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lundi 15 avril 2002

Pour une poignée de secondes


Le suspense aura duré jusqu’au bout : le Valencéen Philippe Dervillé enlève la onzième édition du Rallye du Val de l’Indre, pour quelques secondes.
A bord de sa Chartier, Philippe Dervillé a remporté une difficile victoire sur ses terres.
(Photos « NR » Patrick Gaïda)
ON l’attendait et Philippe Dervillé n’a pas déçu ses nombreux supporters, hier à Valençay. Pour sa cinquième participation – il avait terminé l’an passé à la deuxième position derrière Thierry Jeandot – le Valencéen, qui court sous les couleurs de l’Ecurie 41, a obtenu sa consécration. Mais elle fut plus longue à venir qu’on aurait pu le penser. La faute à deux « étrangers », venus pour découvrir le nord de l’Indre, et qui se sont découvert un sérieux goût de victoire au fil des spéciales. Dès la première, celle de Langé, le ton était donné : Dervillé était talonné à cinq centièmes par Jacky Deborde, un Vendéen dont c’était la première participation. Pas impressionné pour un sou, il rééditait la performance, avec un retard de cinq secondes cette fois, dans la boucle de Veuil. Mais il ne se faisait guère d’illusion à bord de sa Saxo. « C’est un plateau exceptionnel et il sera difficile de se frayer un chemin à travers tous ces fauves », expliquait-il à mi-course. Effectivement, le début d’après-midi ne lui sera pas favorable, même s’il réussira à consolider sa troisième place jusqu’au bout. Le moment que choisit un autre étranger pour faire parler de lui : le Dijonais Bruno Lucotte, dont c’était pour lui aussi la première apparition, enlève la troisième spéciale à bord de sa Clio et reste au contact lors de la quatrième.
Panne d’essuie-glace
Un empêcheur de gagner en rond dont se serait bien passé Philippe Dervillé, qui a bien failli perdre toute chance sur un coup du sort : les nuages s’étant massés sur le nord de l’Indre, la pluie fait son apparition lors de la cinquième spéciale. Une victoire tient à si peu de chose : sa Chartier connaissant une panne d’essuie-glace, le Valencéen perd huit secondes sur Lucotte qui revient à deux secondes au général. Dans le même temps, Alexandre Ivaldi, vainqueur il y a deux ans, et Jean-Luc Roché, quatrième au général, sont contraints à l’abandon suite à des ennuis mécaniques. Mais Philippe Dervillé ne va pas craquer : en s’adjugeant deux des trois dernières spéciales, il remporte sa première victoire sur ses terres pour à peine huit secondes. « Je suis satisfait mais ça a été dur, confiait-il. Je connaissais le terrain et c’est ce qui a joué aujourd’hui. » Bruno Lucotte pouvait en effet regretter de ne pas avoir fait une petite reconnaissance avant l’épreuve. « J’ai perdu trop de temps ce matin, expliquait le Dijonnais un peu déçu à l’issue de la course. Je ne connaissais pas les routes et ça m’a handicapé. » Un problème qu’il n’aura pas l’an prochain puisqu’il a annoncé son retour : Dervillé n’a qu’à bien se tenir…
Laurent GAUDENS.

samedi 13 avril 2002

Pour le plaisir


Face à Chantonnay, la Berrichonne a engrangé les derniers points de l’accession à la nationale 2. Les trois dernières rencontres, à commencer par ce soir à Carquefou, seront donc du bonus.
Carquefou Berrichonne Samedi, 20 h.
Julia Andreïeva, souffrant d’une bronchite, est incertaine.
(Photo Antony Belgarde)
BRAHIM ROSTOM aurait aimé faire durer le suspense un peu plus longtemps, histoire de conserver la pression sur ses joueuses jusqu’au soir du dernier match. Mais voilà, en remportant leur dix-septième victoire de la saison le week-end dernier face à Chantonnay, la Berri a pris les derniers points qu’il lui fallait pour accéder à la Nationale 2. Feytiat, à trois points de la Berri, ne peut en effet plus que revenir à égalité des Castelroussines qui possèdent un meilleur point-average particulier. Et de toute façon, on voit mal comment Moreau et ses camarades pourraient encaisser trois défaites d’affilée. La montée irrémédiablement en poche, la Berri jouera donc les trois rencontres qu’il lui reste pour le plaisir. A commencer ce soir par Carquefou. Le plus dur sera donc de garder une certaine concentration pour ne pas rééditer les erreurs du premier quart-temps face à Chantonnay. « Il faut jouer ce match comme si c’était La Couronne ou Feytiat, prévient Brahim Rostom. Je veux que les filles se donnent à fond. » Actuellement à la neuvième position, les filles de Loire-Atlantique ne sont pas des foudres de guerre. Elles étaient d’ailleurs reparties d’André-Mondon avec trente points dans la vue lors du match aller. Mais les matchs retours n’ont rien à voir, affirme l’entraîneur castelroussin : « Elles doivent assurer leur maintien et vont essayer de grignoter des points. Elles viennent de battre Le Taillan chez lui de plus de vingt points. C’est une équipe qui alterne le chaud et le froid. »
Andreïeva incertaine
Au vu des dernières rencontres, Carquefou ne devrait toutefois pas peser très lourd. Pour peu que les Castelroussines jouent à leur niveau et que le collectif soit au rendez-vous. « On n’arrive pas à un capital de points corrects à l’intérieur, regrette Brahim Rostom. Quinze points samedi dernier, ce n’est pas suffisant. Il est temps que les intérieures prennent les choses en main. » Ce ne sera peut-être pas la bonne occasion puisque Andreïeva, qui souffre d’une petite bronchite, pourrait être remplacée par Chernoshey. Mais si Moreau, Giusto et Ropa tiennent la même forme que samedi dernier, il n’y aura pas trop de soucis à se faire.
Laurent GAUDENS.
Berrichonne : Moreau, Giusto, M’Butom, Chambon, Prot, Ropa, Andreïeva ou Chernoshey, Gavrilova, Devilliers, El Kobaï.

vendredi 12 avril 2002

Le lion n’est pas mort


Après son passage raté à la Berrichonne, François Omam-Biyik, l’homme aux trois Coupes du monde avec les Lions indomptables du Cameroun, est toujours resté à Châteauroux. Il espère désormais faire son retour en tant qu’entraîneur. 

Entouré de sa famille, François Omam-Biyik se sent bien à Châteauroux.
(Photo « NR » Patrick Gaïda)
LE quartier Saint-Christophe de Châteauroux ne le sait probablement pas. Mais il compte parmi ses habitants un des rares internationaux à avoir disputé trois Coupes du monde. Après avoir intégré (très rapidement) l’effectif de la Berrichonne, François Omam-Biyik, aujourd’hui âgé de 36 ans, est resté à Châteauroux. Retour sur une carrière impressionnante.
« La Nouvelle République » : Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?
François Omam-Biyik : « Il y a naturellement ce but inscrit contre l’Argentine en match d’ouverture de la Coupe du monde en Italie en 1990. Ça a constitué le coup de fouet qu’il fallait à ma carrière. C’est un souvenir qui revient à chaque fois quand on se retrouve entre anciens de la sélection. Et puis, il y a eu à Lens, la demi-finale de Coupe de France en 1994 qu’on a perdu à Bollaert face à Montpellier. »
« NR » : Vous n’avez en effet pas eu la même fortune en club qu’en sélection nationale ?
F.O.-B. : « J’ai joué deux demi-finales de Coupe sans jamais avoir eu la chance de disputer une finale. J’ai manqué de chance ou de réussite dans certains clubs comme à Cannes où on avait une équipe pour finir dans les quatre premiers du championnat alors qu’on est descendu à l’issue de la saison. »
“ L’année de trop ”
« NR » : Et puis, vous êtes parti au Mexique ?
F.O.-B. : « J’avais le choix de découvrir une autre culture que je ne connaissais pas. J’y ai été invité une semaine, je suis tombé sous le charme au bout de deux jours. Je devais y rester trois ans, j’y ai finalement passé cinq ans. »
« NR » : Jusqu’à votre arrivée à la Berrichonne en septembre 1999 ?
F.O.-B. : « J’avais décidé de quitter le monde pro. Et puis, j’ai reçu un coup de fil de Joël Bats qui souhaitait recruter un joueur capable de mettre des buts. J’ai fait un test d’une semaine et au bout de deux jours il voulait que je signe. J’ai dit oui mais après quelques matchs j’ai eu une rechute au niveau du genou. »
« NR » : Avec le recul, vous pensez que c’était une erreur ?
F.O.-B. : « Je pense que ça a été l’année de trop. J’ai voulu rendre service à quelqu’un que j’aimais, mais ça s’est mal terminé, pour lui comme pour moi. Si je n’avais pas eu ce problème de genou, j’aurais pu rendre service à la Berrichonne. »
« NR » : Pourquoi avez-vous décidé de rester malgré tout à Châteauroux ?
F.O.-B. : « L’année scolaire était commencée et j’ai trois enfants. Et puis, on se plaisait bien ici. C’est une ville calme et je n’ai pas à faire une demi-heure de route pour quoi que ce soit. J’avais la possibilité d’aller ailleurs, à Rennes ou à Lens où j’ai encore des relations. J’aime la tranquillité des petites villes. La vie mouvementée, ce n’est pas ce que je préfère. Je vais voir des matchs de temps en temps et j’ai de très bons amis ici. »
“ Un projet avec Touvent ”
« NR » : Votre passage raté à la Berrichonne ne vous a-t-il pas gêné dans vos relations ?
F.O.-B. : « Chacun dans sa vie a eu des mauvais moments où il n’a pas pris les bonnes décisions. Ça n’a pas entamé nos relations ici. J’ai de très bons contacts avec Thierry Sanselme ou Bruno Allègre. J’ai même un de mes fils qui joue avec les 13 ans de la Berri. Malgré ce passage obscur, on ne m’a jamais embêté avec cela. La vie d’un sportif ne peut pas s’arrêter à ça. »
« NR » : A quoi vous occupez-vous actuellement ?
F.O.-B. : « Je passe mes diplômes d’entraîneur en espérant trouver un club. J’ai rencontré l’entraîneur et le président de Touvent, on est sur un projet pour septembre. Pour l’instant, je m’entraîne avec l’équipe senior et je joue en vétéran à Saint-Denis-de-Jouhet. »
« NR » : Et entraîneur à la Berri, c’est une possibilité ?
F.O.-B. : « J’en ai parlé avec le président mais il y a du monde et je ne veux pas prendre la place de qui que ce soit. Je connais le foot africain mieux que tout le monde et je pourrais leur apporter beaucoup car il y a encore un réservoir là-bas. Maintenant, il y a un nouveau staff. J’attends que ça se mette en place avant de solliciter une rencontre avec M. Trotignon. Je prépare un projet, on verra si ça les intéresse. »
« NR » : N’avez-vous pas l’impression que le monde du football vous a oublié un peu vite ?
F.O.-B. : « J’ai fait ma carrière, on a parlé de moi à ce moment-là. Je n’ai pas joué jusqu’à 40 ans comme Roger Milla, ce qui a marqué les esprits. Si le monde du foot m’a oublié, tant pis. Je trouverai une autre porte de sortie. Je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier à qui ça arrivera. Dans le monde du foot, les relations jouent beaucoup. J’ai eu une absence de cinq ans quand j’étais au Mexique qui a sûrement joué en ma défaveur. Mais il n’est pas trop tard, je vais revenir. »
“ Je ne pensais pas rester aussi longtemps ”
« NR » : Et si ce n’est pas en France, ce sera peut-être au Cameroun ?
F.O.-B. : « Je passe aussi mes diplômes en espérant qu’après la Coupe du monde, il y aura une possibilité de rentrer dans l’encadrement de l’équipe du Cameroun. C’est une éventualité. Mais je n’ai pas de regrets : j’ai eu la chance de faire trois Coupes du monde d’affilée, et j’ai contribué à mettre cette génération de joueurs sur de bons rails comme Song ou Foë.
« NR » : Quel bilan tirez-vous de votre carrière ?
F.O.-B. : « J’ai fait ce que j’avais toujours souhaité faire. Je suis fier car je ne pensais pas rester aussi longtemps dans le milieu professionnel. J’ai eu ma première blessure six mois après être arrivé en France. Sans cela, j’aurais pu être encore meilleur. Mais c’est déjà bien comme ça. »
Propos recueillis par Laurent GAUDENS.

lundi 8 avril 2002

La Berri repart du bon pied


Les Castelroussins ont mis un terme à leur série de trois défaites en dominant une équipe sarthoise peu entreprenante.
Roubault, auteur des deux passes décisives.
(Photo « NR » Stéphane Gaillochon)
Berrichonne : 2 Changé : 0
Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Queyret. Buts : Bernardet (2e), Vermeil (77e) pour la Berrichonne. Avertissements : Auvray (53e), Suzy (74e), Allou (82e) à Changé.
BATTUS à l’aller, les Sarthois venaient à Châteauroux avec une envie de revanche. Du moins pouvait-on le penser. Car, au vu de la rencontre, disputée il est vrai dans des conditions difficiles, l’équipe de Changé n’a pas vraiment montré les dispositions nécessaires pour espérer ramener des points de son voyage berrichon. Il faut dire que les Castelroussins ne leur ont pas laissé beaucoup de temps pour mettre en place leur jeu. Après une première alerte dès l’ouverture, Bernardet récupérait une passe de Roubault à la limite du hors-jeu et, d’une frappe croisée, mettait le ballon hors de portée de Siclon. La terrible efficacité castelroussine allait s’arrêter là. Bernardet aura en effet deux nouvelles occasions d’aggraver la marque au quart d’heure de jeu : une reprise de la tête suite à un corner de Roubault et un coup franc qui paraissait trop lointain pour Siclon. Mais à deux reprises, le ballon filera au droit des cages sarthoises. La seule réaction sarthoise – qu’on ne pourra tout de même pas qualifier d’occasion – viendra de Louis qui, sur un corner de Tounkara, enverra le ballon dans les airs. Les Berrichons auront même la possibilité de tuer le match juste avant le repos : Roubault s’extirpe de la défense sarthoise et adresse une passe à Bernardet qui réussit à éviter Siclon mais envoie le ballon dans le petit filet extérieur. La deuxième période, disputée sous une pluie battante, sera beaucoup moins emballante. Et les Sarthois ne sauront pas plus profiter de la baisse de rythme des Castelroussins. Un tir de Louis au-dessus de la transversale de Caldeira (42e mn) sera leur seule occasion. Côté berrichon, une tête de Sassier (50e) ou une combinaison Bernardet-Vermeil (72e) auraient pu connaître un meilleur sort. Il fallait simplement être patient : un centre de Roubault, repoussé par Siclon, échoue dans les pieds de Vermeil qui n’a plus qu’à dribbler le gardien visiteur et pousser le ballon dans les buts vides. 2-0, l’addition aurait pu être plus lourde. Mais elle suffit à mettre un terme à la mauvaise passe castelroussine.
Laurent GAUDENS.
Berrichonne : Caleiras, Petat, Da Cunha, Trottier, Sassier, Ajouaou, Hamme (Caldeira, 52), Ferreira, Bernardet (El Bekri, 86), Roubault, Thélineau (Vermeil, 70). Changé : Siclon, Tounkara, Leglas, Lerouge, Hageman (Renaudier, 72), Koffi, Sabin (Le Breton, 84), Allou, Louis, Suzy, Auvray.

La Berri ménage le supense


Après un premier quart-temps catastrophique, les Castelroussines se sont bien ressaisies et s’imposent fina- lement facilement.
Avec cinq tirs à trois points, Marielle Giusto a assommé les Vendéennes.
(Photo « NR » Antony Belgarde)
Berrichonne : 85 Chantonnay : 62
Mi-temps : 49-31. Arbitres : MM. Courbé et Page. Berrichonne : 15 fautes personnelles. 14 lancers-francs réussis. 9 tirs à trois points réussis. Ropa, 22 ; El Kobaï, 1 ; Moreau, 21 ; Giusto, 19 ; Andreïeva, 6 ; MButom, 2 ; Gavrilova, 2 ; Prot, 6 ; Chambon, 6. Chantonnay : 14 fautes personnelles, une joueuse sortie pour cinq fautes, Bodet. 10 lancers-francs réussis. 4 tirs à trois points réussis. Jadaud, 20 ; Bourdet, 3 ; Guesdon, 14 ; Bodet, 15 ; Migné, 10.
C E ne sera pas un match facile, avait annoncé Brahim Rostom avant la rencontre face à des Vendéennes pourtant peu menaçantes au classement. Samedi soir, sur le parquet du gymnase André-Mondon, les Castelroussines n’ont visiblement pas voulu faire mentir leur entraîneur. Ou bien ont-elles voulu montrer au public qu’il y avait encore un intérêt à venir les voir jouer et que chaque match n’était pas gagné d’avance. On s’attendait en effet à voir Aurélie Moreau et ses coéquipières ne faire qu’une bouchée de Chantonnay. Mais les Castelroussines ont le sens du suspense. Dès la première minute, les filles de Rostom étaient en effet menées 7-0, grâce notamment à un énorme travail de Jadaud dans la raquette. Maladroites sous le panier, assurant mal leurs transmissions de balles, le cinq majeur berrichon prenait l’eau de toute part et Brahim Rostom se voyait contraint à quelques changements. Une tactique payante puisque rapidement, l’hémorragie était stoppée. Mais l’écart à la fin du premier quart-temps restait malgré tout de sept points (16-23). Pas pour longtemps. Dès le retour, trois paniers de Laurie Ropa permettaient aux Castelroussines de recoller au score (26-26 à la 13e) puis de prendre l’avantage sur une interception d’Aurélie Moreau (30-26, 14e). C’en était dès lors fini des espoirs d’exploit vendéen.
Le festival Ropa
Laurie Ropa faisait oublier les prestations timides d’Andreïeva et Gavrilova en réalisant un véritable festival : sous les paniers, à l’extérieur, offrant des caviars à ses partenaires, l’ex-Valenciennoise était partout, bien épaulée par une Marielle Giusto très adroite à trois points (cinq réalisations à elle seule !). Elles remportaient le deuxième quart-temps 33-28 et atteignaient la pause avec un avantage déterminant (49-31). La deuxième période ne sera qu’une formalité : face à l’efficacité du trio Moreau-Ropa-Giusto, Guesdon et Jadaud ne pourront qu’éviter de prendre plus de 30 points sur le parquet castelroussin. Brahim Rostom n’avait d’ailleurs pas l’intention d’humilier les Vendéennes et faisait rentrer la jeune garde : Devilliers, El Kobaï participaient ainsi à la fête et Fabienne Mbutom avait même la joie d’inscrire les deux derniers points castelroussins. Une belle performance collective.
Laurent GAUDENS.

Une soirée de champions


Sous les yeux de Asloum, Mormeck et Girard, les boxeurs professionnels invités au gala de la Berri- chonne vendredi soir ont tenu à montrer qu’ils avaient tout de grands champions.
Le duel Bastien-Kerzazi, meilleur combat à l’applaudimètre.
(Photos « NR » Antony Belgarde)
LES bras au ciel, les deux pieds bien campés sur le ring, Bastien peut exulter : il vient non seulement d’obtenir une victoire plus que méritée face à Kerzazi mais aussi d’offrir à un gymnase Vaugirard bondé le meilleur moment du gala de la Berrichonne. Et les Asloum, Mormeck et Girard emmenés vendredi soir par Michel Denisot et les frères Acariès n’ont pas manqué d’apprécier le talent prometteur de ce jeune boxeur d’à peine 20 ans. Un talent et une envie de bien boxer. « Les Français ne veulent pas me boxer hors compétition, expliquait le boxeur nordiste à l’issue de la soirée. Je leur fais peur. Alors, je suis obligé de boxer avec des étrangers. Et généralement ils ne sont pas à la hauteur. » Cette demi-finale du tournoi de France lui a donc permis, sous les yeux de son fan-club venu en car de Fourmies dans le Nord, de prouver qu’il faudra compter sur lui dans les années à venir. Malheureusement, il risque, après son combat, d’avoir encore plus de mal à trouver des sparing-partners. Et ce n’est probablement pas Kerzazi qui les convaincra. Après à peine cinq secondes de combat, le boxeur châtelleraudais était en effet déjà au tapis, miné par les coups de boutoir de son adversaire. On s’attendait dès lors à un combat express, mais Bastien – qui venait sans doute de compter le nombre de reprises qu’il lui restait à disputer – tempérait un peu. Pas longtemps. Dès le deuxième round, Kerzazi regoûtait aux joies de la marche à quatre-pattes et était finalement arrêté par l’arbitre à la quatrième reprise suite à plusieurs enchaînements de Bastien.
“ Nogueira imboxable ”
Après un tel combat, on attendait forcément beaucoup du duel entre Mezzache et Nogueira. Si le Parisien prenait très vite un léger avantage durant les deux premières reprises, Elisio Nogueira faisait mieux que de la résistance même si ses coups portaient moins que ceux de son adversaire. « Nogueira est imboxable, expliquait Lucien Rongy, président de la Berrichonne boxe à l’issue du combat. Même Bétaré n’a pas réussi à le descendre. » Mezzache était donc contraint d’attendre le coup de gong final et obtenir sa qualification pour la finale de la coupe internationale. Tout comme Andreï, à qui le réalisateur du prochain James Bond devrait songer pour le rôle du méchant tueur, qui ne parvenait pas à réduire au silence Joubij, pourtant compté deux fois, lors d’un ultime combat de grande qualité. Et les Berrichons ? Ils n’étaient pas en reste non plus. Même si Chelloug était contraint à l’abandon, la moisson était plutôt bonne avec les rattrapages convaincants de Caillaud et Niquet. Le gala de février, qui nous avait laissés sur notre faim, pouvait donc être rangé au rayon des accidents. « On s’est bien rattrapé, confirmait Lucien Rongy. De beaux combats, du monde, des personnalités, qu’est-ce qu’on peut avoir de plus ? » Rien en effet, ou alors un championnat du monde…
Laurent GAUDENS.

La bonne affaire de Roulston


Le Néo-Zélandais de Bressuire, Hayden Roulston, voulait le maillot jaune. En remportant l’étape de Lignac samedi, il a plus que rempli ses objectifs.
Le Néo-Zélandais a réglé ses compagnons d’échappée au sprint à Lignac.
(Photos « NR » Antony Belgarde)
FATIGUÉ mais heureux, Hayden Roulston ne cachait pas après l’arrivée qu’il aurait apprécié un samedi plus tranquille. « C’était vraiment très dur aujourd’hui, confiait le coureur néo-zélandais de Bressuire à l’issue de l’étape. Il y avait beaucoup de vent et le parcours était dur. En Nouvelle-Zélande, les distances sont plus courtes. » Il est vrai que les routes qui menaient de Châteauroux à Lignac étaient particulièrement accidentées et que la météo samedi incitait plutôt à rester au chaud au sein du peloton. C’est pourtant sur le plat, peu avant Migné qu’intervient la première échappée de la journée. Palisse (UCC), Burdack (Blagnac), Roy (Saint-Cyr) et Pchelkin (Moscou), rapidement rejoints par Foucher (Orléans) et Sabalin (Beauvais), surprennent leurs camarades après une vingtaine de kilomètres de course à peine. Il reste alors plus de cent quarante kilomètres à parcourir et on ne donne pas cher de cette échappée. Mais le peloton tarde à réagir et les six hommes se retrouvent rapidement avec près d’une minute trente d’avance. Au fil des rushs et des sprints du meilleur grimpeur, Jérémy Roy emmagasine de précieuses secondes de bonification. « J’avais pour but de défendre le maillot de grimpeur de mon coéquipier (NDLR : Cyril Lemoine), expliquait celui qui endossera finalement le maillot à pois rouge sur la ligne d’arrivée. J’aurais pu faire mieux mais je savais que tout se jouerait dans le sprint final. » Effectivement, le coureur d’Indre-et-Loire devenant menaçant, le peloton réagit alors qu’il entre dans la boucle tracée autour de Lignac. Plusieurs contre-attaques se mettent en place et la tête de la course grossit à vue d’œil avec les renforts de plusieurs coureurs dont Fournier et Dubois (UCC), Ziegler (Köstritzer), Podolski (ACBB) ou encore Berger (Bressuire). Au deuxième passage sur la ligne, un nouveau wagon dans lequel figurent Fontbonnat (UCC), Bonnet (Orléans), Lange (ACBB), Roulston (Bressuire), Gerbaud (Saint-Amand) et Milon (Tours) rejoint la tête de la course. Et tous ont remarqué l’absence du maillot jaune Eric Baumann resté au sein du peloton.
“ Je ne voulais pas l’étape ”
Il y a un bon coup à jouer et une dizaine d’hommes en profitent. Roulston, Ziegler, Roy, accompagnés des Castelroussins, Palisse et Dubois, lâchent leurs poursuivants à quarante-cinq kilomètres de l’arrivée. Le groupe des dix ne comptera jamais beaucoup plus d’une minute d’avance sur un peloton qui éclate en raison de la réaction des coureurs de Köstritzer. Mais Palisse, Roulston, Ziegler, Roy et les autres ont tous un petit quelque chose à espérer et s’entendent à merveille pour maintenir l’écart jusqu’à la ligne d’arrivée. « Je voulais le maillot jaune mais je ne cherchais pas à remporter l’étape », confiait Roulston à l’arrivée. En remportant le sprint final devant Ziegler et Palisse, le Néo-Zélandais a dépassé ses objectifs. Mais ce n’est certainement pas Hervé Chauvin, son directeur sportif, qui s’en plaindra !
Laurent GAUDENS.

dimanche 7 avril 2002

Le “ chien ” sort de la meute


Derrière Franck Bigaud, surnommé le “ Chien ”, l’UCC a réalisé une course parfaite en plaçant des coureurs dans tous les bons coups.


IL est tout juste 14 h, et sur le parvis de Belle-Isle, Samuel Bonnet vient de crever à quelques minutes du départ. Roger Sigonnaud, mécanicien de l’Union cycliste de Châteauroux, répare et personne dans le camp castelroussin ne veut y voir un mauvais présage. 14 h 05. La course est partie. Nicolas Dubois, directeur sportif de l’UCC, s’aperçoit qu’il lui manque le haut parleur de la radio. Retour au camp de base et départ en quatrième vitesse pour rejoindre la course. 14 h 21. Le départ réel est donné. Malgré quelques attaques, Nicolas Dubois est serein. « C’est entre Buzançais et Levroux que ça va dégager car ils auront le vent dans le dos. Pas par les bordures mais par les chutes. » 14 h 35. En liaison directe avec ses cinq coureurs, Nicolas Dubois donne ses indications et calme le « chien ». « C’est Franck Bigaud qu’on appelle comme ça, car il attaque tout le temps comme un chien fou. » 15 h. Le peloton roule à près de 60 km/h. A la sortie de Buzançais, il se scinde en trois groupes. Yann Pivois est dans le premier. « Il ne faut pas louper le coup maintenant, explique le directeur sportif à ses coureurs. Il y a beaucoup de monde devant, ça va rouler. »
“ Ça pète de partout ”
15 h 45. A Vatan, le premier groupe a 1’25 d’avance. Appel au « chien ». « Tous devant, les gars. Ça va bordurer de partout pendant quinze kilomètres. Faut se mettre en route. » Immédiatement, Baboin, Bigaud, Bonnet et Fontbonnat se mettent en branle. Avec succès. « Ça pète de partout, annonce Nicolas Dubois. On continue. » 16 h. Derrière les échappés, le peloton éclate. « J’espère qu’ils sont devant. Je leur ai dit, c’était sûr que ça allait péter. » Bigaud, Bonnet et Baboin y sont. Pas Fontbonnat. « Chien, tu te calmes. Si tu as Yann, tu lui dis de ne plus rouler devant. » 16 h 20. A Sainte-Lizaigne, Pivois toujours avec le groupe de tête, remporte le prix du grimpeur. « Très bien Yann, je savais que t’était un grand grimpeur », s’amuse Nicolas Dubois. Dans la minute qui suit, Baboin crève. « On temporise, Manu a percé. » 17 h 05. Baboin revenu, le groupe, qui avait fait la jonction, se sépare à nouveau. « Chien » et Pivois sont dans le bon wagon. « Le bon coup est parti », prophétise Nicolas. 17 h 16. « Chien » rejoint Thollet parti seul en tête dans le troisième tour du circuit. Derrière, le groupe éclate et Pivois se joint aux sept poursuivants. Mais Nicolas Dubois est pessimiste. « Avec Thollet, « Chien » sera battu. Il va très vite au sprint. » 18 h. Malgré les indications de son directeur, « Chien » n’a rien pu faire. Mais avec une deuxième place et les maillots de grimpeur et aux points, Nicolas Dubois se remet vite de sa petite déception. « Si on me l’avait dit avant le départ, j’aurais signé tout de suite. On a tout provoqué, il y a vraiment tout lieu d’être satisfait. »
Laurent GAUDENS.

samedi 6 avril 2002

On ne se relâche pas !


Un grand pas vers l’accession a été fait à Poitiers, mais Brahim Rostom ne veut pas relâcher la pression et se méfie de Chantonnay.
Berrichonne-Chantonnay Samedi, 20 h gymnase André-Mondon.
El Kobaï sera à nouveau de la partie.
(Photo Antony Belgarde)
AURAIT-il peur que le ciel lui tombe sur la tête ou qu’on vienne lui reprendre cette peau de l’ours qu’il aurait trop tôt vendue ? Qu’on se le dise : Brahim Rostom ne se décidera à parler d’accession que lorsque le dernier point nécessaire aura été engrangé. Et s’il faut attendre le dernier déplacement à Mont-de-Marsan, il se montrera patient. Une prudence probablement acquise lors des deux dernières saisons quand la Berri, après avoir affiché ses ambitions, avait raté de peu la marche de la Nationale 2. Cette année, malgré des résultats qui rendraient euphorique n’importe quel entraîneur, le coach castelroussin reste sur ses gardes. Même après la probante victoire face au Stade poitevin (40-73). Même avant de rencontrer des Vendéennes seulement huitièmes de la poule. « Au match aller, on n’avait gagné que de huit points dans la douleur, argumente Brahim Rostom. Elles ont la dernière défense mais aussi la deuxième attaque du championnat et elles ont posé des problèmes à toutes les équipes du haut de tableau. » Même si les Castelroussines auront l’avantage du gabarit, elles devront donc suivre les consignes de leur entraîneur et se méfier de cette équipe de petite taille « qui ne baisse jamais les bras »?. Et qui peut compter depuis quelques journées sur le retour de sa meneuse Gusdon qui n’hésite pas à prendre les matchs à son compte : avec succès pour l’instant puisque les Vendéennes viennent d’enregistrer trois victoires d’affilée. Face à des joueuses qui n’ont pas encore sauvé leur tête en Nationale 3 et qui viendront dans l’Indre pour ramener quelques points, Brahim Rostom mise sur la motivation de ses joueuses. « Il faudra gagner les duels, présenter un collectif solide, être agressif en défense et prendre chaque opportunité », égrène-t-il. « On devra avoir une bonne maîtrise dans la raquette et surtout un bon repli défensif », rajoute-t-il, de peur d’oublier. Si les consignes sont bien suivies, à la manière de la victoire acquise à Poitiers, Brahim Rostom pourra se permettre de faire tourner son effectif : « La rotation est nécessaire pour préparer l’année prochaine. » Ainsi, Devilliers et El Kobaï auront une nouvelle fois la joie de fouler le parquet du gymnase d’André-Mondon. Une des dernières occasions d’en profiter puisque les Castelroussines n’évolueront plus qu’à une reprise, face au Taillan, à domicile. Avant la Nationale 2 ? Très probablement, mais n’en parlez pas à Brahim Rostom : ça pourrait l’énerver…
Laurent GAUDENS.
Berrichonne : Moreau, Giusto, M’Butom, Chambon, Prot, Ropa, Andreïeva, Gavrilova, Devilliers, El Kobaï.

Les voyages forment la jeunesse


Thierry Froger alignera ce soir à Grenoble une équipe des plus rajeunies. Un vrai choc de culture face aux expérimentés Isérois.
Grenoble-Berrichonne samedi, 20 h stade Lesdiguières.
Cerqueira sera à nouveau intégré dans le groupe professionnel.
(Photo Patrick Gaïda)
C’EST à croire que les nouveaux locaux de l’infirmerie de La Tremblère sont vraiment du goût des joueurs de la Berrichonne. Après Marc Giraudon – qui partira en rééducation à Capbreton pour trois semaines dès lundi – et Laurent Morestin, Philippe Maisonnette a eu droit à quelques visites supplémentaires cette semaine : celles de Ferreira, blessé au-dessus de la cheville, de Dossevi, victime d’une gastro-entérite, et celle, plus rapide, d’Eggimann qui est parti subir une opération à l’épaule. Comme si cela ne suffisait pas, une mauvaise surprise est intervenue à l’issue de l’ultime entraînement hier matin : Mickaël Villatte, souffrant du dos, n’a pas pris le car hier après-midi avec ses camarades. Le milieu de terrain castelroussin a donc été remplacé en dernier recours par Younès El Hajjam qui rejoint les Paul, Cerqueira et Cissé dans les rangs de la jeune garde berrichonne. La Berri s’offrira donc une nouvelle cure de jouvence un peu forcée à l’occasion de ce déplacement en Isère. « C’est un groupe plus jeune que jeune, ironise Thierry Froger. Mais s’il est amoindri dans l’expérience, il ne le sera pas dans la volonté. Il nous en faudra, car Grenoble n’est jamais une équipe facile à jouer. Ils seront à l’opposé de nous avec une équipe composée de vieux briscards expérimentés qui savent utiliser les faiblesses de leurs adversaires. »
Effacer les mauvais souvenirs
Les ex-Castelroussins Guéguen, Debrosse, Weber et leurs coéquipiers n’ont en effet pas l’habitude de rendre la vie facile à leur ancien club : ils avaient l’an passé mis un terme au beau parcours de la Berrichonne en Coupe de France et réussi un bon nul à Gaston-Petit lors du match aller au cours duquel Laurent Morestin avait été expulsé. Il faudra donc essayer d’effacer ces mauvais souvenirs à Grenoble, cette fois, ce qui n’est pas forcément un inconvénient : les Isérois présentent en effet la plus mauvaise défense de D 2 à domicile. Ce qui n’a pas échappé à Thierry Froger. « En se créant des espaces, on aura des possibilités, confirme l’entraîneur castelroussin. Ils ne sont pas très rapides derrière. C’est là notre chance. » Une chance qu’il ne faudra pas laisser passer comme lors de leur dernière sortie face à Caen. « Il faut repartir sur de nouvelles bases, prévient Thierry Froger. Nous n’avons aucune pression concernant le classement. C’est idéal pour s’exprimer et montrer nos qualités. Il faut avoir l’envie de bien faire et ne pas nous laisser marcher sur les pieds. »
Laurent GAUDENS.

vendredi 5 avril 2002

Le 8 Mars un 1er juin


Le monde du foot fêtera la femme le week-end du 1er juin : finale nationale des 16 ans, challenge des districts des 13 ans, assises régionales et… France-Ukraine qualificatif pour le Mondial 2003.
Après les 18 ans l’an passé à Issoudun, les seniors de l’équipe de France féminine débarqueront à Châteauroux le 1er juin.
(Photo Antony Belgarde)
L’INDRE serait-il devenu un îlot de féminité dans l’océan machiste de l’Hexagone ? N’exagérons rien mais il faut bien constater que – dans le monde du football du moins – les filles commencent à avoir un peu de considération dans le département. L’an passé, le stade Mérillac d’Issoudun accueillait l’équipe des 18 ans pour une opposition à l’Irlande ; cette année, comme c’est devenu une habitude, l’Institut du football régional accueillera la Coupe des clubs fédérale 13 ans et 16 ans, le week-end de la Pentecôte. Les footballeuses auront droit à tout un week-end pour montrer qu’elles ont, elles aussi, droit à une place sur le terrain. Un week-end et quatre occasions. La plus belle aura lieu le samedi à partir de 20 h sur la pelouse de Gaston-Petit. Le stade castelroussin accueillera en effet la rencontre qui opposera l’équipe de France A à celle d’Ukraine pour un match qualificatif pour le championnat du monde 2003 qui se déroulera en Chine. Dernière opposition de la poule qui comprend également les sélections de Norvège et de République tchèque, cette rencontre pourrait être déterminante pour accrocher la deuxième place qualificative, objectif avoué des « Bleues ». « Ce sera la première fois que l’Indre accueillera une telle rencontre, a expliqué Christian Teinturier, président de la Ligue du Centre, lors d’un point-presse organisé hier à l’IFR. On espère donc garnir copieusement le stade Gaston-Petit. »
Quelle place pour les femmes ?
Même si elles attireront moins de public, trois autres manifestations feront la part belle aux femmes. Tout d’abord, les phases finales la coupe nationale des 16 ans qui accueillera – le samedi à Déols et le dimanche peut-être à Beaumarchais – les quatre meilleures équipes des 21 ligues qui s’affronteront la semaine prochaine à Clairefontaine. De son côté, l’IFR sera l’hôte durant tout le week-end du challenge des districts des 13 ans féminines à sept auquel participeront huit équipes. Les deux manifestations réuniront plus de cent soixante participants. Enfin, la Ligue a décidé d’ajouter une touche « intellectuelle » à ce week-end sportif en organisant des assises régionales sur le thème « Femme et football ». Le but sera de réunir les dirigeantes de clubs de football masculins et féminins et les hommes exerçant dans le foot féminin. Quatre ateliers auront lieu le matin avant de finir le samedi après-midi par un grand débat à l’Espace « Ville de Châteauroux » du stade Gaston-Petit. Voilà qui risque de montrer que quelques efforts sont encore à fournir pour que la femme trouve sa vraie place dans le monde du foot…
Laurent GAUDENS.