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mercredi 30 novembre 2011

A Châtellerault, reprise dans la stabilité


Les bénévoles accueillent les premiers bénéficiaires. Les bénévoles accueillent les premiers bénéficiaires. - (dr)


Il n'est pas encore 14 h et déjà la file s'allonge devant le 86 avenue de Richelieu. Pour la première fois de l'année en effet, le plus grand centre de la Vienne organisait sa première collecte. « Cette première semaine, on va accueillir 445 familles et servir ainsi 1.200 personnes », analyse Michel Cheminaud responsable du centre châtelleraudais en remplacement d'Hubert Poilane devenu responsable départemental. « C'est plutôt stable mais on ne sait pas comment ça va évoluer dans les prochaines semaines. »

185.000 repas l'an passé
L'an passé, 867 familles avaient été comptabilisées en fin de saison et 185.000 équivalents repas avaient été servis. Déjà hier, les 72 bénévoles ont retrouvé des têtes connues. « Sans les Restos, on ne sait pas trop comment on pourrait faire, explique ainsi Colette une des bénéficiaires. C'est de pire en pire et je ne suis pas la seule à le dire. » Et puis il y a les nouveaux avec cette année, les premiers employés d'ex-New Fabris, au nombre de trois pour l'instant. « On espère surtout que la hausse ne sera pas trop importante, ajoute Michel Cheminaud. Il faut surtout ne pas dépasser les 900 inscrits car après on serait saturés. On n'a pas les moyens de stocker suffisamment de marchandises sur place. » En attendant, les inscriptions sont ouvertes et la collecte continue pour 16 à 17 semaines.

Restos du coeur, 86 avenue de Richelieu, distribution du mardi au vendredi de 13 h 45 à 16 h 45. Tél. 05.49.02.85.37. A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.
Laurent Gaudens

Dans le monde miniature d'André Lacombe

Passionné de trains miniatures, André Lacombe leur a consacré vingt ans et une pièce qu'il ouvre à l'occasion des fêtes de fin d'année à Naintré.


André Lacombe fait visiter sa création pendant trois semaines à Naintré. André Lacombe fait visiter sa création pendant trois semaines à Naintré. - (dr)
Il y a des trains qui tournent certes mais pas que ça : des scènes de vie, comme une fête de la musique ou un gendarme qui met un p-v... Bien plus qu'un train miniature, c'est une vie au 87 e qu'a reproduit André Lacombe dans une arrière-pièce de son pavillon de Naintré. « J'ai mis vingt ans à faire tout ça, raconte-t-il fièrement. J'ai fait tous les décors, petit à petit. »
Petit-fils et fils de cheminot, André Lacombe est tombé dedans quand il était petit. « A l'époque, on voyageait gratuitement dans les trains quand on était fils de cheminot, explique-t-il. Mais je n'ai jamais joué au train électrique. A mon époque, ça n'existait pas ou ça coûtait bien trop cher. »

'' J'ai commencé sur la table de la salle à manger ''
Mais depuis, le dessinateur industriel de 60 ans a rattrapé le temps perdu. « J'ai commencé il y a trente ans sur la table de la salle à manger du HLM où on habitait. J'ai appris au contact d'autres, d'abord avec des produits du commerce avant de les fabriquer moi-même. » A l'aide de cartons de calendrier et d'autres matériels de récupération, il a construit ses premières gares et premières maisons en même temps qu'il achetait les voies et trains vapeur ou micheline dans des brocantes et vide-greniers. Des réalisations qui sont à peu à peu sorties du garage - entièrement rempli de sa réalisation principale - pour gagner d'autres parties de la maison. Une invasion assumée par son épouse Mireille. « C'est moi qui l'ait encouragé, raconte-t-elle, je préfère qu'il joue au train plutôt qu'il aille au café. »

Il truste les expositions
André Lacombe pousse sa passion hors les murs de sa maison. Il court aussi les expositions pour présenter une de ses réalisations, avec la réplique de la gare de Naintré et du Site du Vieux-Poitiers. Neuville-du-Poitou, Parthenay, Bressuire, La Rochelle, Rochefort, Nemours... la plupart des expositions de miniatures l'ont vu passer. « Mais j'ai ralenti un peu. J'attends la retraite. »
En attendant, il ouvrira une nouvelle fois sa maison aux visiteurs. L'an passé, à l'occasion de la première, il a accueilli 80 personnes. Et bien souvent les visites d'une heure se sont prolongées au-delà. Il faut dire que, bien lancé, André en a beaucoup à raconter...

Exposition à découvrir du 3 au 22 décembre, au 12, rue Georges-Brassens, Naintré. Sur rendez-vous (groupes jusqu'à 5 personnes). Tél. 05.49.90.00.07. A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

samedi 26 novembre 2011

Les politiques en soutien aux grévistes de la fonderie



A l'invitation de l'intersyndicale, des élus de tout bord sont venus apporter leur soutien aux grévistes de la fonderie alu d'Ingrandes.

Les élus départementaux de tout bord sont venus dire leur agacement face aux agissements des directions de Renault et Montupet.
Les élus départementaux de tout bord sont venus dire leur agacement face aux agissements des directions de Renault et Montupet. - (dr)











Les syndicalistes de la Fonderie du Poitou aluminium pouvaient manifester leur satisfaction hier : réunir derrière une même table Jean-Pierre Abelin, Catherine Coutelle, Jean-François Macaire ou encore Claude Bertaud n'est pas chose aisée. Sans empoignades qui plus est.
C'est même une belle unanimité qu'ont manifestée l'ensemble des représentants des différents courants. De l'UMP au Parti communiste, en passant par le PS, Europe Écologie Les Verts et le Front de Gauche, tous se sont accordés pour condamner les agissements de Montupet et reprocher à Renault l'« oubli » de ses engagements.
« Il faut continuer à faire pression sur Renault », a asséné Jean-François Macaire, vice-président de la Région. « Il faut que Nicolas Sarkozy ait la même fermeté avec Renault qu'il a eue avec Peugeot quand il a annoncé des suppressions d'emplois », a rajouté Catherine Coutelle, députée de la Vienne.
« Tout le territoire est derrière vous », a assuré Gérard Barc, vice-président de la CAPC. Guy Monjalon, conseiller général du canton, Jean-Pierre Abelin, député-maire de Châtellerault, Olivier Chartier, conseiller régional, ne pouvaient qu'être d'accord avec Claude Bertaud, président du conseil général, quand il disait : « Il faut qu'on nous apporte ce qu'on nous a promis. »

Le spectre de la liquidation
Car pour l'heure, la baisse subite de commandes de Renault chutant de 18.000 pièces à 10.000 met en grand danger l'entreprise qui pourrait être placée dès mercredi en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre. Renaud Le Youdec, manager de transition, qui a reçu l'ensemble des élus à l'issue de leur prise de parole ne l'a pas caché : sans changement d'attitude de la part de Renault, l'entreprise ingrandaise vit ses dernières heures.
En ce sens, le rendez-vous qui aura lieu lundi entre la direction de Renault et l'administratrice judiciaire M e Hélène Bourbouloux s'avère capital. La décision du tribunal de commerce en dépendra fortement.
D'ici là, l'intersyndicale fondeuse espère bien que les douces paroles des élus se seront transformées en actes fermes et résolus. Leur avenir en dépend.

A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
de l'autre côté
Inquiétudes à la fonte
Par un communiqué, la direction de Fonderie du Poitou Fonte fait part de son inquiétude. Selon elle, le blocage du site depuis jeudi « provoquera très vite l'asphyxie » de la fonte. « Nous comprenons la forte préoccupation des salariés de Fonderie du Poitou Aluminium pour l'avenir de leur société et de leur emploi. Mais, il ne faut pas que cette légitime inquiétude se traduise par la mise en cause de la survie des autres entreprises de la zone [...]. Fonderie du Poitou Fonte ne peut accepter d'être prise en otage [...]. Lors de la grève de septembre et octobre, FPF a déjà ressenti les conséquences économiques de ce type de blocage. »
à chaud
Éric Besson et le respect des engagements
Dans un communiqué, le ministre de l'industrie Éric Besson estime que « jusqu'à présent, le Groupe Renault a tenu l'essentiel des engagements qui étaient exigés de lui [...] ». Face aux difficultés de trésorerie rencontrées actuellement par la Fonderie du Poitou, Éric Besson « demande au Groupe Renault de poursuivre scrupuleusement le respect de ses engagements et souhaite que, dès maintenant, le Groupe Renault adresse au site un volume de commandes capable de garantir dans les meilleures conditions son fonctionnement courant ». Il indique qu'il a joint Carlos Ghosn, et le n° 2 du groupe, Carlos Tavares, qui l'ont assuré qu'ils respecteraient leurs engagements.
Laurent Gaudens

mercredi 23 novembre 2011

Danielle Mitterrand était une habituée de la Vienne



Sa dernière visite remonte à 2009. Mais elle a aussi inauguré la médiathèque de Poitiers et monté un comité France Libertés à Châtellerault.

En 2009, pour sa dernière conférence donnée à Poitiers.
En 2009, pour sa dernière conférence donnée à Poitiers. - (Photo d'archives, Dominique Bordier)
La conférence de Danielle Mitterrand avait été le point d'orgue des trois journées d'université européenne de la région Poitou-Charentes, organisées à Poitiers en octobre 2009. De sa petite voix et parée de son sourire charmeur, la présidente de France Libertés avait cloué au pilori tous ceux qui clamaient haut et fort que l'eau était un bien commun, « alors qu'ils veulent en faire le pétrole du XXI e siècle. » Celle qui se battait pour l'eau pour tous ne soient pas « l'eau pour tous ceux qui peuvent la payer » avait remporté un franc succès d'auditoire ce jour-là. Ce n'était pas sa première visite à Poitiers. Déjà en septembre 1996, l'ex-première Dame de France avait coupé le ruban inaugural de la médiathèque François-Mitterrand, en centre-ville. Elle avait pour habitude de ne rater aucune inauguration de lycées et lieux culturels portant le nom de son époux. Elle y tenait beaucoup, expliquant que, « la véritable histoire de François s'inscrit dans ces manifestations-là. »
Ancienne présidente du comité relais de la fondation France Libertés àChâtellerault, Micheline Bruère a côtoyé Danielle Mitterrand à de multiples reprises. « La première fois qu'on s'est rencontrées, on était très intimidées toutes les deuxA l'époque, Edith Cresson était maire, et on m'avait demandé d'être présidente du comité. »
Mme Mitterrand était venue à Châtellerault pour le lancement du comité relais en 1988. « C'était le jour où la pyramide du Louvre était inaugurée » se souvient Micheline Bruère. Jusqu'en 2001, date de la disparition des comités relais pour cause de restructuration de la fondation, Danielle Mitterrand est venue plusieurs fois à Châtellerault, notamment pour y présenter son livre et lors de l'inauguration du nouveau boulevard Blossac. La dernière fois, c'était en 2005, à l'invitation d'Attac pour y parler de la question de l'eau.
« Ce n'était pas une amie, c'était une présidente. C'était une femme très courageuse, simple, qui avait beaucoup de convictions. Elle a donné beaucoup de forces pour les défendre. Sa mort m'a fait beaucoup de peine. »

Notre diaporama sur Danielle Mitterrand dans la Vienne, sur nos sites Internet.
en savoir plus
La présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, rend hommage à Danielle Mitterrand décédée cette nuit. «C'est une grande dame qui s'éteint, une militante inlassable des droits humains, une passionnée de la défense des grandes causes comme l'accès à l'eau potable, une résistante dès la première heure contre toutes les formes d'oppression. La vie lui a réservé des épreuves qu'elle a surmontées avec dignité et courage. »

Lire aussi nos pages d'informations générales.
Delphine Noyon
et Laurent Gaudens

mardi 22 novembre 2011

Fonderie du Poitou Alu : '' Le problème est politique ''

Devant l'ensemble des salariés, le secrétaire du comité d'entreprise Eric Bailly a fait le point hier sur la situation. Et tracé de sombres perspectives.


L'ensemble des salariés du site était réuni pour un point sur l'entreprise. L'ensemble des salariés du site était réuni pour un point sur l'entreprise. - (dr)
Jusqu'à vendredi, tout semblait à nouveau sur de bons rails à la Fonderie du Poitou aluminium. Jusqu'à vendredi. Car ce jour-là, devant le comité d'entreprise, il a été fait état d'une baisse des commandes de Renault. « Pour refaire une trésorerie et permettre de relancer la fonderie, nous savions qu'il nous fallait entre 16.000 et 18.000 pièces, a expliqué devant ses collègues hier Eric Bailly, secrétaire du comité d'entreprise. Renault a tout simplement annoncé qu'il baissera ses commandes à 10.000 pièces. »

Vers la liquidation ?
Une chute de commandes qui, selon lui, devrait entraîner le tribunal de commerce de Nanterre à décider de la liquidation judiciaire. Une information qui, en tout cas, fait forcément désordre au moment où - mercredi et en fin de semaine - deux repreneurs s'apprêtent à visiter la structure.
« Le problème de la fonderie du Poitou n'est pas économique, a martelé Eric Bailly. Il est avant tout politique et seuls les politiques sont à même de faire plier Renault. » Car l'ex-Régie ne respecterait pas l'accord conclu dans le bureau du ministre de l'Industrie Eric Besson le mois dernier qui a conduit à la reprise d'activités : Carlos Ghosn lui-même s'était engagé à maintenir ses commandes.
En conséquence, l'intersyndicale reprend du service avec des actions à Paris lors de réunions officielles par le dépôt de motions mais aussi localement avec une réunion vendredi lors de laquelle les politiques seront invités à s'exprimer et une réception mercredi soir par le préfet de région.
« S'il y a un repreneur, a expliqué Eric Bailly, il faut s'attendre à un plan social qui pourra être important. » Les fêtes de fin d'année risquent d'être moroses du côté d'Ingrandes.

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Laurent Gaudens
 

Tricel, l'autre solution d'assainissement individuel

 

Spécialisé dans la microstation, le groupe irlandais KMG vient d'inaugurer son antenne française à Naintré.

François Le Lan a fait visiter l'entreprise aux élus. François Le Lan a fait visiter l'entreprise aux élus. - (dr)
Preuve de l'importance accordée par le groupe irlandais Killarney Manufacturing Group (KMG) à son implantation en France, hier, à l'occasion de l'inauguration, Paul Kavanagh, ambassadeur d'Irlande avait fait le déplacement.
Il faut dire que le spécialiste depuis une quarantaine d'années du traitement des eaux usées espère beaucoup de son implantation en France. Une venue qui vient du changement de réglementation depuis septembre 2009 qui permet dorénavant aux ménages français de s'équiper en microstation ce qui risque de vite ringardiser les fosses septiques actuelles.
Le groupe KMG, leader sur ce marché en Irlande et à la recherche d'un marché plus important a donc demandé et obtenu l'agrément ministériel, pour la microstation qu'elle fabrique sous le nom de Tricel, en avril 2011. Le système permet de minimiser l'emprise au sol.
Employant 220 salariés en Irlande et au Royaume-Uni dans six structures différentes, le groupe KMG réalise environ 30 M€ de chiffre d'affaires par an.
Inaugurée à Naintré, sur la zone de Naurais-Bachaud dans un hangar de 1.150 m 2 sur un terrain de 8.300 m 2 , Tricel sera un lieu d'assemblage de pièces fabriquées en Irlande. Ce sera la seule unité de production du groupe en France, choisie pour sa situation géographique centrale.

Douze salariés en 2012
Démarrée début octobre, l'activité permet d'employer quatre personnes avec un développement à court terme assez rapide. « On sera huit en décembre, et douze dès l'an prochain », explique François Le Lan, directeur général. La suite dépendra de la diffusion sur le marché français, très concurrentiel puisque 46 entreprises ont obtenu l'agrément.

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Laurent Gaudens

Les droits de l'homme une affaire de jeunes

La Ligue des droits de l'homme a décidé de se rajeunir en plaçant à sa tête un couple de 24 ans. Rencontre.

Fatima Rhemzou et Vincent Grosgeorges devant le monument à la gloire de la Révolution qui sera le cadre d'une de leurs prochaines manifestations. Fatima Rhemzou et Vincent Grosgeorges devant le monument à la gloire de la Révolution qui sera le cadre d'une de leurs prochaines manifestations. - (dr)
O n a envie de dépoussiérer la LDH. Montrer que ça n'est pas que des petits vieux qui se réunissent une fois par mois. Tout nouveau président - il remplace Daniel Trillon devenu porte-parole d'Europe Écologie Les Verts -, Vincent Grosgeorges ne tourne pas autour du pot : certes, la LDH a une image vieillissante, mais ça va changer.
Avec sa compagne Fatima Rhemzou, devenue secrétaire, il compte bien s'investir, malgré leur jeune âge - tout juste 24 ans - et leur ancienneté toute relative. « On s'est inscrit à la Ligue il y a un an quand on est arrivé à Châtellerault, explique ce Châtelleraudais de naissance de retour au pays. On a voulu prendre part à la vie locale et cela nous a paru un bon moyen. »

'' Il y a un grand manque de communication ''
Épaulés par les anciens, notamment Philippe Pineau, vice-président, ils veulent donner une autre image de cette vieille association. « Étant fille de sans-papier, c'est un combat qui me touche », explique Fatima. « Il y a un grand manque de communication, poursuit Vincent. Les gens ne savent pas ce qu'on fait, c'est flou pour tout le monde. »
Leur première tâche sera avant tout de faire connaître la LDH par les réseaux sociaux - la section châtelleraudaise a son profil Facebook - mais aussi par des moyens traditionnels comme la présence lors de la fête du quartier de Châteauneuf. « J'aimerais pouvoir organiser un pique-nique interassociations, mais il n'y a rien de fixé, avance Vincent. Ce sera pour l'année prochaine. »
Pour l'heure, la nouvelle direction s'attache avant tout à poursuivre les actions lancées par ses aînés (voir ci-dessous) en ouvrant les portes vers d'autres adhérents. « Chacun vient avec ses idées, on n'impose rien », explique Vincent, concédant toutefois que la droite n'est pas forcément la bienvenue. « Les idées actuelles de la droite ne collent pas avec les nôtres. Mais pour venir à la LDH, il ne faut pas forcément avoir sa carte au PS pour autant. »

Adhésion : selon les revenus, les mineurs peuvent adhérer avec une autorisation parentale. Bureau : président, Vincent Grosgeorges ; vice-président, Philippe Pineau ; secrétaire, Fatima Rhemzou ; trésorière, Lise Beaubeau ; membre, Catherine Charlot.
à venir
> 25 novembre. Soirée de solidarité avec le peuple palestinien, 20 h 30, à la Maison pour tous. Avec Maxime Guimberteau de la plateforme des ONG pour la Palestine. Lectures de textes, thé et gâteaux. Entrée gratuite.
> 10 décembre. Commémoration au square Gambetta de la loi sur la laïcité.
> 15 décembre. Salle Camille-Pagé, conférence plus exposition sur la laïcité.
Laurent Gaudens

samedi 19 novembre 2011

Au collège Descartes des délégués bien formés



Tous les ans, le collège Descartes organise une matinée de formation pour ses délégués de classe. En guest star, la conseillère générale Valérie Champion.

Valérie Champion a présenté son parcours politique en toute franchise.
Valérie Champion a présenté son parcours politique en toute franchise. - (dr)











La découverte de la maladie de sa fille autiste Mathilde, son combat contre le handicap, son entrée en politique, son « coup de gueule » pour devenir vice-présidente du conseil général... Valérie Champion n'a rien oublié hier de sa - récente - carrière politique devant les délégués de classe lors de la journée de formation que leur consacre le collège Descartes.

'' J'ai connu six mois difficiles ''
« On a trouvé intéressant d'inviter Valérie Champion lors de cette matinée pour faire le parallèle entre le fait d'être délégué et celui d'avoir un mandat politique, explique Frédéric Farrugia, conseiller principal d'éducation du collège Descartes. En plus, l'élection présidentielle approche, et cette sensibilisation est intéressante, puisque nous formons aussi des citoyens. »
Informés sur leur future mission, les 65 délégués des classes de 4 e et 3 e ont ainsi droit à des petits exercices et à quelques rappels des règles. « On leur explique leurs droits et devoirs, poursuit le CPE, notamment sur la confidentialité, puisqu'ils sont appelés à siéger dans plusieurs instances. »
Ils ont eu aussi la possibilité de poser par tableau interposé les questions qu'ils voulaient à la vice-présidente du Conseil général : missions, indemnités, ambitions... Tous les champs étaient au menu et en toute franchise. « J'ai connu six mois très difficile durant lesquels je ne dormais pas la nuit, raconte Valérie Champion. J'ai connu des grands moments de solitude, notamment quand j'ai réclamé un poste de vice-président alors que tout avait été orchestré avant entre hommes. » Une image de battante qui aura peut-être donné des idées à certains pour une future carrière politique. Valérie Champion n'a-t-elle pas commencé, comme elle l'a rappelé, par être déléguée de classe ?

Pour le site de Valérie Champion, www.valeriechampion.com.
en ligne
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Laurent Gaudens

vendredi 18 novembre 2011

Khalid K donne de la voix pour les JMF

 
Seul en scène pour un spectacle surprenant. Seul en scène pour un spectacle surprenant. - (dr)
Etonnant spectacle que celui de Khalid K donné mercredi dans le cadre de la programmation des Jeunesse musicale de France au Nouveau-Théâtre. Avec son unique voix, l'artiste propose un voyage tantôt au bord de la mer tantôt dans une cour de ferme à l'aide notamment de boucles.

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Automne musical, acte 2

Le Beethoven Klavier quartett sera en concert ce soir. Le Beethoven Klavier quartett sera en concert ce soir. - (dr)
Ala recherche de la formule qui permettra de pérenniser le festival dans le temps, l'équipe de direction d'Automne musical a inauguré une nouvelle méthode avec une programmation en deux temps. Commencé avant les vacances de Toussaint, le festival se poursuit donc à compter de ce soir avec trois nouvelles dates en dix jours.
> Ce soir, 20 h 45, Nouveau Théâtre. « Beethoven Klavier quartett » avec Joaquin Palomares (violon), Paul Cortese (alto), Herwig Coryn (violoncelle) et Michel Wagemans (piano). Programme : Fauré et Brahms.
> Vendredi 25 novembre, 20 h 45, salle du Berry Senillé. « Les Anches hantées » (quatuor de clarinettes). Programme : Johann Strauss, Bedrich Smetana, Johannes Brahms, Philipp Glass, Astor Piazzola et Jan van der Roost.
> Dimanche 27 novembre, 17 h, Nouveau Théâtre. Orchestre symphonique de la région Centre. Direction : Gwennolé Rufet. Violon : Fanny Clamagirand. Programme : Fauré, Mozart et Beethoven.

Tarifs : 18 € pour le concert de l'orchestre région Centre ; 16 € pour les autres concerts ; 6 € pour le tarif réduit (moins de 26 ans, RSA et demandeurs d'emploi). Tél. 05.49.93.03.08.

jeudi 17 novembre 2011

Les tout-petits ont droit au spectacle


Grâce à la compagnie LaBase, les enfants des crèches bénéficient d'une animation un peu particulière avec un spectacle qu'ils contribuent à créer.

Édith Gambier et Katia Rahajarizafy présentent leur spectacle en devenir directement dans les crèches.

Édith Gambier et Katia Rahajarizafy présentent leur spectacle en devenir directement dans les crèches. - (dr)
Pour le coup, ça n'était pas vraiment prévu au programme : dans la salle où les assistantes maternelles ont réuni les enfants, un petit se met à pleurer, en entraînant deux autres dans les larmes. Édith Gambier et Katia Rahajarizafy ne se démontent pas : elles démarrent leur numéro et, peu à peu, le silence revient. Une minute après, c'est les yeux écarquillés que les petits assistent au spectacle qui leur est donné.

Des enfants à partir de huit mois
A l'origine de l'idée, les deux comédiennes se sont retrouvés sur le même projet. « On se connaissait, expliquent-elles, et en fait, c'était une idée qui germait dans nos têtes depuis longtemps. » Édith, qui a travaillé en crèche, et Katia, éducatrice spécialisée, sont donc allées rencontrer Dorothée Sornique, directrice de la compagnie LaBase pour lui faire part de leur volonté. « Les spectacles pour enfants sont souvent faits pour les deux-trois ans. Avant, il y a peu de choses. »
Depuis début octobre, les deux filles font le tour des crèches et présentent leur travail à des enfants dont certains ont à peine huit mois. « Ce sont des petits chantiers où les comédiennes sont en interaction avec les enfants, explique Aude Peyroux, de la compagnie LaBase. Édith et Katia vont s'en nourrir en vue de la représentation finale. » Car après la tournée des crèches - chacune doit les voir passer deux fois - à partir du mardi 22 novembre, le spectacle final sera mis en place en vue d'une représentation en avril, peut-être lors du festival petite enfance. « C'est une idée très intéressante, se réjouit Françoise Brault, élue en charge du CCAS. C'est le spectacle qui vient vers l'enfant et pas l'inverse. Ils sont dans leur environnement et sont plus à même d'en profiter. » Dans un grand silence... la plupart du temps.

A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr, ou directement sur http://goo.gl/lIZPE.
Laurent Gaudens

mercredi 16 novembre 2011

Un séminaire pour aider les étudiants à voir du pays


Pour la première fois, l'IUT, le lycée Branly et la Ville de Châtellerault organisent dès demain une rencontre afin d'aider les étudiants à partir à l'étranger.

Au premier plan, Doriane Meunier et Zako Navon, deux étudiants « concernés » par la mobilité, Louise Jacquet, Sarah Warden et Jacques Raynaud. Au premier plan, Doriane Meunier et Zako Navon, deux étudiants « concernés » par la mobilité, Louise Jacquet, Sarah Warden et Jacques Raynaud. - (dr)
V ivre dans une autre culture, c'est vraiment épanouissant. Doriane Meunier, 20 ans, n'a pas besoin de beaucoup d'efforts pour vanter les avantages d'un séjour à l'étranger. Pendant deux mois, cet été, cette étudiante en Techniques de commercialisation à l'IUT de Châtellerault a profité d'un séjour à Barcelone au sein d'un label de musique. « C'est aussi très intéressant pour mon CV. Les recruteurs sont très curieux par le fait qu'on soit mobile. » Elle ne compte d'ailleurs pas en rester là en cherchant maintenant un stage à Londres.
Cette recherche de stages et de formation à l'étranger sera peut-être bientôt facilitée. C'est en tout cas l'objectif de l'IUT, du lycée Branly et de la Ville de Châtellerault. « Les établissements ont des besoins en matière de mobilité, et nous, nous avons des moyens grâce aux villes partenaires de Châtellerault », explique Jacques Raynaud, chargé de missions relations internationales.
Pour la première fois, un séminaire « de contact » aura donc lieu à compter d'aujourd'hui jusqu'à vendredi. Il mettra en relation 34 personnes, des professeurs de l'IUT et du lycée Branly (pour les BTS), des acteurs économiques de la région, mais aussi des délégations venues d'Allemagne, de Pologne et du Canada. « Il s'agira aussi de favoriser l'accueil de jeunes étrangers et montrer qu'Erasmus, ce n'est pas qu'à l'université », précise Sarah Warden, directrice de l'IUT.
Il y a d'ailleurs un urgent besoin d'offrir de nouvelles possibilités aux étudiants : cette année, sur 25 candidats (pour Bruxelles ou Wismar en Allemagne), seuls 10 ont été retenus faute de place. « Ceux qui en profitent sont ravis de l'expérience », témoigne Zako Navon, 18 ans, étudiant de Tech de co qui vient de faire le voyage à Wismar pour y interviewer des étudiants.
Jeudi, à l'IUT, et vendredi, à Branly, des présentations, des tables rondes, des témoignages permettront de faire le point sur les attentes. L'objectif avoué est d'un jour pouvoir mettre sur pied une bourse d'échanges de stages et de formations. Un bel enjeu.
Laurent Gaudens

samedi 5 novembre 2011

Un p'tit coup dans l'musette c'est ça qu'est chouette



Depuis treize ans, l'association Venez danser rétro organise des après-midi dansants. En toute convivialité mais avec la classe. A découvrir dès demain.

L'orchestre Éric Cerbellaud venu spécialement de la Creuse pour animer l'après-midi.
L'orchestre Éric Cerbellaud venu spécialement de la Creuse pour animer l'après-midi. - (dr)
Il est à peine 15 h mais déjà les couples tournent sur la piste. Pour une valse endiablée. Tout à l'heure, ce sera paso doble, tango ou encore java. Certains sont attablés et se désaltèrent. D'autres sont en pleine discussion. « Tout le monde se connaît ici, reconnaît Monique Baugé, trésorière de l'association Venez danser rétro. Il y a beaucoup de fidèles qui reviennent parce que c'est convivial. »
La concurrence d'autres bals et après-midi dansant « qui sont de plus en plus nombreux » n'y fait rien. Depuis 1998, à raison de deux fois par mois, les Salons du marais accueillent de 80 à 100 danseurs.
Comme Annie Bertin, 60 ans, arrivé il y a un an à Châtellerault et qui prend des cours avec son mari pour venir danser. « Ici, c'est bon enfant. On vous met à l'aise. Personne n'est là pour se critiquer. On arrive on se dit bonjour, c'est très sympa. »

'' Moins de folklore plus de swing musette ''
Une ambiance qui n'empêche pas une certaine classe : ici, les messieurs comme les dames se mettent sur leur trente et un pour venir faire quelques pas sur la piste. Et profiter de l'orchestre puisque c'est l'une des caractéristiques de l'association, au moins une fois par mois. « On ne triche pas ici, on ne met pas de séquence derrière, argumente Éric Cerbellaud, chef de l'orchestre du même nom originaire de la Creuse. Et puis, on s'adapte à la clientèle, aujourd'hui, on fait moins de folklore et davantage de swing musette. »
Et c'est comme ça jusqu'à 19 h 30 ! A croire que la danse conserve la santé.

Prochains après-midi : demain dimanche 6 novembre, orchestre Jacky-Roger ; 27 novembre, animateur ; 4 décembre, animateur ; 18 décembre, animateur. A découvrir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

vendredi 4 novembre 2011

Les frelons asiatiques gagnent du terrain



Rien n'arrête l'invasion des frelons. Dans le Châtelleraudais, neuf nids ont été récemment détruits. Comme mercredi à Châtellerault même.

C'est un nid de 90 cm sur 60 qui a été enlevé d'un noyer mercredi soir.
C'est un nid de 90 cm sur 60 qui a été enlevé d'un noyer mercredi soir. - (dr)









Le combat est-il perdu d'avance ? Rien ne semble en effet arrêter la marche en avant du frelon asiatique. Dans le Châtelleraudais, neuf nids ont été détruits cette saison contre trois l'an passé. Et ceux qui sont confrontés à ce fléau sont désarmés. Pas seulement par le danger qu'il représente mais par le manque de réaction des pouvoirs publics. « Plus personne ne veut le faire, ni les pompiers, ni personne d'autre », déplore Dominique Péteul.
Président des Jardins ouvriers Ozanam de Châtellerault, il s'est ainsi retourné vers la Maison de l'abeille qui, faute de mieux, remplit la fonction de tueur de frelons. La seule différence c'est que le coût - produit, plus location d'une nacelle pour atteindre le nid - est à la charge du « client ».

'' Les autorités ne font rien pour ça ''
Mais, après plusieurs piqûres et de nombreux désagréments, il n'y avait pas lieu de faire de choix. « Il y en a tellement qu'on ne peut pas tous les trouver, explique Jacky Blanquet, président de la Maison de l'abeille de Châtellerault. Mais on ne peut pas les laisser. Ils détruisent les abeilles et peuvent faire des morts comme on l'a vu le week-end dernier à Bordeaux. Les autorités ne font rien pour ça. »
C'est en outre le moment crucial pour le faire. Le nid qui a été enlevé d'un noyer à proximité des Jardins ouvriers de Châtellerault mercredi soir était en effet habité de 150 à 200 fondatrices. Dans les semaines qui viennent, chacune aurait quitté le nid pour en fonder un nouveau au printemps prochain. Naturellement, toutes ne parviennent pas au terme de leur tâche mais l'extension est bien réelle.
Après une heure d'intervention, le nid de 90 cm sur 60, aspergé de produit, a été brûlé sur place. Et déjà, d'autres interventions sont annoncées dans les prochains jours.

Pour contacter la Maison de l'abeille pour une destruction de frelons, tél. 06.08.36.24.40. A découvrir également en vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr
Laurent Gaudens