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jeudi 29 novembre 2012

" La musique c'est comme l'air, ça se partage "

« Je ne veux pas me retrouver à la Fnac ou avoir une maison d'édition. » « Je ne veux pas me retrouver à la Fnac ou avoir une maison d'édition. »
Deuxième du tremplin musical derrière les Royanais de Flipper, le Châtelleraudais Ya’ste a passé son message. Et veut continuer de l’asséner. Librement.
Châtellerault, c'est un terrain vierge. Il y a tout à faire, notamment dans le rap. Il est comme ça, Hyacinthe Botnem. Direct, il avance dans la vie sans trop se poser de question. Mais sait faire des choix quand il le faut.
Né voilà bientôt 21 ans au Cameroun d'un père professeur d'université et d'une mère directrice d'association, il a débarqué en France à l'âge de huit ans, du côté de Valence dans la Drôme.
Arrivé dans la Vienne voilà deux ans, il a opté pour un bac pro en systèmes électroniques et numériques à la Maison de la formation à Poitiers, en alternance avec un emploi chez Boulanger à Chasseneuil. Ça, c'est pour le boulot.
" Mon but ce n'est pas le commerce ou la notoriété "
Pour la vie privée, il a choisi Châtellerault, une ville qui lui a semblé tout à fait adaptée à ses ambitions. Car, après le travail, Hyacinthe devient Ya'Ste, un rappeur qui veut faire passer ses messages, notamment liés aux origines. « Mais celles qui parlent à tout le monde, où tout le monde peut se sentir concernés », ajoute-t-il.
Depuis des années, il gratte des textes, qu'il appose sur des samples trouvés sur des sites internet. De l'artisanat qu'il a présenté le 27 octobre à l'occasion du tremplin musical organisé dans le cadre du festival Jeunes talents. S'il n'a pas ravi la première place, prise par le groupe de Royan Flipper, il s'est retrouvé, un peu étonné, sur la deuxième marche. « C'était une grande satisfaction car je ne m'attendais pas à ça. C'était un bonheur de pouvoir partager ma musique. Et ça a montré qu'il y avait moyen de faire quelque chose à Châtellerault. »
Grâce à ce second prix, il bénéficiera d'heures d'enregistrement aux studios Rasseteau. Une bonne chose vu qu'il a déjà de nombreuses chansons en stand-by.
Mais à la différence d'autres participants, Hyacinthe n'a pas l'intention d'en faire son métier. « Je ne veux pas me retrouver à la Fnac ou avoir une maison d'édition. Mon but, ce n'est pas la commercialisation, ni la notoriété. Ce qui m'intéresse, c'est de faire passer mon message. Je ne veux pas en faire mon métier. Quand on transforme sa passion en métier, c'est ce qui tue l'art. La musique, c'est comme l'air, ça doit se partager. »
Si l'on ne retrouve pas Ya'Ste dans les bacs et sur les plateaux télés, on risque malgré tout d'entendre encore sa voix.
Vous pouvez retrouver un extrait du passage de Ya'Ste lors du tremplin musical sur http://goo.gl/MPvl7.
Laurent Gaudens

Les pros de la batterie au conservatoire

Les deux musiciens de Fills Monkey (assis au fond) sont venus écouter les élèves du conservatoire. Les deux musiciens de Fills Monkey (assis au fond) sont venus écouter les élèves du conservatoire.
Assis les pieds sur la chaise de devant, sweat et baskets, Yann Coste et Sébastien Rambaud sont totalement décontractés, à mille lieux de l'image de musiciens de conservatoire dont ils sont issus.
Et pourtant hier, ils étaient de retour sur les bancs de l'école de musique, à Châtellerault cette fois où ils devaient donner le soir un concert au Nouveau Théâtre. En prélude, et après y avoir donné un concert mémorable l'an passé, les Fills Monkey étaient invités à donner deux masters class, l'une avec les élèves en cycle d'enseignement professionnel initial (CEPI) le matin et l'autre avec les élèves en percussions classiques l'après-midi. « On a pu voir tout l'échange qu'il y a pu avoir et ça s'est plutôt bien passé, explique Gérald Villain, responsable du département de musiques actuelles Le Grenier au conservatoire. Les élèves ont pu profiter de toute leur musicalité. »
Le matin, au Grenier, Nicolas Demeulant à la basse et Pierre-Elie Abergel à la batterie ont donc eu les honneurs de montrer leur talent devant leurs aînés. Et après quelques conseils sur la manière de jouer, le questions-réponses s'inversent vite. « Et vous, vous avez commencé à être intermittent à quel âge ? », questionne ainsi Pierre-Elie. On débat, on discute, en toute décontraction avant une démonstration des deux professionnels. Juste un aperçu avant leur concert du soir au Nouveau Théâtre qui s'annonçait complet.
A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou sur http://goo.gl/EIpLJ
L. G.

mercredi 28 novembre 2012

Les "Coopés" se mobilisent avant la décision finale

Un appel à la mobilisation a été lancé avent la réunion de samedi. Hier matin, les salariés de la Coop atlantique ont organisé une opération escargot entre Ingrandes et Dangé-Saint-Romain.
Un appel à la mobilisation a été lancé avent la réunion de samedi.
Le 3 décembre, les salariés de la Coop atlantique connaîtront leur sort qu’ils pressentent mauvais. Hier, ils ont manifesté leur colère.
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Ils ne sont pas nombreux à y croire. Même Christian Triphose, délégué syndical CGT, avoue sans barguigner son pessimisme : « La décision est prise depuis longtemps, depuis la signature du contrat avec Système U. »
Mais les 150 salariés de la Coop atlantique d'Ingrandes ne seront pas licenciés sans s'être battus. Le souvenir de leurs voisins fondeurs n'est pas loin. Même s'ils doutent de connaître la même (heureuse) issue.
Après avoir effectué un déplacement à Saintes au siège de l'entreprise la semaine dernière, ils ont donc décidé de mettre leurs problèmes sur le devant de la scène en sortant de leur entreprise. A l'approche d'une réunion du conseil de surveillance cruciale qui aura lieu samedi, une centaine de salariés a accompagné ses délégués pour l'envoi de recommandés leur demandant de les recevoir à cette occasion.
Et, en guise de symbole, les courriers ont été envoyés des deux bureaux de postes qui seront le plus touchés par la fermeture – si fermeture il y a – de l'entrepôt : Dangé-Saint-Romain et Ingrandes. « 40 % des salariés de la Coop viennent de Dangé ou d'au-delà au nord, souligne Christian Triphose. Les commerçants sont concernés, comme les écoles. »
Un message qu'a bien reçu Nelly Mérand. La maire de Dangé-Saint-Romain a d'ailleurs accueilli l'ensemble des manifestants pour un café. « Je suis avec vous », leur a-t-elle dit, expliquant qu'elle avait également rencontré les responsables de l'entreprise pour leur demander de réfléchir à leur décision.
Nelly Mérand : " Je suis très pessimiste "
Plusieurs pistes pourraient être mises à l'étude : la construction d'un nouvel entrepôt, l'actuel ne répondant plus aux normes actuelles ; le reclassement des salariés vers d'autres entreprises comme Délipapier ou Eurial Poitouraine, qui prévoient des embauches prochaines. « Je suis très pessimiste », a-t-elle reconnu devant les salariés.
En convoi, les manifestants ont ensuite rejoint Ingrandes et son bureau de poste pour l'envoi des autres recommandés avant une prise de parole. Un appel à la mobilisation avant la réunion de samedi mais aussi avant la journée du 3 décembre, date à laquelle le directoire rendra sa décision lors d'un comité central d'entreprise. Les salariés y seront. Deux cars ont été affrétés, qui ne seront d'ailleurs pas suffisants. Une manifestation qui s'annonce de taille. Peut-être la dernière.
A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens
 

samedi 24 novembre 2012

" Il manque une salle pour les groupes de musique "

Maria Demeulant, dans la salle de la MPT, qui sera le cadre de la deuxième édition de « Châteauneuf n'rock », ce soir. Maria Demeulant, dans la salle de la MPT, qui sera le cadre de la deuxième édition de « Châteauneuf n'rock », ce soir.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répondra désormais à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Maria Demeulant, présidente d’Adaams (1).
Le petit café du matin ?
« Chez moi. »
Un déjeuner ?
« Chez Martinière à Châteauneuf. J'aime beaucoup la cuisine et les gens. »
Une soirée ?
« Au Patio, depuis que j'ai fermé mon bar, LeHenri-IV. »
Un endroit préféré ?
« Le jardin public, surtout en automne. C'est là qu'on a fait nos photos de mariage. »
Un quartier ?
« Châteauneuf. C'est là qu'on a débarqué en 1985 et on n'en est jamais partis. »
Un coin nature ?
« Le lac de la forêt. On y allait souvent quand les enfants étaient petits. »
Marché des Halles, de Châteauneuf ou d'Ozon ?
« Châteauneuf mais aussi les Halles car je connais du monde là-bas. »
Ciné A ou 400 Coups ?
« Ciné A. »
Vélo de ville ou VTT ?
« Je n'en fais plus. Avant, c'était VTT. »
Le Châtelleraudais en trois mots ?
« Accueillant, agréable, bien entretenu. »
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
« Il manque une salle pour les groupes de musique, pour des répétitions, des concerts, des enregistrements. Rasseteau n'est pas assez accessible pour eux. Ça manque à Châtellerault. »
Quelque chose à dire au maire ?
« Il n'y a pas assez de choses faites pour les jeunes même s'il y a de plus en plus d'animations culturelles. Il y a encore du travail. »
Tours ou Poitiers ?
« Tours. »
Plus de rues piétonnes ?
« Je ne sais pas si c'est la solution. Il y en a déjà pas mal. Les gens ont du mal à se déplacer à pied. »
Mon bâtiment ancien préféré ?
« Le pont Henri-IV. »
Fière de votre ville ?
« Oui. Notamment de Châteauneuf, que je défends toujours. Ce qui se dit notamment sur l'insécurité n'est pas ce qui s'y passe. »
Piscine ou patinoire ?
« Piscine. »
CRAC ou SOC ?
« Ni l'un ni l'autre, je ne suis pas très sport. »
Zone d'Argenson ou zone de la Désirée ?
« Argenson. Je ne connais pas trop la Désirée. »
(1) Association des artistes amateurs de musique et de spectacle.
L'association organise ce soir la 2e édition de « Châteauneuf n'rock », à partir de 20 h 30, à la MPT de Châteauneuf, avec trois groupes au programme. Entrée : 3 €
Laurent Gaudens

vendredi 23 novembre 2012

Le rock n'est pas mort à Châteauneuf

Le groupe Auni Sana sera de la fête. Le groupe Auni Sana sera de la fête.
Après une première timide l’an passé, “ Châteauneuf n’rock ” fêtera sa deuxième édition samedi soir à la Maison pour tous.
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Lancer un festival en période de crise, c'est un peu lancer un caillou dans l'eau en attendant qu'il flotte. C'est se prendre (beaucoup) la tête pour un retour très incertain. L'an passé, les organisateurs de la première édition du festival « Châteauneuf n'rock » l'ont durement éprouvé. « Ça a marché petitement », reconnaît Maria Demeulant, présidente de l'Association des artistes amateurs de musique et de spectacle (ADAAMS), coorganisatrice de la soirée avec la Maison pour tous. « On était en même temps que les Expressifs à Poitiers et ça ne nous a pas aidés. »
" C'est important de soutenir les associations locales et les groupes locaux "
Résultat : seulement 70 entrées. Difficile de faire ainsi entrer le festival dans le calendrier. Mais il en fallait plus aux organisateurs pour renoncer à leur objectif : faire découvrir (et aimer) des groupes locaux au public chatelleraudais.
Il y aura donc bien une deuxième édition, toujours à la MPT. « Pour nous, c'est important de soutenir les associations locales et les groupes locaux », souligne Jean-Luc Minier, animateur de la MPT. Tout est en effet parti de la salle d'animation du 69, rue Creuzé, aujourd'hui rénové : une rencontre entre le groupe Red Tower, figurant en première partie de Monsieur Daniel, et la direction de la MPT.
Et si le groupe Red Tower n'existe plus aujourd'hui, il a été remplacé par Auni Sana, formé par deux de ses anciens membres, Nicolas Demeulant (basse) et Laurent Hansmetzger (batterie), auxquels s'est ajouté Aurélien Desdoits (guitare-chant). Le trio de « groove, funk, pop et rock » offrira donc ses compositions samedi soir, entouré de deux autres groupes.
En ouverture, le public pourra découvrir le quintette de Fuzz, un groupe pop-rock de lycéens et collégiens châtelleraudais, dont ce sera l'une des premières sorties publiques. La soirée sera clôturée par Fallout Groov' (funk-rock), composé de quatre musiciens originaires de Poitiers.
Le prix de l'entrée, de 3 €, doit aussi permettre à chacun de pouvoir franchir les portes de la MPT. Et faire ainsi qu'il y ait bien une troisième édition.
Festival « Châteauneuf rock n'rock ». Samedi 24 novembre à partir de 20 h 30 à la MPT. Entrée : 3 €
Laurent Gaudens

jeudi 22 novembre 2012

Que de mousse!

Mieux valait avoir amené sa tenue de rechange hier. Mieux valait avoir amené sa tenue de rechange hier.
La patinoire a rouvert ses portes depuis plus d'un mois et ce malgré les travaux entrepris sur trois des façades. Mais pour beaucoup de jeunes, le vrai retour sur la glace a eu lieu hier après-midi à l'occasion de l'après-midi mousse. Relayée sur les réseaux sociaux ; l'animation avait de quoi allécher : la « plus grosse après-midi mousse de l'année » qui allait voir trois tonnes de mousse s'étaler sur la piste.
Les ados n'ont donc pas manqué le rendez-vous et à 15 h, ils étaient déjà près de 150 à avoir chaussé les patins, pour glisser, danser, et s'écrouler sous la mousse.
Prochain après-midi mousse au mois de février. Juste le temps de faire sécher ses affaires.

Trois questions à Anne Chapin

Anne Chapin. Anne Chapin.
Anne Chapin est la présidente de la Fédération des acteurs économiques, qui a tenu une assemblée générale extraordinaire mardi soir.
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1. Comment va la FAE ?
« On est sur une bonne tendance avec une hausse très sensible de nos adhérents. On est aujourd'hui 145 alors qu'on était une petite centaine jusque-là. C'est pour cette raison qu'on tient cette assemblée générale extraordinaire. L'objectif est de rajeunir notre bureau sans attendre l'assemblée générale ordinaire de mai. »
2. C'est aussi l'occasion d'un point sur les activités…
« On a pu évoquer le récent Salon du mariage qui nous a satisfaits pleinement puisqu'on a frôlé la centaine de présents. Et les exposants ont été très contents.
Les petits-déjeuners qu'on organise tous les quinze jours chez un adhérent différent sont aussi très appréciés. On poursuit aussi la mise en place des chèques cadeaux, avec une base de 75 commerçants pour l'instant. »
3. Comment se porte le commerce châtelleraudais ?
« Il ne faut pas faire d'angélisme, tout n'est pas rose. Mais dans une conjoncture difficile, on a toujours des créations qui arrivent à compenser les fermetures. Cela dit, nous avons toujours un gros problème de loyers à Châtellerault, qui sont trop importants notamment dans la rue Bourbon. Ceux qui disent qu'il n'y a rien à Châtellerault ne disent pas la vérité. Ceux qui le disent sont ceux qui n'essayent même pas de consommer sur place. »
Propos recueillis par Laurent Gaudens

Le lycée Branly met le terroir en avant


Toute l'équipe du lycée est mobilisée pour cette semaine. Toute l'équipe du lycée est mobilisée pour cette semaine.
Durant toute la semaine, le lycée Édouard-Branly (Châtellerault) met au menu des produits régionaux. Une action qui se prolonge tout au long de l’année.
Ce midi-là, c'est mouclade ou grillade de jambon, le tout arrosé de jus de pommes du lycée agricole de Montmorillon. Pour la deuxième année consécutive, le lycée Édouard-Branly a ainsi répondu favorablement à la proposition du conseil régional qui organise une « semaine régionale des produits de qualité et de terroir ».
« Notre objectif va au-delà, résume le chef de cuisine Patrice Rocher. Les produits mis en avant sont de la région mais aussi de qualité. D'ailleurs, vendredi, ce sera un menu bio. »
 Beurre, lait yaourt, pain et pommes produits localement
Biscuits de Saint-Benoît, fromage de chèvre et miel de Sérigny, yaourts des Vals de Gartempe, pain de la boulangerie Zéphir de Châtellerault et légumes de saison des Jardins du Dolmen de Senillé… Tout au long de la semaine, les élèves sont donc invités à découvrir des saveurs locales et à participer à différentes animations autour de ces produits.
Ce sera aussi le cas à deux autres reprises en février et en avril. Le tout est subventionné par le conseil régional à la hauteur de 6.000 €, le lycée prenant malgré tout environ un tiers du surcoût lié à la qualité.
Un engagement local qui se poursuit tout au long de l'année. « En dehors de cette semaine, on essaye de travailler en local », souligne Patrice Rocher. Beurre, lait, yaourt, pain, pommes, pain… sont ainsi produits dans la région, quand ce n'est pas à Châtellerault même.
« Il y a un surcoût certes, reconnaît Halalia El Ichi, gestionnaire agent comptable du lycée, mais on s'y retrouve car il y a moins de gaspillage. On voit le retour dans les assiettes. Les élèves ont remarqué quand on a changé le pain industriel pour du pain artisanal. »
Au lycée Branly, on respecte la célèbre maxime à la lettre : un esprit sain dans un corps sain.
Laurent Gaudens

mardi 20 novembre 2012

Nicolas Jules invité du Carroy


Le chanteur a ouvert la nouvelle programmation de la MPT. Le chanteur a ouvert la nouvelle programmation de la MPT.
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On le dit souvent : la programmation de la nouvelle scène française à Châtellerault est assez indigente. Il faut donc saluer l'initiative des dirigeants de la Maison pour tous de Châteauneuf dans leur effort d'animer les soirées du quartier avec une nouvelle programmation d'humour et de chanson intitulée « Les soirées cabaret du Carroy ».
Pour une première, vendredi soir, les sourires étaient de mise. Côté organisateurs, puisqu'ils avaient réussi à attirer 90 personnes dans la salle refaite à neuf. Côté public, également, grâce à Nicolas Jules, premier invité à ouvrir ce nouvel espace. On a en effet beaucoup ri vendredi soir des sorties drolatiques et décalées du chanteur-humoriste originaire du Poitou. On en aurait presque oublié son talent d'auteur-compositeur et d'interprète, qui le classe entre un Bertrand Belin et un Thomas Fersen, qui ne leur rend bien souvent que le fait d'être un peu moins connu.
Ce sera souvent le cas lors des prochaines soirées. Frédéric Bobin, Fred Abrachkoff, Monsieur Daniel, Thibaud Couturier, Wally, Lili Cros et Thierry Chazelle ne vous diront peut-être rien. Poussez juste la porte, vous ne serez pas déçus.
A voir également en vidéo sur nos sites.
L.G.

jeudi 15 novembre 2012

Nicolas Jules pour ouvrir les soirées du Carroy

Nicolas Jules revient sur ses terres. Nicolas Jules revient sur ses terres. - (Photo d'archives)
La nouvelle programmation de soirées cabaret débute demain vendredi à la Maison pour tous avec la tête d’affiche locale Nicolas Jules.
Pour lancer les nouvelles soirées cabaret du Carroy (lire édition du 3 novembre), la Maison pour tous avait besoin d'un grand nom. Dans les limites de son budget resserré, toutefois. Grâce aux relations professionnelles de Monsieur Daniel, programmateur de la sélection, Nicolas Jules a été contacté… et a dit oui. Une divine surprise pour les organisateurs, qui espèrent par ce biais faire connaître leurs soirées dès leur démarrage jusqu'à Poitiers et au-delà.
Car, pour ceux qui seraient passés à côté, Nicolas Jules n'est pas un inconnu des régionaux. Né en 1973 à Poitiers après une petite enfance à Mons-En-Baroeul (Nord), il a en effet passé toute sa jeunesse dans le canton de Lusignan. C'est là qu'il fait ses premières armes sur scène au travers de deux groupes, Mama Vaudou et Longicorne Mineur. C'est aussi dans le département de la Vienne qu'il fait ses classes de chanteur solo, accompagné toutefois d'Emmanuelle Bercier et de Dav-Ton Ripault.
Depuis, le Poitevin a fait du chemin, qui l'a conduit à Tours, puis Paris. Avec désormais quatre albums à son actif, il a fait des premières parties ou des scènes partagées avec Jacques Dutronc, Rachid Taha, Sanseverino, Jacques Higelin, Claude Nougaro, Miossec, Brigitte Fontaine, Sarcloret, Maxime Leforestier, Dominique A, Jean-Louis Aubert, Paris Combo, Pigalle, François Béranger, Les Wampas, Arno, Thomas Fersen, Têtes Raides, François Morel…
1.500 concerts au compteur
1.500 concerts et des participations multiples aux Francofolies (La Rochelle, Spa et Montréal), au Printemps de Bourges et dans de nombreux festivals ont donné à ce poète du rock un art inégalé dans le maniement des mots et la manipulation des émotions. A ne surtout pas manquer, donc.
Soirée cabaret du Carroy avec Nicolas Jules vendredi 16 novembre à partir de 20 h 30 à la Maison pour tous, 69, rue Creuzé. Tarif : 9 € (7 € si avant le jour du spectacle). Réservation au 05.49.20.00.13 ou à accueil@ mpt-ces86.org
L.G.

mercredi 14 novembre 2012

" Les responsables doivent rassembler les bénévoles "

Jean-Jacques Maillard, président, alerte sur la crise du bénévolat. Jean-Jacques Maillard, président, alerte sur la crise du bénévolat.
Après la fin de la section tennis, le Cercle sportif et artistique de la défense (CSAD) entame une nouvelle saison qu’il souhaite plus reposante.
Vite tourner la page de 2012. C'est un peu le souhait du président du CSAD (Cercle sportif et artistique de la défense) après une année noire qui aura vu la disparition de la section tennis et l'envol de ses 120 adhérents. « Fusion », corrige Jean-Jacques Maillard, puisque la section a rejoint le club de la Nautique.
Et la perte des adhérents ne l'inquiète que modérément. « On avait 1.826 adhérents l'an passé, il suffit que quelques sections augmentent leurs effectifs pour que l'impact soit très faible. »
Ce qui le trouble en revanche, c'est l'impression de revivre les mêmes événements. « C'est l'histoire qui se répète, confie-t-il. Il y a dix ans, c'était la fermeture de la section athlétisme. Et les symptômes étaient les mêmes : un moniteur très impliqué, un faible bureau avec un manque de bénévoles et quand le formateur s'en va, les bénévoles baissent les bras. »
Un passé qui lui inspire une forme de morale. « Il faut à la tête des sections des responsables qui aient un rôle fédérateur. Ils doivent rassembler les bénévoles autour d'eux. » Pour autant, le président n'est pas inquiet sur l'avenir de l'association. « Le problème, c'est la crise du bénévolat. Mais les quinze sections qui composent le CSAD vont plutôt bien. On devrait avoir une saison plus sereine. »
 De bonnes nouvelles pour le patinage et le kayak
Et notamment sur le plan financier. Comme cela a été présenté lors de l'assemblée générale qui s'est tenue jeudi soir salle Camille-Pagé devant deux cents adhérents, l'équilibre du budget a été retrouvé après une dégradation il y a deux ans. « Ce n'est pas les recettes qui augmentent, chaque section a fait l'effort de baisser ses dépenses. »
L'autre bon point, venu du maire Jean-Pierre Abelin, c'est la réfection de la patinoire qui intéresse au premier chef la section patinage, et le parcours d'eaux vives qui devrait être réalisé l'été prochain au grand bonheur de la section kayak.
Avec une nouvelle secrétaire générale, Christiana Fontaine, responsable de la section gymnastique, le CSAD est en tout cas armé pour repartir de l'avant. Pour dix ans ?
chiffres-clés
> Le CSAD a compté 1.826 licenciés l'an passé. Les femmes y sont majoritaires avec 975 féminines pour 851 hommes. A l'heure actuelle, le club a enregistré 1.282 adhésions en deux mois.
> 24.515 heures de bénévolat ont été recensées, réparties sur 93 adhérents, 73 animateurs et 160 bénévoles.
> 95 jours de stage ont été dispensées lors de 18 stages. 16 diplômes ont été obtenus.
> 106 sorties ont été organisées, soit 24.059 km pour 811 personnes.
> Côté compétition, 26 équipes étaient engagées chez les filles pour 4 titres et 167 individuelles pour 35 titres ; chez les garçons, 32 équipes étaient engagées pour 4 titres et 304 individuels pour 43 titres.
> Le club compte 13 salariés dont trois à temps plein.
Laurent Gaudens

lundi 12 novembre 2012

Une nouvelle patinoire... à la place de l'ancienne


Trois façades de la patinoire sont actuellement en rénovation. Trois façades de la patinoire sont actuellement en rénovation.
D’importants travaux ont lieu actuellement sur les façades de la patinoire. D’autres aménagements vont lui faire gagner 200 m 2 supplémentaires.
C'est depuis quelques semaines officiel : la patinoire restera bien sur le site de la manu. Le projet de déménagement à côté de la piscine, dont on ne voyait guère comment il aurait pu se faire, a finalement été abandonné. « C'était la possibilité de faire des économies d'énergie, de créer un pôle jeunesse avec la piscine et d'avoir une patinoire aux normes de compétition », rappelle Jean-Pierre Abelin.
Mais, au final, le projet se chiffrait à 4,5 millions d'euros.
La raison l'a donc emporté et le site actuel a repris ses droits. Mais la patinoire aménagée dans un bâtiment de 1883, l'ancienne forge, subira d'importants travaux de rénovation pour un coût total de 2,5 millions d'euros.
Rénovation des façades avant extension
La toiture a été refaite l'an passé. Depuis cet été et jusqu'au mois de décembre, ce sont les façades qui subissent un ravalement sur trois côtés, est, sud et ouest avec la rotonde.
Viendront ensuite les travaux d'extension : la façade principale actuelle, qui n'offre guère d'intérêt patrimonial, laissera la place à des vestiaires et bureaux sur 200 m2 supplémentaires. La surface de glisse gagnera, elle, une cinquantaine de m2 à l'emplacement du cheminement actuel. Un gain modéré mais maximal en raison des limitations imposées par le plan de prévention du risque inondation (PPRI). L'extension ne permettra malheureusement pas l'accueil de compétitions officielles.
Le projet n'est pas encore arrêté et sera mis entre les mains de trois cabinets d'architecte. Les travaux devront commencer en juin pour une livraison prévue en mars 2014.
Le tout doit conduire à de nouveaux usages de la patinoire. Elle sera naturellement ouverte durant la période de glisse, d'octobre à mai, aux clubs sportifs (hockey et section patinage du CSAD), aux scolaires et amateurs, soit plus de 30.000 entrées en 2011. Mais elle aura aussi un usage durant l'été pour des expositions ou même d'éventuels concerts.
L'objectif est aussi de rendre vivante la verrière actuellement en rénovation et qui deviendra un espace d'accueil avec une vue imprenable sur la Vienne. Elle pourrait aussi rester accessible tout au long de l'année, sans acquitter l'entrée de la patinoire, mais rien n'est encore fixé. « On souhaite créer un espace détente ouvert aux accompagnants des patineurs mais aussi aux touristes », explique Jean-Pierre Abelin.
Un aménagement qui s'inscrit dans celui plus vaste du site de la manu et de la restauration du canal du directeur qui doit permettre aux bateaux d'arriver sur le site. Ce devrait être alors le pôle touristique majeur de la ville.
Laurent Gaudens

vendredi 9 novembre 2012

On dépensera moins pour se marier


Trois défilés par jour seront organisés. Trois défilés par jour seront organisés. - (Photo d'archives)
Le Salon du mariage ouvrira ses portes ce week-end pour la première fois gratuitement. Et avec davantage d’exposants.
Presque 30 % d'exposants en plus que l'année passée, mais qu'arrive-t-il donc au Salon du mariage châtelleraudais ? Alors que la crise bat son plein et que les annulations de ce genre d'animations sont monnaie courante, la Fédération des acteurs économiques réussit le pari de maintenir son Salon en le développant même fortement. Sans doute l'effet du changement de date, depuis deux ans, qui commence à produire son effet : il était en effet auparavant organisé au printemps et ne satisfaisait guère les acteurs de ce marché. « Les exposants qui sont venus lors de la dernière édition étaient très contents, explique Pierre-Eric Girod, permanent de l'association. Ils ont eu beaucoup de contacts. »
On vise le millier de visiteurs
Avec trente exposants au lieu de vingt-deux, l'an passé, tous les secteurs seront représentés : animation, bijouterie, coiffure, esthétique, fleuriste, lingerie, pâtisserie, location de vaisselle, photographes, réception, robes de mariée…
Mais l'autre avantage, c'est que cet afflux de professionnels – et donc de recettes – a permis à la FAE de réviser sa politique d'accueil et de décider de rendre gratuite l'entrée. « L'objectif, c'est naturellement d'accueillir plus de monde, confirme Pierre-Eric Girod. On a décidé la gratuité qui est possible grâce à nos partenaires et aux nouveaux exposants. »
Avec près de 800 entrées l'an passé, le seuil du millier de visiteurs est donc dans le viseur des organisateurs. Même si plus de passages ne signifie pas forcément davantage d'achats. « Sur la quantité, il y aura sûrement plus d'affaires, se rassure Pierre-Eric Girod. La période est bonne, soit au début des préparatifs, soit pour une prise d'information. C'est avant tout un contact, même si les affaires sont souvent conclues après. »
Comme les autres années, il sera question de mariage mais aussi de fête, les pacsés étant aussi invités à venir y faire un tour. Avant peut-être de nouveaux changements avec la future loi sur le « mariage pour tous ». « On n'a pas eu de réflexions pour l'instant à ce sujet, mais si on a des réflexions ou si on s'en rend compte, évidemment, on y pensera. »
Salon du mariage et de la fête, salle de l'Angelarde, ouvert de 10 h à 19 h, samedi 10 et dimanche 11 novembre. Entrée gratuite.
Laurent Gaudens

lundi 5 novembre 2012

Résallia, pont économique entre Touraine et Poitou



Deux cents entreprises s'étaient donné rendez-vous voilà deux ans.
Deux cents entreprises s'étaient donné rendez-vous voilà deux ans.
Châtellerault accueillera la deuxième édition de Résallia le 29 novembre. Pour permettre aux entrepreneurs d’Indre-et-Loire et de la Vienne de se connaître.
Au début de Futurallia, on partait pour une opération lointaine, et à l'autre bout du monde, on rencontrait l'entreprise implantée à côté de la sienne et que l'on cherchait.Le constat, établi par David Cottereau, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne, et par ailleurs P-DG d'Enviro-Devéloppement, est à l'origine de la naissance de Résallia : aider les entrepreneurs locaux à se rencontrer, par-delà les frontières départementales.
La première édition s'est déroulée voilà deux ans à Châtellerault et, pour une première, a réuni pas loin de deux cents entreprises des secteurs industriel et du bâtiment-travaux publics. La nouvelle édition, qui se déroulera salle de l'Angelarde le jeudi 29 novembre, complétera le panel avec des entreprises évoluant dans le domaine de l'environnement
" Dix rendez-vous en un après-midi c'est impossible si on est seul "
« Le but est d'aider les entreprises à se connaître car on va souvent chercher loin ce qu'on a à côté », explique Jean-François Lherm, porte-parole du Groupement interprofessionnel du Châtelleraudais (GIC).
Chaque postulant, avant le jour de la rencontre, exprime ses souhaits. A son arrivée, il lui est remis un planning de dix rencontres de 20 minutes, censées correspondre à ses attentes. « Il ne s'agit pas de signer un contrat sur place, reprend Jean-François Lherm, mais plus de se voir après. Avoir dix rendez-vous dans un après-midi, c'est impossible si on fait ça seul. »
Ce que confirme Samuel Lostis. L'entrepreneur châtelleraudais spécialisé dans le recyclage, par ailleurs vice-président du GIC, présent lors de la première édition comme simple participant, a décidé de revenir en tant que partenaire cette fois.« L'objectif est de faire connaître son entreprise mais aussi son domaine d'activité. Cela permet aussi de conforter des relations que l'on n'a pas le temps de voir sans cela. »
C'est aussi l'avantage de franchir la frontière sans bouger, comme le souligne Gérard Béauce, président du GIC, et P-DG de l'entreprise Vias. « Moi qui habite la Touraine et qui a une entreprise à Vias, je trouvais intéressant que les départements travaillent ensemble. »
Une attente visiblement partagée puisque 40 % des participants sont originaires d'Indre-et-Loire. « Il y a un tropisme naturel entre le Poitou et la Touraine, explique Gérard Vincent, vice-président de la chambre de commerce et d'industrie de la Touraine. Nous avons beaucoup plus de relations avec la Vienne qu'avec Orléans. »
A la manière d'autres rencontres, comme Oser Réso à Poitiers ou Ecobiz à Tours, le but est aussi de permettre à des entreprises de se rapprocher pour décrocher plus facilement des marchés. En 2010, trois entreprises s'étaient rencontrées à Châtellerault. Cette année, elles ont créé une entité qui les représentera. Deux participants de moins pour Résallia certes, mais une force en plus pour l'économie locale.
Résaia, jeudi 29 novembre, salle de l'Angelarde, de 13 h 30 à 18 h 30.
Laurent Gaudens

Fini de chanter, les Cigales passent à l'action


Les membres du club se réunissent tous les mois pour suivre les dossiers de demande. Les membres du club se réunissent tous les mois pour suivre les dossiers de demande.
Créé il y a plus d’un an, le club “ Cigales Coup de pouce ” est prêt pour aider de futurs entrepreneurs.
Il est un peu plus de 18 h, dans une des salles de la maison des associations, une douzaine de personnes sont attablées. « Des salariés, ou des retraités qui ont tous eu une expérience dans la gestion d'entreprise ou dans l'accompagnement de porteurs de projet », explique Viviane Dubois, gérante du club Coup de Pouce Cigales.
Ce soir-là, ils se sont réunis pour étudier le premier dossier qu'ils auront peut-être à aider. « En fait, on n'a pas beaucoup de demandes pour l'instant », précise l'une des membres Annick Deyna. Pour bénéficier de l'éventuelle aide, il faut en effet être constitué en société, ce qui exclut pas mal de projets.
Mais en voilà un que ça ne rebute pas et qui voudrait bien se lancer dans le développement durable (1). Son dossier a été refusé par une banque et il se trouve un peu dans l'impasse. Une aide du club Cigale pourrait donc lui donner le dernier élan qui lui manque.
 " C'est quelqu'un de motivé, qui présente bien "
Ça tombe bien, un peu plus d'un an après sa création, le club est dorénavant prêt à aider un premier projet. Avec une mise mensuelle moyenne par membre de 25 €, le club a un pécule de 5.400 € en poche (2). Mais avant de dire « oui » à ce futur entrepreneur, les membres veulent assurer leurs arrières. Quatre d'entre eux ont déjà rencontré le porteur de projet et donnent leur sentiment. « C'est quelqu'un de motivé, qui présente bien », raconte l'un d'eux.
On détaille ses revenus, ses remboursements, ses besoins de fond de roulement et de trésorerie. L'impression paraît positive et unanime. Par contre, des divergences se font jour : faut-il le revoir de manière collégiale ou à nouveau en petit groupe ? Faut-il lui donner une réponse dans la semaine ou attendre la prochaine réunion ? Les échanges se font plus vifs, le niveau sonore monte d'un cran. Mais finalement, s'appuyant sur le règlement, on s'accorde pour le revoir et lui donner une réponse en suivant. Et celle-ci a de bonnes chances d'être positive. Peut-être le premier dossier des Cigales châtelleraudaises.
(1) Pour préserver la confidentialité du dossier, nous resterons volontairement vague.
(2) Pour contacter (et intégrer) le club, s'adresser à Coup de pouce, 13, rue de Sougé, 86220 Oyré. Courriel : vivianedubois@ orange.fr
à noter
Les Cigales en débat
Dans le cadre du Mois de l'économie sociale et solidaire qui se déroule durant tout le mois de novembre, le club Coup de Pouce Cigales organisera un débat le 10 novembre prochain à l'Improbable Librairie à Saint-Genest-d'Ambière à 17 h.
L'occasion de découvrir l'action du réseau Cigales et d'apprendre comment financer ses projets.
Laurent Gaudens

samedi 3 novembre 2012

Nouvelle salle et soirées cabaret à la Maison pour tous

Monsieur Daniel, programmateur des soirées et Hervé Guedjali, directeur de la MPT, dans la salle rénovée. Monsieur Daniel, programmateur des soirées et Hervé Guedjali, directeur de la MPT, dans la salle rénovée.
La rénovation de la salle polyvalente a donné des idées à la Maison pour tous. Cinq soirées cabaret auront lieu tout au long de l’année.
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Une nouvelle cuisine, ça donne envie d'inviter des amis. A la Maison pour tous, c'est un peu pareil. La salle polyvalente vient de subir une sérieuse rénovation : murs et sols y ont été refaits, l'espace a été agrandi permettant d'y créer un espace bar. « La Maison pour tous n'était pas très accueillante jusque-là, explique son directeur Hervé Guedjali. On a envie qu'elle redevienne un lieu de rencontre. »
 Installer une saison de spectacles
Un des premiers moyens sera donc d'y implanter un café pour tous – sans alcool – qui sera tenu par les habitants eux-mêmes.
Mais c'est surtout par le lancement d'une vraie saison de chanson-spectacles que la Maison pour tous veut prendre une place dans la vie culturelle de Châtellerault. Une idée née lors de la dernière soirée cabaret organisée en mars dernier avec Monsieur Daniel et le duo Presque Oui. « Il s'est passé quelque chose, témoigne Hervé Guedjali, qui nous a donné envie d'aller plus loin. »
Le Châtelleraudais Monsieur Daniel est donc devenu le responsable artistique des « Soirées cabaret du Carroy » qui animeront la saison à l'occasion de cinq dates (voir par ailleurs). « Je suis un entremetteur, un carrefour, raconte l'intéressé. Par mon métier, je connais de nombreux artistes et je fais le trait d'union avec la Maison pour tous. »
Pour cette première saison, l'artiste a donc fait une série de propositions que les organisateurs ont évaluée pour en garder cinq au final. « On a voulu donner une couleur à cette programmation », explique Hervé Guedjali
Avec un budget serré – 3.000 € au total – les programmateurs ont réussi à attirer des artistes qui ont déjà bourlingué un peu partout à commencer par Nicolas Jules qui ouvrira la saison le 16 novembre prochain. Le but étant avant tout de fidéliser un public, les tarifs seront très modestes : 9 € le soir du concert, 7 € si l'achat est effectué avant et même 5 € si on prend le soir du spectacle un billet pour le prochain. « L'objectif est d'essayer d'attirer des gens qui ne viennent pas habituellement », espèrent les deux organisateurs.
Avec une moyenne attendue de 70 à 80 personnes – la salle peut en accueillir 150 en places assises – sur l'ensemble de la saison, la Maison pour tous compte bien installer de manière durable une nouvelle proposition de spectacles. La balle est désormais dans le camp du public.
demandez le programme
> 16 novembre : Nicolas Jules.
> 14 décembre : Frédéric Bobin et Fred Abrachkoff.
> 8 février : Monsieur Daniel et Thibaud Couturier.
> 8 mars : Wally.
> 5 mars : Lili Cros et Thierry Chazelle.
Tous les concerts ont lieu à 20 h 30, salle polyvalente de la Maison pour tous, 69, rue Creuzé. Tarif : 9 €, 7 € si achat avant le jour du spectacle, 5 € si achat le soir du spectacle pour le prochain.
Réservations : 05.49.20.00.13 ou accueil@ mpt-csc86.org
Informations sur les spectacles sur : www.monsieurdaniel.com, onglet « les soirées cabaret du Carroy ».
Laurent Gaudens