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dimanche 30 juin 2013

Ozon au pays des mille et une nuits

La balade à dromadaire a eu du succès.

La balade à dromadaire a eu du succès.
C'était la fête du quartier d'Ozon samedi, et elle a tenu toutes ses promesses malgré une météo plutôt incertaine. Dès le matin, le vide-greniers a rassemblé de nombreux exposants avant de laisser la place dans l'après-midi aux associations de quartier et au centre social, organisateur de la manifestation. Dessins, maquillage au henné, contes avec Caus'ette, manège, concerts, escalade… ont animé l'après-midi avec une thématique autour des " Mille et une nuits ". Un sujet qui a notamment permis d'inviter deux dromadaires qui ont été assaillis par les enfants tout au long de la journée.
A voir en vidéo sur nos site et directement sur http://goo.gl/ktzcD.
L.G.


Jours de Vienne : un vrai musée sur l'eau

 Frédéric Delaive, commissaire de navigation.

Frédéric Delaive, commissaire de navigation.
 
Depuis hier et surtout aujourd’hui, Jours de Vienne réunit une centaine de bateaux anciens. Une manifestation unique en France.

Rouen a eu sa Grande armada, Cenon-sur-Vienne a ses « Jours de Vienne ». Et si la seconde est bien moins impressionnante, elle est, sur un plan patrimonial, tout aussi intéressante. « C'est une manifestation unique en France, n'hésite pas à dire Frédéric Delaive, commissaire de navigation pour la manifestation. Et elle l'est à plusieurs titres. D'abord parce qu'elle réunit des petites embarcations, ce qui se fait peu en France où l'on a souvent l'habitude de rassembler des yachts ou des gros bateaux. Ensuite, parce qu'elle réunit trois disciplines, l'aviron, la pagaie et la voile, comme cela se faisait au XIXe et au début du XXe siècle. »
 Comme au temps des guinguettes
De nombreux bateaux étaient ainsi exposés hier aux yeux du jury qui devra déterminer le vainqueur. Ils venaient d'un peu partout en France, essentiellement du Grand-Ouest, Normandie, Bretagne, Paris. « Ce sont des bateaux historiques, reprend Frédéric Delaive. Ils pourraient pour la plupart être dans des musées, s'il en existait pour ce genre d'embarcation. »
L'autre atout de la manifestation sera de faire revivre la pointe de Forclan, confluence entre le Clain et la Vienne, à ses grandes heures. « On est sur un site historique qui était un lieu de guinguettes pour les Châtelleraudais. Il y avait une ligne de tramway qui venait jusqu'ici. On a compté sur le site quatre ou cinq guinguettes, dont celle de la mère Fradin qui est un peu l'équivalent de celle de la mère Fournaise à Chatou, peinte par tous les impressionnistes. » C'est cette plongée dans l'histoire qui est proposée aujourd'hui au public. Mais en restant sur la rive.
Aujourd'hui. Pointe de Forclan, « Jours de Vienne », 8 h-12 h, concours de pêche en costumes d'époque ; 11 h 30, défilé promenade des bateaux sur la Vienne ; 14 h 15, régates, à la voile, à la pagaie et l'aviron ; 16 h 30, l'harmonie de Cenon ; 17 h 30, remise des prix des régates. Toute la journée : danses guinguette avec les Amis du Vieux Poitou, déjeuner sur l'herbe, expositions, photographies, saynètes, buvette, sandwichs.

samedi 29 juin 2013

" Il faut redynamiser rénover le centre-ville "


Thierry Thibault : « Il y a un sentiment d'insécurité. » Thierry Thibault : « Il y a un sentiment d'insécurité. »
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur la ville. Aujourd’hui, Thierry Thibault, patron du “ Millésime ”.
Le café du matin ?
« Chez moi »
Un déjeuner ?
« A L'Entracte ou la Dolce Vita. »
Une soirée ?
« Au Patio. »
Un monument ?
« Le pont Henri-IV. »
Un quartier ?
« Le centre-ville. »
Une verrue architecturale ?
« Le lycée Berthelot. »
Un endroit ?
« Les bords de Vienne. »
Marché des Halles, d'Ozon ou de Châteauneuf ?
« Des Halles. »
CinéA ou 400 Coups ?
« CinéA. »
VTT ou vélo de ville ?
« Vélo de ville. »
Un endroit où on est sûr de vous trouver ?
« Ici au Millésime. »
Un endroit où on est sûr de ne pas vous trouver ?
« A la piscine. »
Le Châtelleraudais en quelques mots ?
« Plutôt réservé et méfiant mais sympathique assurément. »
Que changer à Châtellerault ?
« Le centre-ville qui doit être rénové et le commerce qu'il faut redynamiser. »
Moi dans 20 ans ?
« A Châtellerault ou ailleurs mais toujours dans mes bouteilles. »
Un mot au maire ?
« Bon courage et tenez bon. »
Pour ou contre la piétonnisation du centre-ville ?
« Contre, il y a assez de rues piétonnes et pas assez d'accès pour les clients. »
Un manque à Châtellerault ?
« Une offre de commerces qualitative en vêtements. »
Fier de ma ville ?
« Oui et non. Oui car il y a un potentiel énorme avec toutes les entreprises du bassin. Non car il y a un sentiment d'insécurité croissant. C'est le retour qu'on a des clients. »
Châtellerault dans 20 ans ?
« Une ville que j'espère dynamique. »
Un coin nature ?
« Le lac de Saint-Cyr. »
Abelin ou Guérin ?
« Que le meilleur gagne. »
Crac ou Soc ?
« Soc. »
Piscine ou patinoire ?
« Patinoire. »
École de cirque ou d'arts plastiques ?
« École d'arts plastiques. »
Zone de l'Étang ou de l'Herse ?
« Zone de l'Herse. »
Zone de la Désirée ou d'Argenson ?
« La Désirée. »
bio express
Naissance. Le 12 avril 1966 à Pomerol.
Domicile. Stade de la Montée-Rouge.
Travail. Caviste.
Situation familiale. Marié, un enfant.
Hobby. Œnologie.
Signe particulier. Persévérant.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

jeudi 27 juin 2013

Un parfum de sang à l'école de cirque


Marussia Coman a dirigé les élèves de seconde. Marussia Coman a dirigé les élèves de seconde.
Les élèves de l’école de cirque en classe de seconde fêteront leur fin d’année dans les bras de Dracula. Qui était, avant tout, un grand amoureux.
Affûtez vos dents, préparez vos capes noires, il va y avoir du sang vendredi derrière l'école de cirque. Le spectacle des secondes sera en effet consacré à Dracula. Au vampire, certes, mais aussi et surtout à l'amoureux. Car le personnage évoqué par le roman de Bram Stoker est celui d'un être épris d'amour qui parle particulièrement à la professeure-metteur en scène du spectacle, Marussia Coman.
Dragobete l'équivalent de notre Saint-Valentin
Roumaine d'origine, partie à l'âge de 13 ans faire le tour du monde dans une troupe de cirque, Marussia Coman retrouve avec ce thème ses origines. « J'ai déjà vu des spectacles sur Dracula par des Français ou des Anglais mais jamais par des Roumains », explique-t-elle.
Histoire d'amour, elle l'a rapproché de Dragobete, équivalent roumain de notre Saint-Valentin, fêté chaque année le 24 février. « Dracula n'était pas un vrai vampire, raconte-t-elle. C'était un roi roumain qui a fait face aux Turcs au XVe siècle. Je me suis inspiré de l'histoire et de la fiction de Bram Stoker en faisant un mélange de tout ça. C'était avant tout une histoire d'amour. »
Une histoire qu'elle a réussi à partager avec les 17 élèves en classe de seconde au lycée Berthelot en option cirque. « Ils avaient de bonnes aptitudes en danse et en jeu et ils ont bien aimé le projet », poursuit-elle. L'occasion pour elle de travailler en profondeur avec cette nouvelle promotion, un bon cru. « Ils travaillent bien, ils sont à l'écoute. Ils ont leurs petits moments de fatigue et de rigolade, mais ça avance bien, malgré le mauvais temps. »
Le spectacle – en plein air, donc – permettra à chaque élève de présenter deux disciplines, en plus des tableaux collectifs. L'heure du choix, ce sera pour la rentrée.
Spectacle de la classe de seconde de l'école de cirque, face au conservatoire, vendredi 28 juin, 21 h 30. Gratuit, sans réservation.
Laurent Gaudens

mercredi 26 juin 2013

Les halles reprennent une tranche de blues

Inauguré l’an passé, le “ Festiv’halles Châtel blues ” va reprendre ses droits dès vendredi pour quatre dates. Du blues, du vin autour d’un repas.
A manger, à boire… et à écouter. C'est le triptyque retenu par le « Festiv'halles Châtel blues » organisé conjointement pour la première fois l'an passé par le bar à vins Le Millésime et Les Salons du Marais. Une formule qui, visiblement, correspond à quelques attentes.
« On était très satisfait de la première édition », explique Thierry Thibault, patron du Millésime, qui se remémore la dernière soirée avec le groupe Mawndoé qui a réuni 300 personnes. « Le but, c'était vraiment d'en faire un festival pérenne car il y a de grosses attentes du public châtelleraudais. »
Jusqu'à 300 personnes
Les organisateurs remettront donc le couvert avec pour quatre dates avec « une programmation plus qualitative avec deux têtes d'affiches » que seront Angie Palmer, marraine du festival et déjà présente l'an passé, et le groupe Pillac.
Et comme la formule avait plu, il sera donc à nouveau possible de se restaurer. « La place se prête à cela », estime Thierry Thibault. Et, en guise de nouveauté, au lieu de la commande à emporter de l'an passé, le service se fera à table.
Les Salons du Marais seront toujours à la manœuvre avec la pâtisserie Raveau sur des formules (repas uniquement) à 11,50 €. « Les repas seront différents à chaque concert, chaud ou froid », annonce Grégory Jeannette, des Salons du Marais.
Aidé par la ville pour la partie logistique – le festival peut accueillir jusqu'à 300 personnes assises – le festival est aussi parrainé par la Fédération des acteurs économiques. « C'est toujours intéressant d'avoir une animation de cette dimension, commente Pierre-Eric Girod, permanent de la FAE. On est aussi là pour aider ceux qui entreprennent, c'est une de nos missions. »
> Le programme. Vendredi 28 juin, Scintilla 123 (jazz) ; vendredi 5 juillet, Angie Palmer (blues) ; vendredi 12 juillet, Idle Fingers (pop, rock, blues) ; vendredi 19 juillet, Pillac (blues). > Réservations : tél. 05.49.85.09.44
Laurent Gaudens

vendredi 21 juin 2013

Sur le pavé, la musique


La musique reprend ses droits sur le pavé comme ici en 2011. La musique reprend ses droits sur le pavé comme ici en 2011. - (Photo d'archives Laurent Gaudens)
Si la météo est de la partie, la fête devrait être belle avec le plein de sons. Avec même quelques nouveaux lieux comme avenue Ripault.
Place à la musique ce soir dans toute la ville. En effet, si quelques lieux devraient être un peu silencieux comme à Châteauneuf ou aux halles, d'autres devraient attirer le public avec un gros programme boulevard Blossac, place Zola, rue Bourbon et cour de la poste. N'hésitez pas non plus à faire quelques pas vers l'ancienne école Michelet où le programme concocté par Musiques en scène devrait valoir le détour.
Scène boulevard Blossac
18 h 30-19 h 30 : ateliers musiques actuelles du conservatoire (répertoire de reprises, Britney Spears, Guns'n roses, Adèle, BB Brunes)
21 h-22 h : Funky united (rock fusion)
22 h 30-23 h 30 : Fallout Groov' (pop funk reprises et compos)
Cour de la poste
19 h-20 h 30 : chorale « Entre Vienne et Creuse »
20 h 30 : « Back on the road » et « Dudes », rock, blues
Place Émile-Zola
17 h : les Bluettistes (chorale)
18 h : Les Étoiles dangéennes (majorettes)
19 h : ensemble vocal Clément Janequin (chorale)
19 h 30-20 h : Association Mundo latino (latino tonic)
20 h 30-21 h : chorale Chant'ellerault
21 h-22 h : harmonie du Pays châtelleraudais
22 h-23 h : bœuf folk avec deux groupes de la CAPC (sous réserve).
Rue Bourbon
19 h : nord de la rue Bourbon, prestation du groupe Kimbe Rwed
21 h : devant le Skateshop, groupe de rock féministe plus démonstration de skate.
20 h : sud de la rue Bourbon, devant le bar de l'Espérance, les Ateliers-harmonie La Châtelleraudaise.
Début de soirée, croisement rue La Fayette-rue Bourbon, Boît'à folk (musique traditionnelle).
Bar Le Bourbon : disc jockey.
Et ailleurs…
Devant le conservatoire, animations musicales par le CRD.
Dolce Vita : « No Lies » groupe rock.
Bar de l'Industrie : « Music Instinct », blues, pop rock.
Bar le Patio (Châteauneuf) : animations musicales.
Halles : chorale à 18 h.
Église Saint-Jacques : 12 h-12 h 30, carillon.
In Extenso, 49 avenue Louis-Ripault : Musiques en scène avec « Le Groupe », les « Lucky Whimps », « Waow », « The New Fox ».
L.G.

mercredi 19 juin 2013

Trois expos pour passer l'été à l'école d'arts plastiques

Jean-Michel Meurice, artiste, mais aussi réalisateur de plus de 150 films. Jean-Michel Meurice, artiste, mais aussi réalisateur de plus de 150 films.
Avec la Maison Descartes inaugurée vendredi, l’école d’arts plastiques présente trois expositions cet été.
C'est un été actif que va connaître l'école d'arts plastiques avec trois expositions concomitantes.
Ce sera d'abord celle de Jean-Pierre Pincemin exposée dans les deux salles de l'artothèque désormais installée dans la Maison Descartes inaugurée vendredi (lire édition du 14 juin). Elles accompagneront « Anamorphose », l'œuvre initialement placée sur le rond-point Sainte-Catherine et désormais visible dans la cour de la Maison Descartes.
C'est aussi et surtout celle consacrée aux gravures de Picasso sur la Célestine (lire NRD du 16 juin). Une exposition qui permet de découvrir le Picasso graveur, plutôt méconnu du grand public. « Ce qu'on connaît du Picasso peintre a existé en même temps dans la gravure », explique ainsi Sandra Mellot, professeur en histoire de l'art de l'école qui a ouvert la soirée inaugurale vendredi par une conférence sur « Picasso graveur ».
L'exposition est « accessible à tous ». « Il suffit de suivre l'évolution de son trait », explique-t-elle. Pour ceux qui voudraient être accompagnés, des médiateurs seront présents les week-ends et « les professeurs sont toujours disponibles pour apporter des explications » en semaine.
Dernier exposé, en avant-scène de Picasso, Jean-Michel Meurice qui a reçu le quatrième prix Piero Crommelynck. « Ce sont quarante ans de travail, sur papier et gravure. C'est une première en France », se réjouit Gildas Le Reste, directeur de l'école.
A l'origine de la chaîne Arte
Artiste, Jean-Michel Meurice est aussi à l'origine de la chaîne Arte (à l'origine la Sept) et est réalisateur de films pour la plupart documentaire. La crise financière, la guerre d'Algérie, l'histoire de Max Linder sont quelques-unes de ses dernières productions diffusées sur Arte. Son prochain projet, une histoire du grand patronat sera également diffusé sur la chaîne franco-allemande.
Expositions jusqu'au 30 août, Jean-Michel Meurice, « La Célestine » de Picasso à l'école d'arts plastiques ; Jean-Pierre Pincemin à la Maison Descartes. Entrée libre.
Laurent Gaudens

lundi 17 juin 2013

Ce qui va changer avec la nouvelle bibliothèque


Thierry Quinqueton, le directeur de la bibliothèque, dans le nouvel espace des halles, encore en travaux. Thierry Quinqueton, le directeur de la bibliothèque, dans le nouvel espace des halles, encore en travaux.
Vendredi, la nouvelle bibliothèque sera inaugurée sur deux sites, à l’étage des halles et au château. Petit tour des nouveautés.
Que vous soyez habitué de la bibliothèque (comme 12 % des habitants, soit la moyenne nationale) ou tenté de venir la découvrir, il vous faudra sûrement un peu de temps pour l'apprivoiser. Voici les principaux changements.
Fiction/non-fiction. Ce sera désormais la question à se poser avant tout emprunt. Les fictions (soit 70 % des prêts) seront présentées au château, et les documents à l'étage des halles. CD, DVD, presse seront à l'étage des halles.
Jeunesse. La bibliothèque jeunesse n'est plus ! Désormais, les enfants et les adolescents ne seront pas séparés de leurs parents. Ils trouveront les ouvrages qui correspondent à leurs âges dans les mêmes lieux (mais sur des étagères identifiées) que leurs parents. Un espace pour les plus petits sera toutefois aménagé au château (dans l'ancien espace BD). L'ancienne bibliothèque jeunesse comme le magasin d'angle resteront libres pour l'instant dans l'attente d'une deuxième phase de travaux.
Archives NR. Notre journal La Nouvelle République, archivé à la bibliothèque, aura droit à une salle spécifique, ouverte au public.
Wifi. Ce sera l'une des nouveautés high-tech. La bibliothèque sera équipée en wifi dans les deux lieux. Il suffira d'utiliser ses identifiants d'adhérents. A noter qu'on pourra y accéder même en dehors de l'étage des halles, notamment sur la terrasse aménagée à l'extérieur (et couverte).
Coins lecture. L'étage des halles sera pourvu de plusieurs coins lectures en différents lieux, notamment dans le coin presse. On pourra aussi y visionner des films puisque deux écrans seront à disposition (munis de casques). A terme, on devrait pouvoir aussi écouter des disques si des solutions auprès des éditeurs sont trouvées.
Conférence. Un angle des halles sera réservé (et modulable) pour des conférences ou des petites expositions.
En aparté. Vous avez envie de travailler à la bibliothèque mais aussi en groupe ? Ce sera désormais possible grâce à une petite salle aux halles indépendante du reste de l'étage.
Acquisitions. La bibliothèque a effectué d'importantes acquisitions en 2012-2013 en vue de l'ouverture. 8 à 10.000 documents ont été ainsi achetés. Tout un espace sera notamment consacré à la formation et l'insertion, notamment pour l'apprentissage des langues pour lequel la bibliothèque enregistrait beaucoup de demandes.
Simplification. Les horaires et les modalités de prêt vont être simplifiés avec cette ouverture. Le but est notamment d'harmoniser avec les autres bibliothèques du réseau.
Laurent Gaudens

Un robinet fleuri au rond-point


Gabriel Moreau, du service cadre de vie, et Laurence Rabussier, élue en charge du cadre de vie, devant le robinet géant. Gabriel Moreau, du service cadre de vie, et Laurence Rabussier, élue en charge du cadre de vie, devant le robinet géant.
Comme chaque année, les agents du cadre de vie ont travaillé pour donner un air d'été à la ville. Sur le rond-point de la poste, c'est un robinet grandeur nature qui a été réalisé à l'aide de six variétés de plantes plutôt rares. « L'idée, c'est qu'à force de puiser l'eau, on épuise la planète », explique Gabriel Moreau, du service cadre de vie. « C'est une sensibilisation à l'utilisation de l'eau », ajoute Laurence Rabussier, élue en charge du cadre de vie. Voilà pour l'explication de textes pour ceux qui n'auraient fait que vite passer en voiture devant.
Ils ont voulu répondre, par ailleurs, aux inquiétudes de certains habitants qui se sont inquiétés de voir les platanes perdre leurs feuilles prématurément. Il ne s'agit pas du chancre coloré qui conduit dans le Sud de la France à les abattre mais de l'anthracnose du platane, provoquée par les conditions humides actuelles. Ce n'est pas particulièrement bon, mais ils s'en remettront.

Descartes retrouve sa maison


L'inauguration a eu lieu vendredi soir. L'inauguration a eu lieu vendredi soir.
Fermée depuis nombre d'années, la Maison Descartes – celle où René Descartes a passé son enfance lorsqu'il était chez ses grands-parents – a officiellement été inaugurée vendredi soir. Elle accueillera désormais une des haltes du parcours historique de la ville ainsi que l'arthothèque et ses 800 œuvres que peut emprunter le public. C'est aussi désormais là qu'on pourra découvrir « Anamorphose », l'œuvre de Jean-Pierre Pincemin déménagée du rond-point Sainte-Catherine.
A voir en vidéo sur nos sites ou directement à http://goo.gl/LlFiE

dimanche 16 juin 2013

Picasso passe l'été à l'école d'arts plastiques


La Célestine hante l'œuvre de Picasso… et l'école d'arts plastiques de Châtellerault. La Célestine hante l'œuvre de Picasso… et l'école d'arts plastiques de Châtellerault.
L’école d’arts plastiques accueille tout l’été une exposition d’importance : soixante-six gravures réalisées par le maître du cubisme.
Une mère maquerelle, une pourvoyeuse, telle est la Célestine. « Une entremetteuse », corrige Gildas Le Reste, directeur de l'école d'arts plastiques. En tout cas, l'héroïne d'une œuvre de Fernando de Rojas, publiée (anonymement, on est quand même en pleine Inquisition) à Burgos en 1499. C'est le livre espagnol le plus universellement diffusé après le Don Quichotte de Cervantes.
Des gravures jamais présentées en France
Cette entremetteuse, donc, a hanté l'œuvre de Picasso. Il en a fait un tableau en 1904. Et au soir de sa vie – l'ensemble a été réalisé entre le 11 avril et le 18 août 1968 –, il la retrouve et la reproduit sur des plaques de cuivre. Car, entre autres disciplines artistiques, Pablo Picasso est un maître de la gravure.
C'est d'ailleurs cet art qui le rapprochera des frères Crommelynck, Aldo et Piero. A Mougins (Alpes Maritimes) où décédera en 1973 le pape du cubisme, Piero Crommelynck isole soixante-six gravures de la « suite 347 ». Celles qui auront la bonne taille pour illustrer une nouvelle édition de « La Célestine ».
Ce sont ces gravures qui sont exposées jusqu'à la fin août dans une salle de l'école d'arts plastiques de Châtellerault. Grâce aux liens d'amitié noués entre la famille de Piero Crommelynck – disparu en 2001 – et l'EAP, et plus particulièrement Gildas Le Reste. « On voulait marquer les dix ans de cette collaboration, explique-t-il. C'était aussi une exposition pas trop compliquée à monter et qui représente bien Picasso dans le monde de la gravure. » Propriété de la famille Crommelynck, Landa sa femme et Carine sa fille, ces gravures – qu'on ne trouve que dans l'édition originale épuisée et sur grands formats édités à neuf exemplaires – ont été exposées en Suisse, aux Pays-Bas et aux États-Unis mais jamais en France hormis quelques exemplaires dans le cadre de l'exposition « Picasso érotique » au Grand-Palais il y a quelques années.
C'est donc peu dire de la chance qu'ont les Châtelleraudais, et plus largement les habitants de la région de pouvoir découvrir Picasso dans une de ses facettes pas les plus connues mais dans laquelle il a excellé. Une salle présente également un petit film (15 mn) montrant Picasso en train de travailler. A ne pas manquer cet été entre deux bronzettes. Ou les jours de pluie.
Picasso « La Célestine », du 14 juin au 30 août, ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h, à l'école d'arts plastiques de Châtellerault, 12, rue de la Taupanne. Tél.05.49.93.03.12. Entrée libre.
Laurent Gaudens

vendredi 14 juin 2013

Une série d'incendies enflamme le centre-ville

Les conduites de gaz et les câbles électriques ont été endommagés devant Yves Rocher.

Les conduites de gaz et les câbles électriques ont été endommagés devant Yves Rocher.
Châtellerault. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le feu a été mis à des sacs poubelle. L’un d’eux a entièrement détruit la Petite fringale, boulevard Blossac.
J'ai tout perdu. Les yeux rougis de larmes, Matthieu Baud, 33 ans, gérant de la Petite fringale, raconte. Le coup de fil, à 2 h 10. L'arrivée sur le boulevard Blossac. Les pompiers à l'œuvre. Et son retour le lendemain pour tenter de récupérer quelques effets. « C'est encore pire le jour. » Avec le constat que rien ne pourra finalement être récupéré. Du restaurant rapide qu'il tenait boulevard Blossac depuis 2004, il ne reste rien. Que des cendres.
Que s'est-il passé ? Est-ce le résultat d'une vengeance après une altercation avec des clients comme les rumeurs du boulevard Blossac le laissaient entendre en ce jour de marché ? « Il n'y a pas eu de problème, estime Matthieu Baud. Juste deux clients qui se sont engueulés. J'en ai profité pour fermer à 21 h en leur disant d'aller plus loin. » Sans animosité, selon lui.
Le règlement de compte semble ne pas être la piste privilégiée. Le feu aurait été mis à un conteneur accolé au restaurant et s'y serait propagé. « Il était rempli à ras bord, poursuit Matthieu Baud repassant les actes qui auraient pu éviter le drame. Les poubelles passaient le matin. Souvent, je le mets plus loin, de l'autre côté du boulevard… »
L'acte de vengeance est d'autant moins invoqué que les incendies ont été nombreux dans la nuit : rue Colbert, place Zola… au total, une dizaine de sacs poubelle ont été incendiés, causant parfois d'importants dégâts.
Yves Rocher aussi dégradé
Outre la Petite fringale, le magasin Yves Rocher, rue Lafayette, a été dégradé. Le feu a attaqué les câbles électriques et les conduites de gaz : autant dire que le pire a été évité.
Les policiers ont interpellé un suspect au moment des faits qu'ils ont relâché dans la journée. L'enquête se poursuit donc.
De son côté, Matthieu Baud attend de voir comment et quand il pourra rouvrir. « Ça va être dur, on arrivait à la grosse période pour nous. »
A voir également en vidéo, en images et en carte sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement sur http://goo.gl/fRASu ou http://goo.gl/38IzQ
Laurent Gaudens
 

La Maison pour tous passerelle de générations


David Simon (à droite) a pris la présidence du conseil d'administration de la Maison pour tous dirigée par Hervé Guedjali. David Simon (à droite) a pris la présidence du conseil d'administration de la Maison pour tous dirigée par Hervé Guedjali.
La Maison pour tous de Châteauneuf va bien. Tellement bien qu’elle lance des projets pour les jeunes comme pour les plus anciens.
Il est de plus mauvaises nouvelles : la découverte d'un excédent de plus de 30.000 € lors de la dernière assemblée générale de la Maison pour tous qui s'est tenue le 24 mai dernier. « C'est le résultat de subventions et d'aides qu'on a finalement obtenues mais dont on n'était pas certains », explique Hervé Guedjali, le directeur.
Une des belles surprises de cette assemblée générale qui a permis à « tous les adhérents de participer » et dont « les retours ont été très positifs ». Elle aussi permis, grâce aux fonds non-dépensés, de mettre en route deux projets.
Le premier est à destination des jeunes, mené en partenariat avec l'Union régionale pour l'habitat des jeunes (URHAJ), anciennement foyers des jeunes travailleurs. « On s'est aperçu depuis longtemps qu'il n'y avait aucun équipement à destination des jeunes », explique Hervé Guedjali. La MPT en fait d'ailleurs l'amère expérience puisqu'elle peine à recruter des animateurs, notamment parce que Châtellerault n'a aucune offre à proposer pour ces jeunes travailleurs temporaires.
Un « service logement jeunes » sera donc expérimenté pendant trois ans. Il sera doté d'un emploi d'avenir. « Le service devra faciliter la relation entre le jeune et le bailleur. » Avec l'aide de la Mission locale, du Bureau information jeunesse (BIJ), un répertoire de locations possibles sera constitué et le service aidera les jeunes dans leur quête d'un toit. « On cherchera aussi a faire de l'intergénérationel. Si des retraités ont des chambres à louer à des jeunes pour faire un complément à leur retraite, ce sera possible. »
Actif depuis de nombreuses années au sein de la MPT, David Simon, qui en est devenu le président, voit de nombreux avantages dans ce projet. « Les propriétaires ont du mal à louer à des jeunes, ils ne sont pas très rassurés, et ça ne les intéresse guère de louer pour quinze jours. » Le SLJ, comme il faudra l'appeler, permettra d'éviter ces écueils. Et de remettre sur le tapis et dans la campagne municipale qui approche, l'idée d'un vrai Foyer des jeunes travailleurs à Châtellerault.
Deuxième projet, celui d'animations à destination des seniors. « On s'aperçoit qu'il y a plein de personnes de plus de 60 ans qui ne savent pas quoi faire, explique Hervé Guedjali. Ils ont envie de donner des coups de main, il y a quelque chose à imaginer. » En collaboration avec la MJC des Renardières, le projet sera piloté par le centre social des Minimes. Ce n'est qu'une idée mais peut-être bientôt une réalité.
en savoir plus
Un programme d'été chargé
Comme chaque été, la Maison pour tous sera sur le pont. Voici le détails par secteur d'activités.
> Secteur jeunesse
Le secteur sera ouvert du 8 juillet au 23 août selon les catégories d'âge suivantes : 4-5 ans, 6-9, 10-13 et 14-17 (uniquement en juillet pour cette dernière tranche). Des programmes d'activités seront établis chaque semaine. Des sorties à la journées seront aussi mises sur pied, comme de grands déplacements (vers Nantes et La Rochelle l'an passé). Des activités partagées parents- enfants seront au menu. Pour la deuxième année, il n'y aura pas de séjours extérieurs. Il reste des places mais il est conseillé de se dépêcher.
> Secteur famille
Des sorties à la journée auront lieu en juillet au lac de Châtellerault, à celui de Saint-Cyr et à Bonneuil- Matours. Déplacement en bus. Deux jours en bord de mer sont organisés : aux Sables-d'Olonne le 11 juillet (7 h 30-20 h, 9 € par adulte, 5 € pour les moins de 15 ans) ; à La Rochelle le 21 juillet (7 h 30-20 h, 13 € par adulte, 8 € pour les moins de 15 ans). Un camping familial est mis sur pied à Saint-Georges-de-Didonne du 8 juillet au 4 août.
> Insertion-social
L'atelier d'insertion « Ensemble, c'est tout » part fin jin pour des vacances au Pays-Basque.
Le 19 juillet, à l'occasion du cinéma de plein air sur le parking du Bœuf-Rouge, des animations auront lieu tout au long de la journée.
Laurent Gaudens

La Maison Descartes retrouve le chemin de l'art


Une dernière visite de chantier a eu lieu cette semaine pour régler les derniers détails. Une dernière visite de chantier a eu lieu cette semaine pour régler les derniers détails.
La maison d’enfance du philosophe sera inaugurée ce soir. Elle accueillera désormais l’artothèque et sera l’une des étapes du parcours historique.
Qui ne connaît pas à Châtellerault la maison où vécu dans son enfance René Descartes ? Située au bas de la rue Bourbon, elle est un passage obligée des promenades dominicales et des balades historiques de la ville.
Pourtant, personne ou presque ne connaît son intérieur. Fermée depuis de nombreuses années, elle commençait à connaître un état de délabrement inquiétant. « On l'a prise juste à temps pour sauver le pignon qui menaçait de s'effondrer », explique Maryse Lavrard, première adjointe en charge du patrimoine et de la culture.
 La cinquième étape du parcours historique
Le premier objectif était donc avant tout de sauver cette bâtisse typique de la fin du Moyen-Age et des débuts de la Renaissance. Mais encore fallait-il la rendre vivante.
Elle deviendra donc l'une des étapes du parcours architectural qu'a lancé l'actuelle municipalité : après le musée Sully, les deux tours du pont Henri-IV et la maison de la coutellerie Grande-rue de Châteauneuf, la rue Bourbon et sa maison Descartes seront donc le cinquième point de passage des visites historiques de la ville.
La cuisine est donc devenue le cadre d'une scénographie autour de la vie du philosophe et de Châtellerault au XVIIe siècle.
Mais, et c'est la différence par rapport aux autres étapes qui n'ouvrent que lors de visites programmées, la maison Descartes sera ouverte en permanence puisqu'elle accueillera l'artothèque de l'école d'arts plastiques. « Pour nous, c'est l'occasion de sauver des collections qui n'avaient pas de lieu adéquat », se réjouit Gildas Le Reste.
Les 800 œuvres de l'artothèque y déménageront dans trois salles : la première sera consacrée au prêt ; les deux suivantes accueilleront des expositions temporaires des œuvres. Pour commencer, c'est Jean-Pierre Pincemin qui est à l'honneur. Un hommage qui sera permanent puisque « Anamorphose », l'œuvre du rond-point Sainte-Catherine de l'artiste disparu en 2005, a été déménagée dans la cour de la maison.
« Descartes a été un précurseur de son temps, explique Maryse Lavrard. L'accueil d'œuvres contemporaines est donc logique. » CQFD.
 Inauguration de la Maison Descartes ce soir à 18 h. Horaires : été (dès lundi) du mercredi au samedi de 10 h à 13 h ; hiver, mercredi et vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr ou directement via le lien suivant http://goo.gl/bhRke ou encore en scannant le flashcode ci-contre.
histoire
Une famille châtelleraudaise
René Descartes est né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine, aujourd'hui Descartes. Mais sa famille était bien originaire de Châtellerault, et il séjourna à de multiples reprises dans la maison de la rue Bourbon qui appartenait à ses grands-parents. A la mort de sa grand-mère, il hérita même de plusieurs propriétés, notamment à Availles-en-Châtellerault et Targé dont la métairie du Perron, propriétés qu'il vendit afin d'acquérir la charge de lieutenant-général à Châtellerault. Il conserva malgré tout durant sa vie entière le titre de Seigneur du Perron.
Laurent Gaudens

jeudi 13 juin 2013

Dix incendies et un fast-food détruit dans le centre de Châtellerault


La Petite fringale est entièrement détruite La Petite fringale est entièrement détruite - (dr) 
 
Une dizaine de sacs poubelle ont été incendiés en fin de nuit, causant d'importants dégâts. La Petite fringale, boulevard Blossac, est entièrement détruite. Un suspect est interpellé.

Grosse surprise ce matin pour les marchands ambulants qui s'installaient sur le boulevard Blossac à Châtellerault. La Petite fringale, commerce de restauration rapide, installé en face du kiosque, est entièrement détruit. Sur place, les commentaires allaient bon train, évoquant un règlement de comptes, suite à une altercation entre le gérant et des clients.
Car il ne fait guère de doute que l'incendie est d'origine criminelle, la ville ayant été parsemée d'incendies durant la nuit, aux alentours de 4h du matin. Le commissariat en a comptabilisé une dizaine dans tout l'hyper-centre: rue Colbert, rue La Fayette, place Emile-Zola.


Afficher Les incendies de la nuit à Châtellerault sur une carte plus grande Afficher Les incendies de la nuit à Châtellerault sur une carte plus grande
A chaque fois, le feu a été mis à des sacs poubelle. Ce qui fait dire aux enquêteurs que la Petite fringale n'aurait pas été spécialement visée. Le feu semblerait avoir été mis à un conteneur placé à côté et se serait propagé à la structure du commerce.
Un autre incendie a causé des dégâts assez importants rue La Fayette, devant le magasin Yves Rocher. Le feu a attaqué les câbles électriques et les conduites de gaz, ce qui aurait pu occasionner des problèmes autrement plus préoccupants.
La municipalité, présente sur les lieux des le matin en la personne de Philippe Mis, adjoint à l'urbanisme, a décidé de porter plainte. Elle est notamment propriétaire des murs du restaurant rapide.
La police a ouvert une enquête et interpellé un suspect, en cours d'interrogatoire.
>> Voir la vidéo :
Laurent Gaudens

Et si les images entraient en gare de Loudun

Frédéric de Foucaud, devant les silos qui accueilleront peut-être un jour sa « gare de l'image ». Frédéric de Foucaud, devant les silos qui accueilleront peut-être un jour sa « gare de l'image ».
C’est un projet un peu fou que mène Frédéric de Foucaud : transformer les silos de l’ancienne gare en un pôle audiovisuel.
Difficile pour l'heure de se rendre compte. A travers les buissons et les ronces, on distingue à peine les entrées : c'est pourtant là, dans les anciens silos qui jouxtent la gare de Loudun, que Frédéric de Foucaud a décidé de mener un projet des plus ambitieux.
Son idée ? Créer un pôle audiovisuel sur les 7.000 m2 de cet espace voué à la démolition. « Il devrait avoir trois axes », explique-t-il. Cinéma, avec l'accueil de tournage de longue durée qui se délocalise actuellement à l'étranger ; pédagogique avec une formation aux métiers de l'image et le développement d'une télévision lycéenne ; multimédia axé sur les techniques innovantes et notamment tout ce qui tourne autour de l'interactivité télévisuelle.
Naturellement, pour mener un tel projet, Frédéric de Foucaud ne part pas tout seul. Ce Chinonais d'origine – il est notamment président des Amis du Vieux-Chinon – veut en faire un vrai pôle régional. « On est au carrefour de quatre départements ici, souligne-t-il. C'est un secteur superbe aussi bien pour le naturel que pour le bâti. C'est quelque chose de très recherché. »
Et le fait que ce soit juste à côté de la gare n'est pas non plus dû au hasard. « Avec le patrimoine ferroviaire, qui était implanté à Richelieu, on a un sacré atout. Nous avons une gare praticable avec 30 km de voies de chemin de fer en parfait état d'entretien et de circulation. »
Pour faire vivre son idée, une étude de faisabilité doit être rapidement engagée. Il a notamment réussi à convaincre de son intérêt les quatre députés des circonscriptions concernés – Laurent Baumel pour l'Indre-et-Loire, Bernard Paineau pour les Deux-Sèvres, Éric Touront pour le Maine-et-Loire et Véronique Massonneau – qui sont prêts, dit-il, à le suivre.
 " On a tous les arguments "
Lui-même a travaillé de nombreuses années dans l'audiovisuel ayant été tour à tour décorateur de cinéma, réalisateur, producteur, auteur, spécialiste en effets spéciaux. De quoi lui donner une certaine assurance dans son projet. « Cela existe déjà à Marseille avec Belle de Mai et à Lyon avec Rhône Alpes cinéma, et ils sont pleins tout au long de l'année. On a l'avantage ici d'être à 2 h 30 de Paris. On a tous les arguments pour que ça fonctionne pareil. A nous de montrer que le territoire est plus fort que les limites administratives. » Un espoir : que l'ouverture de cette « Gare de l'image » puisse se faire dès 2015. Et ça, c'est pas du cinéma.
réactions
" Un dossier intéressant "
La « Gare de l'image » verra-t-elle bien le jour ? Les élus semblent en tout cas bien disposés pour que l'idée puisse faire son chemin. « C'est un dossier très intéressant, explique ainsi Elefthérios Benas, le maire de Loudun. Il est complexe car il engage beaucoup de fonds mais nous sommes très attentifs. On attend d'avoir les garanties de financement des autres collectivités mais ça peut être quelque chose de très positif pour la ville et la région. »
Chargée de « coordonner » l'action des quatre députés concernés par le dossier, Véronique Massonneau voit aussi le projet d'un bon œil. « C'est un dossier qui peut avoir un réel impact économique », estime-t-elle. « Il faut maintenant débloquer les aides de la part de ministre de la culture, et pourquoi pas d'autres ? »
Laurent Gaudens

Au Sud, un nouveau nom pour de nouvelles ambitions

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Les zones de l’Étang, de Nerpuy, et des Bordes prendront la dénomination commune d’espace commercial Sud. Avec une nouvelle signalétique.
Il y a bien longtemps que le sud de la ville n'a pas fait l'actualité. Avec l'ouverture de la Désirée et le développement de la zone d'Argenson, l'entrée sud fait un peu figure de parents pauvres. Et les problèmes commencent dès qu'on veut la nommer : Sud ? Étang ? zone des concessionnaires ? « Il y a un problème d'identité », admet William Fabre, membre du bureau de la Fédération des acteurs économiques (FAE) et directeur de la concession Renault.
Pour redonner un sens à la zone, elle prendra le nom d'«espace commercial Sud » et regroupera les zones de l'Étang, de Nerpuy et des Bordes. A l'instar des autres zones de la ville, de grands totems ont été réalisés par la communauté d'agglomération du Pays châtelleraudais (CAPC) aux différentes entrées, des points informations détaillant les entreprises implantées vont être installés, et des numéros visibles seront affichés aux portes des entreprises.
De leur côté, les commerces de la zone ont mis le paquet avec un plan de promotion à l'occasion des deux jours spéciaux d'ouverture ce week-end avec la distribution de 37.000 tracts.
Une réponse à l'offre désormais pléthorique à Châtellerault. « On n'est pas forcément contre l'ouverture d'autres zones, reprend William Favre. On le comprend, mais il ne faut pas que les zones anciennes soient oubliées. »
D'autant plus que l'ouverture de la rocade amène de nouveaux flux du sud au nord. « On s'est inquiété au départ, reconnaît William Favre. Mais ça a été plutôt l'effet inverse, ça facilite un peu l'accès. » Malgré tout, et même si les rumeurs récurrentes de fermeture de certains commerces n'ont (pour l'instant ?) pas de suite, la période n'est pas non plus à l'euphorie. « C'est compliqué pour tout le monde et ça le serait même s'il n'y avait pas d'autres zones à Châtellerault. »
 Un Quick au Sud ?
Néanmoins, la trentaine d'enseignes présentes qui emploient 400 salariés espèrent que la relance ne s'arrêtera pas à quelques panneaux indicateurs. Un rond-point est envisagé au milieu de l'avenue Balzac à l'entrée de la zone de l'Étang et des aménagements piétons et vélos devraient aussi être réalisés : les plans sont prêts, reste à trouver le budget…
Et peut-être quelques ouvertures pour dynamiser l'ensemble. « Est-ce qu'une enseigne ferait du bien ? questionne William Favre. Il faudrait sûrement d'autres produits. » Notamment en restauration, absente de la zone ? En tout cas, un projet de Quick sur le rond-point de l'Abbé-Pierre serait à l'étude…
 Ouverture des commerces samedi et dimanche.
Laurent Gaudens

mercredi 12 juin 2013

A la bibliothèque ça cartonne dur !


Le directeur lui-même met la main à la pâte pour déménager les bureaux. Le directeur lui-même met la main à la pâte pour déménager les bureaux.
Fermée pour quatre semaines, la bibliothèque de Châtellerault est dans les cartons avant une réouverture en deux sites le 21 juin.
Fini l'ambiance feutrée, les « chuts » discrets, et les pages qu'on tourne silencieusement. Au château, en ce moment, c'est plutôt perceuses et grandes échelles. Serrée dans les – beaux mais étroits – locaux de l'ancien château de Châtellerault, la bibliothèque va prendre ses aises en déménageant une partie de ses collections à l'étage des halles.
" On aura des conditions normales "
Pour ce faire, elle est a fermé ses portes à la fin du mois pour quatre semaines. Et au vu du chantier, ce n'est pas du luxe. « On voit mal comment on aurait pu accueillir le public en même temps », résume Thierry Quinqueton. Car toute l'équipe a abandonné son poste pour faire les cartons, ranger les livres et vider les rayonnages, aidée aussi par Action Ozon : 20.000 documents et 500 cartons à bouger ! Le directeur lui-même est mis à contribution pour déménager les bureaux.
« Tout s'est fait en plusieurs étapes » explique-t-il. Il a d'abord fallu mettre en cartons toutes la partie documentaire et réaménager les locaux du château. Une étape qui a pris les deux premières semaines. Dans les prochains jours, les équipes vont se concentrer sur l'aménagement de l'étage des halles.
Car si, pour le public néophyte, l'événement majeur sera l'ouverture de l'espace des halles, les habitués eux aussi devraient être un peu décontenancés par le changement. Certains éléments du château migrent vers les halles (CD, journaux, vidéos…), d'autres vont l'intégrer comme tous les ouvrages jeunesse.
Parallèlement, le personnel de la bibliothèque récupère l'ensemble du premier étage pour agrandir la partie bureau. « Jusque-là, on avait parfois trois personnes sur le même bureau, commente Thierry Quinqueton. On aura enfin des conditions normales. »
Au final, tout le monde devrait y retrouver ses petits et les lecteurs leurs habitudes après un mois de fermeture. « On était un peu inquiets de la réaction, reconnaît Thierry Quinqueton. Mais on n'a eu aucun reproche, les gens sont très compréhensifs. » Ils n'ont maintenant plus que dix jours à patienter…
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens

mardi 11 juin 2013

Deux ministres pour saluer la réussite de Mecafi


Pierre Moscovici et Nicole Bricq ont salué l'innovation de Mecafi. Pierre Moscovici et Nicole Bricq ont salué l'innovation de Mecafi. - (Photos Patrick Lavaud)
Pierre Moscovici et Nicole Bricq sont venus hier à Châtellerault pour découvrir l’entreprise Mecafi et vanter les outils du gouvernement.
A Châtellerault, il y a l'aéronautique et l'automobile. Il y a Snecma et Thalès d'un côté, et Magneti, Valéo ou les Fonderies du Poitou de l'autre. Et au milieu, il y a Mecafi. Cette entreprise née en 1993 du sein de Sextant (ex-Thalès) travaille en effet (beaucoup) pour l'aéronautique et (un peu) pour l'automobile.
Mais elle est avant tout un modèle qu'ont voulu mettre en avant Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, et Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances hier au cours d'une visite à Châtellerault qui se terminait par une table ronde en sous-préfecture.
Des pièces à forte valeur ajoutée
Mecafi est avant tout une entreprise qui innove. Elle réalise en effet des pièces à forte valeur ajoutée, dont l'un des atouts et de permettre d'alléger les composants qui équipent avions ou voitures. Pour la voiture, Mecafi travaille pour la compétition et le haut de gamme.
L'entreprise châtelleraudaise installée en zone Nord en sachant diversifier ses clients a su déjouer le piège où sont tombées d'autres sociétés, notamment châtelleraudaises. Elle travaille ainsi autant avec Airbus que Boeing pour l'aéronautique, comme avec Audi, Mac Laren ou Peugeot en ce qui concerne l'automobile.
Mecafi est en plein développement Son chiffre d'affaires est ainsi passé de 9 M€ en 2005 à 26 M€ l'an passé (50 M€ sur tout le groupe) et a su passer l'épreuve de la crise de 2009 qui l'a pourtant touchée de plein fouet. « On a connu une chute d'activité de 30 % », souligne Sylvain Accorsini, son directeur, qui a salué l'aide d'Oséo (1) et des banques locales. Ce que n'a pas manqué de relever, lors des discours après une rapide visite des ateliers, Pierre Moscovici venu défendre la « boîte à outils » mise en œuvre par le gouvernement en matière économique. Il a aussi salué l'innovation de l'entreprise qui emploie aujourd'hui 180 salariés.
Une centaine d'autres pourraient prochainement rejoindre l'entreprise qui va travailler sur le moteur Leap, appelé à équiper les A320 neo, les 737 Max et l'avion chinois Comac. A terme, 1.800 à 2.000 moteurs pourraient être fabriqués à compter de 2016. Pierre Moscovici et Nicole Bricq pourront alors revenir. S'ils sont encore ministres…
(1) Entreprise publique, à fonctionnement privé, qui finance les PME françaises pour l'emploi et la croissance
Vidéo et diaporama sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

Fabrix a sa potion magique


Élisabeth Guillaumond a su défendre son entreprise devant le ministre. Élisabeth Guillaumond a su défendre son entreprise devant le ministre.
Elle n'en impose pas de prime abord, Élisabeth Guillaumond. Pour un peu, on la prendrait pour une attachée de presse. Mais quand il s'agit de parler de son entreprise et de son combat quotidien, elle se transforme en Astérix, prête à se battre contre tous ces fous de Romains. 
Hier, avant de se rendre à Châtellerault, Pierre Moscovici, qui y a fait étape, en a fait les frais. Tout a commencé comme une visite traditionnelle de cette entreprise spécialisée dans la menuiserie extérieure aluminium et plomb qu'elle a rachetée en 2000 avec son mari – décédé peu de temps après – et qui emploie 50 personnes. En ces treize années de gouvernance, le chiffre d'affaires est ainsi passé sous sa férule de 450.000 € à 8 M€
Sa recette ? La questionne le ministre de l'Économie et des Finances. « Avoir su imposer un nom et un savoir-faire », répond-elle. Et elle plaide pour une entreprise acteur de la société. « Il est urgent de cesser de considérer l'entreprise comme une machine à produire. On est aussi là pour jouer un rôle social. » Du petit-lait pour Pierre Moscovici. Moins quand elle appelle à « cesser de penser que l'État providence peut faire redémarrer l'économie » : « L'État est là pour vous aider, pas pour faire à la place des entreprises », rétorque le ministre.
Alors, elle parle de sa vie de chef d'entreprise « qui ne se paye pas ou qui se paye le moins comme la plupart des chefs de petites entreprises ». Elle plaide pour davantage de souplesse. « On a l'impression de marcher avec des bottes pleines de cailloux alors qu'on voudrait des baskets. » Elle explique ne « pas voir de problème de dialogue social, juste un problème de compétitivité ». Elle dit se battre « comme une lionne au quotidien » avec les banques expliquant être « exsangue au niveau de la trésorerie ».
Pierre Moscovici lui répond Oséo, BPI, crédit d'impôt… Pas sûr qu'Élisabeth Guillaumond a été tout à fait comblée. Mais, au moins, elle aura vidé son sac.
L. G.

lundi 10 juin 2013

Gérard Filoche l'honneur de la gauche


Gérard Filoche a répondu à l'invitation du PS départemental. Gérard Filoche a répondu à l'invitation du PS départemental.
Déstabilisée par l’affaire Cahuzac, la fédération départementale du Parti socialiste a choisi un membre éminent du bureau national pour sa Fête de la rose.
Ce sont ses larmes qui l'ont rendu célèbre. Celles qu'il a versées sur un plateau télé à l'évocation de l'affaire Cahuzac ont poussé l'ancien inspecteur du travail, membre du bureau national du Parti socialiste vers la lumière. « Il nous a redonné du peps », témoigne Cyril Cibert, secrétaire de la section châtelleraudaise, hôte de la Fête de la rose départementale.
" Si on ne va pas jusqu'au bout les Français nous en voudront "
« On s'est senti trahi par Jérôme Cahuzac, ajoute Jean-François Macaire, le Premier secrétaire départemental. Le PS, ce n'est pas ça. » Comme en témoigne la résurrection du site de New Fabris, la politique, dit-il, est avant tout une affaire de volonté.
Et comme témoignage de volonté, Gérard Filoche est bien placé. Lui qui refuse l'étiquette de « gauche du PS » explique être un « socialiste modéré » qui « défend simplement les promesses de François Hollande mais qui tempête tous les jours parce qu'elles ne sont pas assez appliquées ».
Celles qui touchent la moralisation de la vie politique et l'évasion fiscale le concernent tout particulièrement. « Cahuzac a révélé une chose, dit-il. Il y a beaucoup d'argent dans les paradis fiscaux. Il y aurait 590 milliards d'euros en avoirs français dans ces paradis. C'est presque le double du budget de l'État. »
Il espère donc que le gouvernement ira bien au bout de la loi sur le contrôle fiscal. « Si on ne va pas jusqu'au bout, les Français nous en voudront, explique-t-il. Si on récupère cet argent, il y aura moins besoin de se serrer la vis dans d'autres domaines. » Car la crise actuelle ne touche pas tout le monde de la même façon. « La dette, il y a ceux qui la possèdent et ceux qui doivent la rembourser. » Modéré, peut-être, mais pas timoré.
Voir en vidéo la réaction de Gérard Filoche sur la mort de Pierre Mauroy http://kwg.tv/rss/?
Laurent Gaudens