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vendredi 27 juin 2014

Les bateaux d'antan vont tanguer sur l'eau


C'est un vrai retour dans le passé qu'on fera sur les bords de Vienne tout le week-end.
Les vieux bateaux vont pointer leur proue à la pointe de Forclan. Tout le week-end, quelques spécimens uniques vont se laisser admirer.
Il va falloir ressortir son canotier ce week-end à l'occasion d'« un dimanche 1900 en bord de Vienne ». Pour se protéger du soleil, certes, pour être bien dans l'ambiance, encore, mais surtout pour admirer tout à loisir les embarcations qui seront présentes deux jours durant à l'occasion des différentes régates.
Les amateurs seront d'abord comblés par la quantité : 90 bateaux seront présents au lieu de 67 l'an passé.
Mais ce qui en fera le grand intérêt sera avant tout au niveau qualitatif puisque des bateaux d'intérêt patrimonial (BIP) seront de la fête.
 Nana revient de San Francisco et Boston
Il ne faudra notamment pas manquer Nana, une yole de rivière construite vers 1890 par Fernand Delmez à Poissy. Elle revient d'un long voyage puisqu'elle a été présentée à l'occasion d'une exposition intitulée « Impressionnists on the water » au Museum of Fine Arts de San Francisco puis au Peabody Museum de Salem sur la côte est des États-Unis, près de Boston.
Elle sera également accompagnée d'une autre yole, de course cette fois, construite en 1895, et finement appelée l'As. Autre clou de la régate 1900, une périssoire, retrouvée sur les bords de l'Yerres et identique à celle des peintures de Gustave Caillebotte sera présentée.
Une pirogue de Mistinguett
Cerise sur le bateau, une pirogue ayant appartenu à Mistinguett sera aussi présente. Non que la chanteuse ait été une grande navigatrice. C'était plus sûrement un objet de décoration intérieure ou un décor pour une de ses revues au Moulin Rouge. Il lui manque en effet son balancier – un flotteur ajouté sur le côté – sans lequel elle ne pouvait prendre l'eau et qu'elle n'a apparemment, selon les recherches effectuées, jamais eu.
Parrainée par trois fédérations (voile, aviron, kayak) et la fondation du patrimoine maritime et fluvial, la manifestation présentera d'autres pièces dignes d'intérêt. N'hésitez pas à venir les voir puisqu'elles ne seront de retour qu'en 2016, la manifestation devenant bisannuelle.
au programme
Samedi 28 juin
14 h : concours de la plus belle embarcation, et du meilleur canotier.
17 h : ouverture de la guinguette avec initiation aux danses 1900, karaoké des chansons d'hier et bal des Canotiers avec la Compagnie du rêve.
19 h : conférence « Le voyage découverte » par Frédéric De Laive
22 h : séance cinéma de plein air avec « Nogent, El dorado du Dimanche » de Marcel Carné et « Une partie de campagne » de Jean Renoir.
23 h : illumination des bateaux en musique.
Dimanche 29 juin
Toute la journée : expositions, peintres, concerts, danses 1900, guinguette, jeux géants…
11 h : croisières flottilles, défilé-promenade des bateaux et saynètes.
12 h : pique-nique.
14 h : jeux nautiques et promenade en calèche.
15 h 15 - 16 h 30 : régates.
16 h 30 : cafouillage en musique et concert de l'Harmonie de Cenon.
17 h : remise des coupes régates.
Laurent Gaudens

jeudi 26 juin 2014

Portes ouvertes sur l'histoire au château des Ormes



Sydney Abbou souhaite ouvrir davantage son château au public.
Le propriétaire ouvre les portes du château samedi, à l’occasion de la troisième Journée d’histoire. Rencontre.
Habiter un château, c'est une histoire de passion. Mais aussi de moyens. Et Sydney Abbou, gynécologue parisien de son état, ne s'en cache pas. Même s'il n'a aucune idée des sommes qu'il a pu engloutir dans les murs du château des Ormes depuis qu'il en est devenu le propriétaire. « Je n'ose même pas y penser », élude-t-il. Seule certitude, il ne faut pas penser alors avoir d'autres passions. « Il faut y mettre toutes ses économies. » Et ne vivre que pour ça.
" On a été emballés dès notre première visite "
Mais on ne résiste pas à un coup de foudre comme ce fut le cas en 1999. « On possédait un château dans l'Eure. Mais il était petit, on en avait fait le tour. » Le couple découvre le château des Ormes alors en vente et échange le sien avec la famille qui l'occupait depuis 1975, date du décès du dernier marquis d'Argenson.
« On a été emballés dès notre première visite », se souvient Sydney Abbou. Par chance, le château n'a que peu été touché au travers des âges. Mais il souffre de n'avoir pas été non plus très restauré. « C'est ce que j'aime. Pouvoir restaurer un tel château avec des gens capables de le faire. »
Depuis le début, 2.000 m2 du château ont été restaurés et sont visitables. La ferme attenante du XVIIe, de 2.000 m2 également, est en cours de rénovation. Il ne restera alors plus que 2.000 m2 dans le château à restaurer. Une passion d'autant plus vive pour Sydney Abbou depuis qu'il a plongé dans l'histoire du château. « Les vieilles pierres, c'est bien. Mais quand en plus il y a l'histoire… »
Et celle de la demeure bâtie par la famille Pussort au XVIIe siècle puis développée par les Voyer d'Argenson à partir du XVIIIe siècle en est riche. Les marquis d'Argenson seront de tous les cabinets sous Louis XV et resteront influents par la suite. A ce titre, ils accueilleront dans leur domaine de la Vienne de nombreux philosophes au premier rang desquels Voltaire. La présence des Argenson au château des Ormes s'est éteinte par le huitième marquis de la lignée.
C'est cette riche histoire que souhaite faire partager Sydney Abbou. Depuis trois ans, il ouvre les portes de son château à l'occasion de la Journée d'histoire au château des Ormes. L'occasion grâce à de multiples intervenants (lire ci-contre) de feuilleter l'histoire des Voyer d'Argenson…
Laurent Gaudens

mardi 24 juin 2014

Sucré ou salé, ne choisissez pas !




La soprano Nelly Vila reprend grands airs et extraits d'opérettes.

La compagnie châtelleraudaise Opéra en poche se délocalise cet été et va égrener quelques notes dans tout le département. La soprano Nelly Vila et la pianiste Céline Peigné-Trébon donneront leur récital Sucré-Salé à trois reprises à Montreuil-Bonnin, Chauvigny et Monts-sur-Guesnes. Un spectacle qui mêle des grands airs du répertoire classique et ceux plus légers et ironiques des opérettes des XIXe et XXe siècles ou des comédies musicales.
Par ailleurs, la troupe donnera également son nouveau spectacle « Le Téléphone », un opéra-bouffe de Menotti, spectacle qui comprend une première partie avec l'Ensemble intemportel sur un programme de musique américaine du XXe siècle.
« Sucré-salé », vendredi 4 juillet, 21 h 30, cour du château de Montreuil-Bonnin ; jeudi 24 juillet, 21 h 30, cour du château d'Harcourt, Chauvigny ; samedi 20 septembre, 21 heures, salle de la Montjoie, Monts-sur-Guesnes. « Le Téléphone », vendredi 11 juillet, 21 h 30, cour du château de la Tour d'Oyré à Availles-en-Châtellerault (gratuit) ; samedi 12 juillet, 21 h 30, parc du château de la Plante à Thuré (gratuit) ; vendredi 18 juillet, 21 h 30, cour du château du Fou à Vouneuil-sur-Vienne (gratuit) ; mercredi 30 juillet, 21 h 30, cour du Logis à La Bussière.

lundi 23 juin 2014

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur la zizique



Sur scène ou dans la rue, les musiciens prendront possession de la ville. - (Photo archives)
La musique va s’étendre à toute la ville ce samedi. Il y en aura pour tous les goûts et à toute heure.
C'est un peu comme les éclipses : il faut une bonne conjonction des astres et avoir une bonne dose de patience. C'est ainsi qu'une fête de la Musique organisée un samedi soir remonte déjà à 2008. Et mieux vaut ne pas regarder son calendrier pour la prochaine : ce ne sera qu'en 2025 !
Il n'y a donc pas lieu d'hésiter aujourd'hui d'autant plus que la météo devrait être au rendez-vous : sortir ou ne pas sortir, telle ne sera pas la question. L'occasion est belle d'autant plus que la programmation sera riche.
 Du boulevard Blossac à la place Zola en passant par Châteauneuf
« Vocal, musical, danse, il y a une variété de choses, annonce Chantal Petit, adjointe à la culture, pour sa première fête officielle. Et en musique, il y aura vraiment différents genres. Tout le monde pourra y trouver son intérêt. » La programmation se fera autour de deux axes majeurs : une scène sur le boulevard Blossac, plutôt rock, où sont programmés quatre groupes, et une autre place Émile-Zola avec des genres plus variés. « Des groupes ont même fait la démarche pour demander à venir à Châtellerault », se réjouit l'élue.
Outre ces deux places fortes, les amateurs pourront déambuler en profitant des programmations des bars ou restaurants (Dolce Vita, Industrie, Paris New York, Bourbon…) et d'autres lieux de la rue Bourbon ou de la cour de La Poste.
Il ne faudra pas hésiter non plus à se dégourdir les pieds en sortant de l'hyper-centre : dans la cour d'In Extenso (ex-école Michelet, avenue Ripault), cinq groupes de l'association Musique en scène monteront sur scène comme ils l'avaient déjà fait l'an passé.
De l'autre côté de la Vienne, et pour la première fois, il y aura aussi de l'ambiance : le conservatoire sortira sur son parvis dès l'après-midi et la Maison pour tous organisera un bal sur la place Ferdinand-Buisson.
Même les plus âgés ne seront pas oubliés cette année : la chorale des Bluettistes se promènera ainsi tout l'après-midi dans les maisons de retraite de la ville pour instiller, là aussi, la bonne humeur. La fête de la Musique, ce sera vraiment pour tout le monde cette année.
demandez le programme
Place Émile-Zola
16 h 30-17 h Chorale des Bluettistes
17 h 45-19 h Ensemble vocal Picta'Voix (répertoire de chansons françaises à la sauce manouche).
Entre 19 h et 20 h Latino Tonic par Mundo Latino (merengue, salsa, cumbia, reggaeton, cha-cha).
20 h-21 h Orchestre du collège Jean-Macé – Orchestre du cycle II et Grand ensemble de clarinettes du Conservatoire.
A partir de 21 h, Harmonie du Pays châtelleraudais.
A partir de 22 h Kool Band.
Médiathèque Châtellerault Centre
A partir de 16 h Ensemble Vocal Clément (musiques de films).
Rue Bourbon
20 h à 23 h, association La Boît'à folk, (musique traditionnelle à danser).
De 18 h à 2 h, Bourbon Bar, DJ Gringo (techno/house).
De 20 h à minuit, nord de la Rue Bourbon, Mundo Latino (ambiance latino).
20 h-21 h 30, carrefour de la rue Cognet et Saint-Jacques, Ateliers Harmonie La Châtelleraudaise.
Place Fernand-Buisson
De 20 h 30 à minuit trente, bal populaire et repas champêtre par la Maison pour Tous.
Parvis du Conservatoire
De 15 h à 18 h, les élèves des ateliers Musique actuelle amplifié jouent en tongs et à même la pelouse leur répertoire, entre transat et bain de soleil… De Led Zeppelin à Rihanna en passant part Gainsbourg, Otis Redding, Muse… et bien d'autres !
Cour de l'Entreprise « In Extenso »
De 19 h à 01 h, Sextet au carré, Les nouveaux renards, Waow, The lucky wimps, « Le Groupe ».
Boulevard Blossac
De 18 h à minuit, Cour de la Poste, Concert blues.
De 19 h à 2 h L'Industrie, Soirée rock-blues avec Cartoon Cats.
De 20 h à minuit, La Dolce Vita, groupe Eole (rock blues).
Bar Paris-New-York, Kimbe Rwed (ambiance zouk et africaine).
Scène Boulevard Blossac,
20 h 30-21 h 15 Los Hernandez (flamenco).
21 h 30-22 h 15 Projet Bleu
(pop rock).
22 h 30-23 h 15 Artemis
(rock alternatif).
23 h 30-00 h 15 Heaven's Colt
(rock explosif).
Laurent Gaudens

vendredi 20 juin 2014

Retour au bercail pour les Déliriades



Les Déliriades avaient dû quitter le centre-ville depuis 2010. - (Photo d'archives)
La course d’embarcations loufoques revient dimanche sur le quai Alsace-Lorraine. Pour une partie de plaisir en toute liberté.
C'est un vrai retour aux sources que vont connaître les Déliriades dimanche prochain. La manifestation phare des Fous volants revient en effet en centre-ville après l'avoir quitté en 2010. Un retour que l'association souhaitait ardemment depuis 2009. « C'est une demande qu'on faisait tous les ans, souligne Frédéric Schnell, président des Fous volants. Mais on nous répondait à chaque fois qu'il y allait avoir les travaux d'enrochement pour le parcours kayak et que ce n'était pas possible. »
" Il faut revenir au début. Une manifestation de potes sans ambition "
Le parcours désormais réalisé, plus rien ne s'opposait au retour des folles embarcations sur les bords de la Vienne. Et, cette fois, elles s'installeront sur le quai Alsace-Lorraine pour un parcours d'un kilomètre qui les verra s'embarquer au pied du pont Henri-IV, contourner l'île Cognet et reprendre pied sur le quai. À l'issue de la course, une guinguette les attendra à partir de 19 h pour finir la fête.
Une manifestation que les organisateurs eux-mêmes ont voulu discrète et plus réduite que certaines années. « Le but est avant tout de se lâcher, de montrer que dans une ville en difficulté on peut faire des choses quand on a envie de les faire sans dépendre de la puissance publique », analyse Frédéric Schnell.
Le retour à une formule réduite était avant tout une nécessité car les Déliriades ont bien failli disparaître purement et simplement du calendrier des manifestations châtelleraudaises. Parti deux ans à Cenon puis trois ans au lac, l'événement, s'il a bien marché d'un point de vue organisationnel, a perdu son public. Et usé ses organisateurs. « On est une manifestation urbaine avant tout, explique Fred Schnell. Le groupe qui l'organisait depuis deux ans était épuisé. Il faisait la manif parce qu'il fallait la faire. »
L'édition 2014, la quatorzième, doit donc marquer un retour au plaisir. Des règles minimales – trois roues, un système de flottaison, un freinage efficace – et une envie simple de faire la fête. « Il faut revenir au début, pronostique Fred Schnell. Une manifestation de potes sans ambition. Après on verra. Si le site plaît, on ne changera pas. Les Châtelleraudais aiment faire la fête. Il suffit de leur proposer sans se prendre la tête. »
dimanche 22 juin, quai Alsace-Lorraine. De 10 h à midi, essais libres ; de 14 h à 18 h, course ; de 19 h à 22 h, guinguette avec « La Guinche ».
Laurent Gaudens

Les petits artistes d'Herriot


Les élèves ont mis tout leur imaginaire en boîte.
C'est un projet qui mêle l'écrit, la photo, l'art plastique… Depuis plusieurs mois, les élèves de quatre classes de l'école Herriot en CM1 et CM2 ainsi que ceux de deux classes de Lavoisier ont entamé un projet qui va les conduire à exposer à la Maison pour tous et à l'Espace Clemenceau.
Chaque enfant a travaillé sur une histoire. « Ils ont construit un personnage à partir des traces qu'il a laissées, explique Yvonne Bouvelot, professeur de l'école Herriot. Ils inventent une histoire à partir d'objets. » À partir de cette histoire couchée sur papier, les élèves sont passés à l'étape arts plastiques en créant un univers dans des boîtes polystyrène. Ils y ont collé dessins, textes, divers objets et photos réalisées par un photographe venu lors d'autres séances.
Parallèlement, les enfants sont entrés en studio pour y enregistrer leur texte. Lundi, à la Maison pour tous, l'exposition sera ainsi agrémentée de l'histoire racontée. Une vraie expérience multimédia.
À partir du lundi 23 juin à la Maison pour tous et à partir du lundi 30 juin à l'Espace Clemenceau.
L.G.

jeudi 19 juin 2014

La Coupe du monde se joue aussi dans les bars



Pour voir ses équipes favorites, une seule direction : le bar. - (Photo d'archives Patrick Gaïda)
Plusieurs bars se sont mis à l’heure brésilienne depuis la semaine dernière. Tour d’horizon des principaux lieux d’aficionados.
Pour bien voir les matchs de la Coupe du Monde en attendant que la Ville organise une diffusion collective comme pour les éditions précédentes (elle le fera à partir des huitièmes de finale... si la France y va), il ne reste guère de solution : s'abonner à une chaîne privée ou se rendre dans quelques bars qui ont décidé de retransmettre – certaines – rencontres. Voici quelques pistes.
Le Klub, 4, allée d'Argenson. La salle de sport de la zone d'Argenson s'est abonnée à Bein sports et diffuse tous les matchs programmés à 18 h et 21 h sur grand écran et rétro-projecteur. Le Klub organise aussi des soirées à thème sur les gros matchs et a mis en place une coupe du monde « en vrai » interne sur son terrain. Fermé le dimanche. Premiers prix : 1,50 € le café, 2,50 € la pression. Tél.: 05.49.90.71.66.
Bar Le Buckingham, 32, avenue de Guillemot. Le bar a misé gros sur la Coupe du monde avec une retransmission de tous les machs diffusés sur Bein, excepté le jour de fermeture le lundi. Deux écrans sont à disposition du public. Premier prix : 1,30 € le café. Tél.:05.49.20.12.70.
Bar L'Entracte, 74, boulevard Blossac. Les matchs sont diffusés sur grand écran de 18 h à 23 h, horaire de fermeture habituel, avec prolongation jusqu'à la fin de la rencontre uniquement pour les matchs concernant l'équipe de France. Fermé le dimanche et le lundi soir. Premiers prix : 1,20 € le café, 2,80 € la bière. Tél.: 05.49.23.45.82.
V and B, 29, rue Nungesser-et-Coli. Le bar installé en zone Nord ne diffuse que les matchs retransmis par TF1 mais organise des soirées spéciales pour les rencontres de l'équipe de France. Ce sera le cas demain avec une avant-soirée de 19 h à 21 h. Un dispositif qui sera amélioré en cas de qualification pour les huitièmes ou les quarts. Fermé le dimanche. Premier prix : 2,50 € la bière.
Brasserie de l'Hôtel de ville, 93, boulevard Blossac. Les matchs retransmis sont ceux diffusés uniquement sur TF1 et sur un écran de taille modeste. Fermé le dimanche. Premier prix : 1,30 € le café. Tél.: 05.49.21.05.49.
Bar le Camus, 12, avenue Pierre-Abelin. Le bar des supporters du Soc ne diffuse que les matchs sur TF1. Premiers prix : 1,20 € le café, 2,50 € la bière.
Laurent Gaudens

Vienne Services : vers plus de soutiens aux communes

C'est une spécificité du département de la Vienne : les collectivités locales ont la chance de bénéficier de soutien dans leur fonctionnement au quotidien. Depuis les années 80 et selon le vœu du président du conseil général de l'époque, René Monory, deux entités, qui ont tenu leur assemblée générale lundi dernier à Lencloître, ont été créées pour les assister dans des actions spécifiques.
Le conseil juridique et l'informatique d'abord, dont s'occupe Vienne Services. Quand des maires ou présidents de communautés de communes ont besoin de renouveler leur parc informatique, ont un problème juridique à soulever, ou du personnel à former, ils peuvent alors se tourner vers le syndicat mixte, qui vit des subsides du conseil général et d'une cotisation de chaque commune. « On a la possibilité d'obtenir de meilleurs tarifs, explique Lucie Bebin-Brossard, directrice adjointe de Vienne Services. C'est aussi la possibilité de collectiviser la maintenance. »
Alain Fouché réélu président
Avec les élections municipales, Vienne Services vient ainsi de former 500 personnes depuis le mois d'avril à l'informatique. Lorsqu'ils ont un projet d'aménagement, les élus peuvent également se tourner vers l'Agence technique départementale. Etablissement public administratif autonome, il accompagne les collectivités en pilotant les projets de A à Z.
L'ATD n'est d'ailleurs pas prête de voir son action s'arrêter puisque de nouvelles fonctions devraient lui être attribuées, notamment pour l'instruction des permis de construire ou les plans locaux d'urbanisme, domaines desquels l'Etat souhaite se désengager. 200.000 € viennent d'être ajoutés au budget dans ce but.
« Notre soutien devra être encore plus important dans les années à venir si les EPCI (établissement public de coopération intercommunale, les communautés de communes et communautés d'agglomération) doivent avoir plus de 20.000 habitants. »
Sous la présidence d'Alain Fouché, reconduit lundi dans ses fonctions, les deux entités ont donc de beaux jours devant elles.

mercredi 18 juin 2014

Une confirmation et une création à la Maison pour tous


Wally a rempli une nouvelle fois la salle de la Maison pour tous à l'occasion de la deuxième saison du Carroy.
La saison dernière aura vu l’inauguration d’un service logements jeunes et la réussite de la deuxième saison des soirées du Carroy.
A l'occasion de son assemblée générale, la Maison pour tous a fait le point de ses activités. En voici les principaux points.
Service logement jeunes. Démarré en octobre, le projet a permis l'embauche d'Anissa Benhamou. Avec huit jeunes, elle a commencé à établir un catalogue de meublés et appartements pouvant correspondre à la demande de jeunes. « On joue un rôle de médiation locative, explique Hervé Guedjali, directeur de la MPT. On s'assure que les jeunes ont bien les ressources pour prendre le logement. » De quoi rassurer les éventuels bailleurs.
Cabaret du Carroy. Les soirées de la MPT ont fait le plein pour leur deuxième année d'existence : 725 entrées contre 488 l'année précédente, soit une moyenne de 120 spectateurs par spectacle contre 97 l'an passé. « Ce n'est pas le seul indicateur pour nous, analyse Hervé Guedjali. Même si cela marche moins, on continuera la chanson française en plus de la magie ou de l'humour. On veut que les gens soient plus curieux, qu'ils aillent vers ce qu'ils ne connaissent pas. » Une troisième saison avec six spectacles d'octobre à avril aura donc lieu avec la possible venue de l'humoriste de France Inter, Vincent Roca.
Site. C'est une des nouveautés de l'année, la MPT a son site internet (http://mptchatellerault.centres-sociaux.fr) avec newsletter. Une fierté pour la structure de Châteauneuf puisqu'il a été fait en interne.
Stages. Autre fierté de la MPT, l'accueil de stagiaires tout au long de l'année, notamment de troisième, qui ne trouvent pas toujours de place ailleurs. « C'est notre fonction sociale », témoigne Hervé Guedjali. Une douzaine a ainsi été accueillie cette année.
S'capade. Les séjours extérieurs des adolescents ne sont plus organisés pour cause de réglementation. Mais la MPT met en place des voyages d'une semaine à destination des familles et des seniors qui vivent seuls. Intitulé « S'capade », le dernier séjour a eu lieu dans le Pays Basque pendant une semaine dans une très bonne ambiance.
Rythmes scolaires. Comme ailleurs, les habitants de Châteauneuf s'inquiètent de la mise en place des rythmes scolaires et notamment des places en centre de loisirs. La MPT effectuera une tournée auprès des écoles Herriot, Jean-Zay et Sainte-Thérèse. À noter que les inscriptions seront ouvertes dès lundi 23 juin pour permettra aux familles de partir en vacances en ayant une solution pour la rentrée.
Conseil d'administration. Deux nouveaux administrateurs font leur entrée. Il s'agit de Valérie Roy et Jean-Frédéric Frandeau.
Renseignements au 05.49.20.00.13.
L.G.

mardi 17 juin 2014

Le trophée Frontinus part en Bourgogne



Les collégiens de George-Sand et les lycéens du Verger terminent deuxièmes.
Organisé nationalement, le trophée Frontinus a pour but de mettre en valeur les métiers de la maintenance par le biais de courts-métrages. L'an passé, le Poitou-Charentes, représenté par le lycée Branly et celui du Verger, l'avait emporté, ce qui lui avait donné le droit de garder le trophée durant toute l'année et, accessoirement, d'accueillir cette année la remise du nouveau trophée. Celle-ci a eu lieu vendredi en marge de l'assemblée générale de l'Association française des ingénieurs et responsables de maintenance, organisatrice du concours, dans l'amphithéâtre Lavoisier.
Représentée par des élèves du collège George-Sand et du lycée du Verger, la région Poitou-Charentes a terminé en seconde position devant l'Alsace mais derrière la Bourgogne. C'est donc vers cette dernière région que partira le trophée cette année. Elle aura la charge d'accueillir la prochaine remise de prix.
L.G.

Peintures et sculptures au Merle Moqueur


Jacques Epaud et Ludovic Lepage exposent jusqu'à la fin juin.
Ludovic Lepage est un habitué du Merle Moqueur.
Il y a des œuvres accrochées à demeure. Mais, à l'occasion de cette exposition en place jusqu'à la fin juin, c'est la possibilité de découvrir son univers onirique peuplé de coqs, perroquet, moustiques géants, éléphant… ou contrebasse, tous en métal et à base de matériaux de récupération.
Il est accompagné pour ce mois des peintures de Jacques Epaud, un Châtelleraudais d'adoption qui a accroché aux murs plusieurs portraits.
D'inconnus, pour la plupart, mais aussi de Jean Réno, que l'auteur, également réalisateur, a côtoyé.
Exposition visible jusqu'à la fin juin au Merle Moqueur, boulevard Blossac.

Qui sème le vent récolte les problèmes

 
La vie de Freddy Royer est devenue un enfer.
A Naintré, une éolienne oppose deux voisins. L’affaire pourrait bien se terminer au tribunal puisque la conciliation engagée a échoué.
C'était une vie de lotissement assez commune. Freddy Royer, installé depuis 1995, vivait à côté de la maison de M. Boisgard, en bonne ignorance.
Mais de l'indifférence, on est passé depuis deux ans à une sourde hostilité. La faute à une éolienne qu'a implantée M. Boisgard. « J'ai été victime d'une arnaque », plaide le vieux monsieur de 86 ans. « Je me suis fait avoir », accuse-t-il en pointant du doigt une société de la Sarthe qui aurait déposé le bilan depuis.
Freddy Royer, son voisin, y voit plutôt une manœuvre pour éviter une expropriation d'un bout de son terrain où la ville voulait créer un passage.
Mais là n'est pas le nœud du problème : ce qui les rend fou aujourd'hui, lui, son épouse et ses trois enfants, c'est le bruit que cause l'engin. « Quand il y a du vent, c'est infernal, explique-t-il. Ma fille de 8 ans n'arrive pas à dormir, elle voit un médecin à cause de cela. »
Outre le bruit, la famille est aussi obligée, selon l'inclinaison du soleil, de fermer ses volets, les pales de l'éolienne renvoyant des reflets dans leur cuisine.
Dès son installation en octobre 2012, sans permis de construire puisqu'elle est en dessous des 12 mètres légaux, Freddy Royer a tenté une conciliation, qui n'a rien donné. Il vient depuis d'écrire au procureur de la République, constat de l'Agence régionale de santé à l'appui qui témoigne des nuisances sonores.
" Ça ne s'enlève pas comme ça "
De son côté, M. Boisgard ne reconnaît ni ne nie les problèmes. Pour lui, les choses sont faites et il est difficile d'y revenir. « Il y a 7 m3 au sol pour la tenir. Ça ne s'enlève pas comme ça. S'il a des problèmes qu'il dépose plainte. »
C'est bien ce que compte désormais faire Freddy Royer. « Je ne suis pas procédurier mais je ne vois pas d'autres solutions. »
Laurent Gaudens

vendredi 13 juin 2014

Jours de Vienne : le moulin pour commencer



Le moulin de Chitré, un site à ne pas négliger.
Première étape de l’événement estival “ Jours de Vienne ”, ce week-end avec une visite très complète du moulin de Chitré à Vouneuil-sur-Vienne.
Intéressant le moulin de Chitré ? Même ceux qui s'en occupent n'étaient pas totalement convaincus de pouvoir captiver le public avec ce site. C'est ainsi que la première journée autour du moulin l'an passé a bénéficié d'une publicité… inexistante ! « On a été très surpris de l'affluence, témoigne Véronique Boirel, responsable du service tourisme de la communauté d'agglomération du Pays châtelleraudais. On a eu 300 visiteurs, sans presque aucune communication. »
 Deux jours d'animation
Du coup, cette année, cette journée intitulée « Chitré en Poitou ! » marquera l'ouverture de la manifestation « Jours de Vienne » qui égrènera ses animations jusqu'à la fin de l'été. Et il bénéficiera d'un programme conséquent. Des conférences, du théâtre, du chant, un dîner… animeront le site durant les deux jours – au lieu d'un l'an passé – du week-end.
« Ce sera la bonne occasion pour découvrir le site » reprend Véronique Boirel. Pour cela, quelque temps forts sont à souligner comme la visite commentée samedi de la réserve naturelle du Pinail qui se poursuivra jusqu'à la Vienne avec une traversée grâce aux bateliers de la Vienne au niveau du moulin. Ce ne sera pas qu'une balade mais un moment historique puisque la promenade reproduit le chemin qu'empruntaient les pierres meulières.
L'autre temps fort sera sans nul doute la visite contée et en musique du moulin samedi soir. Où l'on y découvrira « le secret du moulin de Chitré »… Tout un programme.
le programme
Samedi 14 juin
14 h, visite de la réserve du Pinail. 15 h, circuit l'histoire de la pierre meulière. 17 h, conférence « Le Pinail, l'autre bataille ». 18 h, Théâtre « L'épouvantail ». 19 h 30, apéro musical. 20 h 30, dîner champêtre au moulin. Réservation au 05.49.21.05.47. 21 h, visite contée et en musique.
Dimanche 15 juin
10 h 30, sortie libellule au Pinail. 14 h, « A chœur ouvert » avec Orphé'um. 14 h 30, manipulation de la pierre meulière. 15 h 30, Théâtre « L'épouvantail ». 16 h 30, conférence sur l'archéologie subaquatique. Également expositions et ateliers pour enfants.
L G.

jeudi 12 juin 2014

11. L'Espérance, les " circus " y ont leur deuxième maison


Gilles Thiollet, au fond, avec les élèves de seconde de l'école de cirque.
C’est une tradition : chaque promotion de l’école de cirque a son repaire au café de la rue Bourbon. Les seconde n’y échappent pas.
De quoi avez-vous envie de parler à Châtellerault ? Quand on leur a posé la question, les élèves de seconde de l'école de cirque, unanimes, n'ont eu qu'une réponse : de l'Espérance !
Le café de la rue Bourbon tient en effet une place particulière dans l'histoire de l'école de cirque. Depuis toujours ou presque. « C'est arrivé le plus simplement du monde, explique Gilles Thiollet, l'emblématique patron. C'était la première ou deuxième année de l'école, certains sont venus, c'était une bande sympa… »
Et depuis, les « circus » y reviennent, comme un truc qu'on se passe de promo en promo. La transmission se fait même avant le premier jour à l'école. Lors des stages qui précèdent, pour ceux qui y participent.
" C'est ici que l'ambiance est la meilleure "
« On est venu en ville à cette occasion se souvient Malou. On a fait une étape à l'Espérance. On nous a présenté Gilles. Il nous a expliqué qu'on se retrouvait ici. »
Et si l'on y revient, c'est sans doute avant tout pour son patron. « Il nous connaît tous », « il nous a dit que c'était notre deuxième maison ». Chacun a sa bonne raison pour y revenir, et l'hôte des lieux, volontiers râleur, est « super drôle ». Même le cadre, qui n'a rien d'un bar branché, arrive à séduire ces jeunes pas encore nés quand les lambris ont été apposés sur les murs. « On se sent dans un chalet, en montagne », avance Lucie. « Je préfère un bar comme ça qui fait ancien plutôt qu'un super moderne » ajoute Malou. « C'est bien parce que ça change avec les expos qu'il accueille », estime Lilian.
Et si certains vont parfois s'assoir sur les chaises du Merle Moqueur ou du Paris-New York, tous reviennent plus facilement vers l'Espérance. « C'est ici que l'ambiance est la meilleure » s'accordent-ils tous. « C'est vrai que j'ai une tendresse particulière avec les circus, avoue Gilles. Ils sont loin de leur famille, ils sont très jeunes quand ils arrivent ici et puis, ils font quelque chose de bien, qui sort de l'ordinaire. » Et malgré « leur look particulier », Gilles reconnaît verser sa larme à chaque départ d'une nouvelle promo. « On a de grands moments d'amitié », explique-t-il, l'œil humide. Et certains durent toujours. Comme la tradition qui veut que Gilles offre des fleurs lors de la dernière représentation du spectacle des terminales. Dans quelques semaines, ce sera sûrement encore le cas. Et Gilles versera sa petite larme. Une nouvelle fois.
Laurent Gaudens

Les " 3T " sur la même lancée


Jeanne Cherhal représentera dignement la chanson française le 15 avril. - (Photo DR)
Public renouvelé, retours enthousiastes : la première saison des 3T a donné pleine satisfaction à ses initiateurs. La nouvelle saison y ressemblera donc.
Certes, on ne mesure pas une saison culturelle à des chiffres. Mais quand même, certains peuvent faire plaisir et se dire qu'on va dans le bon sens : 9.000 spectateurs – dont environ 7.000 payants – au lieu de 3.100 l'année précédente – avec moitié moins de spectacles cependant – et 451 abonnements, voilà les quelques instruments qui peuvent servir de mesure et de référence pour la prochaine saison.
« C'était d'autant plus compliqué que je ne suis arrivé que le 1er juin, souligne, le directeur Jérôme Montchal. Il y avait beaucoup à faire. »
Et surtout, mettre un terme à la polémique lancée avec la création de l'Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). « Le conseil d'administration est satisfait, se réjouit le directeur. Nous avons montré que nous étions autonomes même si nous ne sommes pas indépendants financièrement. »
 Francis Huster et Jeanne Cherhal
Une grosse présence sur le territoire, notamment auprès des scolaires et dans les maisons de quartiers, un public diversifié, des prix attractifs, et une programmation variée auront su mettre tout le monde d'accord. Au rang des satisfactions, outre les attendus Emily Loizeau et André Dussolier, il y aura eu Circa, PetitesHistoires.com et Pommerat. Côté déceptions, en terme d'affluence, Barcella, Jakob et Pieter Ampe et certains spectacles jeune public qui ont été loin de faire le plein. Certains aménagements d'horaires seront ainsi amenés à la prochaine saison.
Une deuxième saison qui sera véritablement la petite sœur de la première. Comme prévu, on retrouvera la compagnie Opus, en tant qu'artiste associé. C'est elle qui ouvrira et fermera la saison. On retrouvera Pascal Rome et sa troupe également chaque 31 du mois mais pour des spectacles de leur programmation et donc payants, à l'exception d'un. Autre moment phare, en partenariat avec l'école de cirque, la venue d'un cirque cambodgien en résidence d'abord puis en spectacle en janvier. « Ce sera du jamais vu en France et en Europe », annonce Jérôme Montchal.
D'autres repères ont été placés au fil de l'année comme le Poitevin Matthieu Roy et sa Compagnie du Veilleur qu'on avait découvert la saison dernière dans « Même les Chevaliers tombent dans l'oubli » et qu'on retrouvera dans « Martyr », une pièce plutôt dérangeante de Marius Von Mayenburg. Autre habitué, Joël Pommerat, apprécié pour « La Fabuleuse histoire du commerce » et « Cendrillon », sera retrouvé avec « Cet enfant » grâce au conservatoire de Poitiers.
Et puisqu'il faut aussi des stars pour faire une saison, Francis Huster dans la peau d'Albert Camus (11 mai) et Jeanne Cherhal (15 avril) tenteront de faire « oublier » André Dussolier et Emily Loizeau.
au programme
Vendredi 3 octobre, 20 h, NT, t, présentation de la saison suivie de « Les dangers du fromage ». Gratuit.
Samedi 4 octobre, 11 h et 12 h, marché de Châteauneuf, « My System for ladies », Cie Volubilis.
Jeudi 16 octobre, 20 h 30, TB, t, Jean-Luc Lagarce.
Vendredi 31 octobre, 19 h, SA, t, « Le musée Bombana de Kokologo ».
Jeudi 13 novembre, 20 h 30, NT, t et h, « L'art du rire », Jos Houben.
Dimanche 16 novembre, 16 h, TB, o et h, « Croquefer et Tulipatan », ensemble les Brigands.
Samedi 22 novembre, 20 h 30, NT, m, Juan de Lerida et Bartholo Claveria.
Jeudi 4 décembre, 20 h 30, NT, t, « Martyr », de Maris Von Mayenburg.
Dimanche 7 décembre, 16 h, SA, t, jp, Piano plume.
Jeudi 11 décembre, 20 h 30, SA, d et t, « La Grande finale », Cie Volubilis.
Mercredi 31 décembre, 19 h, TB, h, « Fond de tiroir », Cie Opus.
Mardi 13 janvier, 20 h 30, NT, t, « Arlequin poli par l'amour » de Marivaux.
Samedi 17 janvier, 20 h 30, TB, m, « Les voyages de Bellerofonte », ensemble Faenza.
Jeudi 22 janvier, 20 h 30, SA, c, « Eclipse », Phare Ponleu Selpak.
Vendredi 30, samedi 31 janvier 19 h, dimanche 1er février, 16 h, à domicile, t et h, « L'excursion », cie Opus.
Vendredi 6 février, 20 h 30, NT, t, « Au but » de Thomas Bernhard, Cie laBase.
Mardi 17 février, 19 h, NT, t, « Le Pays de rien », de Nathalie Papin.
Jeudi 19 février, 20 h 30, SA, t, « Cet enfant », de Joël Pommerat par le CRR de Poitiers.
Mercredi 11 mars, 19 h, NT, m, « Les enfants du bal », Solen Imbeaud, Camille Raibaud et Tiennet Simonnin.
Vendredi 13 mars, 20 h 30, TB, t, « Le Mois de Marie », de Thomas Bernhard.
Jeudi 19 mars, 20 h 30, NT, t, « Tartuffe, d'après Tartuffe », Guillaume Bailliart.
Jeudi 26 mars, 20 h 30, TB, ch, « Mon amie Cordy », Lucienne et les garçons.
Mardi 31 mars, 19 h, SA, h, « La veillée », Cie Opus.
Mercredi 1er avril, 20 h 30, NT, t, « Days of Nothing » de Fabrice Melquiot, Cie du Veilleur.
Jeudi 9 avril, 20 h 30, NT, d et h, « Rites », Cie Propos.
Dimanche 12 avril, 16 h, NT, t, « M. et Mme Barbe Bleue », Cie Caus'toujours Titus.
Mercredi 15 avril, 20 h 30, NT, ch, « Histoire de J. », Jeanne Cherhal.
Dimanche 19 avril, 16 h, NT, d, « Si ça se trouve, les poissons sont très drôles », Cie Ouragane.
Mercredi 22 avril, 19 h, jeudi 23 avril, 20 h 30, SA, c, « Face Nord », Cie Un loup pour l'homme.
Lundi 11 mai, 20 h 30, NT, t, Francis Huster « se glisse dans la peau d'Albert Camus ».
Vendredi 22 mai, 20 h 30, samedi 23 mai, 20 h 30, lycée Berthelot, t et h, « La Quermesse de Ménetreux », Cie Opus.
NT  : Nouveau Théâtre, TB : Théâtre Blossac, SA : salle de l'Angelarde. t : théâtre, o : opéra, h : humour ; m : musique ; d : danse ; c : cirque ; ch : chanson ; jp : jeune public.
Laurent Gaudens

mercredi 11 juin 2014

Les Gourmandises mènent loin


Les élèves de l'école de la 2e chance présentent leur projet.
En octobre dernier, un groupe de jeunes de l'école de la deuxième chance de Châtellerault a décidé de créer une mini-entreprise. L'objectif : produire des gâteaux et les vendre lors d'événements. Appelée « Gourmandises du Monde », la mini-entreprise s'est spécialisée dans la pâtisserie multiethnique et a dégagé un chiffre d'affaires de 360 € sur six mois.
Un bon résultat qui leur a permis de participer le 21 mai dernier au salon régional des mini-entreprises- « Entreprendre pour apprendre » à Angoulême et d'en repartir lauréat de la catégorie « insertion ». Ils ont ensuite accédé au salon national début juin où ils ont remporté le prix national de la « meilleure relation client ».
A l'occasion de l'assemblée générale de l'école de la Deuxième chance, hier mardi, les huit élèves restants du projet de départ – 25 en ont fait partie mais sont partis depuis – présenté leur travail devant Edith Cresson et Philippe Chadeyron, accompagnateur EPA.
Une convention a également été signée entre l'école et EDF qui donnera une enveloppe de 2.000 € afin d'aider à la mobilité des élèves pour l'achat de billet, d'essence ou la location de mobylettes.
L.G.

Paul Fromonteil livre ses archives à l'histoire

Agé de 84 ans, l’élu communiste a décidé de rendre ses archives publiques. Trois tonnes de documents livrés à l’histoire.

Prague, Budapest, la Chine, l'URSS, Khrouchtchev, Mao… Paul Fromonteil a tout connu ou presque de l'histoire sociale et communiste de la deuxième moitié du XXe siècle. Secrétaire fédéral communiste de la Vienne, secrétaire du Parti, le Châtelleraudais a surtout été le secrétaire particulier de Georges Marchais, Premier secrétaire du PCF, de 1976 à 1990.
" L'histoire a besoin de vérité "
A ce titre, il a été un grand témoin de cette histoire et en a gardé de multiples traces : documents, lettres, journaux, photos… Trois tonnes entreposées dans son pavillon des Minimes qu'il a décidées de rendre publiques, en conformité avec les décisions du Parti. « Le Parti communiste a décidé d'ouvrir ses archives sans rien soustraire des documents conservés, explique-t-il, y compris sur les questions délicates. L'histoire a besoin de vérité. »
L'ancien élu, qui participe aujourd'hui à des missions, notamment au Vietnam, déposera ses archives en trois lieux distincts : l'histoire locale et notamment la vie interne de la section aux archives communautaires de la CAPC ; les questions internationales et nationales aux archives nationales ; les informations départementales et régionales aux archives départementales. « On ne peut comprendre les évolutions sociétales sans la dimension politique, professe Paul Fromonteil. Notamment au niveau local, les communistes ont marqué l'histoire du Châtelleraudais. »
L'objectif est avant tout que les historiens puissent se saisir de ses questions. Après un long travail de classement par les archives communautaires. « C'est une mission de service public », analyse Pascal Borderieux, son responsable.
Ce sera même une mission d'intérêt général puisque l'université opère un test avec cette opération. « Notre objectif est d'aller chercher les archives chez ceux qui les ont, explique David Hamelin, universitaire chercheur. Il faut aller au-devant des acteurs. »
Il va publier ses mémoires
Une association va être ainsi créée dans ce but car l'historien a pu mesurer comment il était difficile d'avoir certaines informations lors de l'écriture de l'ouvrage sur la Manufacture avec Marie-Claude Albert, Pierre Bugnet et Patrick Mortal. « Beaucoup de militants se disent que ça n'a pas d'intérêt. L'essentiel des archives passe à la benne ? Des trésors ont ainsi été balancés. »
Ce ne sera au moins pas le cas de celles de Paul Fromonteil. L'historien aura d'ailleurs la tâche facilitée puisque l'ancien élu compte publier ses mémoires d'ici la fin de l'année.
Laurent Gaudens

dimanche 8 juin 2014

Les Galopins des Bois à l'assaut du Mont Blanc



Cinq « Galopins » prêts à faire le tour du Mont Blanc.
Cinq marcheurs châtelleraudais, membres des Galopins des Bois, vont entreprendre à compter de cette semaine le tour du Mont Blanc.
Ils ont 55 ans pour la plus jeune et 67 ans pour les plus anciens. Mais à l'heure de prendre la route du Mont Blanc, ils n'ont aucune crainte. Normal, François Bellanger, Alain Gaschard, Marie-Pierre Raballand, Georges Guillon et Philippe Grasselly, tous membres des Galopins des Bois, ont l'habitude de s'entraîner quotidiennement sur stade ou en forêt.
« Sur le plan cardiovasculaire, il n'y a pas de problèmes, expliquent-ils. Après, c'est une marche en montagne, on peut se blesser, On n'est jamais à l'abri d'une entorse. » C'est pourtant à une vraie épreuve sportive que les cinq « Galopins » vont se confronter. Du 10 au 21 juin, ils vont entreprendre de faire le tour du Mont Blanc, partant de Chamonix et y revenant en passant par l'Italie et la Suisse, soit une moyenne de 15 à 18 km par jour avec 1.000 m de dénivelé quotidien. « Quinze kilomètres en montagne, ça équivaut à 30 kilomètres en plaine », analysent-ils.
Sous la direction d'un guide, ils vont aller de refuge en refuge, prêts à se faire mal aux muscles et à en prendre plein les mirettes.
Ce n'est pas le seul déplacement puisque une cinquantaine de membres du club, qui en compte 166, revient du viaduc de Millau après avoir participé à une course de 23 kilomètres.
Prochaine activité commune, la Trottine des copines qu'organise le club le 21 septembre. Seules les filles y ont droit. Une inégalité entre les sexes bien tolérée par les membres masculins, une fois dans l'année.
Pour tout renseignement, tél. 06.73.79.40.47 ou galopinsdesbois@ gmail.com
Entraînement du mardi au vendredi, stade Gaillot-Suter à 17 h 45, et en forêt les mardi, jeudi, samedi et dimanche à 9 h. Adhésion : 20 €/an.
Laurent Gaudens

samedi 7 juin 2014

" Je suis quelqu'un d'assez électrique "


 
Philippe Croizon a pioché les questions avec l'aide de sa fille Claire.
Une fois par mois, une personnalité se livre par le biais de questions tirées du panier. Aujourd’hui, le nageur amputé Philippe Croizon.
Mon principal défaut ?
« Je suis quelqu'un d'assez vif, d'impatient. Quand j'ai décidé quelque chose, il faut que cela se fasse. J'aime bien quand les choses vont vite. J'ai pris un coup de jus, alors je suis quelqu'un d'assez électrique. J'ai la chance d'avoir Suzanna, ma compagne, qui me tempère. J'ai réussi ce que les autres n'ont pas réussi, je me suis coupé en quatre (rires). Donc, je peux être partout à la fois. Mon principal défaut c'est d'aller trop vite, bien souvent. »
Un livre auquel je m'identifie ?
« Je viens de lire un livre qui m'a profondément touché qui s'appelle " De l'étoile de shérif à la croix de vie " (de Paul Sobol, NDLR), d'un rescapé des camps de concentration. Ça m'a profondément ému, je me suis dit, ce n'est pas possible que ce soit l'espèce humaine qui puisse faire ça. Pas nous. Ça m'a vraiment touché. Ça nous ramène aux élections européennes. Le résultat m'a vraiment attristé. Les gens ne savent plus où ils sont. Il faudrait qu'ils revoient un peu leur histoire. On a eu la première guerre mondiale, la deuxième, le Débarquement, il ne faut pas oublier. Montrer mon pays dans le monde entier comme ça, ça m'a fait mal. »
 " Mon bonheur, d'avoir une belle famille "
Si j'étais une saison ?
« L'été, sans hésitation. C'est la vie, j'ai horreur de l'hiver. On est renfermé chez soi, surtout quand on vit en milieu rural comme moi. J'ai tellement souffert de l'hiver, pendant quatorze ans, après mon accident, à végéter sur mon canapé. J'aime l'été car c'est la vie. »
Mon rêve de bonheur ?
« Il est là. J'ai atteint tout ce que je voulais. Quand mon ex-femme est partie, je me suis demandé si quelqu'un pourrait encore m'aimer, un homme sans bras ni jambes. Puis Suzanna est arrivé. Elle avait trois filles, moi deux garçons. Avec un chien borgne, trois chats et un poisson rouge. C'est une grande famille recomposée. C'est ça mon bonheur, d'avoir une belle famille et que tout le monde s'entende bien. »
Ma couleur préférée ?
« Le bleu, la couleur de l'océan. Je me demande pourquoi il m'a toujours attiré. Des fois quand je ne suis pas trop bien, que j'ai un coup de blues, je prends la voiture et je vais au bord de la mer. Je la regarde et ça me fait du bien. Quand je suis dans l'eau, il n'y a plus de handicap. Je me sens libre. »
La ville que j'aime le plus ?
« Ça ne va pas être sympa pour Châtellerault, mais c'est là où j'ai fait mes entraînements, c'est La Rochelle. C'est une ville jeune, dynamique, qui bouge. J'espère que j'y finirai mes jours, au bord de la mer, à la contempler, à lui dire merci. C'est la mer qui a changé ma vie, je lui dois tout..»
 " J'aime faire passer le message du handicap positif "
L'homme politique que j'admire ?
« Il n'y en a pas. Je suis déçu de tous. Si on en est là aujourd'hui, c'est parce que des hommes et des femmes politiques nous ont donné le mauvais exemple. On ne sort pas des affaires, que ce soit droite ou gauche. A chaque fois qu'il y a un résultat du Front national comme aux Européennes, on nous dit qu'on nous a compris, qu'on va changer les choses, et ça recommence. Arrêtez de vous moquer de nous ! Là, je suis en colère. Mais c'est celle de tous les citoyens. Il y a besoin de sang neuf, de gens qui peuvent nous parler autrement. »
Ce que je voudrais être ?
« Un dauphin. Et que les océans soient propres. Quand j'ai relié les cinq continents, partout la mer était polluée, partout il y avait de la pollution. C'est terrible à voir. Le cancer de la planète, c'est l'être humain. »
Mon occupation préférée ?
« J'ai écrit mon troisième livre " Plus fort la vie ". J'aime la communication, je fais beaucoup de conférences, en entreprise ou dans les écoles. J'aime faire passer le message du handicap positif. Il faut arrêter de parler du handicap façon " Thénardier ". J'ai conscience que ce n'est pas facile de vivre avec 800 € par mois mais il faut montrer des personnes capables de s'investir, de faire des études. Il faut rassurer, montrer qu'on peut faire des aménagements. »
La chanson que j'aime siffler régulièrement ?
« " Fais comme l'oiseau ", elle me représente tellement. Il faut rester libre. Croire en son avenir, croire en soi. »
Le métier que je ne voudrais pas faire ?
« Président de la République, c'est une galère sans nom. Ils veulent tous y être, puis quand ils y arrivent, ils n'arrêtent pas de dire que c'est dur. Il fallait laisser la place alors. On a toujours le choix. Un handicap comme le mien est difficile à apprivoiser. Mais j'ai la chance inouïe d'être en bonne santé. Tout est possible dans la vie. »
au naturel
C'est avec enthousiasme que Philippe Croizon nous a accueillis en début de semaine dans son domicile ingrandais. Avec l'aide de sa fille Claire, il n'a pas hésité à se prêter au jeu de questions piochées au hasard. Entre coups de cœur et coups de gueule, Philippe Croizon se livre volontiers, évoquant ses combats et ses espoirs. Un entretien à retrouver ci-contre comme dans la vidéo sur nos sites internet (http://goo.gl/qAMbVI ou en flashant le code ci-dessous).
repères
La Manche et les cinq continents
Le 5 mars 1994, à 26 ans, Philippe Croizon est touché par une ligne électrique
de 20.000 volts alors qu'il travaille sur son toit à démonter son antenne de télévision.
Amputé des quatre membres, il effectue en 2010 la traversée de la Manche à la nage.
Deux ans plus tard, il relie avec Arnaud Chassery les cinq continents à la nage en cent jours. En a été tiré un film documentaire de 110 minutes « Nager au-delà des frontières ».
à suivre
Philippe Croizon un homme multimédia
« J'aime la communication », nous a-t-il confié et Philippe Croizon le prouve. Il a déjà écrit trois livres : « J'ai décidé de vivre » Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2006, « J'ai traversé la Manche à la nage », Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2012, et « Plus fort la vie », Éditions Arthaud, 2014.
Il anime également une rubrique dans le Magazine de la santé sur France 5 tous les troisième lundis du mois.
Vous pouvez aussi le retrouver via son site www.philippe-croizon
-consulting.com

mercredi 4 juin 2014

Quatre vagues pour " Jours de Vienne "



Les vieux bateaux seront de retour fin juin à Cenon-sur-Vienne.
Quatre animations ponctueront l’été autour de la Vienne. On commence en juin à Chitré pour finir en août à Châtellerault.
Même si on a toujours un peu de mal à faire le lien entre des manifestations assez diverses, si ce n'est hétéroclites, « Jours de Vienne » continue de rassembler les habitants du Pays châtelleraudais autour de leur rivière.
Ce sera encore le cas cette année autour de quatre animations principales.
> Moulin de Chitré, samedi 14 et dimanche 15 juin. Organisé pour la première fois l'an passé avec un certain succès, « Chitré en Poitou » vous permettra de découvrir le moulin sous toutes ses coutures, grâce à de multiples animations. A noter notamment une promenade partant de la réserve du Pinail vers le moulin reproduisant le chemin que prenaient autrefois les pierres meulières. Autre moment fort, le samedi soir, une visite contée et en musique du moulin.
> Pointe de Forclan, samedi 28 et dimanche 29 juin. Ce sera la quatrième édition d'«Un dimanche 1900 au bord de l'eau » mais ce sera forcément la plus belle. D'abord grâce à ces bateaux anciens qui seront beaucoup plus nombreux que l'an passé. Ensuite par de nombreuses activités organisées sur les deux jours : entre déjeuner-dîner sur l'herbe, cinéma en plein air, guinguette, jeux nautiques, régates… il y en aura pour tous les goûts. Et il faudra en profiter puisque les bateaux ne reviendront pas avant 2016, la manifestation devenant biennale par la suite.
> Bonneuil-Matours, dimanche 6 juillet. Les bords de Vienne du parc de Crémault sont très appréciés des habitués. Les autres pourront aussi venir les découvrir grâce à cette journée « la Vienne côté plage » consacrée au « farniente et au bien-être ». Parcours aquatique, waterball, jeux de plage, beach-volley, bouée tractée, jeux géants en bois, surf gonflable, maquillage pour enfants… tout ça, de 11 h à 19 h, devrait ravir les enfants et permettre aux parents de souffler un peu.
> Châtellerault, samedi 23 et dimanche 24 août. Ce sera le gros morceau de « Jours de Vienne » et un peu la fin de l'été. Pendant deux jours – au lieu d'un les autres années – Châtellerault renouera avec son passé portuaire avec la présence de bateaux et de 120 exposants qui s'étaleront du pont Henri-IV jusqu'à l'esplanade Allaman sur la rive droite de la Vienne. A noter qu'un « gros » spectacle est annoncé pour le samedi soir. De quoi rendre jaloux ceux qui auront choisi de partir en vacances.
Renseignements office de tourisme, tél. 05.49.21.05.47. www.tourisme-chatellerault.fr Sur Facebook à Jours-de-Vienne-Châtellerault
Laurent Gaudens

Une voiture incendiée en centre-ville



La voiture n'a pu être sauvée des flammes.
châtellerault
Un feu, probablement mis volontairement, s'est déclaré lundi soir dans la petite cour des Trois-Trompettes qui donne sur la rue de la Chevretterie dans le quartier du Faubourg Saint-Jacques. L'incendie s'est déclaré dans un canapé déposé sur le trottoir et s'est propagé aux poubelles déposées au même endroit ainsi qu'à deux véhicules stationnés à cet emplacement. Les secours ont pu sauver une voiture mais une deuxième a été totalement détruite.