Articles les plus consultés

mardi 29 avril 2014

Luna spectacle organisation : les artistes, avant tout



LSO accompagne plusieurs artistes de la région, comme ici Argyle.
Installée à Châtellerault, l’association se charge de la diffusion et de l’accompagnement de plusieurs artistes. Et aimerait être un peu prophète en son pays.
On parle régulièrement du statut d'intermittent du spectacle et des difficultés à le vivre. Pascal Bayet, lui, peut l'évoquer concrètement. Pendant 18 ans, il était sous ce statut, comme régisseur général ou directeur technique en tournée. « J'ai eu un gros break. Je n'ai rien fait pendant une année. Plutôt que de m'enfoncer dans la dette, j'ai tourné la page. »
Pas avec le milieu du spectacle toutefois. Il crée en 2011 Luna spectacle organisation, du nom de sa petite fille, une association dont le but est de produire des artistes. « J'avais envie d'explorer d'autres choses que la technique », explique-t-il.
" C'est compliqué de se faire entendre "
Et pour le faire, le Parisien choisit de s'installer à Châtellerault. « J'étais saoulé d'être sur Paris. Je connaissais déjà Châtellerault et ça me plaisait. » Autour de lui, il rassemble une petite équipe : Sylvia Vasseur (booking), David Tavan (communication), Nelly Tavan (événementiel) et Christian Martin (responsable technique scène).
Ensemble, ils aident à la diffusion d'artistes et les accompagnent dans leur carrière. « Le but est aussi d'établir un échange entre la scène du Poitou-Charentes et la scène parisienne » expliquent Pascal Bayet et Sylvia Vasseur.
Une vingtaine d'artistes sont aujourd'hui entre leurs mains : des artistes en devenir comme Tiwayo (rock-blues, Paris), Tiwanka (rap, Niort), Argyle, Late Monkeys (Poitiers) ou My Secretary (Niort) mais aussi de plus anciens comme Patrick Coutin, interprète de « J'aime regarder les filles » ou Mark Ashton, auteur avec The Rare bird de « Sympathy », tube des années 70.
Et même s'ils sont obligés pour l'heure de développer d'autres projets, les membres de LSO ne regrettent par leur choix. « On est diffuseur, booker, attaché de presse, technicien… On fait tout en même temps mais c'est exaltant, on n'a pas le temps de s'enfermer. »
Seul regret, Pascal Bayet, qui diffuse dans divers endroits de la région, n'arrive pas à avoir de débouchés à Châtellerault. « C'est compliqué de se faire entendre, avoue Pascal Bayet. On veut davantage travailler avec les associations. » LSO a même monté un projet de spectacle autour de la Manu, clé en main. Mais pour l'heure, les appels lancés sont restés sans réponse…
Contacts : lso-asso.com, lunaspectacle@ gmail.com
Tél. 05.49.21.86.95.
Laurent Gaudens

jeudi 24 avril 2014

10. Premiers pas sous le chapiteau de l'école


Tous ont été enthousiasmés par cette première sous le chapiteau de l'école de cirque. - Tous ont été enthousiasmés par cette première sous le chapiteau de l'école de cirque. 
Tous ont été enthousiasmés par cette première sous le chapiteau de l'école de cirque.
Les secondes de l’école de cirque ont participé au spectacle des premières. Une expérience qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.
Depuis le retour des vacances de février, les secondes ont entamé un nouveau cycle, avec bascules et portés dynamiques. Les organismes sont sollicités, les blessures en nombre et les vacances de Pâques sont arrivées à point nommé. Heureusement, la participation au spectacle des premières les a comblés.
 Adèle Saint-Martin
« Moi, j'aime beaucoup le cycle qu'on a entamé, la bascule comme les portés. Après, c'est comme Victor, on a fait que deux fois de la bascule. Le spectacle, c'était très bien, c'était notre première fois à Châtellerault. Et puis, on était avec les premières. Rien que de leur mettre les tapis, c'était bien. On s'amusait en même temps. Pour notre spectacle, on aura deux disciplines à travailler. On va le faire à partir du mois de juin. Mais c'est dans deux mois, on a encore le temps d'y penser.
 " La meilleure semaine depuis le début "
On est plus encore dans le spectacle des premières que dans le nôtre. Les vacances ? Je suis un peu fatiguée. Avec les spectacles, on se couchait tard, il y avait les devoirs à faire. Mais c'était la meilleure semaine qu'on a passée depuis le début. La plus fatigante mais la plus chouette. »
 Nicolas Allard
« Ça va mais je ressens la fatigue et je suis content de rentrer. Pour le spectacle, j'étais avec Adèle et Victor, ça s'est bien passé. On a pas mal réussi. Je faisais déjà des spectacles mais pas du tout comme ça. Plus de trapèze. »
 Victor Rochais
« On a commencé le cycle bascule-portés dynamiques. Mais on n'en a pas fait beaucoup puisqu'il fallait préparer le spectacle. J'étais dans le groupe de portés, la bascule, j'en ai fait deux fois. La bascule, ça m'a intéressé mais je me suis rendu compte que je n'étais pas trop fait pour ça, j'ai du mal à être avec l'autre en face. Les portés dynamiques, en revanche, j'aime bien puisque je suis plus voltigeur.
Pour le spectacle, c'était vraiment super, c'était notre premier à Châtellerault, on était un peu stressés. Je me suis amusé, j'avais le sourire du début à la fin. J'ai hâte d'être à notre spectacle à nous. »
 Malou Guerraz
« C'est la première période où je ne suis pas blessée. C'est la meilleure pour moi, en plus j'avais déjà fait de la bascule. De toute façon, les portés, c'est pas mon truc du tout. En plus, j'étais blessée sur l'autre cycle avec les portés, j'avais pas les bases. Dans mon ancien cirque, on était déjà sous chapiteau, j'aime ça et faire la régie pour les premières, ça m'a plu. J'ai plus stressé pour la régie que pour notre numéro. Si on fait une erreur, ça peut être grave. C'était bien de faire en commun avec les premières, car ça nous a vraiment rapprochés. On partage la scène, c'est fort. C'était super. »
 Mélanie Pasquier
Malade pendant deux semaines à son retour de vacances, Mélanie s'est aussitôt blessée à la cheville dès son retour en cours. Du coup, elle n'a participé ni aux cours, ni au spectacle. « J'ai regardé les spectacles, les trois représentations. C'est frustrant mais il y a pire. Le spectacle, était super. » Mélanie devrait reprendre les cours après les vacances. « Je serai là pour le spectacle, c'est le plus important. »
 Lilian Dufour
Lilian était absent lors de notre dernier rendez-vous.
 Lucie Pairault
Malade pendant un mois, Lucie a raté trois semaines de cours. Mais elle est revenue juste à point pour le spectacle. « Je suis arrivée au dernier moment. C'était génial. C'était une semaine de malade Même si ce n'était pas notre spectacle. Il fallait toujours être à fond. C'est toujours déprimant quand ça s'arrête. C'est la fin de l'année, on sent que les profs sont tendus. On est tendus aussi, on a hâte que les notes s'arrêtent. Il y a une pression de fin d'année qui se met. Mais là y a les beaux jours qui reviennent, on est tous de bonne humeur, c'est bien. »

mercredi 23 avril 2014

" Il faut rapprocher la culture du monde économique "

 
 
 
Chantal Petit : « Je n'étais pas en terrain inconnu. »
Nouvelle adjointe à la culture, Chantal Petit souhaite une culture “ plus diversifiée en lien avec la vie économique ”.
Jamais cela ne m'avait effleuré l'esprit avant. « Faire » de la politique, avant que Jean-Pierre Abelin ne lui propose un poste sur sa liste, c'était loin des ambitions de Chantal Petit. Pour cette Châtelleraudaise de souche, la vie se joue avant tout sur les planches qu'elle a découvertes à Chauvigny dès l'âge de 16 ans. « Dès cette époque-là, je savais que je ferai toujours du théâtre. Mais je ne pensais pas en vivre. »
Ses parents, agent immobilier et secrétaire, ne voient pas cela d'un très bon œil. Mais ça ne l'empêche pas de pousser la porte du Théâtre populaire de Châtellerault au mi-temps des années 70. « J'y ai eu de très bons rôles », résume-t-elle. Elle y poursuit sa formation théâtrale en se diversifiant vers le théâtre de masque et de marionnettes.
" Maryse Lavrard a fait énormément de choses "
En 1988, avec Michel Lefort, elle fonde la Compagnie Clin d'œil. « On faisait un spectacle tous les deux ans, Michel écrivait, faisait les chansons, moi je m'occupais de la partie théâtre. A chaque fois, on prenait un metteur en scène extérieur. » Ils sillonnent ainsi tout le Grand-Ouest avec des escapades parisienne ou avignonnaise.
Tout s'arrête en 2011 quand Michel Lefort est confronté à des ennuis de santé. « Je n'étais pas préparée, ça a été brutal », commente-t-elle. Elle continue avec un spectacle de chansons, « sans optique professionnelle ».
Alors quand Jean-Pierre Abelin vient la voir, elle se dit que c'est peut-être « le bon moment ». « Je lui ai demandé deux semaines de réflexion. Je connaissais beaucoup de gens de l'équipe, je connais les artistes. je n'étais pas en terrain inconnu. » Et la couleur politique ? « Je suis du côté des gens qui font les choses », rétorque-t-elle.
Elle succède donc à Maryse Lavrard, au travail autant reconnu que décrié. « Elle a fait énormément de choses, tous les équipements sont faits, on peut s'y appuyer », salue Chantal Petit. Elle compte dans ses nouvelles fonctions instaurer des promenades dominicales culturelles et mettre en place un festival de cinéma. « Je souhaite aller vers une culture plus diversifiée en lien avec le monde économique », avance-t-elle.
Si elle continuera ses activités au sein de l'option théâtre du lycée Berthelot et avec la Compagnie Clin d'œil, elle annonce donner « la priorité » à la mairie. Même si, n'ayant pas la vice-présidence à la culture à échelon de l'agglomération, une large partie de la vie culturelle lui échappera.
Laurent Gaudens

samedi 19 avril 2014

La patinoire sur la bonne piste



Une visite de chantier a eu lieu la semaine dernière.
La patinoire est en pleine rénovation. Elle devrait être fin prête pour son ouverture, fin novembre.
Pour qui ne franchit pas la Vienne, c'est un chantier invisible. Mais ceux qui fréquentent le site de la Manufacture ne peuvent pas l'ignorer : depuis quelques mois, le chantier de rénovation de la patinoire bat son plein. Et ceux qui ont fréquenté durant tout l'hiver la patinoire démontable au Chillou d'Ozon seront contents d'apprendre qu'ils pourront retrouver leur piste préférée au mois de novembre prochain.
C'est l'une des informations que les quelques visiteurs ont pu glaner grâce à une visite de chantier organisée la semaine dernière dans le cadre du Mois de l'architecture et du cadre de vie par le service « Pays d'art et d'histoire ». Une visite menée par Christophe Bonnaud, l'architecte en charge de la rénovation.
Une piste moins grande et pas de concerts
Rénovation puisqu'on se souvient que le projet de nouvelle patinoire à côté de la piscine a été abandonné, le coût étant apparu comme excessif. Mais on ne se contente pas pour autant d'un coup de peinture. La toiture et les huisseries ayant été déjà refaites antérieurement, les travaux portent sur l'ensemble de l'espace intérieur.
La piste sera entièrement refaite avec un chemin de ronde et des gradins, ce n'était pas le cas jusque-là. La mauvaise nouvelle, c'est que la surface de glisse sera portée à 475 m2, soit une vingtaine de m2 de moins, alors que, à l'annonce du projet, cette dernière était censée augmenter de 50 m2. Autre déception, contrairement à ce qui était envisagé, en raison des réglementations, le lieu ne pourra pas accueillir de concerts durant la période estivale.
En revanche, les clubs auront l'avantage de pouvoir avoir leur espace à eux. L'ancienne avancée a été détruite, révélant au passage un bief qui alimentait autrefois des centrales hydrauliques. Malheureusement, celui-ci ne sera pas visible du public après les travaux. Une nouvelle extension est en effet en cours de réalisation. Y seront établis les rangements et vestiaires des clubs ainsi que les locaux techniques.
Si, au final, les patineurs perdront de la surface de glisse, les accompagnants seront, eux, mieux traités : un espace détente avec boissons et restauration rapide sera aménagé dans la verrière. L'ensemble vaudra aussi le coup d'œil pour les charpentes et la cheminée, qui seront désormais visibles. À la patinoire, on patinera, certes, mais on pourra aussi visiter.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr.
Laurent Gaudens

mercredi 16 avril 2014

Quand les artistes descendent dans la rue



Le spectacle de Kader Attou sera l'un des moments phares de la programmation.
Avec “ Quartiers d’art ”, le service culturel met les arts de la rue à l’honneur. Hip-hop, ateliers, cinéma, conférences, expos et visites sont au menu.
On a reproché à Maryse Lavrard une culture trop élitiste : qu'à cela ne tienne, avant de quitter son poste d'adjointe à la culture, elle a retourné sa casquette et mis sa chaîne en or qui brille pour faire taire ses contempteurs.
 " Donner la parole à ceux qui font "
Sous l'intitulé « Quartiers d'art », le mois des cultures urbaines qui a autrefois honoré le polar ou la musique met en effet en avant dès aujourd'hui les arts de la rue. Un choix qui résulte d'une double initiative : celle d'inscrire un spectacle de Kader Attou, du centre chorégraphique national de La Rochelle, à la saison culturelle et celle des maisons de quartier de la ville qui voulaient s'associer pour organiser des stages de hip-hop.
« Ce sont ces volontés qui ont donné le thème de ce mois culturel, explique Maryse Lavrard. Le service culturel n'est pas là pour faire à la place mais pour mettre en relation tous les acteurs de la ville, les faire se rencontrer et se coordonner. » C'est ainsi que de nombreux équipements culturels de la ville se retrouvent associés à la programmation : les 400 Coups, l'Angelarde, le conservatoire, l'école d'arts plastiques, le 4, la médiathèque, le musée Auto Moto Vélo et l'office de tourisme.
Chacun dans son domaine proposera une vingtaine d'animations : des spectacles, des ateliers, du cinéma, des conférences, des expositions et des visites. Avec quelque temps forts, comme la restitution du stage en avant-première du spectacle de DJ Hoptymist et Negrodiox mercredi 30 avril ou le spectacle de Kader Attou mardi 6 mai. On pourra aussi découvrir le live looping au cours d'un atelier, l'art du déplacement façon yamakasi ou le street art de Jacques Villeglé. « L'idée sera de donner la parole à ceux qui font », explique Bénédicte Didier, médiatrice culturelle. Une façon de voir qui correspond à l'ambition de Chantal Petit. « C'est tout à fait le travail que j'ai envie de continuer. Réunir toutes les formes d'art et rassembler les gens. » Dans ce sens, plusieurs actions seront inscrites au Pass Culture. Une autre façon de pouvoir en profiter.
demandez le programme
> Ateliers et démonstrations
 Mercredi 23 avril : live looping à partir de 14 h.
 Samedi 10 mai : skate-bmx-graff à partir de 13 h.
 Dimanche 11 mai : « Parkour » à partir de 15 h.
 > Cinéma
 Mercredi 7 mai : « Vandal », de Hélier Cisterne, à partir de 14 h 45. Voir la bande annonce
 > Conférences et rencontres
 Mercredi 14 mai : « Les cultures urbaines, une esthétique de la ville » à partir de 18 h.
 Samedi 17 mai : à partir de 14h, « Une rencontre, des projets » ; à partir de 19 h, « L'art s'affiche dans nos villes » ; à partir de 20 h 30, « Le message par le graphisme ».
 > Expositions
 Du mardi 15 avril au dimanche 15 juin : « Dans les rues de Châtellerault », par Jacques Villeglé, du lundi au vendredi de 9 h à midi et de 14 h à 18 h.
 Du vendredi 18 avril au vendredi 30 mai : « A tout plaquer… », par Joël Ducorroy, du lundi au vendredi de 9 h à midi et de 14 h à 18 h.
 > Spectacles
 Mercredi 16 avril : Kouakadry à partir de 16 h.
 Mercredi 30 avril : à partir de 18 h 30, restitution du stage hip-hop ; à partir de 20 h, DJ Hoptymist et Negrodiox.
 Mardi 6 mai : à partir de 19 h, performance live looping ; à partir de 20 h 30, « Petites Histoires.com ».
 Samedi 17 mai : « Il était une ville » à partir de 20 h 30 et 22 h.
 > Visites
 Samedi 26 avril : « Villeglé ou le patrimoine » à partir de 14 h.
Samedi 17 mai : Nuit européenne des musées à partir de 20 h.
Laurent Gaudens

Sérénité retrouvée pour la nouvelle assemblée



Joël Dazas a présidé une séance à l'ordre du jour peu propice aux débats.
De rares échanges, plutôt courtois, ont émaillé une première séance express lundi soir au conseil municipal.


Il n'a fallu que 42 minutes au conseil municipal pour épuiser l'ordre du jour lundi soir. Le menu, il est vrai, ne donnait guère l'occasion de joutes verbales : commissions, indemnités de fonction et diverses délibérations mineures. Pas de quoi élever la voix. Les quelques rares interventions l'ont été dans un silence respectueux et les réponses n'ont laissé aucune place à un quelconque envenimement.
" Il y aura sûrement des points d'achoppement "
Exemple avec l'élection du conseil de surveillance du groupe hospitalier Nord-Vienne. « Il faut être attentif sur l'avenir de l'hôpital de Loudun et maintenir le service tant dans l'accès que dans l'offre de soins par rapport à l'ogre châtelleraudais », intervient Pierre Lantier. Réponse de Joël Dazas : « On fera tout pour défendre l'hôpital de Loudun. »
À l'issue de cette séance express, Pierre Lantier s'est malgré tout montré prudent. « Il y a six ans, c'était à peu près pareil. Au début, chacun s'observe, se jauge. » Mais l'opposant socialiste voulait malgré tout croire à la volonté du nouveau maire. « On verra par la suite si on peut travailler ensemble sur les projets de la ville. C'est le temps qui le dira. Il faut être deux pour travailler ensemble. Mais je ne veux pas faire de procès d'intention. » Il a ainsi noté favorablement la proposition de divers postes offerts à l'opposition. « Il y a une volonté des deux côtés. On a tous assez souffert sous le mandat d'avant. Joël Dazas sait ce que c'est et il ne souhaite pas le reproduire. »
« C'était très difficile à vivre, confirme Joël Dazas. On a retrouvé une certaine sérénité et je souhaite que ça puisse continuer comme ça. Il n'y aura pas que ça à faire mais il faut commencer par ça. » Même s'il sait que ce ne sera probablement pas toujours le cas. « Il y aura sûrement des points d'achoppement. »
Probablement pas dans les prochaines semaines, selon Pierre Lantier. « Le budget qu'on va avoir à voter ne sera pas vraiment celui de la nouvelle municipalité. Les vrais débats auront lieu à la rentrée. » C'est bien connu, les orages arrivent avec la fin de l'été.
Laurent Gaudens

mardi 15 avril 2014

Les lycéens livrent leur bataille d'Hernani



Les élèves de Berthelot présentent leur bataille d'Hernani.
Avant la pièce d’Hugo donnée ce soir, les lycéens de Berthelot jouent la guerre que se sont livrés classiques et romantiques à la sortie de l’œuvre.
C'est l'occasion qui fait le larron et ce sont sans aucun doute les acteurs pros qui donnent envie aux jeunes d'essayer. En invitant la compagnie « Ici et maintenant » à jouer la pièce Hernani de Victor Hugo, Jérôme Montchal, directeur des 3T, a eu l'idée d'inviter l'option théâtre du lycée Berthelot à monter une avant-première.
" Victor Hugo a éclaté les conventions du théâtre "
« Le but était d'évoquer la bataille ouverte à l'occasion de la sortie de la pièce », rappelle Vincent Olivier, des 3T. L'œuvre de Victor Hugo, sortie en 1830, a en effet déclenché une véritable bataille entre classiques et romantiques, chaque clan venant faire la claque au Théâtre-Français pour défendre sa cause.
Un tel sujet ne pouvait qu'intéresser la responsable de l'option théâtre du lycée Berthelot. « Au départ, il était question de faire une conférence autour du sujet », explique Émilie Chauveau. Mais les envies ont vite dépassé le cadre étriqué de la conférence et l'arrivée de Dorothée Sornique, metteur en scène de la compagnie laBase, a donné une autre ampleur au projet. « Hugo a éclaté les conventions de l'époque, s'enthousiasme-t-elle. Il a mélangé les lieux, les moments différents, il a mêlé le grotesque et le tragique, démantibulé l'alexandrin. A cette époque, une pièce se déroulait dans un même lieu et au même moment. »
Pour mettre en scène cette bataille, les metteurs en scène sont revenus sur l'ambiance des répétitions par les archives et les anecdotes qui ont émaillé la création de la pièce. Le tout, en une quarantaine de minutes, raconte ces moments de répétition et de représentation.
Sur la piste de la salle Noire où sera donnée cette avant-première, neuf élèves de seconde en option théâtre feront leurs premiers pas. « Ça n'a pas été facile entre les vacances, les voyages scolaires, les maladies, expliquent Émilie Chauveau et Dorothée Sornique. Mais ils sont volontaires et très impliqués. » Et prenez l'habitude de les voir : l'an prochain les 3T mèneront à nouveau une opération avec ces mêmes élèves.
« La bataille d'Hernani » par les lycéens de Berthelot, demain mercredi à partir de 19 h au Nouveau-Théâtre. Entrée libre sur réservation. « Hernani », à partir de 20 h 30. Tarif : 6 €, 12 € et 17 €
Laurent Gaudens

lundi 14 avril 2014

Tous en scène à l'Angelarde

Samedi, c'était la grande soirée de l'association Musique en scène qui donnait son concert annuel. Une cinquantaine de musiciens se sont présentés devant un pubilc de 400 personnes à l'Angelarde au sein de quatre groupes. Le big band Sam a conclu la soirée. A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.

Moisson de brevets aux Ailes châtelleraudaises

 
Anne Gabaud et Bernard Robert, la diplômée et le président.
Le club d’aviation de Châtellerault enregistre en ce début d’année un nombre record de brevets de pilote. Qu’il peine ensuite à garder.
C'est un beau printemps que vit actuellement le club d'aviation Les Ailes châtelleraudaises. Six de ses 180 adhérents viennent de réussir le PPL (Private pilote licence), le brevet de pilote. Et plusieurs autres devraient arriver dans les prochaines semaines. « C'est assez exceptionnel d'avoir de tels résultats à ce moment de l'année » se réjouit Bernard Robert, président des Ailes châtelleraudaises, qui voit aussi se rapprocher le record d'heures volées, déjà battu l'an passé.
Pour autant, tout n'est pas rose dans le ciel de l'aérodrome châtelleraudais.
Cette foison de brevets est un peu paradoxale : elle est le fait, pour la plupart, d'élèves de l'École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique (ENSMA) de Chasseneuil qui, une fois le diplôme en poche, s'en vont voler sous d'autres cieux. « C'est comme ça, c'est la règle mais c'est vrai que c'est un peu frustrant, analyse Bernard Robert. Surtout pour nos six instructeurs qui font un gros boulots. »
Heureusement, tous ne sont pas dans ce cas-là. Dans la nouvelle promotion de diplômés des airs, il ya aussi Anne Gabaud, jeune femme de 30 ans, bien installée à Châtellerault et qui le restera pour peu que son métier d'ingénieur généraliste intéresse une entreprise du secteur. Elle « n'a volé qu'ici » et se souvient encore avec émotion de sa découverte. « Quand on essaye, c'est une super sensation » raconte-t-elle. Et si elle vient route de Chauvigny pour voler, elle aime aussi traîner sur le côté de la piste. « C'est un club très accueillant, il y a une belle ambiance et les instructeurs sont très bien. »
Avec de tels arguments, elle arrivera peut-être à convaincre de nouveaux diplômés à rester au club. Qui sait ?
L.G.

Fini les vieilles pierres place au moderne !

 
Les visites ont attiré une vingtaine de personnes au total.
Le bâti n’a-t-il d’intérêt que parce qu’il est vieux ? Le service Pays d’art et d’histoire a répondu à la question par des visites de l’école Haigneré samedi.
Les châteaux et les églises ne sont pas les seuls à avoir un intérêt architectural. C'est du moins le présupposé du service Pays d'art et d'histoire qui a initié samedi des visites – trois au total – de l'école Claudie Haigneré, ouverte en novembre dernier. « L'opération s'inscrit dans le cadre du mois de l'architecture, explique Virgnie Tostain, animatrice de l'architecture et du patrimoine. On a cherché à montrer des choses différentes que d'habitude. C'était vraiment l'occasion d'avoir un sujet sur la construction puisqu'on n'a pas eu l'occasion d'effectuer des visites de chantier. »
Hôpital de 1847  à 2001
Au vu de l'affluence, une vingtaine de personnes au total, il semble malgré tout que la peinture neuve ait moins de charme que les bas-reliefs. Les amateurs d'histoire n'étaient pourtant totalement perdus puisque la visite commençait, à l'extérieur, sur le passé du site de l'ancien hôpital, installé là en 1847 et déménagé en 2001 vers son implantation actuelle.
C'est d'ailleurs ce passé que l'architecte a voulu signifier dans sa construction, ce qui aura sûrement échappé à bon nombre de passants et d'usagers : la couleur rouille du rez-de-chaussée est censée rappeler le passé industriel de la ville et le blanc du premier étage celle, toujours selon l'architecte, la pierre de tuffeau, typique de la ville.
Les visiteurs ont pu ensuite emprunter un circuit les promenant dans les divers espaces de l'école. L'occasion aussi de resituer l'évolution des espaces dans l'histoire, notamment les espaces de motricité inexistant dans les écoles de la IIIe République.
Dans le public, certains parents en repérage mais pour la plupart de simples curieux. Comme Didier Durrat, ancien directeur d'école. « Ce qui me marque surtout, c'est le confort qui permet toutes les pédagogies » souligne-t-il. Un peu envieux d'un tel luxe ? « Oui et non, répond-il. L'excès de confort incite parfois moins à l'innovation personnelle. »
Pour d'autres, ce sont les toilettes, la bibliothèque ou le patio qui ont le plus intéressé. A chacun son patrimoine…
Laurent Gaudens

dimanche 13 avril 2014

Ce week-end, le Chillou se connecte au monde entier



Hier, cette sculpture est partie pour 35.000 €… par téléphone.
Meubles, tableaux et art d’Extrême-Orient seront aux enchères aujourd’hui et demain au Parc des expositions. Et pour la première fois, sur Internet.
Difficile de savoir pourquoi on court les enchères. Pour les affaires ? Ou bien pour cette ambiance et cette adrénaline qu'on y perçoit ? En tout cas, dès hier, ils étaient nombreux au Chillou d'Ozon pour la traditionnelle grande vente qu'y entreprend l'hôtel des ventes de Châtellerault. Hier, c'était pour une sculpture très rare en ivoire représentant le triomphe de la mort, adjugée à 35.000 €, mais aussi pour quelques meubles de valeur.
" Ça permet de toucher davantage de monde "
Aujourd'hui, ce sera pour des tableaux et dessins dont une nature morte de Paul Liégeois estimé de 20.000 à 30.000 €. Et demain, les amateurs se presseront pour la collection Nakajima, objets d'art variés d'Extrême-Orient.
La grande nouveauté, cependant, ne résidera pas dans les collections mais dans les moyens de vente. Ce sera en effet la première fois qu'on pourra enchérir via Internet sur la place châtelleraudaise. « On a déjà fait un essai sur une vente de bijoux et d'argenterie, précise Christophe Sabourin, commissaire-priseur. Mais ce sera la première fois qu'on le fera au parc des expositions. » Les internautes pourront donc y rentrer des ordres secrets par avance (des enchères automatiques jusqu'à un certain niveau de prix), ou enchérir en temps réel lors de la vente des objets. « Je devrais attendre à chaque enchère pour laisser le temps aux internautes d'effectuer leur enchère, ça risque de ralentir un peu la vente », souligne Christophe Sabourin. Et de nuire un peu au spectacle ? « Vous savez, ça fait longtemps que le spectacle n'est plus dans la salle mais au téléphone. Pour nous, ça permet de toucher davantage de monde. »
La vente châtelleraudaise sera donc nationale et internationale, des clients de Dubaï, des États-Unis et de multiples pays s'étant déjà signalés. « La plupart des ventes records se font avec l'étranger, confirme Christophe Sabourin. Le marché s'internationalise, on peut déplorer de voir certains objets quitter la France, mais quand on est vendeur, c'est toujours intéressant de pouvoir toucher davantage de monde. » Les Chinois devraient être ainsi nombreux lundi sur la collection Nakajima. Et récupérer des objets parfois « empruntés » de manière pas toujours claire…
Dimanche 13 avril, 14 h, tableaux, dessins et tapis ; lundi 14 avril, 14 h, Extrême-Orient, arts primitifs, collection Nakajima. A voir sur www.interencheres.com. En live sur interencheres-live.com Tél. 05.49.21.28.87.
Laurent Gaudens

jeudi 10 avril 2014

" Je suis contente de ce que j'ai vécu "


Nelly Vila : « Je fais une carrière régionale et j'en suis très heureuse. » - (Photo d'archives)
Nelly Vila retrouve la scène du Théâtre Blossac demain soir avec “ Sucré salé ”. L’occasion d’un point sur sa carrière.
Vous allez donner pour la première fois « Sucré salé » au Théâtre Blossac. Quel est votre sentiment ?
« On ne le joue pas toutes les semaines, la dernière c'était il y a six mois à Naintré. Au Théâtre Blossac, ce sera une première et ça me met un peu la pression car c'est comme un petit opéra. Je vais être toute seule, avec ma pianiste Céline Peigne-Trebon, avec du public tout autour. Mais ça va être un bon moment car il y a une super-acoustique comme j'ai pu l'entendre en décembre lors de l'inauguration. »
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, quel est la spécificité de ce spectacle ?
« Contrairement au Téléphone de Menotti qu'on a joué lors de l'inauguration, là, c'est un vrai concert même s'il y a une mise en scène. C'est ça qui est compliqué car je passe d'un registre léger à un registre plus difficile vocalement. »
Que pensez-vous du Théâtre Blossac ?
« C'est un lieu que j'adore, je suis contente pour Châtellerault, ça crée une dynamique, comme les 3T. Il faut arrêter de dire qu'il ne se passe rien à Châtellerault. Ce n'est pas vrai. Il y a une vraie volonté de faire bouger les choses. Et il y a un bel éclectisme dans ce qui est proposé. »
Comment voyez-vous votre carrière depuis que vous avez démarré dans le métier ?
« Je suis contente de ce que j'ai vécu. C'est très difficile d'en faire son métier quand on ne vit pas sur Paris. C'est un choix. J'y ai travaillé un peu et ça ne donne pas envie. Je fais une carrière régionale et j'en suis super-contente car j'ai un fils que je peux continuer à élever. Je ne rêve pas d'une carrière parisienne. »
Vous avez quand même connu une belle expérience avec le rôle d'Eliza Doolittle dans My Fair Lady en 2008 ?
« Oui c'était une tournée pendant trois ans, j'ai fait tous les théâtres de France. C'est fatiguant, épuisant, mais c'est génial. Mais quand on a un enfant de 4 ans qui pleure parce qu'on n'est pas là pendant dix jours, c'est dur. C'est le problème de toutes les artistes féminines. Il faut faire un choix : soit on part et on ne voit pas son enfant, soit on ralentit et on fait d'autres choses. Il faut savoir ce qui est le plus important. Pour moi, c'était important d'avoir cette relation privilégiée que j'ai avec mon fils qui a douze ans aujourd'hui. »
" Jouer sur scène, c'est ce que j'aime "
Quels sont vos projets aujourd'hui ?
« Il y a Sucré salé qui continue de même que le Téléphone. Je vais faire une série de concerts pour deux sopranos avec Sarah Vaysset. Je vais chanter aussi avec le quatuor Kadenza. Je serai aussi à l'affiche de la prochaine édition d'Automne musical. Je chanterai également le Requiem de Mozart, un projet monté avec la chorale du Blanc mené par mon compagnon Hugues Hugot. J'ai aussi monté un atelier théâtre pour enfants à Vouneuil où je vis. »
Et quelles sont vos envies pour les années à venir ?
« J'aimerais pouvoir continuer à monter des projets avec Opéra en poche. Jouer sur scène, c'est ce que j'aime et je voudrais que ça se développe. Il y a aussi un projet de comédie musicale. Si ça parvient à se monter, j'en serais très heureuse car ça me saute dans le ventre. »
Sucré salé, par Opéra en poche, Théâtre Blossac vendredi, 20 h 30. Tarif : 6, 12, 17 €
Propos recueillis par Laurent Gaudens

mercredi 9 avril 2014

Juste une question d'amour



L'amour, un thème éternel.
Il ne fallait pas hier après-midi venir au Nouveau Théâtre pour découvrir le Misanthrope de Molière. Quand Alceste – ici devenue Altesse – lance à Acaste « ton cul il est pas jaloux de toute la merde qui passe par ta bouche », on se dite qu'on est loin du XVIIe siècle. La pièce mise en scène par Anne Morel de la Compagnie Sans Titre et écrite par Laure Bonnet a été pensée pour un public adolescent – présent en nombre hier – à l'âge où l'on s'interroge sur les relations amoureuses. « Qui et qui et qui désire qui, à quoi ça tient ? » interroge Phil, alias Philinte.
On n'est pour autant pas si loin du Molière qui a dépeint Alceste – le misanthrophe en question – qui hait l'humanité tout entière, et dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Ici seuls les sexes ont changé et le décor, d'un duo musical qui se déchire. Sur fond de hip hop, on parle bien d'amour, une question éternelle. Pour la Cour de Louis-XIV comme pour celle de Branly ou Berthelot.
L.G.

mardi 8 avril 2014

" Une décision personnelle qui engage tout le parti "


En 2012, Cécile Duflot était venue soutenir son amie Véronique Massonneau pendant la campagne des législatives.
La députée écologiste de la Vienne, Véronique Massonneau, ne mâche pas ses mots pour critiquer la position de son amie Cécile Duflot.
Comment avez-vous pris la position de Cécile Duflot de ne pas participer au gouvernement ?
« Ça a été une grosse surprise. C'est elle qui nous a appris à travailler en collectif, à prendre des décisions le plus dans la ligne possible. Cette décision je la trouve extrêmement personnelle et elle engage tout le parti. »
Les relations risquent d'être difficiles désormais…
« On s'est vues avec Cécile, on en a parlé. Elle a une totale détermination à ne pas retourner dans le gouvernement. Les parlementaires ne sont pas de cet avis. Ça va être difficile de retrouver la sérénité. Le conseil fédéral ce week-end s'est bien passé, on a des dirigeants intelligents qui ont essayé de ne pas remuer les choses négatives. »
La confiance à Manuel Valls sera votée aujourd'hui, vous avez dit que vous ne comprendriez pas que les Verts votent la confiance alors qu'ils ont quitté le gouvernement ?
« Ou on est au gouvernement et on vote la confiance, ou on ne l'est pas et on s'abstient. Cécile nous a mis dans une position difficile. Mais on verra en groupe avant de prendre une décision. »
Dans l'avenir seriez-vous pour un retour au gouvernement ?
« Je ne suis pas sûre que ce gouvernement nous ouvre encore les portes. »
Que pensez-vous de Ségolène Royal ministre de l'Écologie ?
« Je ne vais pas la critiquer alors qu'on a refusé le poste. Elle a prouvé qu'elle avait fait du travail en faveur de l'écologie dans la région. »
On a l'impression que vous avez pris une autre dimension dans les médias et dans votre groupe ?
« Sans l'affaire de la " poule " (1), on ne saurait pas qui est Véronique Massonneau. Mais c'est un peu court, je ne voudrais pas être instrumentalisée. J'essaye de garder une parole assez libre. Et je garde à l'esprit que je suis élue par une population locale qui ne comprend pas la position des Verts aujourd'hui. Si je suis connue c'est tant mieux mais c'est pour porter quelque chose. Des journalistes m'ont même demandé si j'allais être secrétaire d'État. Mais personne ne m'a appelée. »
A Naintré, où vous habitez, la situation est difficile, notamment pour votre mari Bruno Massonneau (2) ?
« Ce sont des mauvais perdants. Il veut (3) attaquer la famille Massonneau car il n'a pas supporté sa défaite aux législatives et maintenant aux municipales. J'ai soutenu une équipe qui avait des idées, laissons les travailler maintenant. »
Vous avez également soutenu Michel Guérin qui a perdu à Châtellerault…
« C'est une grosse déception car c'est une vraie déculottée et le score du FN m'effraie. Ce sera plus difficile de travailler avec M. Abelin. Mais je lui propose un rendez-vous pour évoquer les problématiques du Châtelleraudais. »
(1) Un député de l'opposition avait imité une poule alors qu'elle prenait la parole dans l'Assemblée en octobre dernier (2) Lire nos articles samedi et lundi. (3) Christian Michaud.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

Les premières passent à table



Les élèves de Première se mettent à table dès demain.
On les avait quittés en bord de Vienne au mois de juin dans la peau de vampires. On les retrouvera cette semaine sous le chapiteau dans une thématique pas très éloignée. Mais, chut !, c'est pour l'instant un secret que les professeurs Sandrine Berthet et Gary Drault, metteurs en scène, veulent conserver jusqu'au soir du spectacle.
Mais l'important, c'est bien de savoir qu'il y aura des numéros, une fois de plus très divers. « Ce sera leur première fois sous chapiteau avec leur spécialisation qu'ils travaillent depuis quelques mois », précisent les deux professeurs.
Bascule, trapèze ballant, vélo acrobatique, roue cyr, anneaux chinois, aérien… Il y en aura pour tous les goûts même pour ceux qui ont une préférence pour les tableaux collectifs. « C'est la force de ce groupe qui a une belle dynamique. » Ce sera aussi la première sortie des élèves de seconde qui assureront la partie logistique et auront aussi leur tableau à eux. Ils seront vraiment tous là pour se mettre à table.
« Tous à table », mercredi 9 avril à 19 h, vendredi 11 avril à 21 h et samedi 12 avril à 21 h, sous le chapiteau. Gratuit sur réservation au 05.49.85.81.81 ou contact@ecoledecirque.org.
L.G.

Euromodels 2014 : entre guerre et cirque



Les modèles réduits seront à la fête.
Plus de 130 exposants ont annoncé leur venue pour l’exposition de modèles réduits en octobre. Plusieurs thématiques sont programmées.
Euromodels, manifestation bisannuelle de modèles réduits, n'aura lieu qu'en octobre, les 4 et 5 octobre. Mais pour ce faire, les préparations sont engagées depuis longue date : c'est ainsi que 130 exposants ont déjà confirmé leur venue autour des diverses thématiques retenues pour cette édition.
Des champions et un plateau télévision
Cirque. Le thème phare de l'édition 2014 sera le cirque. Une vingtaine de cirques et de fêtes foraines des différents pays d'Europe seront exposés.
14-18. Centenaire de la guerre 14-18 oblige, Euromodels aura son exposition consacrée à cet événement majeur historique. Des shows d'avions miniatures d'époque auront lieu en salle.
Trains. Stars des amateurs de modélisme, les trains ne seront pas oubliés. Une cinquantaine de réseaux à différentes échelles seront présentés.
Et aussi. Outre les thèmes principaux, d'autres sujets seront présentés : la reproduction de l'exposition universelle de 1898, une exposition sur la Guerre des étoiles avec deux maquettes ayant servi au film, la reproduction du village d'Astérix, la reproduction de la Manufacture de Châtellerault en 1914-1918.
« Il y aura une grande diversité, se réjouit Jean-Louis Audigué, concepteur de la manifestation, il y aura aussi des démonstrations de drift par des amateurs de voitures miniatures, comme au trophée Andros. » On annonce également en guest stars la présence des champions de France d'avion indoor 2010 et éditions ultérieures – des Châtelleraudais – ainsi que celle des champions d'Europe et du monde de buggy.
Pour accroître la promotion de la manifestation, un plateau télé devrait être installé sur le site dont l'ensemble des pavillons et des extérieurs seront occupés. Il n'y a désormais plus qu'à être patient.
Euromodels, 4 et 5 octobre, parc du Chillou d'Ozon.
Laurent Gaudens

Wally conclut en beauté les soirées-cabaret du Carroy



Wally a conquis une nouvelle fois le public châtelleraudais.
Habituellement, les soirées-cabaret du Carroy portent bien leur nom avec un public disposé autour de tables. Vendredi, c'était tout simplement impossible : déjà venu l'an passé, Wally avait en effet attiré 200 spectateurs de qui a nécessité une disposition de salle de spectacle à la Maison pour tous de Châteauneuf.
Et une nouvelle fois, ceux qui ont eu la chance d'avoir des billets n'ont pas été déçus. Le chanteur aveyronais a fait se plier de rire les spectateurs châtelleraudais avec ses histoires de Toto racontées sur une musique de Toto (le groupe) ou ses multiples chansons courtes dont il s'est fait une spécialité : « une fracture du bassin pour une personne âgée, c'est grave, mais pour un poisson rouge, c'est encore plus grave », « comme mon chien ne rapportait pas, je l'ai appelé Livret A »… Le tout s'est terminé par un duo avec Monsieur Daniel et la promesse d'une troisième saison des soirées cabaret du Carroy.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
L.G.
>center>

mardi 1 avril 2014

Emily Loizeau en toute simplicité



Emily Loizeau vendredi soir au Théâtre Blossac.
C'était l'affiche, avec André Dussolier, de la toute première saison des 3T. Sortie de l'autre bout du monde avec un premier album en 2006, Emily Loizeau s'est faite ensuite plus discrète, tout en ayant sorti depuis deux autres albums.
C'est ce répertoire qu'elle a revisité vendredi soir dans un Théâtre Blossac comble et conquis. Un répertoire qu'elle a décidé de reprendre en formule piano-voix-violoncelle avec le musicien qui l'accompagne depuis ses débuts Olivier Koundouno. Une recette qui a fait merveille dans l'écrin de Blossac même si elle manquait d'un poil de surprise.
Prochain spectacle de la saison des 3T ce soir mardi avec « Même les chevaliers tombent dans l'oubli » à 18 h 30 au Nouveau Théâtre.
L.G.