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dimanche 30 décembre 2012

" J'aurais aimé que les halles soient piétonnes "



Didier Pineau, président de Courir dans Châtellerault.
Didier Pineau, président de Courir dans Châtellerault.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Didier Pineau, président de Courir dans Châtellerault.
Le café du matin ?
Chez moi.
Un déjeuner ?
Chez Arlequin, ce sont des amis, et il y a un très bon tiramisu.
Une soirée ?
Entre amis et copains de club, au BHV, c'est un lieu central.
Un endroit préféré ?
La forêt, je suis un inconditionnel.
Un quartier ?
Châteauneuf même si j'aime aussi le centre-ville. A une époque, j'y traînais beaucoup, c'était un peu la cour des miracles, mais il y avait de la vie.
Une verrue architecturale ?
Les Cordeliers.
Un coin nature ?
La vallée de la Vienne jusqu'à l'Ile Bouchard.
Marché des halles, d'Ozon ou de Châteauneuf ?
Aucun, sauf celui des halles mais à la fin du marché pour l'apéro.
Ciné A ou 400 Coups ?
Les deux.
Vtt ou vélo de ville ?
VTC.
Le Châtelleraudais en trois mots ?
Réservé, poli et calme.
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
Que l'industrie ne sombre pas. C'est une tradition. Malheureusement l'histoire châtelleraudaise est faite de défaites industrielles.
Moi dans 20 ans ?
De temps en temps sous les tropiques, mais en revenant régulièrement à Châtellerault.
Quelque chose à dire au maire ?
(après un long temps de réflexion) Bon vent jusqu'en 2014.
Un commerce préféré ?
Intersport.
Une idée de balade ?
Du côté de Senillé ou Saint-Sauveur, il y a des coins sympas très vallonnés. Ou du côté de Leigné ou Usseau.
Poitiers ou Tours ?
Poitiers, j'y ai fait mes études.
Ce que j'aime le moins à Châtellerault ?
L'impact des autos sur la ville. Il y a des voitures partout.
Ce que j'aime le plus ?
La taille de la ville, à échelle humaine. 30.000 habitants c'est idéal.
Pour ou contre davantage de rues piétonnes ?
Pour. J'aurais aimé que le quartier des halles soit en secteur piétonnier.
Mon bâtiment préféré ?
Il n'est pas terminé mais c'est l'ancien théâtre. Il sera magnifique.
Un lieu à exploiter ?
L'entrée de ville à l'ancien hôpital. L'avenir le dira mais je pense qu'il y avait mieux à faire.
Fier de ma ville ?
Oui, c'est Châtellerault qui a fait ce que je suis. J'ai été le premier du lycée Berthelot à être normalien, avant il n'accueillait que des filles. ?
Châtellerault dans 20 ans ?
Avec un taux de chômage inférieur à l'actuel, j'espère.
bio express
> Naissance. 28 mai 1958 à Châtellerault.
> Domicile. Quartier de Beauregard.
> Travail. Professeur d'anglais au collège Maurice-Bedel de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers et à l'IUT de Châtellerault.
> Situation familiale. Marié, deux enfants.
> Hobby. Course à pied, vélo.
> Fonctions. Président de Courir dans Châtellerault, secrétaire de Mundo Latino, trésorier de Kimbe Rwed…
> Signes particuliers. « Citoyen du monde ».
Propos recueillis par Laurent Gaudens

Mais pourquoi le roudoudou est-il lié à Châtellerault ?


Questionnaire en main, on part pour 1 h 30 de balade.
Questionnaire en main, on part pour 1 h 30 de balade.
Pendant les vacances, un jeu de piste permet de visiter la ville autrement. Et même les confiseurs ne font pas la trêve…
Il est 14 h 30 et seule une famille est venue au rendez-vous devant la mairie. Mais Jacques Sibileau, sa fille, son fils et un ami sont prêts pour le parcours, questionnaire du service tourisme remis par l'animatrice Alexandra Rompillion-Jouarre en main.« J'aime l'histoire », explique l'intéressé qui a fait partie de la société des sciences de Châtellerault.
Quelques connaissances pas inutiles, notamment dans l'église Saint-Jean-Baptiste, la première étape, quand il s'agit de trouver un escargot qui trône sur un chapiteau. Entre Noël et Nouvel An, le service tourisme a décidé de vous faire digérer foie gras et chapon par une balade digestive.
Car après l'église, direction la rue Bourbon à la recherche d'un portrait de peintre puis de gargouilles en forme de chiens. En chemin, une dame « qui sortait prendre l'air » rejoint le groupe et participe activement à la résolution des énigmes.
Devant le magasin Scottage, rue Bourbon, il faut trouver un animal : un petit cochon se loge sur la façade, indiquant que le lieu accueillait autrefois une boucherie. Plus loin, c'est un théâtre qui occupait l'emplacement de l'enseigne « Premier Mod ».
Après quelques détours, on arrive rue Cognet à la « Cour de récré », magasin de confiserie. C'est ici qu'on apprend que les moules des roudoudous, en forme de praire, étaient réalisés dans l'usine NEO Plastic, créée par Gabriel Chaplain et aujourd'hui fermée.
 52 carillons et non 50
Eglise Saint-Jacques, après avoir trouvé la statue du saint, on cherche le nombre de carillons. La recherche infructueuse, c'est la technologie qui prend la suite : sur le smartphone, on trouve qu'il y en a 50. Pont Henri-IV, jardin du château et arrivée à la bibliothèque où Alexandra Rompillion-Jouarre attend pour vérifier les réponses. Seul échec, le nombre de carillons n'est pas 50 mais 52. Google n'a pas toujours raison…
 Prochaine enquête familiale « Sur la piste du petit Nicolas », jeudi 3 janvier, 14 h 30, départ de l'hôtel de ville. Gratuit.
VIDEO. Jeu de piste pour découvrir la ville

vendredi 28 décembre 2012

Chez Raveau, à Noël on ne se fait pas de cadeaux

En quinze jours, la pâtisserie Raveau écoule 1.200 bûchettes.

En quinze jours, la pâtisserie Raveau écoule 1.200 bûchettes.
Dans la pâtisserie, les fêtes riment avec tempête. Pendant six semaines, Sylvain Raveau fait du sept jours sur sept.
Chez les Raveau, les réunions de famille pendant les fêtes se font directement dans la pâtisserie. Autour de la caisse ou dans le labo, auprès des fours. « Je suis la troisième génération de pâtissier, balaye Sylvain Raveau, le jeune patron de l'enseigne emblématique châtelleraudaise. Je n'ai jamais connu autre chose que les fêtes " à donf ". »
Pas de préparation particulière pour aborder les fêtes, donc. Et pourtant, c'est un vrai marathon qu'il effectue chaque année. De début décembre à la mi-janvier, Sylvain Raveau travaille sept jours sur sept – la boutique abandonne son jour de fermeture du lundi durant la période – de 5 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 ou 19 h selon le travail. Le 24, la plus grosse journée avec 200 commandes l'an passé, il embauche même à minuit.
900 kg de chocolat à préparer
Pour Romain, l'ouvrier, et Yohann, l'apprenti, ce n'est guère mieux : un jour de repos mais les mêmes horaires, à peu de choses près. « On ne peut pas augmenter le personnel en production, explique Sylvain Raveau. Chaque entreprise a ses techniques, ses emplacements, ce n'est pas évident de former quelqu'un sur du court terme. Alors, on joue sur l'organisation et on allonge les horaires. »
Côté boutique, en revanche, la période des fêtes est propice aux nouveaux visages : un à deux extras sont embauchés pour l'occasion.
Car il n'est pas question de rater ce moment crucial. « Pour nous, ça représente entre 20 et 25 % du chiffre d'affaires. » Dès début décembre, on prépare les chocolats : 900 kg cette année.
Puis, ce sont les bûches avec chaque année sa surprise. « On essaye d'avoir deux nouvelles bûches chaque année », avance Sylvain Raveau. Cette année, il y en a même quatre, dont « La 86 », une mousse chocolat noir sur bavaroise pistache, avec griottes à l'intérieur et biscuit chocolat noir. 1.200 bûchettes, 170 bûches glacées, autant en grand format auxquelles s'ajoutent les crèmes au beurre. Et juste après, ce sera l'heure des galettes. Les cadeaux des Rois mages, ce ne sera toujours pas pour Sylvain Raveau.
A voir en vidéo la confection de « la 86 » sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr ou encore directement sur http://goo.gl/zVLkY ou encore en scannant le code ci-dessous.
Laurent Gaudens

jeudi 27 décembre 2012

Marie Besnard ? " Qu'on la laisse en paix "


Sur la place Urbain-Grandier, autre grand nom de Loudun, on avait dimanche davantage la tête aux dernières courses de Noël qu'à l'affaire Marie Besnard. Sur la place Urbain-Grandier, autre grand nom de Loudun, on avait dimanche davantage la tête aux dernières courses de Noël qu'à l'affaire Marie Besnard.
Le jugement de la fausse cour d’assises de Tours, qui s’est déroulée vendredi dernier, n’a guère ému les Loudunais. “ C’est du passé ”. Réactions dans les rues de Loudun.
Je ne la connais pas et ça n'a pas de sens pour moi. A l'évocation de l'affaire Marie Besnard et de son nouveau jugement, vendredi à Tours, par une fausse cour d'assises, certains préféraient tourner le dos. Dimanche, dans les rues de Loudun, il était comme partout davantage question du réveillon de Noël que d'une affaire jugée il y a plus de cinquante ans.
RELIRE. Affaire Marie Besnard : le nouveau procès en direct et en intégralité
Mais chez les plus âgés, quelques souvenirs remontaient vite en mémoire. « Je l'ai connue, elle habitait à côté de chez mes parents, raconte Pierrette, 79 ans. Et elle passait devant chez moi pour aller à la messe. » Et sur sa culpabilité ? « C'est délicat, il y a quand même plusieurs maris qui y sont passés. Je pense qu'elle était coupable. »
Un peu plus loin, Maryvonne, 71 ans, n'a pas le même avis. « Je trouve que le jugement était juste. C'était surtout basé sur le qu'en-dira-t-on. Moi, j'étais pour l'acquittement, je pense qu'on l'a accusée à tort. » Mais elle n'habite pas Loudun même et, selon elle, « le vrai Loudunais pense qu'il y a un petit quelque chose ».
 Michel, 72 ans : " J'en ai bu des coups chez elle ! "
Place Urbain-Grandier, l'autre célébrité loudunaise, on déguste le vin chaud autour du marché de Noël. Et en parlant de vin, Michel, 72 ans, se rappelle de celui qu'il buvait chez Marie Besnard. « J'étais son boucher-charcutier, raconte-t-il. Je buvais un coup quand je lui amenais de la viande. Et je n'avais pas à m'en plaindre, elle ne m'a jamais empoisonné. » Pour lui, c'est avant tout affaire de jalousie, car « elle avait du pognon ». « Elle avait une allure spéciale, c'est sûr, mais je la trouvais bien. Et j'en ai bu des coups chez elle ! »
Et pour Sylvain, 61 ans, qui tourne son orgue de barbarie pour les fêtes, Marie Besnard, c'est de l'histoire ancienne. « Quand je suis arrivé de Sarcelles ici il y a 30 ans, je ne savais même pas qui c'était. » Mais il se souvient des malheureux qui portaient ce patronyme. « La chef du centre social s'appelait Besnard. Et elle a reçu pendant longtemps des appels pour l'insulter. On la traitait d'empoisonneuse. » S'il ne condamne pas l'exercice tourangeau, il estime néanmoins qu'il est temps de tourner la page. « C'est du passé. Qu'on la laisse en paix. »
Laurent Gaudens

Couscous géant pour le réveillon solidaire

200 personnes avaient répondu à l'invitation.
200 personnes avaient répondu à l'invitation. - (dr)
Depuis deux ans, les personnes seules ou démunies ont leur réveillon. Lundi soir, ils étaient 200, salle de la Gornière.
Elle est assise à sa table, le regard un peu dans le vague, un demi-sourire accroché à ses lèvres. Au bord de la scène, la tombola se termine et les derniers lots sont remis aux enfants. Que pense Madeleine Eyermann à cet instant ? Aux Noëls de son enfance ? A ceux qu'elle a vécus quand elle avait encore une famille ? Sans doute un peu à tout ça. Pour Madeleine, 77 ans, Noël, c'est avant tout un souvenir. « Je n'ai personne », raconte-t-elle. Alsacienne d'origine dont les parents ont émigré pendant la guerre, elle n'a guère de famille dans la région. Et la période des fêtes serait encore plus lourde à passer s'il n'y avait le réveillon solidaire d'Emmaüs. « Ils m'invitent depuis 20 ans, tous les ans, sourit-elle. Sans eux, je serai seule. »
Comme Madeleine, ils sont près de 200 à profiter de ces agapes lors du réveillon de Noël. Initié par Emmaüs, le réveillon solidaire a pris une autre dimension depuis deux ans. Rejointe par l'association Si T en mouvement, la communauté est sortie de son siège naintréen pour l'organiser l'an passé au Verger (1). « Ça a été un gros succès », raconte Estelle Renaudie, stagiaire à Emmaüs.
 " C'est rassurant de voir des gens sortir pour se rencontrer "
Du coup, cette année, la soirée a déménagé vers la salle de la Gornière, légèrement plus spacieuse. Et là encore, le succès est au rendez-vous. En à peine quinze jours, 170 personnes s'étaient inscrites. « On a dû refuser du monde, se désole Estelle, il y a une grosse demande. »
Le programme est mis sur pied pour contenter le plus grand nombre. Dès 16 h, des animations sont organisées pour les enfants : magie, maquillage, photo souvenir, tombola, contes. Avant la soirée dansante et le karaoké, le repas, un couscous, a été concocté par les bénévoles et chacun des participants a amené un dessert (2). « L'idée, c'est vraiment qu'il y ait un partage, se réjouit Bruno Pajot. Ici, il y a toutes les communautés, tous les âges, des personnes seules ou en famille. C'est rassurant de voir que les gens sont encore capables de sortir le soir du réveillon pour se retrouver et partager un moment ensemble même sans se connaître. » Et l'an prochain, pour ne plus refuser quiconque un soir de Noël, ce sera peut-être à l'Angelarde que se déroulera le réveillon.
 (1) Avec Emmaus et Si T en mouvement, de nombreux partenaires ont participé. Citons entre autres : la Croix-Rouge, le Secours catholique, le Secours populaire, la ville de Châtellerault, la Barque, les centres sociaux d'Ozon et des Renardières, la Maison pour tous et un magasin de jouets. (2) Un autre réveillon sera organisé le 31 décembre, salle de la Gornière, par Libre écoute et Si T en mouvement. Repas à 19 h 30, réservations au 06.18.61.24.99. Entrée libre à partir de 20 h 30.
Laurent Gaudens

lundi 24 décembre 2012

Glissement de terrain à Antoigné


Un mur a cédé sur une trentaine de mètres. Un mur a cédé sur une trentaine de mètres.
Châtellerault
On était en train de manger, on n'a rien entendu, c'est la police qui a sonné qui nous a avertis. Jean Chatrefoux, propriétaire depuis quinze ans à Antoigné, un quartier sur les coteaux de Châtellerault, était encore tout tourneboulé plusieurs heures après les faits. Un mur au bas de sa propriété bordant le Chemin du Verger d'Antoigné a subitement rompu sur une trentaine de mètres aux alentours de 14 h, hier, emportant avec lui quelques mètres carrés de terrain.
Les pompiers sont intervenus sous la houlette du commandant Schlieselhuber et des maîtres-chiens d'Indre-et-Loire ont été appelés en secours pour vérifier qu'il n'y avait aucune victime sous les décombres. Personne n'ayant heureusement été signalée, le tractopelle a pu entrer en œuvre pour déblayer la route. Parallèlement, le mur qui restait debout a été étayé.
Les pluies abondantes de ces derniers jours ne semblent pour autant pas la cause de l'éboulement. Quelques jours auparavant, une nacelle était venue sur la propriété pour abattre un arbre à proximité du mur. « Je suppose que les vibrations l'ont affaibli », commentait ainsi Jean Chatrefoux.
A voir également en vidéo sur les sites lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr ou directement sur http://goo.gl/XrL0H
Laurent Gaudens

dimanche 23 décembre 2012

Un parfum de Noël et un vrai goût de pluie

La patinoire a connu une belle affluence malgré le temps.
23/12/2012 05:38



La patinoire a connu une belle affluence malgré le temps.
Pour le plus gros samedi d’avant-fête, la météo n’était pas de la partie. Mais ça n’a pas empêché les Châtelleraudais de sortir.
Si l'on mesure l'affluence en ville au bazar qu'il peut régner sur le boulevard Blossac, alors, c'est sûr, c'était hier une grosse journée. C'est bien simple, et bien malheureux, les piétons ne savaient plus où circuler avec des voitures garées en tous sens. Et du monde, il y en a eu dans les rues, notamment à l'heure du passage de la déambulation de la compagnie Remue-ménage.
Auprès de la patinoire, bien fréquentée malgré les fines goûtes, et devant les chalets, ça n'a guère arrêté également. Ce sera probablement la même chanson aujourd'hui, d'autant plus qu'en terme de chansons, on sera servi avec le New Gospel Family à 19 h, boulevard Blossac.
Vidéo sur nos sites.

samedi 22 décembre 2012

" Il faudrait davantage de lieux de vie "

Annouck Aumon dans le réfectoire du lycée Branly. Annouck Aumon dans le réfectoire du lycée Branly.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Anouck Aumon, animatrice culturelle du lycée Édouard-Branly.
Le café du matin ?
Chez moi, à Thuré, puis un deuxième quand j'arrive au lycée.
Un déjeuner ?
Au lycée la plupart du temps. Sinon, en ville, à la Dolce Vita ou à la Brasserie de l'hôtel de ville.
Une soirée ?
Chez des amis. Sinon, quand on sort en ville, c'est plutôt à Poitiers, au Caribou par exemple.
Un endroit préféré ?
Le pont Henri-IV, pour son charme, la vieille ville.
Et un quartier ?
Sans doute le vieux Châteauneuf, mais je suis plus campagne, donc ce serait davantage les alentours de Châtellerault.
Un coin nature ?
Vouneuil-sur-Vienne, et toute la vallée de la Vienne.
Marché des halles, de Châteauneuf ou d'Ozon ?
Je ne vais pas souvent au marché. Occasionnellement, à celui de Châteauneuf.
Ciné A ou 400 Coups ?
Ciné A. Et 400 Coups pour le travail.
VTT ou vélo de ville ?
Vélo de ville à Thuré.
Le Châtelleraudais en trois mots ?
Pour moi, ce serait ouvrier, associations et dépeuplé.
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
Qu'il y ait davantage de magasins et surtout de lieux de vie comme des restaurants ou des bars et aussi des lieux
culturels et des festivals (musique, concerts, théâtre…).
Dans vingt ans ?
J'aimerais bien travailler dans une collectivité territoriale dans un service culturel.
Quelque chose à dire au maire ?
Qu'il fasse en sorte de relancer l'économie.
Pour ou contre la piétonisation du centre-ville ?
Plutôt pour.
Ce qui manque le plus à Châtellerault ?
Des lieux de vie, il n'y a rien à faire après 20 h, notamment pour les jeunes. Et du travail.
Fière de ma ville ?
Oui, plutôt.
Châtellerault dans vingt ans ?
Je ne sais pas. Comme une ville en expansion économique et culturelle.
Soc ou Crac ?
Plutôt Crac. Même si je ne vais pas au stade, j'aime bien le rugby.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

mercredi 19 décembre 2012

" A bientôt sur 99.7 " en direct du lycée Branly


Au micro, Raphaëlle, Chloé, Karolina et Constant ont lu leur première chronique en direct.
 

Au micro, Raphaëlle, Chloé, Karolina et Constant ont lu leur première chronique en direct.
C’est la seule radio de Châtellerault : Radio Arc-en-Ciel diffuse 24 h/24 et 7 jours sur 7 de la musique mais aussi des émissions concoctées par les lycéens.
Il est un peu plus de 14 h. Romain Rimbert et Anne Rouger, respectivement animateurs culturels des lycées Branly et Berthelot, mettent la dernière main au conducteur de l'émission en régie.
Derrière la vitre, dans le studio, Raphaëlle, Chloé, Karolina et Constant règlent les derniers petits problèmes de leur chronique et s'avouent mutuellement leur stress.
5, 4, 3, 2, 1, et c'est le direct. Anne présente son équipe, tous de Berthelot, et c'est à Raphaëlle d'ouvrir le bal avec sa rubrique cinéma.
Actu, loisirs, jeux vidéos et nouvelles technologies
Aux manettes, il y a Bastien Chatel, un ancien élève aujourd'hui en service civique, et Romain Rimbert, qui surveillent leurs animateurs d'un jour.
Presque une routine. Radio Arc-en-Ciel, née de la volonté d'un professeur on ne sait plus trop quand, a été relancée en 2008. Diffusée sur la FM sur 99.7, la radio s'écoute 24 h/24, 7j/7. « C'est surtout des plages musicales », confesse Romain. Rimbert. Grâce à un logiciel libre, les morceaux sont sélectionnés et diffusés automatiquement.
Mais Arc-en-ciel programme aussi diverses émissions, comme celle réalisée par le groupe de lycéens de Berthelot. Sur l'actualité des loisirs de Châtellerault, le « Bruit du lundi » sur les nouvelles technologies, « Gaming actu » sur les jeux vidéos… A ces émissions régulières s'ajoutent les diffusions de concert, en direct ou en différé, des Jeunesses musicales de France, du Tremplin musical ou l'accueil en studio d'artistes locaux.
Le rôle pédagogique n'est pas oublié : elle est ouverte pour des aides personnalisées, sur des revues de presse par exemple, également diffusées. Financée par la Région, le lycée et la Maison des lycéens, l'antenne est ouverte aux lycées de Branly et de Berthelot. Elle vient d'ailleurs de bénéficier d'importants travaux de rénovation du studio et a été dotée d'un émetteur plus puissant qui permet de diffuser à 15 km autour de Châtellerault. Dès le 1er janvier, elle adoptera un nouveau nom, « Sub radio », sur proposition des lycéens eux-mêmes.
Dans le studio, Constant vient de terminer sa chronique. Tous soufflent, contents de leur premier passage. Et bien décidés à revenir dans les prochaines semaines donner un deuxième épisode à leur émission qui n'a pas encore de nom.
Vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr. Site internet : radio86.jimdo. com.
Laurent Gaudens

mardi 18 décembre 2012

Coop atlantique : une réunion pour rien

Une table ronde s'est déroulée hier après-midi à la Coop atlantique sur le site d'Ingrandes entre Thierry Fockedey, directeur logistique, et des représentants CFDT et CGT des salariés.
Pour la direction, il était notamment question de répondre au besoin de production en cette période chargée.
Une partie de la production sera donc transférée sur d'autres sites « pour faire face à l'absentéisme et la baisse de productivité de l'entrepôt d'Ingrandes ».
D'autre part, pour « motiver les salariés », une majoration des heures supplémentaires a été proposée de 25 à 70 % pour les samedis 22 et 29 décembre, et une prime exceptionnelle portée à 100 €
Autant de propositions qui n'ont pas satisfait les syndicats qui s'opposent toujours à la fermeture de l'entrepôt d'Ingrandes et qui ont demandé à voir le contenu de la convention signée entre Coop atlantique et Système U, demande qui leur a été refusée.
La même réponse leur a été faite à leur volonté de voir nommer un expert pour le seul site d'Ingrandes, ce dernier étant nommé au niveau du comité central d'entreprise.
Insatisfaits, les représentants des syndicats ont indiqué qu'ils feraient part de ces propositions à l'ensemble du personnel dès ce matin. La marche à suivre sera fixée ensuite.
L.G.

samedi 15 décembre 2012

" Il faudrait redynamiser la zone de l'Etang "

Jamy Roy, président de la compagnie des Bardingots. Jamy Roy, président de la compagnie des Bardingots.
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Jamy Roy, président de la compagnie Les Bardingots.
Le café du matin ?
A la maison.
Un déjeuner ?
Chez moi ou en famille. De temps en temps au restaurant, mais on essaye de varier.
Une soirée ?
Un resto en famille.
Un endroit préféré ?
Le jardin public.
Un quartier préféré ?
Le Pontillon, chez moi, route de Loudun.
Une verrue architecturale ?
L'ancienne école de gendarmerie.
Un coin nature ?
Le lac de la forêt.
Marché des halles, de Châteauneuf ou d'Ozon ?
Châteauneuf.
Ciné A ou 400 Coups ?
Ciné A
VTT ou vélo de ville ?
VTT.
Un endroit où on est sûr de vous trouver ?
Chez mon frère.
Un endroit où on est sûr de ne pas vous trouver ?
Dans un bar.
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
Le stationnement, notamment sur le boulevard Blossac.
Quelque chose à dire au maire ?
Qu'il fasse connaître nos manifestations.
Un commerce préféré ?
Une grande surface, Leclerc.
Tours ou Poitiers ?
Tours.
Pour plus de rues piétonnes ?
Il y en a assez.
Ce qui manque le plus à Châtellerault ?
Les festivités le soir, à 19 h 30, il n'y a plus rien.
Mon bâtiment ancien préféré ?
La Manu.
Fier de ma ville ?
Oui. On vit bien ici, c'est accueillant.
Le coin le plus moche de Châtellerault ?
Châteauneuf.
Soc ou Crac ?
Soc.
Piscine ou patinoire ?
Piscine.
Ecole de cirque ou école d'arts plastiques ?
Ecole de cirque.
Zone de l'Herse ou de l'Etang ?
De l'Herse. Malheureusement, celle de l'Etang aurait besoin d'être redynamisé.
Zone d'Argenson ou de la Désirée ?
Argenson.
bio express
Naissance. Le 7 janvier 1952 à Saint-Gervais-les-Trois- Clochers.
Métier. Mécanicien auto à la Sodac des Nations, pendant quarante ans. A la retraite.
Domicile. Route de Loudun.
Activité. Président de la compagnie des Bardingots, créatrice de spectacle de Noël.
Contact : Les Bardingots, tél. 06.70.43.39.42.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

jeudi 13 décembre 2012

Les soirées du Carroy se conjuguent à deux


Fred Abrachkoff ouvrira la soirée vendredi. Fred Abrachkoff ouvrira la soirée vendredi. - (Photo dr)
Inaugurées par Nicolas Jules, les soirées du Carroy reprennent vendredi avec deux artistes. Quand l’humour se marie à la chanson…
Après une première réussie avec Nicolas Jules, les soirées du Carroy reprennent du service ce vendredi. Et cette fois, ils seront deux à se partager la scène. Fred Abrachkoff, humoriste de grand talent déjà venu sur les planches châtelleraudaises, chroniqueur sans égal de l'actualité qui aura très vraisemblablement matière à nous faire rire en ce moment et Frédéric Bobin, chanteur lyonnais dont la carrière grimpe en flèche.
Souchon, Lavilliers mais surtout Bobin
À noter la sortie du nouvel album de ce dernier, justement à l'occasion de ce concert châtelleraudais, l'opportunité, donc, pour ceux qui le souhaitent, de faire dédicacer ce CD encore « chaud ».
Depuis dix ans, Fred Abrachkoff écume tous les bars de Poitiers avec son rendez-vous mensuel de sketchs et de chansons autour de l'actualité. N'hésitant pas à aller là où va l'argent, et même où il n'est pas (la preuve !), il exporte également ses sottises là où un tacot poussif et des départementales poussiéreuses veulent bien l'emmener : ce soir, il est à Châtellerault. Profitez-en pour lui demander des nouvelles du monde extérieur…
Guitariste subtil – faisant souvent corps avec sa Gretsch –, Frédéric Bobin compose des folksongs made in France, qui traduisent à la fois son goût pour la chanson francophone et son amour de la musique anglo-américaine. D'une voix claire et élégante, il chante les losers magnifiques, la solitude urbaine, le blues moderne, ironise sur nos amours perdues, s'amuse de nos contradictions, se plaît à mélanger histoires intimes et chroniques sociales…
Un univers humaniste, souvent parsemé de clins d'œil littéraires et cinématographiques, qui prend sa source autant chez Souchon et Lavilliers que chez Springsteen et Dylan. L'art de Bobin tient dans cette alchimie : folk-rock et chanson d'auteur.
Vendredi 14 décembre à 20 h 30, toujours à la MPT (69 rue Creuzé) de Châtellerault. Tarifs : 7 € au lieu de 9 € si achetées avant le jour du spectacle ; le tarif est invariablement de 5 € pour les mineurs. Renseignements et réservations à la MPT au 05.49.20.00.13. Programmation de la saison sur www.monsieurdaniel.com

La Roche-Posay : les labos ont sorti la tête de l'eau


Julien Prince.
 

Julien Prince.

Durement touchés par la crise, les Laboratoires de La Roche-Posay ont redressé la barre avec deux bons exercices.
On a beau produire des crèmes apaisantes, on a parfois du mal à panser ses propres plaies. Même si on préfère ne pas trop s'appesantir sur cette période, on se souvient douloureusement de la crise de 2008-2009 du côté de La Roche-Posay. « On a bien senti la crise, reconnaît pudiquement Julien Prince, directeur de l'établissement rochelais. On reste prudent, on est juste revenu au niveau d'avant la crise. » Effectivement, depuis deux ans, le laboratoire et sa centaine de salariés ont retrouvé le sourire. Si on préfère ne pas divulguer le chiffre d'affaires – il n'est pas séparé de la branche cosmétique de L'Oréal, propriétaire du labo, et donc très sensible – la production parle d'elle-même : 75 millions d'unités sont sorties des chaînes de la Vienne contre 60 millions deux ans auparavant.
 En pleine préparation de la campagne solaire
Et avec le sourire, les projets sont revenus. Là non plus, on n'en dira pas trop, mais les échafaudages, éparpillés dans l'usine, témoignent de nouveaux investissements. Côté produits, on est en pleine préparation de la campagne solaire 2013: c'est en effet à partir du mois de novembre et pour six mois durant que l'on prépare les crèmes solaires qui seront utilisées sur les plages de l'été prochain.
On compte aussi beaucoup sur un nouveau produit pharmaceutique, le « Cicaplast baume B5 », un crème cicatrisante qui convient à tous types de peau. Il rejoint ainsi l'autre médicament produit par le laboratoire, Effacné, un antiacné, parmi la centaine de références qui sortent des chaînes rochelaises. D'autres attentions sont davantage portées sur l'interne : la sécurité, l'ergonomie, la pénibilité, la qualité des produits… ainsi que sur la protection de l'environnement. « On est engagé sur la période 2005-2015 à réduire nos émissions de CO2 et nos déchets de 50 % », explique Julien Prince. La géothermie est ainsi développée alors que la consommation d'eau est étroitement surveillée.
Dans un secteur sensible, les laboratoires ont toutes la panoplie des certifications existantes et sont toujours attentifs aux évolutions du marché. Même s'il n'est pas question de dévoiler les perspectives, Julien Prince esquisse un demi-sourire, tout en reconnaissant que la France tient bien sa part en terme de développement. Même par temps de crise, on a toujours besoin de se faire du bien. Et pour ça, il y a toujours un produit des Laboratoires de La Roche-Posay.
en bref
> Laboratoire La Roche-Posay.
> Rue René-Lavayer.
> Chiffre d'affaires 2011: 15.584 k€
> Revenu net : 11.955 k€
> Effectif : 48 salariés.
> Dirigeant : Mme Brigitte Liberman, présidente.
Laurent Gaudens

dimanche 9 décembre 2012

Ils font leurs spectacles en famille

Mascottes, lutins et princesses parmi les personnages du nouveau spectacle. Mascottes, lutins et princesses parmi les personnages du nouveau spectacle.
Ils sont frères, neveux, amis et ont monté une compagnie pour créer des spectacles de Noël : ce sont les Bardingots.
C'est presque des conditions de vrais pros : pendant un mois, les Bardingots ont bénéficié de l'auditorium de l'ancien conservatoire pour monter leur nouveau spectacle. Les Bardingots, c'est une compagnie créée voilà deux ans pour monter des spectacles de Noël.
Tout a commencé il y a cinq ans quand le Châtelleraudais Bruno Roy, employé à la mairie de Dangé-Saint-Romain et disc-jockey à ses heures perdues pour des mariages ou des bals, a décidé d'entonner des chants de Noël. « J'avais l'habitude de chanter un peu lors des repas de famille, explique l'intéressé. On m'a demandé des chansons de Noël et j'ai demandé à ma petite-nièce Marine de m'accompagner. »
Premières représentations aux Ormes mi-décembre
Rapidement, un premier spectacle naît de ce succès entièrement écrit par Bruno, « Le Noël d'Émilie ». « C'est une histoire avec des chansons interprétées sur une bande musicale. »
Mais, au fil des ans, la famille s'agrandit, et, après la fille, Gaëlle, Théo, Amandine, Dominique, Jamy, Stéphane et Medhy, tous avec des liens de parenté, rejoignent les deux acteurs initiaux. « On s'est dit qu'il fallait créer une association, raconte Bruno. Dans les repas de famille, il y avait des Bardin et des Gault. On a donc décidé de s'appeler les Bardingots. »
Après avoir fait tourner pendant trois ans leur spectacle une quinzaine de fois, la compagnie a donc souhaité se lancer dans une nouvelle aventure, à laquelle chacun a amené sa contribution. « La Forêt magique », qui compte sept acteurs pour une dizaine de personnages, a nécessité près d'un an de travail et raconte l'histoire de trois jouets devenus vivants. Comme le précédent, il est avant tout musical : treize chansons, toutes sur la thématique de Noël, seront interprétées sur une bande musicale.
Appelé à tourner durant les trois prochaines années, le spectacle est destiné aux municipalités, comités des fêtes et autres comités d'entreprise. Les premières représentations auront lieu aux Ormes les samedi 15 et dimanche 16 décembre. Et, naturellement, le Père Noël ne sera pas loin.
Renseignements au 06.70.43.39.42 ou sur lacompagniedesbardingots.com
Laurent Gaudens

samedi 8 décembre 2012

" Les illuminations de Noël c'est du n'importe quoi "


Martine Gandubert, propriétaire de « Louise et Moi ». Martine Gandubert, propriétaire de « Louise et Moi ».
Chaque samedi, un Châtelleraudais répond à une série de questions sur sa ville. Aujourd’hui, Martine Gandubert, commerçante rue de l’Arceau.
Le café du matin ?
Je ne prends pas de café.
Un déjeuner ?
Chez Gautier au Sanital, à la Ferme Saint-Jacques ou à la Dolce Vita.
Une soirée ?
Au Petit Gorgeon, une fois par an, pour le beaujolais.
Un endroit préféré ?
Le cœur de ville, la place de la mairie, la place Zola.
Et un quartier ?
La place Ferdinand-Buisson, à Châteauneuf, là où on a habité.
Une verrue architecturale ?
Le lycée Berthelot.
Un coin nature ?
Le lac, un très bel endroit.
Marché des halles, de Châteauneuf ou d'Ozon ?
Châteauneuf.
Ciné A ou 400 Coups ?
Ciné A.
VTT ou vélo de ville ?
Ni l'un ni l'autre. Je prends la voiture ou je vais à pieds.
Un endroit où on est sûr de vous trouver ?
Dans mon magasin.
Un endroit où on est sûr de ne pas vous trouver ?
Je n'ai pas d'a priori. Je vais partout.
Le Châtelleraudais en trois mots ?
Très gentil, et fataliste.
Quelque chose à changer à Châtellerault ?
Le vieux centre à rénover, comme les quais de la Vienne.
Moi dans vingt ans ?
Au bord de la mer en Bretagne.
Quelque chose à dire au maire ?
De s'occuper du vieux centre, des magasins et des illuminations de Noël. C'est du n'importe quoi, il y a des choses à faire, tout le monde le dit. Commencer les animations le 15, c'est beaucoup trop tard.
Mon commerce préféré ?
Monoprix.
Tours ou Poitiers ?
Tours.
Pour ou contre les rues piétonnes ?
Pour.
Mon bâtiment préféré ?
L'hôtel Sully, mais il y en a plein. On est dans une belle ville pour ça.
Fière de ma ville ?
J'aime ma ville car je la trouve attachante mais fière non.
Le coin le plus moche de Châtellerault ?
Les Cordeliers.
Soc ou Crac ?
Crac mais en fait plutôt basket.
Piscine ou patinoire ?
Piscine.
Zone de l'Etang ou de l'Herse.
De l'Herse.
bio express
> Naissance. Le 8 novembre 1957.
> Domicile. Avenue de Richelieu, Châtellerault.
> Travail. Commerçante.
> Situation maritale. En couple, un enfant.
> Hobby. Musique.
> Signes particuliers. Néant.
Propos recueillis par Laurent Gaudens

vendredi 7 décembre 2012

Le Renaudot des lycéens s'en ira-t-il ?

Le prix Renaudot des lycéens doit-il devenir national ou rester le même qu'aujourd'hui : les avis sont partagés. Le prix Renaudot des lycéens doit-il devenir national ou rester le même qu'aujourd'hui : les avis sont partagés.


En marge de la venue de Lionel Duroy, lauréat 2012 (lire ci-dessus), la question était sur de nombreuses lèvres hier : le Renaudot des lycéens déménagera-t-il ?
La rumeur a une cause : la venue ce matin de Lionel Duroy à Poitiers, au lycée du Bois d'Amour d'une part, et à la médiathèque d'autre part. Et certains commentaires et conversations auraient laissé penser que la capitale régionale aurait bien voulu récupérer le prix pour lui donner une dimension nationale à l'instar du Goncourt des lycéens.
« Ce prix est très important et le rapport à Loudun est bien présent, il y restera », a tenté de rassurer Emmanuel Devillers, responsable du secteur lecture-écriture au rectorat de Poitiers. « On a juste souhaité profiter du passage de Lionel Duroy à Poitiers d'où il repartait. »
Reste que l'avenir du Renaudot, à Loudun ou ailleurs, ne paraît pas devoir être le même selon les interlocuteurs.
« Avoir une dimension nationale, c'est très important, estime Philippe Rigault, proviseur du lycée Guy-Chauvet, partenaire du Renaudot. Mais ce serait compliqué vu de Loudun. Faire participer cinq académies ou plus ici, d'accord mais avec quelles conditions matérielles ? »
Mais Elefthérios Bénas n'est pas tout à fait du même avis, lui qui a la « volonté d'en faire un prix national ».
Et pour lui, les infrastructures ne sont pas un problème. « Avec les connexions internet, on peut mettre en relation plusieurs lycées sans recevoir physiquement plus de lycéens. Et pour le logement, on peut utiliser les infrastructures autour de Loudun et dans le département. »
Et le maire de Loudun, qui en fera un thème de son deuxième mandat, rappelle que la région a le même avis. « Il ne faut pas que ce soit le premier pas vers une délocalisation : la remise du prix Renaudot des lycéens doit rester à Loudun. »
L. G.

Lionel Duroy " touché " d'être l'élu des lycéens

Lionel Duroy a effectué un véritable marathon hier à Loudun. Lionel Duroy a effectué un véritable marathon hier à Loudun.
Lauréat 2012 du Renaudot des lycéens, Lionel Duroy était hier à Loudun. Fier d’être couronné par des jeunes pour un livre difficile.

Qui aurait pu croire qu'Ana Mladic l'aurait conduit Loudun ? Pas grand monde et surtout pas Lionel Duroy lui-même. « Je ne m'attendais pas à un grand accueil pour mon livre en France, surtout que les Français n'ont pas été très intéressés par la guerre en ex-Yougoslavie », confie-t-il.
Déjà auteur d'un premier livre sur cette guerre, Lionel Duroy, journaliste à Libération et l'Evénément du Jeudi devenu écrivain, est alors reparti sur les traces de la fille du général Mladic : Ana, étudiante en médecine, âgée de 23 ans, s'est suicidée en mars 1995. « Le livre pose des questions dures, raconte son auteur. Comment fait-on pour vivre ou se reconstruire quand son père est un bourreau ? Que raconte-t-on à ses enfants quand on a perpétré de tels crimes ? » Chef de l'armée serbe de Bosnie, le général Mladic est en effet accusé de génocide.
" Même l'enfant d'un bourreau a le droit de vivre "
Une telle thématique avait de quoi rebuter. Pourtant, au milieu de huit livres présélectionnés, des lycées de trois académies ont fait le choix de distinguer cette histoire. « C'est un très grand honneur pour moi d'être choisi par des lycéens, explique Lionel Duroy. Même quand on est l'enfant d'un bourreau, on a le droit de vivre. Que cette thématique soit reconnue par des jeunes, c'est le plus beau cadeau, ça me touche énormément. »
Le matin au lycée Guy-Chauvet, l'après-midi et le soir à l'espace culturel René-Monory, il a poursuivi la belle histoire de son livre, déjà vendu à 20.000 exemplaires. « On peut rompre avec ses parents, mais il y a une chose à privilégier c'est sa propre vie, c'est ce qui compte surtout à votre âge. » Une histoire qui a une résonnance pour lui qui a dû tourner la page d'une éducation dans une famille pétainiste pro-Algérie française. Une histoire qui, à n'en pas douter, a aussi résonné dans plus d'une tête hier à Loudun.
Rencontre avec Lionel Duroy, pour « L'hiver des hommes » proposée au public, ce vendredi à 18 h 30, à la médiathèque de Poitiers.
A voir également en vidéo sur les sites de lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement sur http://goo.gl/W0Dep.
Laurent Gaudens

Coop Atlantique d'Ingrandes : raisons et ressentiments

La Coop s'est installée à Ingrandes en 1968 dans les anciens bâtiments de l'Otan. La Coop s'est installée à Ingrandes en 1968 dans les anciens bâtiments de l'Otan. - (Photo Patrick Lavaud)
Les salariés de l’entrepôt connaîtront une nouvelle étape aujourd’hui avec une réunion extraordinaire du comité d’entreprise. L’occasion de quelques précisions.
Pourquoi l'entrepôt ferme
Comme le rappellent syndicalistes et salariés, l'entrepôt est viable et a du travail. En fait, tout a changé le 1er janvier et le contrat signé avec Système U (en lieu et place de Carrefour). Le réseau a en effet des plateformes à Savigny-en-Véron, près de Chinon, et près de Niort. Ingrandes n'est donc plus utile à la Coop atlantique qui recentre ses entrepôts au plus près de son siège à Saintes.
Et maintenant
Un comité d'entreprise extraordinaire aura lieu aujourd'hui à Ingrandes pour consultation et avis des délégués sur le plan de sauvegarde de l'emploi. La même procédure a été observée à Saintes mercredi et Limoges jeudi, deux entrepôts eux aussi touchés par un PSE. En clair, chaque salarié se verra « offrir » un reclassement qu'il choisira d'accepter ou de refuser le poste. Un nouveau comité central d'entreprise aura ensuite lieu mardi 11 décembre à Saintes. Les syndicats attendent cette réunion avant de lancer des actions.
Ce que fait l'entrepôt d'Ingrandes
C'est une plateforme de distribution en épicerie, produits frais, parfumerie, épicerie, hygiène. Quand un magasin du réseau a besoin de boîtes de petits pois, il appelle l'entrepôt qui prépare la commande. Cela évite aux différents magasins d'avoir trop de stock et réduit donc les coûts.
Un CAT d'Indre-et-Loire touché
Des dommages collatéraux
La fermeture aura une conséquence directe sur les 154 salariés équivalents temps plein, dont 142 CDI. Mais elle aura aussi des conséquences sur les sous-traitans, dix chauffeurs extérieurs travaillent uniquement pour l'entrepôt. Le premier vient d'être licencié par son entreprise. Un prestataire extérieur effectuant le ménage devrait aussi être inquiété, de même que le centre d'aide par le travail (CAT) de Cluny, à côté de Ligueil en Indre-et-Loire. Un accord existait en effet avec l'entrepôt permettant à ses pensionnaires d'y travailler à des activités de tri.
S'ajoute à cela les conséquences sur les commerçants de Dangé-Saint-Romain et Ingrandes, difficile à mesurer.
Des raisons historiques
Créée en 1881, la Coop Atlantique s'est installée à Ingrandes en 1968, sur la zone de Saint-Ustre dans les baraquements de l'ancienne base de l'Otan qu'elle s'est partagé avec Aigle. Un bâti ancien qui n'a guère été modernisé. 300 personnes y ont travaillé au plus fort de l'activité. A cette époque, la Coop vendait sur catalogue et disposait d'un service meubles ou d'un service après-vente électroménager. A noter que la moyenne d'âge des salariés aujourd'hui est de 43 ans.
Laurent Gaudens

jeudi 6 décembre 2012

Ils ont décidé de descendre du grenier

Un atelier ouvert aux débutants est animé par Cécile Hubineau.
 
Un atelier ouvert aux débutants est animé par Cécile Hubineau.
Le département des musiques actuelles, installé au grenier du conservatoire, est en plein boum. Il sera d’ailleurs possible de s’en rendre compte ce soir.
Ils sont six dans la salle de jazz au rez-de-chaussée du conservatoire et entament un morceau des Black country communion. « Juste pour l'échauffement », précise Gérald Villain, professeur et responsable du département des musiques actuelles. En haut, au « Grenier », – au troisième étage du conservatoire – sous les toits, Cécile Hubineau, co-responsable du département, surveille l'exécution de « Zombie » des Cranberries par son groupe d'initiation. A quelques jours du concert qu'ils donneront ce jeudi, tous sont particulièrement concentrés. Après un an de fonctionnement, le département des musiques actuelles va en effet montrer tout son savoir-faire à cette occasion.
 Une salle des profs et du matériel adapté
Et tout son intérêt. « La création du département a permis de d'organiser des choses qui se faisaient un peu en sous-marin, expliquent Gérald Villain et Cécile Hubineau. Il y avait déjà des musiques actuelles mais de façon éparse. »
Avec le déménagement vers la Manu, l'occasion était rêvée pour créer ce nouveau département, avec une salle propre, le fameux « grenier » et un matériel adapté. Sept professeurs y interviennent et permettent de dispenser divers enseignements spécifiques : clavier, basse, batterie, guitare électrique, chant, formation musicale.
Surtout des ateliers de pratique : de vrais groupes d'ados répètent ainsi des répertoires rock, groove, trip hop ou variétés. « On se rendait compte que certains élèves décrochaient des cours de formation musicale, raconte Cécile Hubineau. On a essayé de trouver d'autres biais pour les raccrocher. »
Rien de tel que monter des morceaux en groupe pour y parvenir. De 20 l'an passé, les inscriptions sont passées à 40 cette année. Sans compter les élèves qui sont approchés en initiation dans les collèges, à Saint-Gabriel, Geoge-Sand et à l'hôpital de jour, soit une cinquantaine d'adolescents supplémentaires. « Aujourd'hui, on est obligé de refuser des inscriptions », précise Gérald Villain. Des guitaristes sont ainsi inscrits sur des listes d'attente pour 2013-2014.
De quoi être rassuré sur l'avenir du département. « Il y a encore des choses à faire, mesurent Gérald Villain et Cécile Hubineau. Mais tout ce qu'on a déjà fait, c'est assez énorme ! »
 Concert « le grenier descend au premier », le 6 décembre, 20 h 30, auditorium du conservatoire. A voir en vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr.
au programme
Les " Hivernales " donnent le son
> Vendredi 7 décembre. Concert de Roberto Aussel, Nouveau Théâtre, 20 h 30. Première partie avec Luis Corral, professeur de guitare du conservatoire.
> Samedi 8 décembre. Master-class Guitare, salle Jean-Claude Pennetier, 14 h à 16 h, avec Roberto Aussel. Puis concert, salle Jean-Claude Pennetier, 17 h à 18 h.
Conférence « La musique latine » de Michel Plisson, professeur associé en ethomusicologie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, salle Jean-Claude Pennetier, 14 h.
« MICMAX », Eglise de Naintré, 20 h, musiques du monde par Robert Thuilier (flûte traversière) et Max Dazas (Marimba).
> Mercredi 12 décembre. Audition ensemble de jazz, salle Jean-Claude Pennetier, 18 h 30.
> Vendredi 14 décembre. Master-class tuba avec Thomas Leleu, salle Jean-Claude Pennetier, 14 h à 17 h. Thomas Leleu, tubiste, révélation instrumentale Victoires de la Musique classique 2012.
> Samedi 15 décembre. Deux autres master-class tuba avec Thomas Leleu, salle Jean-Claude Pennetier, 9 h à 12 h ; Angelarde, 14 h à 17 h Concert Thomas Leleu et l'Harmonie du Pays châtelleraudais, Angelarde, 20 h 45.
> Mercredi 19 décembre. Présentation d'ateliers du département danse du CRD, Nouveau Théâtre, 19 h.
> Vendredi 21 décembre. Concert du Quatuor Volubilis, Nouveau Théâtre, 20 h 30. Avec l'école de musique de Naintré.
Laurent Gaudens