Articles les plus consultés

vendredi 23 décembre 2011

Noël dans les caves de St-Rémy



A la recherche du lutin des caves. Ce pourrait être le titre de l'épopée vécue depuis le début des vacances dans les troglodytes de Saint-Rémy-sur-Creuse.

Les enfants ont des petites énigmes à résoudre.
Les enfants ont des petites énigmes à résoudre. - (dr)












Tous les après-midi jusqu'à ce soir, les enfants sont invités à offrir un beau Noël à Pierrot la Guenille, un lutin caché dans les caves. Ils doivent d'abord reconstituer un puzzle qui leur permettra de l'identifier puis confectionner une guirlande de Noël avant de retrouver les rennes du Père Noël. Un goûter autour des 13 desserts et la lecture de conte termine l'après-midi. L'animation de Noël d'Ethnicité existe depuis quatre ans même si elle évolue d'une année sur l'autre. « C'est la première année que ça marche aussi bien, confie Aurélie Buffeteau, animatrice d'Ethnicité. C'est surtout dû au temps, car il fait doux. L'an passé, avec la neige, ça avait été beaucoup plus difficile. »
Mais les caves ne sont pas réservées qu'aux enfants. A 17 h, les adultes sont invités à une visite des troglodytes aux chandelles. Un moment assurément magique. C'est aussi la dernière occasion pour y faire un tour puisque Ethnicité fermera ensuite ses portes jusqu'aux vacances de Pâques. Avant une animation qui portera sur le passé moyenâgeux des troglodytes.

Troglodytes en fête, de 14 h à 17 h, 10 € par enfant et 1,50 € par adulte accompagnant. Troglodytes aux chandelles, 17 h, 6,50 €, 4,50 € pour les plus de 12 ans, gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements au 05.49.02.81.61 ou 05.17.19.91.02.
L.G.

Availles se paye une salle à sa taille



Un complexe de 600 m 2 va être réalisé à proximité du centre-bourg. Démarrage des travaux le 17 janvier.

François Arnault, maire d'Availles, et Jean-Denis Vaslin, adjoint à l'urbanisme, devant le terrain où les travaux vont bientôt démarrer.
François Arnault, maire d'Availles, et Jean-Denis Vaslin, adjoint à l'urbanisme, devant le terrain où les travaux vont bientôt démarrer. - (dr)













C'est le projet de la mandature. Celui que François Arnault et son équipe avaient annoncé dans sa profession de foi : un espace culturel, éducatif et associatif, digne de cette commune de 1.600 habitants qui a gagné trois cents âmes en dix ans.
Aujourd'hui, la commune dispose de deux salles l'une à côté de la mairie en plein centre et l'autre face à l'école. Inadaptées car de petites tailles et plus vraiment aux normes, elles sont appelées à disparaître : la première laissera place à un espace vert ; la seconde devrait accueillir le réfectoire scolaire pour libérer de la place de l'école.

Un coût de 1,7 million d'euros
Dès janvier, les travaux du nouvel espace vont démarrer sur un terrain idéalement placé entre le stade et l'école, à proximité immédiate du centre-bourg. L'espace total sera de 652 m 2 B ! : une grande salle principale de 350 m 2 , une salle plus petite de 60 m 2 qui pourra être séparée en deux, des espaces communs avec cuisine et un hall d'entrée.
En arrière de la salle, en bordure de forêt, un théâtre de verdure avec podium sera également aménagé.
Sondées par Jean-Paul Barbot, le responsable de la commission, et Jean-Denis Vaslin, adjoint à l'urbanisme, les associations ont fait part de leurs besoins et le projet qui sera réalisé a été conçu selon leurs demandes. Le Foyer d'Availles et son théâtre y trouveront leur bonheur avec la salle principale dotée d'une scène et de gradins rétractables, tout comme les associations sportives ou l'école.
Le coût des travaux s'élève à 1,7 million d'euros, financé à plus de 1,2 million par la commune. « Le projet est maîtrisé sur le plan financier, avance François Arnault. Nous avons notamment contracté un emprunt d'1 million d'euros avant l'été à un taux intéressant. » État, Région, conseil général, communauté d'agglomération mettront également la poche à ce projet d'intérêt communautaire.
Laurent Gaudens

jeudi 22 décembre 2011

Marché de Noël : ils attendent les étrennes



Après une mauvaise première semaine, les commerçants des chalets profitent du rush de Noël mais espèrent beaucoup de la dernière semaine.

Certains font grise mine mais dans l'ensemble les commerçants sont plutôt satisfaits.
Certains font grise mine mais dans l'ensemble les commerçants sont plutôt satisfaits. - (dr)











Prenez dix commerçants et demandez leur comment ça va : vous n'aurez jamais la même réponse. Entre certains optimistes et d'autres résolument défaitistes, difficile de se faire un avis de l'état du commerce. Il en est pareil avec le marché de Noël.
Il y a ceux pas forcément heureux de leur sort, comme Daniela Gallo. « Il n'y a pas grand monde, et le peu qu'il y a n'achète pas », commente cette Châtelleraudaise qui s'est lancée il y a cinq mois dans la vente de produits italiens. « Mais on attend la dernière semaine pour se faire une idée. »

'' Dès qu'il y a des animations ça marche bien ''
Même chanson au chalet de Lil'o Kdo-Vanille Fraise. « C'est plutôt calme mais la météo ne s'y prête pas », estime la vendeuse Caroline.
« Les gens ont tellement peur de dépenser qu'ils passent très vite devant de crainte d'être tentés », avance Gilles Mombuleau qui vend les chapeaux et bijoux que réalise son épouse. « Par contre, on a très bien travaillé au marché d'Amnesty le week-end dernier. Mais ce sont des habitués. » Au rang des optimistes, il y a Michel Alquinet sans doute aidé par les vapeurs du vin chaud qu'il vend. « C'est avant tout une histoire de temps. Quand il fait beau comme le week-end dernier, on est très content. Et dès qu'il y a des animations, ça marche bien. »
Présent depuis la création du marché il y a onze ans, le fromager d'Usseau Patrick Rocher ne manquerait pas l'événement. « Je suis très satisfait surtout depuis samedi. Et avec la patinoire, ça amène de l'activité. Pour moi, c'est une manière de fidéliser la clientèle. Ils me voient ici puis ils viennent ensuite sous les halles. » Certains viennent également le voir pour les francs qu'il continue d'accepter.
Et puis, il y a les indécis. Comme Christophe Assante, venu directement de la région parisienne avec ses sacs en bouteilles de plastique recyclé, sur les conseils d'un ami. « La première semaine était un peu molle, la deuxième est pas mal. On fera le bilan après les trois semaines. »

Voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

mercredi 21 décembre 2011

Châtellerault: les quinze derniers jours de la tour Rouault


Entamée le 5 décembre, la déconstruction de la tour 4 d'Ozon s'est achevée en ce début de vacances. Retour sur les quinze jours de la démolition en 1 mn 30.

mardi 20 décembre 2011

Châtellerault : 1 re coopérative pour les jeunes


Au Québec, le concept existe depuis plus de vingt ans. Et c'est parce que Ségolène Royal y a fait un voyage en 2007 que l'idée fait son apparition dans la région Poitou-Charentes : la première Coopérative jeunesse de services a ainsi vu le jour en ce début décembre à Châtellerault.
Elle compte sept jeunes, tous issus de l'Ecole de la deuxième chance, et doit permettre aux 16-25 ans d'apprendre les principes de la coopérative. Financé par la Région à hauteur de 10.000 €, le dispositif est appuyé juridiquement sur la coopérative d'activités et d'emploi Scopadom de Châtellerault, spécialisé dans les services à la personne. Garde d'enfant, sport à domicile, entretien d'espaces verts, onglerie... les services proposés, qui bénéficient d'exonérations d'impôts, sont divers mais restent anecdotiques. La CJS prendra en effet fin au 31 décembre. « On verra ensuite si on peut l'essaimer ailleurs dans la région », avance Brigitte Tondusson. « Le but n'est pas de faire du chiffre d'affaires. Si demain, ces jeunes choisissent la coopérative plutôt que l'entreprise classique, on aura gagné », estime quant à lui Alain Bouchon cogérant de Scopadom.

Tél. 05.49.85.44.82 ou 07.61.27.02.82.
L.G.

Pour patiner il faudra mettre le cap au Nord


En l'absence de patinoire en plein air à Poitiers, il faut se rendre à Loudun ou à Châtellerault pour éprouver les joies de la glisse pendant les fêtes.


La patinoire est ouverte durant trois semaines. La patinoire est ouverte durant trois semaines. - (dr)
La glisse n'est pas très sûre, voire carrément hésitante : normal, pour Flavie, c'est la première fois sur la glace. « C'est la première fois qu'on vient, explique Sandra, la maman, venue d'Angles-sur-Anglin. C'est la bonne occasion pour essayer et voir. Si ça marche, on ira peut-être dans une grande patinoire. »

'' C'est vraiment très bien ici ''
Comme Sandra, ils sont nombreux à chausser les patins pour la première fois. « On n'a pas le même public que durant le reste de l'année, confirme Sébastien Jean, agent d'animation, employé à la patinoire de la Manu en temps normal. Mais ça permet de renouveler le public, car après on les retrouve le reste de l'année. » Ouverte durant trois semaines jusqu'au 2 janvier, la patinoire de 400 m 2 a été aménagée avec un chemin de glace pour éviter de tourner en rond en un seul carré. Ce qui semble séduire, même si la première semaine d'ouverture, compte tenu de la météo, a un peu gêné l'affluence. « C'est vraiment très bien ici, reconnaît Jacky, de Poitiers. J'y viens chaque année, j'y amène mes nièces. Le seul souci, c'est qu'il n'y a aucune toilettes publiques à proximité. »
Pour patiner gratuit, il faudra se rendre à Loudun, place du Général-de-Gaulle juste devant la mairie. Sur une surface plus réduite puisqu'elle avoisine les 130m2.
Elle est ouverte tous les jours de 10 h à 19 h, mais attention, ce ne sera que jusqu'au 24 décembre. Ne tardez donc pas pour chausser les patins.
repère
A Châtellerault, esplanade Mitterrand, ouvert, samedis 24 et 31 de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, du lundi 19 au vendredi 23 et du lundi 26 au vendredi 30 de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Fermeture le dimanche 25 décembre. Entrée et location des patins : 3,50 €
A Loudun, place De-Gaulle, jusqu'au 24 décembre, de 10 h à 19 h. Entrée gratuite.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens

lundi 19 décembre 2011

Châtellerault: Tri Yann en fest noz à l'Angelarde

Les Tri Yann ont fêté leurs quarante ans de chansons samedi 17 décembre devant une Angelarde aux trois quarts plein.

Châtellerault: les Amis du Vieux-Poitou et les enfants du catéchisme de concert

Dimanche 18 décembre, les enfants du catéchisme avaient invité les Amis du Vieux-Poitou pour un concert de Noël partagé dans l'église Saint-Jean-Baptiste.

Châtellerault: l'harmonie du Pays châtelleraudais fête Noël en musique


Dimanche 18 décembre, dans un Nouveau Théâtre bondé, l'harmonie du Pays châtelleraudais a offert son concert de Noël pour lequel elle avait invité son homologue chauvinoise.

Le Père Noël signe son retour à la scène



Kia Dissa a ouvert la soirée au Chillou.

Kia Dissa a ouvert la soirée au Chillou. - (dr)




























C'est comme une vieille tradition jamais oubliée : vendredi soir, au Chillou d'Ozon, les spectateurs sont arrivés, leur jouet sous le bras, comme ils l'avaient fait de nombreuses fois, voilà des années. « Le Père Noël est un rocker », animation disparue depuis sept ans, faisait en effet son retour bruyant cette année, toujours sous la houlette de l'association des Fous volants. « On est très heureux de retrouver cette animation pour le rock et pour la solidarité », commentait ainsi Anne Balotte, la présidente.
La manifestation vise ainsi à offrir un Noël aux enfants moins favorisés : les cadeaux déposés à l'entrée en guise de billets sont remis au Secours populaire qui les redistribue ensuite à ses bénéficiaires. Pour cette soirée de reprise, cinq groupes étaient au rendez-vous : Les Caméléons de Nantes, très vieux habitués présents déjà à sept reprises, les Scarlett Queens, Parisiens ex-Châtelleraudais, aussi régulièrement présents, ou les Kia Dissa, fraichement décoré par le Tremplin jeunes talents et qui venait là retrouver son public. Une soirée complète qui devait se terminer à 2h du matin. Juste le temps de remplir la hotte du Père Noël.


L.G.


Du grand spectacle... sauf pour les petits



Le spectacle du boulevard Blossac a conclu, hier, un week-end riche en manifestations devant un public nombreux et souvent frustré.

La roulotte a eu du succès auprès des petits.
La roulotte a eu du succès auprès des petits. - (dr)
Ce devait être le clou du week-end et des milliers de Châtelleraudais s'y étaient donné rendez-vous. Après un week-end chargé entre dernières courses de Noël et promenade sur le boulevard Blossac et ses animations de fin d'année : balades à dos de poney ou en calèche, maquillages, Père Noël, etc. La patinoire n'a pas non plus désempli du week-end, ne fermant ses portes qu'au début du spectacle des Lutins réfractaires.

Difficile de juger
Mais pour bien profiter de leur prestation, il y avait deux solutions : soit être arrivés bien avant le début et squatter les barrières devant, soit faire plus d'1,95m. Sur les milliers de Châtelleraudais rassemblés sur le boulevard, bon nombre ne remplissaient pas l'un des deux critères et ont été frustrés, hormis pour les parties les plus aériennes dont le feu d'artifice final.
Sur la qualité intrinsèque du spectacle, je préfère ne pas me prononcer. Entre deux têtes et trois épaules, difficile de se faire une bonne opinion. Comme beaucoup d'autres, j'ai balancé d'un pied sur l'autre pour essayer d'avoir une vision convenable, n'y parvenant au final jamais.
En conclusion, peut-être vaudra-t-il mieux une déambulation, dont tout le monde peut au moins profiter quelques minutes, pour les prochaines années. Ou alors, manger beaucoup de soupe d'ici là.

Retrouvez une vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

Le vrai jouet made in Ribes



Depuis plus de quinze ans, Philippe Boux réalise des jouets en bois dans son atelier de Vouneuil-sur-Vienne. Du jouet AOC Poitou-Charentes.

Des bascules ou des puzzles, Philippe Boux réalise des jouets en bois entre deux chantiers de menuiserie.
Des bascules ou des puzzles, Philippe Boux réalise des jouets en bois entre deux chantiers de menuiserie. - (dr)



























Les habitués du trajet Châtellerault-Chauvigny ont depuis longtemps relevé l'adresse. Au lieu-dit « Ribes », l'atelier de Philippe Boux a pignon sur rue avec ses dessins bien visibles en façades.
Pourtant, le jouet n'est que la partie visible de son activité. Philippe Boux est avant tout menuisier. Né à Dissay, il a commencé à apprendre les bases en apprentissage à 14 ans. « C'était soit ça, soit électricien qui était juste à côté, résume-t-il. J'ai choisi la menuiserie, j'aurais peut-être pu faire mieux, militaire ou autre chose. »

'' Ça marchait mieux à l'époque ''
En 1981, il se met à son compte : fenêtres, volets, parquets, escaliers, placards... Le jouet n'arrive qu'en 1995, un peu par hasard. « J'ai trouvé un plan pour faire un puzzle dans un journal » avoue-t-il. Le papier illustré est à imprimer sur le bois qu'il suffit ensuite de découper.
Après les puzzles, ce seront les jouets à bascules. « Ça offre un petit débouché, raconte-t-il. Mais ça marchait mieux à l'époque. Aujourd'hui, avec la baisse du pouvoir d'achat, ça devient difficile. » Ça ne l'a pas empêché de continuer à se diversifier : lettrages, porte-habits, prénoms en puzzle, photos en puzzle, tirelires, toises, berceaux, tableaux pense-bête, porte-clés... sont venus étoffer la gamme également complétée par d'autres jouets fournis par un constructeur allemand.
« Pour moi, ça n'est qu'un appoint, ajoute Philippe. Je ne prends pas suffisamment de temps pour que ça se développe. Il faudrait que je démarche des commerçants. Mais je compte m'y mettre. » Pour l'instant, il réalise ses jouets aux moments creux de l'activité de menuiserie et suivant les demandes.
Vendus de 1,60 € pour le moins cher à 180 €, les jouets de Philippe Boux sont visibles à la Cour des artisans à Chauvigny, Val expo à Saint-Pierre-de-Maillé, à la Tannerie de Lavausseau, et sur place dans le magasin à côté de l'atelier.

Jouets en bois de Philippe Boux, Ribes, 16 route de Chauvigny, Vouneuil-sur-Vienne. Tél.05.49.21.08.82. www.prenom-jouets-bois.com. Courriel : atelierboux@ orange.fr. A voir également en vidéosur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

dimanche 18 décembre 2011

Ce soir, les éléments vont se déchaîner


A 18 h, le boulevard Blossac sera le cadre d'un spectacle mêlant les quatre éléments. Musique, danse, cirque, pyrotechnie sont au menu.

Emmanuel Borgo, chorégraphe, et Jean-Luc Girard, directeur artistique, devant la scène qui accueillera le spectacle ce soir. Emmanuel Borgo, chorégraphe, et Jean-Luc Girard, directeur artistique, devant la scène qui accueillera le spectacle ce soir. - (dr)
Danse, chant, musique, voltige, cirque, pyrotechnique... autant de disciplines qui devront répondre à l'appel ce soir sur les coups de 18 h. « Au travers de ces différentes disciplines, on donne une illustration des quatre éléments : l'eau, la terre, l'air et le feu », explique Jean-Luc Girard, directeur artistique de la troupe Les Lutins réfractaires. « On a choisi ce thème car il est fédérateur et accessible sans prise de tête », rajoute-t-il. « C'est pour tout public », résume Emmanuel Borgo, chorégraphe du spectacle.

Feu d'artifices pour terminer
Née en 2003 à Lyon, la troupe des Lutins réfractaires tourne actuellement avec neuf spectacles. Pour celui de ce soir, dix-sept personnes seront nécessaires : six techniciens, un artificier, huit danseurs et deux musiciens.
Créé en juillet, le spectacle « Eléments » en est à sa septième représentation mais la première dans la région.
En 53 minutes très précisément, chacun des tableaux faisant une douzaine de minutes, les Lutins réfractaires donnent une vision des quatre éléments tour à tour poétique et spectaculaires. « On est davantage dans la poésie avec l'eau et l'air, analyse Jean-Luc Girard. Et avec le feu, on termine par du spectaculaire. »
Du spectaculaire et du foudroyant puisque c'est par un feu d'artifices que se terminera le spectacle.

« Eléments » par les Lutins réfractaires, ce soir, 18 h, boulevard Blossac, entrée gratuite.
L. G.

samedi 17 décembre 2011

La Vienne au plus haut

Samedi matin, la Vienne affichait son cours le plus haut à Châtellerault. A plusieurs endroits de la ville, la rivière était sortie de son lit.

Déclic

(dr)
LES CHORALES ANIMENT LE CENTRE. A l'initiative de la Fédération des acteurs économiques, plusieurs chorales ont donné de la voix hier soir à l'occasion des fêtes de fin d'année. Les Bluettistes, Chant'ellerault, Vienne et Creuse, A vous de jouer... étaient ainsi de sortie entre le boulevard Blossac ou la rue Bourbon... pour les quelques passants qui avaient décidé de braver la tempête Joachim. Une bonne première malheureusement bien arrosée.
A voir également en vidéo sur les sites de
lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr

vendredi 16 décembre 2011

Ancien théâtre : au tour des décors d'être rénovés


Alors que les travaux à l'ancien théâtre sont annoncés, les décors commencent leur rénovation dans le bâtiment 208 à la Manu.

Anne-Elisabeth Rouault, assistante à la maîtrise d'oeuvre, et Maryse Lavrard, devant la bulle qui accueille les oeuvres et au côté des anciens fauteuils. Anne-Elisabeth Rouault, assistante à la maîtrise d'oeuvre, et Maryse Lavrard, devant la bulle qui accueille les oeuvres et au côté des anciens fauteuils. - (dr)
En toute discrétion, les décors de l'ancien théâtre ont été déménagés dans le bâtiment 208 de la Manufacture (celui derrière les tours Wilzer). Du coup, ce dernier a subi quelques travaux d'isolation. Restent à changer les portes et à y mettre le chauffage. Des aménagements auront aussi lieu sur l'arrière : un tiers de l'espace du bâtiment sera en effet ouvert au public pour que celui-ci puisse assister à la rénovation des décors.
Placé sous bulle. La totalité des décors a été mise sous une bulle dans laquelle l'oxygène va être remplacé par de l'azote afin de traiter les encadrements et d'y ôter les insectes xylophages. « Pour cela, il faut une température de 20°, explique Anne-Elisabeth Rouault, assistante à la maîtrise d'oeuvre de la restauration. Sans cela, les larves sont en sommeil et ne sont pas atteintes par le traitement. » Le traitement prendra de cinq semaines à deux mois.

'' On verra ce qu'on peut faire au fur et à mesure ''
180 éléments recensés. Fin janvier, la bulle sera rouverte. Pourra alors commencer la restauration pure. Les 180 éléments recensés ne seront pas tous concernés, du moins dans un premier temps. Pour l'heure, la communauté d'agglomération a voté le budget qui permettra la rénovation de trois ensembles de décors et du rideau.
La forêt d'abord. Tout commencera par l'ensemble de 19 panneaux représentant une forêt. Restera après à faire le choix entre l'ensemble boiseries rococo, l'intérieur gris et rouge, le palais à l'italienne, la place du village, ou l'intérieur moderne. A chaque fois, les toiles devront être traitées. « Certaines sont déclouées et se sont rigidifiées avec le temps, reprend Anne-Elisabeth Rouault. Il faut donc les assouplir pour les reclouer. »
Neuf mois dans un premier temps. Les déchirures seront réparées et les peintures nettoyées. « Il faudra refaire ce qui est lacunaire ou usé. » Cette première restauration prendra neuf mois.
Financé par la Drac pour moitié. Après les trois premiers ensembles, rien n'est encore décidé. « Tout est question de budget, même si la DRAC finance à 50 % les travaux, précise Maryse Lavrard, adjointe en charge du patrimoine. On verra ce qu'on peut faire au fur et à mesure. Cela dépendra aussi du projet culturel derrière. Si on s'aperçoit que l'ancien théâtre est demandé pour des reconstitutions d'époque, on pourra éventuellement entamer d'autres restaurations. »
en savoir plus
> Rideau. Le rideau d'époque fera partie de la première vague de restauration. Pour autant, il ne sera pas remis en place au devant de la scène mais remplacé par un fac-similé. Trop fragile pour subir des mouvements, le rideau original sera peut-être installé en fond de scène.
> Cinéma. Châtellerault deviendra-t-il une plaque tournante du cinéma ? Selon Maryse Lavrard, la ville aurait fait l'objet de plusieurs demandes pour tourner des scènes dans l'ancien théâtre. Une fois restauré, il pourrait donc faire l'objet de convoitises de la part des réalisateurs.
> Caméra. Pour ceux qui n'auront pas le temps de faire un tour au bâtiment 208 lorsque les visites seront permises, le Caméra-club fera le boulot : l'association châtelleraudaise a en effet prévu de suivre les différentes étapes de la restauration pour en faire un film.
Laurent Gaudens

mardi 13 décembre 2011

La propreté ne sera plus une affaire de jugement


En adhérant à l'association des villes pour la propreté urbaine, Châtellerault veut se donner des moyens de contrôler son niveau de saleté. Objectivement.

L'état de propreté d'une ville est avant tout une affaire de civisme. L'état de propreté d'une ville est avant tout une affaire de civisme. - (dr)
Notre ville est-elle propre ou pas ? « Si on pose la question directement aux habitants, beaucoup nous répondront que non », reconnaît Laurent Rabussier, adjointe en charge du cadre de vie. Or, en matière de propreté comme en d'autres matières, tout est affaire de subjectivité.
Et les éléments objectifs manquent aux élus. C'est pour cette raison qu'est née l'Association des villes pour la propreté urbaine (AVPU) en début d'année à l'initiative de la ville de Versailles. « On avait besoin d'indicateurs objectifs », explique Magali Ordas, adjointe au maire de Versailles en charge de l'environnement.

'' Le simple citoyen peut également participer ''
Une trentaine de villes ont déjà fait la démarche d'adhérer à l'association, dont Châtellerault au mois de mars. Une première réunion de présentation aux agents de la ville avait lieu hier salle de l'Angelarde. Une formation a suivi pour les initier à la grille d'indicateurs objectifs de propreté. « Une dizaine d'indicateurs sont recensés comme les tags ou les crottes de chiens sur certains secteurs de la ville, reprend Magali Ordas. Ensuite, on fait un ratio et on obtient une position sur le curseur. » Des informations collectées sur le terrain, l'animateur du réseau Hervé Guillaume tire une note.
« C'est très réconfortant pour les élus d'avoir cet outil, poursuit Magali Ordas. On peut donner une réponse concrète de l'état de propreté de la ville. De plus, on associe les élus et les agents du service. Et le simple citoyen peut également participer aux grilles. »

'' Les gros points noirs sont dans le centre-ville ''
La municipalité en attend elle aussi des réponses claires même si elle sait déjà où se situent les principaux problèmes. « Les gros points noirs sont dans le centre-ville, la rue Bourbon, la rue du Cygne-Saint-Jacques, explique Laurence Rabussier. Les gens sortent leurs ordures n'importe quand et y mettent n'importe quoi. »
La grille ne sera pas le produit miracle. Mais l'adjointe en attend une prise de conscience. « Beaucoup pensent que les agents sont là pour tout ramasser tout le temps. La propreté, c'est l'affaire de tous. Il faudra voir l'évolution dans le temps. Il faudra mettre des actions en place pour retrouver une situation correcte. »
A Versailles, des médiateurs ont été nommés spécifiquement contre les déjections canines. « Et les premiers résultats sont bons », se réjouit Magali Ordas. Une solution pour Châtellerault ? Réponse dans quelques mois.
Laurent Gaudens

Quatre garçons dans le rythme


Aurélien, Laurent, Jérôme et Gabriel ont donné du rythme à Châtellerault hier au Nouveau-Théâtre. Aurélien, Laurent, Jérôme et Gabriel ont donné du rythme à Châtellerault hier au Nouveau-Théâtre. - (dr)
Ils s'appellent le Quatuor Beat, ce qui n'a pas manqué de faire rigoler les scolaires, invités par deux fois en journée avant le grand public en soirée à assister à leur spectacle hier. Mais leur « beat » à eux n'a rien de vulgaire. Pas grand-chose de primitif non plus.
Car le tempo est donné par de multiples instruments : tambour, grosses caisses, cymbales ou caisses claires, naturellement. Mais aussi marimbas ou vibraphones pour la ligne mélodique. Et quand ils reprennent un medley des standards de West side story de Gershwinn ou un morceau de Goran Bregovic, ça dépote !
Faut dire qu'Aurélien Carsalade, Laurent Fraiche, Jérôme Guicherd et Gabriel Benlolo, les quatre garçons constitués en quatuor depuis 2003, ont aussi le sens de la chorégraphie et n'hésitent pas à adapter leurs clowneries au public qu'ils ont en face d'eux. Un spectacle complet, en somme, organisé à l'initiative du conservatoire qui n'aura pas manqué de séduire les apprentis mélomanes châtelleraudais.

A voir également vidéo lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
L.G.

vendredi 9 décembre 2011

La " Main Jaune " devient un mensuel


Lancé par cinq étudiants de l’IUT, un journal du nom de l’œuvre de Francis Guyot doit faire le lien entre étudiants et ville.
Pierre Bourdelais, Julien Jacq, Zako Navon et Géraud Maronne (absent Christopher Rippe) sur fond de Main jaune qui a donné le nom à leur journal. Pierre Bourdelais, Julien Jacq, Zako Navon et Géraud Maronne (absent Christopher Rippe) sur fond de Main jaune qui a donné le nom à leur journal. -
Ils viennent de Poitiers, Cognac, Saumur ou même encore de La Réunion, ont entre 19 et 21 ans, sont en Tech de co à l'IUT de Châtellerault et sont d'accord sur un point : entre l'établissement universitaire et la ville, la communication passe mal.
Et c'est pour remédier à ce problème que Julien Jacq, Zako Navon, Géraud Maronne, Pierre Bourdelais et Christopher Rippe ont eu l'idée de créer une publication interne à l'IUT. « Il n'y en a jamais eu, expliquent les cinq garçons. On a eu envie de créer un journal qui favorise la communication interne entre les trois départements de l'IUT d'une part et qui fasse un rapport entre les événements de Châtellerault et ceux de l'IUT. »
" On préfère
privilégier
le papier
c'est plus direct "
Cette publication prendra la forme d'un 6 pages dont la parution est programmée tous les mois de décembre à mars. Une version « papier » qui devrait être accompagnée d'une version électronique pdf. « On préfère privilégier le papier car ça n'a pas le même impact que par l'électronique, reprennent-ils. On peut le distribuer à la fin des cours, c'est plus direct. »
Le mensuel traitera de l'actualité, notamment de la présidentielle à venir, de sports, de la vie culturelle châtelleraudaise avec des interviews des artistes de passage dans la ville, et de la vie de l'IUT avec, par exemple, des entretiens avec les professeurs des différents départements. Son nom ? « La Main jaune », en hommage au monument érigé par Francis Guyot. « On aime bien et c'est un peu le symbole du Technoforum. A Châtellerault, c'est un peu le rayon de lumière qui manque. »
En recherche de financements pour payer l'imprimerie, les cinq étudiants ont organisé une soirée dans un bar châtelleraudais. Et démarchent d'éventuels sponsors pour sortir leur premier numéro qui doit paraître avant les fêtes. Leur objectif ? Que leur bébé survive à leur départ en fin d'année. « On en a déjà parlé à des premières années qui sont intéressées. Ce serait bien que ça puisse être pérennisé. » La Main jaune veillera en tout cas sur eux.
Laurent Gaudens

mardi 6 décembre 2011

Union sacrée pour la fusion


Les communautés de communes Mâble et Vienne et Vienne et Creuse sont appelées à fusionner. Réactions des élus.

Guy Monjalon attend une plus grande efficacité de la fusion.

 

Guy Monjalon attend une plus grande efficacité de la fusion. - (dr)
 
Le verdict est tombé lundi 28 novembre : la CDCI (commission départementale de coopération intercommunale) censée réfléchir au futur de l'intercommunalité ne veut plus que 17 communautés au lieu de 20. Dans le Châtelleraudais, la communauté de communes de Mâble et Vienne (Saint-Gervais) doit ainsi fusionner avec celle de Vienne et Creuse (Dangé-Saint-Romain).
Qu'en pensent les élus ? Voici quelques éléments de réponse.
Que pensez-vous du projet ?
Guy Monjalon (président de la CDC Vienne et Creuse) : « Nous étions les deux seules communautés à avoir envisagé la fusion indépendamment du schéma. Pour moi, cette carte était arrêtée dès le mois de juillet. »
Alain Pichon (maire d'Antran) : « Pour moi, la fusion est intéressante en terme de solidarité permise par la taille supérieure. Et en même temps, elle permet de garder la proximité. »

'' Il faudra que la mayonnaise prenne ''
Nicole Valette (maire de Saint-Gervais) : « Je ne sais pas si ce sera bon au niveau financier, si on y perd ou si on y gagne. Sur la philosophie, ce n'est peut-être pas idiot, mais il faudra un certain temps avant que la mayonnaise prenne. »
Jacques Boulas (président de la CDC Mâble et Vienne) : « Je n'en pense que du bien puisque j'en suis un fervent partisan et qu'elle correspond à la proposition que nous avions faite avec Guy Monjalon. »
Qu'est-ce qui sera compliqué dans la fusion ?
GM : « Nous n'avons pas la même fiscalité puisque nous avons une taxe professionnelle unifiée ce qui n'est pas le cas de Mâble-et-Vienne. Il faudra régler ce problème. »
AP : « La situation d'Ingrandes peut être problématique, elle pèse d'un grand poids dans le budget avec de nombreuses entreprises. »
NV : « Il faudra tout mettre en commun, prendre les compétences des uns et inversement. On a des points communs et une identité rurale commune. »

'' Il faut aller vers une communauté de projets ''
JB : « Il n'y a rien de compliqué. On fera une simulation en 2012 avec un budget comme s'il était fusionné. Il faudra ajouter les compétences des deux pour que chacun y retrouve son compte.
Nous avions une petite différence de philosophie, Dangé utilisait ses recettes pour les redistribuer aux communes, nous pour mener des projets. Il faudra, je pense, aller vers une communauté de projets. »
Quel nom voudriez-vous pour cette nouvelle communauté ?
GM : « Quand il n'y aura plus que cette question à régler, ce sera bien. On n'en est qu'à la première phase d'une étape. Il faut d'abord l'assentiment des collectivités. »
AP : « C'est trop tôt. Je ne sais pas si on restera sur l'idée des rivières qui bordent le territoire. »
NV : « Je n'y ai jamais pensé mais on a encore un peu de temps, ce n'est pas avant 2014. »
JB : « Je n'en ai aucune idée et c'est relativement peu important. Il y a beaucoup de choses à faire avant. »

'' Il y aura un peu moins de proximité ''
Quels changements y aura-t-il pour les habitants ?
GM : « Les changements seront davantage au niveau administratif. Même si je n'aime pas faire de promesses, on peut en attendre certaines économies de gestion, et une plus grande efficacité. »
AP : « La mutualisation ne se verra pas. Il y aura une plus grande qualité. Ce qui existe d'un côté sera mis en place de l'autre. »
NV : « Concrètement, il y aura un peu moins de proximité. Au fil du temps, on va déléguer des compétences à la communauté de communes. On ne peut pas aller contre. »
JB : « Les habitants ne verront pas grand-chose au départ. Par contre, si on n'avait pas fusionné, nous n'aurions plus pu mener de projet à moyen terme. Une marche arrière serait catastrophique. On gérerait l'existant sans avoir de nouveaux projets. »
Le projet n'aurait-il pas dû aller plus loin avec une grande communauté du Châtelleraudais ?
GM : « Je n'y suis pas du tout favorable, il faut garder la proximité. Il faut prendre en compte les trésors de dévouement au niveau local. Quand la structure est grosse, on gère l'administratif. »
AP : « Je suis un grand adepte de la proximité et de la ruralité. Cela n'empêche pas de travailler avec la communauté d'agglomération. »
NV : « On ne le souhaitait pas. On est des ruraux, on a une identité forte. Je n'aime pas les grandes usines à gaz. Si on rejoint Châtellerault, ça ferait une ''com com'' très importante. »
JB : « Je suis attaché à une gestion de proximité. Avec une communauté de 15.000 habitants, ce sera encore le cas. Pas avec une communauté de 45.000 ou 50.000 habitants. »

Sollicité, le maire d'Ingrandes Yves Régnier n'a pas souhaité répondre à nos questions.
en savoir plus
'' On ne se fâchera pas ''
Promis, il n'y aura pas d'embrouilles entre Gervaisiens et Dangéens. Pas plus sur le siège de la future communauté que sur son président. « On n'a pas parlé du siège, évoque Jacques Boulas. Mais s'il doit être à Dangé, je ne m'y opposerai pas. » Pas plus pour un poste de président. « J'ai fait savoir à Guy Monjalon que je ne serai pas candidat à la présidence de la future communauté. Je souhaite que lui le soit. Moi, je serai candidat pour une vice-présidence pour le mandat qui courra du 1 er janvier 2013 à mars 2014. Je ne veux pas de débat politicard et on est d'accord sur ça avec Guy Monjalon, même si nous ne sommes pas du même bord (NDLR : Jacques Boulas est étiqueté à droite, Guy Monjalon à gauche). Le tout est que la fusion se passe bien. »
Propos recueillis
par Laurent Gaudens

lundi 5 décembre 2011

Les tourneurs seraient-ils fous de Châtellerault ?


En moins de quinze jours, trois grands noms vont se succéder à l'Angelarde. Un regain d'intérêt des tourneurs ou un simple effet d'aubaine ?

 

Tri Yann vient fêter ses 40 bougies.


Tri Yann vient fêter ses 40 bougies. - (Photo Antony Belgarde)
Depuis quelques années, on avait pris l'habitude de voir des grands noms annoncer leur venue à Châtellerault... et l'annuler quelques semaines avant, faute de réservations suffisantes.
Le sort aurait-il été levé par une bonne fée ? En ce mois de décembre, trois spectacles, ceux de Frédéric François, Tri Yann et Chantal Goya, s'apprêtent en effet à rassembler les foules salle de l'Angelarde. « Ça marche très bien, confirme-t-on à l'office de tourisme, lieu de réservation, notamment pour Frédéric François qui est déjà complet. La programmation est différente à chaque fois et ce sont des chanteurs d'envergure. »
Né il y a trois ans et demi à Tours, Az prod débarque en force pour la première fois à Châtellerault, en programmant Frédéric François et Tri Yann. « Frédéric François a un public de fans et on avait déjà des demandes avant même d'avoir ouvert les réservations, commente Virginie Briand, dirigeante d'Az prod. Tri Yann était déjà venu à Châtellerault, ça avait bien marché et ils avaient envie d'y revenir pour leur tournée des 40 ans. »

'' On est très bien accueillis ''
Le tourneur tourangeau aime la place puisque deux dates sont déjà réservées le 11 mai pour les Rabeats et le 15 juin pour l'humoriste Kev'adams. « Sur certains spectacles, il y a un public qui peut venir de l'extérieur des Deux-Sèvres ou de l'Indre-et-Loire, confie Virginie Briand. Mais on sélectionne aussi les artistes. On ne fait pas les mêmes spectacles à Tours, à Poitiers ou à Châtellerault, notamment en terme de jauge de salle. » Pour Chantal Goya, le tourneur lillois avoue s'être aventuré un peu loin de ses bases. « C'était une opportunité, explique Dominique Rousseau de Divan Production, mais on n'a pas l'habitude d'aller si loin. » Pour autant, ayant travaillé dans la région, il avoue son plaisir d'y revenir. « C'est un grand bonheur, poursuit-il. Quand on a l'occasion, on le fait car on est très bien accueilli et l'office de tourisme est très dynamique. »
Ne reste donc plus qu'à remplir la salle pour que les tourneurs soient définitivement aux anges... larde.

Frédéric François le 10 décembre à 20 h 30 (complet) ; Tri Yann, samedi 17 décembre à 20 h 30, entrée 40 €; Chantal Goya, jeudi 22 décembre, 15 h, de 31 à 36 €. Billetterie dans les points de vente habituels et l'office de tourisme.
en savoir plus
'' Un souci de cohérence ''
Municipalité et tourneurs se sont rencontrés pour mettre les choses à plat. « Les tourneurs bloquaient des dates sur l'Angelarde en mettant des options qu'ils annulaient quelques semaines avant, explique Maryse Lavrard, première adjointe en charge de l'éducation. Ça ne pouvait pas continuer. » Si les demandes n'ont donc pas forcément augmenté selon la ville, elles sont mieux analysées. « On juge avec eux quelle est la solution la mieux appropriée. Et ce n'est pas forcément en réservant l'Angelarde où la jauge est élevée. On leur propose également le Nouveau Théâtre pour lequel ils ont moins de frais. »
L.G.

samedi 3 décembre 2011

En décembre, on ressort ses chapeaux



Le Quatuor Beat en spectacle gratuit à ne pas manquer.

Le Quatuor Beat en spectacle gratuit à ne pas manquer. - (dr)






















En cette fin d'année, le conservatoire ressort ses « chapeaux », prétexte à plusieurs sorties devant le public. « Avec les Estivales, c'est une période phare pour visualiser le travail du conservatoire » explique Maryse Lavrard, première adjointe en charge de la culture. « Le conservatoire, ça n'est pas que pour ceux qui s'y inscrive, explique son directeur Jérôme Chrétien.Tout le monde peut en profiter car c'est gratuit. »
Ce sera notamment le cas pour les deux temps forts avec le Quatuor Beat, groupe de percussions, le 12 décembre et deux jours plus tard le spectacle Pygmalion où les élèves tenteront de dépasser leurs professeurs.
> Samedi 3 décembre, église Saint-Sauveur, concert vocal et instrumental.
> Mercredi 7 décembre, salle d'audition du CRD, audition d'élèves.
> Samedi 10 décembre, 17 h 30, salle d'audition, master-class publique de Quatuor Beat.
> Lundi 12 décembre, Nouveau Théâtre, 19 h, concert du Quatuor Beat, également 10 h 30 et 14 h 30 pour les scolaires.
> Mercredi 14 décembre, 18 h 30, salle d'audition, les élèves à l'affiche.
20 h 30, Nouveau Théâtre, spectacle Pygmalion.
> Vendredi 16 décembre, 20 h 30, Nouveau Théâtre, concert de Noël.