirée ?
A la Gourmandine.
Un endroit préféré ?
La Manu.
Un quartier ?
Le centre-ville.
Une verrue architecturale ?
Joker.
Un coin nature ?
Le Lac de la forêt.
Marché des halles, de Châteauneuf ou d'Ozon ?
Les Halles.
Ciné A ou 400 Coups ?
400 Coups.
VTT ou vélo de ville ?
VTT.
Le Châtelleraudais en trois mots ?
Accueillant, simple, gentil.
Que changer à Châtellerault ?
L'image de la ville et avoir une salle de spectacles pour les jeunes.
Quelque chose à dire au maire ?
A lui ou à son éventuel successeur, davantage de moyens financiers pour « Musique en scène ».
Un commerce préféré ?
Monoprix.
Tours ou Poitiers ?
Tours.
Pour ou contre la piétonnisation du centre-ville ?
Pour.
La terrasse pour voir ou être vu ?
L'Industrie.
Un rituel personnel lié à la ville ?
Me promener dans le parc du Verger.
Un lieu à exploiter ?
Tous les quais de la Vienne.
Le danger pour Châtellerault ?
Ne pas prendre le bon train du développement afin de trouver toute sa place entre Tours et Poitiers.
Fier de ma ville ?
Oui, mais il y a encore beaucoup à réaliser.
Plutôt Soc ou Crac ?
Crac.
École de cirque ou d'arts plastiques ?
Les deux.
Patinoire ou piscine ?
Piscine.
Zone de l'Herse ou de l'Étang ?
De l'Étang, car mon épouse y travaille.
Argenson ou la Désirée ?
Argenson.
bio express
Naissance. Le 19 octobre 1959 à Châtellerault.
Domicile. Quartier Beauregard.
Situation familiale. Marié, deux enfants.
Hobby. Lecture.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

vendredi 13 septembre 2013

Ils sont tous là pour Monsieur Haydn


Antoine Tamestit et Guillaume Vincent en pleine répétition. Antoine Tamestit et Guillaume Vincent en pleine répétition.
Le festival de musique de chambre de La Roche-Posay commence ce soir. Depuis lundi, tout le monde est sur le pont pour régler les derniers détails.
Dans le petit salon des Loges du Parc, Guillaume Vincent est déjà sur son piano. Il est à peine 15 h et il accueille Paul Meyer et Antoine Tamestit, clarinette et alto sous le bras. Tous trois s'apprêtent à répéter un trio de Mozart. « Antoine, on commence », appelle Paul Meyer.
Antoine, pour la première fois à La Roche-Posay, a encore un peu mal avec le rythme des répétitions. « Douze œuvres en trois jours, du baroque au contemporain, à deux, cinq ou six », chiffre-t-il. « Et sept répétitions cet après-midi », souffle-t-il. « Ce sont des vacances pour le public peut-être mais pas pour nous », s'amuse-t-il.
80 musiciens pour 80 concerts
Très ami du directeur du festival, Antoine Tamestit n'était jamais venu à La Roche-Posay. « On a eu plusieurs ratés. » Mais, cette année, c'est la bonne. Et, malgré le programme chargé, il est satisfait. « C'est que le début mais c'est très sympa. Il y a plein d'amis, l'ambiance est très familiale et c'est décontracté. »
Une décontraction qui ne doit rien au hasard car, en coulisses, on s'active depuis déjà pas mal de temps. « Tous les musiciens sont là malgré la grève de mardi », se réjouit Marie-Jo Monnot, la présidente du festival. « Tout le monde est content de se retrouver. Pour eux, c'est l'occasion de jouer ensemble. »
Réglé comme du papier à musique, le programme est un modèle du genre, loué par l'ensemble des musiciens, qui doivent jongler entre différents lieux, différents partenaires et des œuvres multiples. La responsable, c'est Enora Conan, qui, avec une société de Scorbé-Clairaux, a développé Festivision, un logiciel qui permet de croiser toutes les données pour sortir des programmes adaptés à la demande. « On a 300 événements à programmer, 1.000 repas à commander, explique-t-elle. Avant, on faisait ça sur Excell mais ce n'était pas très pratique. » Désormais, le logiciel développé à La Roche-Posay, et testé depuis trois ans, fait des envieux et essaime dans d'autres festivals.
C'est ainsi que près de 80 musiciens vont se croiser durant trois jours au travers de quelque 80 concerts. « C'est un rythme effréné, s'amuse Jérôme Pernoo, le directeur. Au début, c'était difficile d'expliquer aux musiciens qu'ils devaient venir trois jours avant pour répéter. Mais, quand ils sont là, ils sont contents. » Et ils voient surtout qu'il valait mieux ne pas traîner pour être prêts dans les temps.
Festival « Les Vacances de Monsieur Haydn » dès ce soir et jusqu'à dimanche à La Roche-Posay. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens

Vap'shop pour vapoter

Amel Dupuis et Mejda Henni.
Amel Dupuis et Mejda Henni.
Vap'shop pour vapoter
Ouvert depuis le 4 septembre, Vap'shop est spécialisé dans les cigarettes électroniques et le e-liquide. Des produits « facile d'utilisation, design », précise Amel Dupuis, la gérante, qui ajoute que les liquides, aux extraits naturels, sont d'origine française. Ancienne responsable d'un magasin Promod à Lyon, elle a souhaité se rapprocher de sa région d'origine.
25, avenue Kennedy. Ouvert lundi de 13 h 30 à 19 h et du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h. Tél.: 05.49.86.67.10.
Thé ou café à La Cafetière
Joël et Sylvette Barnier ayant fait valoir leurs droits à la retraite, le magasin « La Cafetière » a changé de propriétaires le 1er juillet dernier. Derrière le comptoir, vous trouverez Fabienne Debliase-Vallade, ex-commerçante de Chauvi- gny, et son mari Pascal Vallade-Deblaise. L'enseigne proposera toujours toutes sortes de thés et cafés mais augmentera prochainement son rayon épicerie fine et alcools de café.
41 rue Bourbon. Ouvert du lundi de 14 h 30 à 19 h et du mardi au samedi de 8 h à 19 h. Contact : 05.49.23.01.42 ou lacafetieredu86@gmail.com.
A boire et à manger au Merle moqueur
Originaire des Deux-Sèvres pour l'une et de Paris pour l'autre, Jezabel Isambert et Henri Boileau viennent de reprendre l'ancien Troquet, qu'ils ont entièrement refait. « On avait envie de créer un endroit avec des produits authentiques », explique Henri, qui a travaillé en tant que libraire et dans la restauration. Accueillant des expositions d'art, le jeune couple propose également une restauration composée de produits locaux, avec, pour commencer, des planches charcuteries ou fromage.
16, boulevard Blossac. Ouvert du lundi au samedi de 8 h à 20 h.
Vous ouvrez, déménagez, changez votre commerce ? N'hésitez pas à nous contacter : 05.49.19.12.90 ou nr.chatellerault@nr-cp.fr.

Gens du voyage : les élus de Lencloître en colère


Du mercredi 4 septembre à lundi, la commune de Scorbé-Clairvaux a été surprise d'accueillir un camp de gens du voyage installé juste à côté de l'aire officielle, qui était complète. Une situation que n'ont pas comprise les élus du Lencloîtrais et particulièrement Lucien Jugé, maire de Scorbé. « C'est d'autant moins explicable que le canton répond aux réglementations demandées par l'État avec trois aires à Lencloître, Saint-Genest et Scorbé. » En conséquence, l'ensemble des maires du canton, conduit par le président de la communauté de communes Henri Colin, a été reçu mardi à la sous-préfecture. Après une longue rencontre, ils sont repartis avec la promesse d'une rencontre sur le territoire du Châtelleraudais pour évoquer le problème. Des faits similaires ont en effet également été constatés ailleurs, notamment à l'IUT de Châtellerault.

jeudi 12 septembre 2013

Parcours d'eaux vives : les travaux sont lancés


Jean-Pierre Abelin et Gilles Mauduit devant les blocs qui vont gagner le lit de la rivière. Jean-Pierre Abelin et Gilles Mauduit devant les blocs qui vont gagner le lit de la rivière.
L’empierrement de la Vienne sur le côté de l’île Cognet va démarrer. L’épilogue d’un dossier ouvert il y a plus de cinq ans.
Les pierres sont là, ne reste plus qu'à les y mettre. D'ici quelques jours, le parcours d'eaux vives sera (enfin) réalisé. Et il aura fallu un vrai parcours du combattant pour parvenir à ce résultat. « La paternité en est due à Jean-Claude Riquin », a salué Jean-Pierre Abelin, rappelant que la première délibération datait d'octobre 2008, celle-ci faisant suite à un premier projet sur le canal du directeur conduit par l'ancienne municipalité.
 Un créneau réservé à tous
Dès cette semaine, les travaux d'aménagement vont commencer. Déjà 500 tonnes de granits dont une centaine de gros blocs pouvant aller jusqu'à 4 tonnes ont été entreposés la semaine dernière sur le quai des Acadiens.
Pour ne pas abîmer le lit de la rivière, une grue va être montée pour y placer les rochers. Comme elle ne peut être employée que sur un terrain plat, il faut au préalable réaliser plusieurs plateformes qu'elle empruntera d'amont en aval.
En tout, il faudra une dizaine de jours à l'entreprise STPG d'Availles-en-Châtellerault pour disposer les blocs provenant des Carrières de la Vienne à Jardres. Durant cette période, il sera donc impossible de se garer sur les quais. Heureusement, la clinique Kapa Santé ouvre dans le même temps – à son personnel et ses patients – le parking qu'elle a aménagé rue de Verdun.
250 m à équiper
Une fois les travaux réalisés, le parcours sera ouvert réglementé par un arrêté du maire. Un créneau sera réservé à tous – sous réserve des conditions de sécurité – le reste du temps sera géré par le club local, la section du CSAD.
Il restera aussi à choisir le matériel qui équipera les 250 m d'aménagement pour en faire un parcours de compétition. Le matériel n'est pas encore choisi sachant qu'il faudra qu'il soit amovible et qu'il ne doit pas nécessiter trop de temps de main-d'œuvre pour être facilement utilisable. On n'a donc pas encore fini de parler de ce parcours d'eaux vives.
en savoir plus
Une sacrée aventure
Fallait-il oui ou non créer ce parcours d'eaux vives ? A la question, Jean-Pierre Abelin prend le temps de la réponse. « Quand on a lancé le projet, on ne savait pas que ce serait une telle aventure. Jean-Claude Riquin ne savait pas dans quoi il s'engageait, dans un environnement particulier, patrimonial et aussi administratif. »
La réglementation de la loi sur l'eau a entraîné de sérieuses complications au projet initial. « C'est un atout de plus à valoriser », poursuit Jean-Pierre Abelin. D'un coût de 180.000 €, le parcours ne sera toutefois homologué que pour les compétitions de niveau régional. Sachant que celles-ci ne se déroulent que tous les 2 à 3 ans, en alternant avec des compétitions départementales, le parcours ne devrait servir en compétition officielle qu'une fois par an…
à suivre
La nature sera préservée
Le parcours aura-t-il un effet sur le débit de la Vienne ? Jean-Pierre Abelin est affirmatif, il n'y aura aucune incidence. Pas plus pour les poissons. Certes des frayères situées sur l'emplacement seront dérangées mais une nouvelle sera créée au milieu de la Vienne entre l'île Cognet et l'île Sainte-Catherine.
L'emplacement a été choisi en concertation avec l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques) et Logrami (Association pour la gestion et la restauration des poissons migrateurs du bassin de la Loire). Ce sont surtout l'alose et la lamproie marine qui sont concernées.
Laurent Gaudens

mardi 10 septembre 2013

V. Massonneau : " Des lignes rouges sur les retraites "

Pour Véronique Massonneau, l'allongement de la durée de cotisation est « injuste ». Pour Véronique Massonneau, l'allongement de la durée de cotisation est « injuste ».
Chargée du projet de loi sur les retraites chez les Verts, la députée prévient que son parti restera vigilant.
Chez Europe Ecologie Les Verts (EELV), ce n'est pas l'heure de la retraite ! C'est un peu le message qu'a voulu faire passer Véronique Massonneau, députée de la quatrième circonscription de la Vienne, hier à l'occasion d'un point-presse dans sa permanence à Châtellerault.
Point par point, elle est revenue sur le projet de loi tel qu'il sera débattu en commission dès la semaine prochaine. Et pour elle, chef de file sur le dossier pour son parti, certains points seront autant de « lignes rouges » sur lesquelles son parti sera très attentif.
Notamment sur l'allongement de la durée de cotisation « injuste » et qui « ne règle pas le problème de financement d'ici 2020 » puisqu'elle ne sera effective qu'à partir de cette date. Et si elle accepte une hausse des cotisations, ce n'est qu'à condition qu'elle soit effective également pour les entreprises.
Selon EELV, il y a encore des leviers à trouver avec la CSG et sur l'élargissement de l'assiette des cotisations.
Concernant les mesures d'équité, Véronique Massonneau donne un satisfecit sur la pénibilité. « Mais elle ne concerne que le secteur privé. Il faut l'élargir au public car certains fonctionnaires, comme les infirmières de nuit, sont aussi concernés. »
Et elle regrette que l'ensemble des critères proposés ne soit pas applicable dès aujourd'hui. Sur l'égalité hommes-femmes, les mesures proposées n'amélioreront que les choses à la marge et la députée reprend une proposition syndicale de préférer les 100 meilleurs trimestres au lieu des 25 meilleures années ce qui avantagerait les femmes ayant travaillé à temps partiel.
Pour les jeunes, elle souhaiterait que les stages puissent être pris en compte pour le calcul de la retraite.
" Pas dans le même rôle "
Si elle rappelle qu'elle était dans la rue en 2010 lors du projet Fillon en tant que syndicaliste, Véronique Massonneau, aujourd'hui députée, n'appellera pas, comme son parti, à manifester. « Je ne suis pas dans le même rôle. Je ne veux pas qu'être contre et faire des propositions. » Mais, dès le 7 octobre date du début du débat à l'Assemblée nationale, elle s'attend à un vrai bras de fer avec le gouvernement.
Laurent Gaudens