Articles les plus consultés

jeudi 30 juin 2011

Châtellerault: le slameur Lhomé enregistre


Le slameur châtelleraudais Lhomé enregistre son premier album. Il donnera un spectacle à la rentrée salle de l'Angelarde.

mardi 28 juin 2011

Sportifs malgré tout

Anthony, Aurore et Céline pratiquent la pétanque ou la natation. Handicapés mentaux, ils exercent leur activité grâce à l'ASAC.


C'est sûr, Anthony et la pétanque, ça marche. « C'est bon, je vais continuer. » Après avoir testé le tennis de table, il a découvert les boules grâce à un copain cette année et ça lui plaît. « Ce que j'aime, c'est l'esprit d'équipe, de communiquer avec d'autres personnes, discuter avec plein de monde. » Et, pour une première, son équipe a décroché la 35 e place sur 74 au championnat de France pétanque de sport adapté à Vichy. Encourageant.
Tout autant que la médaille d'argent au relais 4 x 50 nage libre obtenue par Aurore Charaudeau et Céline Bonnin avec deux autres copines à Montpellier. Même si le résultat n'est pas le principal. Aurore avoue aimer « la compétition, l'ambiance » et aimerait aussi tester le tennis de table. Céline, très enthousiaste sauf pour le crawl qu'elle commence à apprendre, se réjouit : « Ça fait du bien même si j'ai des courbatures après le soir. »

Un problème de déplacements

Tous trois ont pu découvrir ces disciplines grâce à l'ASAC, l'association sportive de sport adapté, créée il y a quatre ans. « Pour eux, c'est très important, confie Nadège Demazure, éducatrice à l'institut médico-éducatif Henri-Wallon. Ça leur permet de rencontre un autre public. C'est une autre hygiène de vie, ils voient autre chose. »
Cette année, 58 handicapés mentaux auront ainsi pu pratiquer une activité sportive grâce aux partenariats développés avec de nombreux clubs châtelleraudais : tennis de table, musculation, judo, natation, pétanque, tir athlétisme, foot.
« On va essayer de développer d'autres partenariats » explique le président Serge Baudoin, à l'heure de l'assemblée générale jeudi dernier. Seul souci à résoudre : l'activité a un peu baissé en raison des difficultés de déplacements. Il faut du monde pour accompagner les sportifs à leurs entraînements et l'encadrement n'est pas toujours suffisant. « On va étudier ce problème avec la ville, le conseil général, les transports. Il faut essayer de trouver des solutions. »

Association sportive adaptée châtelleraudaise, tél. 05.49.85.69.64.
Laurent Gaudens

lundi 27 juin 2011

Pour les bobos plus de besoin de dodos

Le centre hospitalier Camille-Guérin vient de se doter d'une unité de chirurgie ambulatoire. Une solution appelée à un grand avenir.

Le service de chirurgie ambulatoire bénéficie de la restructuration de l'hôpital tout entier. Le service de chirurgie ambulatoire bénéficie de la restructuration de l'hôpital tout entier. - (dr)
Le malade avec son sac sous le bras sera peut-être un jour une image collector. Certaines études pronostiquent même que 70 % des interventions ne nécessiteront bientôt plus de nuitée en hôpital.
> Un service dédié. A Châtellerault, on n'en est pas encore là. Et pour cause, l'hôpital vient à peine de se voir doté d'un service dédié à ces interventions peu lourdes qui ne nécessitent pas d'hospitalisation et qui permettent de repartir - accompagné - à son domicile dans la journée.
> Jusqu'à 25 lits. La création de la nouvelle aile de l'hôpital a en effet dégagé de la place et permis la création d'une unité de chirurgie ambulatoire, dotée pour l'heure de cinq lits. Dès septembre, le service devrait atteindre dix lits et pourra, selon la demande, être porté à 25 lits.
> 28 % de hausse. Une nécessité puisque ce type d'intervention est en constante augmentation : 1.415 interventions en 2009, 1.798 en 2010 et déjà une hausse de 28 % en 2011 ce qui devrait permettre d'avoisiner les 2.500 interventions.
> Des dents aux varices. De nombreux domaines sont concernés : chirurgie orthopédique avec le canal carpien, l'arthrostropie du genou, l'ablation de matériel orthopédique ; la chirurgie viscérale avec les varices, les hernies inguinale ou ombilicale, la stomatologie avec les extractions dentaires, l'hépato-gastroentérologie avec la côlonoscopie, les fibroscopies gastrique et bronchique...

'' Il faut être attractif avant tout ''

> Deux nouveaux chirurgiens. « Le déploiement du nombre de lits se fera avec l'évolution de la demande », assure Laurent Moura, directeur des soins de l'hôpital. Deux nouveaux praticiens vont arriver chirurgies viscérale et urologique au cours de l'été. « On adaptera les ressources humaines aux besoins », précise-t-il. « On a travaillé sur les équipes, on a travaillé sur les locaux, il nous reste à travailler sur l'accueil, ajoute Jean-Claude Coquema, directeur de l'hôpital. Il faut être attractif avant tout. »
Laurent Gaudens

vendredi 24 juin 2011

La bibliothèque à l'heure de la presse numérique

  La bibliothèque, pour beaucoup, c'est d'abord des livres. Mais les plus assidus y viennent aussi pour consulter journaux et magazines. Un service rendu depuis de nombreuses années par le réseau des bibliothèques et celle du château plus particulièrement et qui connaît des adaptations. L'abonnement au Monde a ainsi été arrêté et un nouveau magazine, « XXI », vient d'y faire son apparition. « Plus personne ne vient lire Le Monde, surtout avec un retard d'un jour, constate Thierry Quinqueton, directeur de la bibliothèque. En revanche, le support papier a un grand intérêt pour certains magazines. » Ou pour la presse locale, comme La Nouvelle République et Centre Presse, qui resteront disponibles dans leur version papier.

'' Encourager l'utilisation vertueuse de la presse ''

Accessible sur tout le réseau des bibliothèques, un nouveau service dédié à la presse quotidienne a été mis en place il y a quelques mois. Un abonnement au site « Pressens » permet à tout un chacun de faire une recherche par le biais d'un accès à un ordinateur des bibliothèques sur l'ensemble des grands quotidiens français de la presse quotidienne nationale mais aussi régionale. Un service qui s'adresse principalement aux étudiants ou aux professionnels ayant besoin de faire une recherche particulière.
Les usagers du Château - et seulement eux - ont droit depuis quelques jours à un tout nouveau service, le kiosque.fr. Contrairement au site précédent, le kiosque.fr permet d'accéder à 300 titres de la presse magazine et surtout de les feuilleter presque comme sur leur version papier. On peut ainsi faire des découvertes sans effectuer de recherches particulières comme dans un « vrai » kiosque.
Et, surtout, ces deux services sont légaux. « C'est une façon pour nous d'encourager l'utilisation vertueuse de la presse sur internet, explique Thierry Quinqueton. Il me paraît important de participer à la chaîne économique qui participe à la diffusion des savoirs. C'est un peu un rôle militant. »

Fatima, ou l'intégration par le verbe

Présidente d'Alphab-aide depuis deux ans, Fatima Ben Embarek veut donner ce que ses parents ont reçu : alphabétiser pour mieux intégrer.

Fatima Ben Embarek : « Châtellerault, c'est vraiment une terre d'accueil ». Fatima Ben Embarek : « Châtellerault, c'est vraiment une terre d'accueil ». - (dr)
J e me souviens quand j'étais petite, j'allais avec ma mère à son cours et je me disais : '' Un jour, je voudrai aider à apprendre ''. Depuis, Fatima Ben Embarek a pris le temps de grandir, mais elle n'a pas oublié sa promesse. Ainsi, il y a deux ans, quand Catherine Charrier, qui s'occupait des cours d'alphabétisation, est venue la voir, elle n'a pas hésité à dire oui.
Pas seulement pour donner quelques heures à des cours aux nouveaux arrivants. Mais pour occuper la présidence de l'association Alphab-aide, chargée de prendre le relais après une sortie forcée du centre social d'Ozon. « Il n'y avait pas le choix pour que les cours puissent continuer et continuer d'occuper les locaux de la rue Léon-Petit », explique-t-elle.

'' Ce n'était pas possible de laisser les gens comme ça ''

L'association passe une convention avec le centre social pour occuper les locaux et prête ensuite son matériel à l'Organisme du droit à l'alphabétisation créé par Kenza Mamoudi, une ancienne des cours d'alphabétisation. Une organisation nécessaire pour continuer de former chaque année une centaine de nouveaux habitants.
« Pour moi, ça n'était pas possible de laisser les gens comme ça. » Elle n'a pas oublié l'aide qu'avaient reçu ses parents, lui Marocain, elle Algérienne, lorsqu'ils sont arrivés à Châtellerault en 1962. « Mon père parlait un peu, mais ma mère était analphabète. Sans les cours, ils n'auraient pas réussi à s'intégrer comme ils l'ont fait. »
Depuis deux ans, elle « apprend le métier » de présidente et essaye de faire connaître son association en rappelant bien qu'elle n'est pas concurrente de l'ACLEF (association Culture Langue et Échange en France) ou du Labo de langues. « On prend des gens qui ne savent pas du tout écrire. Certains peuvent même aller vers ces structures après. »
Elle en retire une expérience enrichissante. « On ne se rend pas compte qu'il y a autant d'ethnies et de cultures différentes à Châtellerault. Et ce n'est pas vague. Aujourd'hui, ce sont les pays de l'Est, Arméniens, Russes, Tchèques... Châtellerault, c'est vraiment une terre d'accueil. »
Laurent Gaudens

jeudi 23 juin 2011

Les poinçonneurs de la Manu en spectacle

 

La classe de seconde de l'École de cirque présente son travail de l'année demain vendredi. L'ombre de Serge Gainsbourg planera.

Ils seront dix-huit à rendre un hommage à Serge Gainsbourg demain soir devant l'École de cirque. Ils seront dix-huit à rendre un hommage à Serge Gainsbourg demain soir devant l'École de cirque. - (dr)
 
Il y a vingt ans, le 2 mars 1991, disparaissait Serge Gainsbourg. Il y a vingt ans, aucun de ceux qui seront sur la scène de l'École de cirque demain soir n'était encore né. Et pourtant, c'est bien le thème retenu pour le spectacle des élèves de la classe de seconde. « Le choix vient de moi, assume Pierrick Loizeau, enseignant de l'école et metteur en scène du spectacle. Mais les élèves ont tout de suite accroché. Sa musique a traversé le temps. » « Et son côté rebelle leur parle », ajoute Cécile Biasotto, responsable de la communication.
Ses débuts au cabaret, des clins d'oeil sur ses diverses addictions (alcool, tabac), son goût pour les femmes... autant de facettes de l'homme à la tête de chou que vous pourrez retrouver durant le spectacle. Sur des musiques interprétées par l'auteur lui-même et d'autres : Boris Vian, Franz Ferdinand, ou Django Reinhart figurent aussi dans la bande originale du spectacle.
Ce sera, comme pour les autres productions de l'école, l'occasion de découvrir les élèves dans des numéros divers et variés qu'ils ont pu appréhender tout au long de l'année au fil des huit heures de cours qu'ils ont par semaine.

'' Leur première fois ''

« Ils n'ont pas encore choisi de spécialisation, explique Pierrick Loizeau. C'est l'occasion pour eux de présenter des numéros qu'ils ne feront peut-être plus par la suite. C'est leur première fois, certains n'ont jamais été sur scène. » Et comme il s'agit avant tout d'une promotion et pas encore tout à fait de numéros personnels, plusieurs tableaux seront collectifs. « C'est une classe très intéressante, se félicite Pierrick Loizeau. Ils sont très investis dans ce qu'ils font et pas du tout assistés. Il y a du potentiel et de la qualité. » Ils sont dix-huit et n'attendent désormais que vos applaudissements.

Vendredi 24 juin à partir de 21 h 30 devant l'École de cirque. Entrée gratuite sans réservation.
Laurent Gaudens

mercredi 22 juin 2011

Châtellerault: la musique sur tous les fronts


Avec un temps clément, les Châtelleraudais sont descendus en nombre dans les rues pour écouter groupes, ensembles et chorales.

mardi 21 juin 2011

A la sortie des écoles : '' Pas de psychose, juste de la vigilance ''

A Colombiers, un rôdeur a approché un enfant de 8 ans jeudi. A la sortie de l'école hier soir, les parents étaient sur leurs gardes.

Châtelleraudais

 C'est une sortie d'école comme tous les jours. Hier, à 16 h 45, après un week-end où les rumeurs sont allées bon train, les enfants de Colombiers ont quitté leurs classes comme d'habitude. Seules quelques discussions rappellent que jeudi un enfant de 8 ans a été approché par un homme de manière équivoque.
Sa mère est là, d'ailleurs, qui raconte : « Il a eu très peur, il est arrivé à la maison en pleurs. C'est arrivé alors qu'il rentrait du tennis avec son frère plus âgé. Il marchait assez loin derrière. Un homme l'a approché en voiture. Il lui a demandé son âge et sa taille. Et il lui a dit : '' T'as de la chance, t'es pas assez vieux. Je t'emmène pas. '' Mon fils a ensuite couru jusqu'à la maison. »

Il a dit à mon fils : '' T'es pas assez vieux, je t'emmène pas ''

D'autres parents confient leur crainte, avouent regarder certains numéros de plaques d'immatriculation inconnus et n'envoient plus leurs enfants au parc. « Ce n'est pas la psychose mais faut pas tenter le diable. » Une mère veut relativiser : « Ça fait très peur mais il y a toujours eu des pervers. Il faut simplement être attentif à ses enfants et ne pas les laisser traîner. Ça peut arriver à n'importe qui. » L'information officielle a été fournie par la directrice, vendredi, après qu'elle a appelé la gendarmerie. Des consignes claires ont été données aux enfants : ne pas parler à un inconnu, encore moins monter dans une voiture, et ne pas rentrer seul chez soi. Un descriptif du « rôdeur » leur a été donné : un homme avec une barbe, des cheveux longs noués en queue-de-cheval, un aspect sale, circulant dans une voiture rouge.
« L'information est bien passée auprès des parents, explique Marion Clément, la directrice. Certains ont voulu avoir des informations complémentaires. Forcément, c'est inquiétant de savoir qu'il y a des gens malintentionnés qui traînent. »
en savoir plus
> Un suspect interpellé et relâché. Un homme a été interpellé hier matin par la brigade des Ormes. Sa voiture, rouge et abîmée correspondait à celle décrite par les enfants et son profil en faisait un suspect possible. Néanmoins, l'homme a été mis semble-t-il hors de cause et laissé en liberté après quelques heures de garde à vue.
> Quelle alerte ? Deux faits à Dangé-Saint-Romain, un autre à Colombiers : pourquoi n'y a-t-il pas eu d'alerte effectuée dans tout le Châtelleraudais prévenant les parents et diffusant le signalement ? Le parquet dit n'être informé que de deux cas isolés à Dangé-Saint-Romain. Pourtant, l'enfant de Colombiers approché a bien été entendu par les gendarmes.
Laurent Gaudens

Fini la musculation !

Président de la section musculation du CSAD pendant douze ans, Jean-Pierre Lardon jette l'éponge.

Jean-Pierre Lardon en compagnie du nouveau bureau de la musculation. Jean-Pierre Lardon en compagnie du nouveau bureau de la musculation. - (dr)
Les problèmes de santé, ça mène à tout, même au sport. Du moins en ce qui concerne Jean-Pierre Lardon. « A 55 ans, j'ai eu quelques soucis, confie-t-il. Mon médecin m'a dit : '' Faut que tu fasses du sport ''. » Et c'est comme ça qu'il pousse la porte de la section musculation du CSAC d'alors (devenu CSAD) sous la piscine. « Je faisais de la musculation pour le plaisir. Et on me l'a tellement bien présenté que j'ai eu le virus et qu'on m'a dit '' A la retraite, tu prendras la présidence ''. »

'' Il faut savoir passer la main ''

Mais le commercial n'a pas le temps de fêter son départ : la présidente d'alors quitte le club en 1998 et Jean-Pierre en devient tout naturellement le président. Avec des idées ambitieuses. Dès l'année suivante, il lance la section dans la compétition : force athlétique, développé-couché, culturisme... « Et déjà, dès la première année, on a eu de bons résultats. »
Mais sa grande fierté, c'est celle d'avoir ouvert la section aux personnes en situation de handicap en 2004 quand la section déménage dans la salle Omnisports. 2 au départ, 18 aujourd'hui. « Ils viennent de l'IME, ou ce sont des privés. On a même embauché un éducateur spécialisé depuis un an. »
Avec 521 adhérents, la section est devenue une référence du sport loisir à Châtellerault. Dans le domaine sportif également. Cette année, onze compétiteurs étaient engagés. Yohan Couchevelou est devenu champion de France et accède à l'Elite 1. L'entraîneur Jean-Marc Guyonvarch, quatrième aux championnats de France et d'Europe, s'est qualifié pour le championnat mondial. Et le club finit cinquième sur 56 au championnat de France des clubs. « Tout confondu, c'est la deuxième performance de tous les temps. »
La bonne occasion pour partir avec les honneurs et dégager un emploi du temps bien chargé avec son poste d'adjoint aux affaires sportives. « J'avais dit que je partirai à 70 ans. Il faut savoir passer la main. Je vais me consacrer à ma tâche d'élu. » Et comme il reste juge-arbitre, il aura toujours l'occasion de faire un petit tour du côté de la salle Omnisports.

Bureau : Bernard Delfosse, président ; Yannick Hamet, trésorier ; Lysiane Martinière, secrétaire ; Gilles Clanet, membre du bureau.
Laurent Gaudens

lundi 20 juin 2011

Des enfants abordés par un automobiliste près des écoles

Deux jeunes filles de Dangé-Saint-Romain et un garçon de Colombiers auraient été abordés par un automobiliste leur proposant de monter dans sa voiture.

Châtelleraudais

Difficile de savoir ce qui s'est réellement passé en cette fin de semaine mais la gendarmerie surveille de très près les abords des écoles du Nord-Vienne. Nous avons appris en effet, que jeudi, deux pré-adolescentes âgées de 11 ans, auraient été abordées par un automobiliste à proximité du feu tricolore à hauteur de l'église, situé non loin des écoles de Dangé-Saint-Romain.
La première aurait été invitée à monter dans une voiture vers 12 heures et prudente, aurait choisie de prendre la fuite. Une deuxième tentative aurait eu lieu vers 15 heures avec une autre jeune fille.

Au moins trois enfants auraient été approchés

Le même soir, un jeune garçon de Colombiers aurait également été abordé en rentrant du tennis et aurait lui aussi, refusé de monter dans la voiture.
Un homme aux cheveux tombant sur les épaules et circulant à bord d'un véhicule rouge aurait été aperçu par des témoins.

Un homme aux cheveux longs et en voiture rouge selon des témoins

L'information a commencé à circuler auprès des familles, dès le vendredi sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook), par le bouche à oreille et par le biais des autorités compétentes. Les gendarmes ont renforcé leurs patrouilles aux abords des écoles et des lieux de fêtes de fin d'année. Notamment ce week-end à l'occasion des fêtes qui se déroulaient sur la commune de Naintré.
Les plaintes des familles concernées ont été enregistrées par la gendarmerie mais l'homme n'aurait pas été identifié, pour le moment.
L.G et M-L. A.
(dr)
BAL A L'ANGELARDE. Météo oblige, le bal qui devait avoir lieu samedi soir devant le conservatoire a été rapatrié salle de l'Angelarde. Jazz, rock, disco, Renaissance... toutes les musiques ont pu s'y exprimer et les danseurs évoluer sans prendre froid. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.

Sam Szafran, maître ès pastel

Julia Drost est venu parler de Sam Szafran, en son absence, à l'école d'arts plastiques. Julia Drost est venu parler de Sam Szafran, en son absence, à l'école d'arts plastiques. - (dr)
C'est, selon Gildas Le Reste, directeur de l'école d'arts plastiques de Châtellerault, « le » pastelliste français, celui qui lui a redonné ses lettres de noblesse au moment où il avait été totalement ringardisé : Sam Szafran est l'invité estival de l'école pour une rétrospective de son oeuvre.

A Vienne et en Suisse

Né à Paris en 1934, d'origine juive-polonaise, il est parti en Australie après la Seconde Guerre mondiale avant de revenir à Paris et d'entrer dans le milieu artistique. Il côtoie Henri Cartier-Bresson, Alberto Giacometti et choisit le chemin de la figuration. « Il va très vite se trouver des leitmotivs », explique Julia Drost, conférencière-historienne de l'art du centre allemand de l'histoire de l'art à Paris, venu spécialement à Châtellerault vendredi dernier pour évoquer son auteur fétiche.
« En fait, c'est une véritable obsession » ajoute Gildas Le Reste. Dans toutes ses oeuvres - une trentaine est exposée sur les murs de l'école - trois thèmes et pas un de plus : les ateliers, les escaliers et les philodendrons qui ont envahi son propre atelier. Il n'en finit pas d'explorer ses trois thèmes et n'en a toujours pas fini puisqu'il est toujours en train de poursuivre son oeuvre. Rentré au musée Albertina de Vienne, il n'a pu venir à Châtellerault, retenu en Suisse pour une rétrospective de son oeuvre. Si vous n'avez pas le temps d'aller à Vienne ou en Suisse, il vous reste donc Châtellerault !

Exposition Sam Szafran jusqu'en septembre à l'École d'arts plastiques de Châtellerault.
Laurent Gaudens

Un parfum mexicain sur un Festisens nuageux

Le record d'affluence n'aura pas été battu pour la fête inter-CE. Mais l'étang de la Snecma à Marigny-Brizay a quand même fait le plein d'animations.

Les Mariachis ont réchauffé les coeurs à défaut de soleil. Les Mariachis ont réchauffé les coeurs à défaut de soleil. - (dr)
Il fallait un peu d'imagination et une certaine dose d'optimisme pour rêver de cactus et de mezcal : le groupe parisien de mariachis Cocula's aura fait ce qu'il a pu pour réchauffer l'ambiance dimanche après-midi mais le lac de la Snecma n'avait guère des airs de Cancun. Le temps n'était pas de la partie et les bénévoles des différents CE organisateurs ont dû faire avec.

Jeux, manèges clown... et tequila

« C'est sûr qu'il y a moins de monde mais on a pu mettre en place tout ce qui était au programme, explique Thierry Perpignan, le responsable de Festisens. Il n'y a que trois producteurs qui n'ont pas fait le déplacement à cause de la météo. »
Des producteurs moins nombreux mais une vingtaine d'artisans, comme prévu, et de multiples animations proposées aux enfants : balades à poney, jeux en bois, structures gonflables, manège... Sans oublier le clown Kirolo en milieu d'après-midi.
Les adultes avaient droit à un tequila test, histoire de réchauffer un peu l'intérieur, avant d'aller s'essayer à quelques pas de danse au son des mariachis.

A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

Juan Diez : '' Bailatino continuera l'an prochain ''

La troisième édition du festival de La Roche-Posay a été gâchée par la météo. Déçu, son directeur ne veut malgré tout pas renoncer.

Vendredi, Yuri Buenaventura a fait le spectacle malgré la météo. Vendredi, Yuri Buenaventura a fait le spectacle malgré la météo. - (dr)
Troisième édition et troisième week-end pourri. Le festival Bailatino, organisé dans l'enceinte du casino de La Roche-Posay serait-il maudit ? Juan Diez, son directeur, n'était pas loin de le croire hier soir. « On n'a vraiment pas de chance depuis trois ans. A chaque fois, on se prend une averse vers 16 h, au moment où les gens hésitent à sortir. Avec cinq degrés supplémentaires, on double le nombre d'entrées. »
Heureusement, cette année, le directeur du casino avait investi dans un chapiteau qui s'est révélé bien utile. 1.200 entrées vendredi, 800 le samedi, contre 5.500 au total l'an passé, la rentabilité est loin d'être au rendez-vous avec un budget qui oscille entre 120.000 et 130.000 €. « Il y a une cohérence économique à avoir mais j'aime prendre des risques et on continuera. Le plus beau témoignage, c'est celui des festivaliers qui sont venus pendant trois jours. Pour eux, il faut continuer. »
D'autant plus que la partie artistique s'est révélée à la hauteur tant vendredi avec Cumbia Ya et Yuri Buenaventura que samedi avec une soirée moins traditionnelle. « On a voulu des sonorités différentes avec un peu plus de ska, style Mano Negra, et ça a bien plu. » Voilà de nouvelles pistes pour repartir en vue de la quatrième édition. En espérant que les dieux du ciel soient de la partie.

A retrouver en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens
(dr)
LES MINIMES EN FÊTE. Vide-grenier, promenade en poney, démonstration de danse country, spectacle de cirque des enfants... Il y en avait pour tous les âges, samedi, à la fête du centre social des Minimes. Jusqu'au spectacle de la compagnie Caravane K dont la déambulation a amusé les petits et fait rêver les grands. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.

Marigny-Brizay: Festisens à l'heure mexicaine


La fête inter-CE organisé à l'étang de la Snecma n'a pas été gâtée par la météo. Les mariachis, invités pour cette édition mexicaine, ont réchauffé les coeurs.

dimanche 19 juin 2011

Châtellerault: le conservatoire fait son grand bal


En raison d'une météo changeante, le conservatoire a fait son grand bal dans la salle de l'Angelarde samedi 18 juin. Jazz, disco, rock, renaissance ont permis aux musiciens et aux danseurs de montrer leurs talents.

Descartes, le Prince Charles et la mouette Ségolène


Réunir le Prince Charles, Descartes et Ségolène Royal dans une pièce
de théâtre, c’est le pari d’Antoine Marot. Son rêve ? Qu’elle joue son rôle.


« Les 3 sœurs à Châtellerault », une comédie « philosophique et poétique » d’Antoine Marot.
Quel est le point commun entre Diane de Poitiers, Sophie Marceau et Jean-Pierre Raffarin ? Celui de se retrouver dans « Les 3 sœurs de Châtellerault », pièce en cinq actes écrite par Antoine Marot. « Tout est parti d’une rencontre avec Caterine Morisson », explique l’auteur. Parisien travaillant dans la finance internationale, il réside régulièrement à Ingrandes, dans la maison familiale, et s’est peu à peu lié d’amitié avec la responsable des Ateliers de formation théâtrale de Châtellerault et de sa sœur Marie, directrice du Ciné A. « J’avais les deux sœurs, et il m’en fallait une autre pour avoir les trois sœurs comme dans Tchekhov » raconte cet admirateur du dramaturge russe.
“ Je suis sûr
que Ségolène
serait très bien ”
Qu’à cela ne tienne, la troisième sera une mouette – autre référence « ouralique » – et s’appellera Ségolène… qui ressemble fortement à la présidente du conseil régional. « Elle ne devrait pas se formaliser car elle y est plutôt à son avantage, estime-t-il. A titre personnel, je l’aime bien, elle est amusante, elle a de l’allure, elle est vivante. Ça change de la platitude de nos hommes politiques. »
Un vrai personnage de théâtre quoi. Dans sa pièce, Ségolène, la mouette, s’est mis en tête de reconstituer le royaume d’Aliénor d’Aquitaine en allant épouser Charles d’Angleterre. « Il y est beaucoup question de Châtellerault et de la grande époque de la Manu. Ségolène y relance l’activité et permet de recréer des animations en tout genre. »
Diffusée sous forme de livre – il était présent au salon de Montmorillon – la pièce pourrait avoir un avenir sur scène. « Mon souhait serait qu’il soit joué par les vrais personnages, les sœurs Morisson, et Ségolène Royal, elle-même. Je suis sûr qu’elle y serait très bien. » Une première sur les planches idéale, selon lui, pour l’ouverture de l’ancien théâtre restauré. Pas sûr que l’idée plaise à tout le monde…
Laurent Gaudens
« Les 3 sœurs de Châtellerault », d’Antoine Marot, disponible en librairies. Prix : 12  .

La Roche-Posay: Yuri Buenaventura ouvre Bailatino


Le salsero colombien a ouvert la troisième édition de Bailatino sous le chapiteau du casino de La Roche-Posay vendredi 17 juin. Ambiance garantie.

Châtellerault: la caravane K enchante la fête des Minimes


Vide-grenier, spectacles, stands, jeux... Samedi 18 juin, c'était la fête du quartier des Minimes de Châtellerault. Avec en point d'orgue le spectacle de la Caravane K.

samedi 18 juin 2011

Le prof de philo sur le mur

Bernard Matignon expose une de ses oeuvres au mur extérieur de la bibliothèque. Bernard Matignon expose une de ses oeuvres au mur extérieur de la bibliothèque. - (dr)
C'est l'emblème de Châtellerault : le pont Henri-IV avec sa toue cabanée. Mais celle-ci à quelques couleurs et coulures supplémentaires : celles que lui a infligé Bernard Matignon, dont l'oeuvre - ainsi que quelques autres à l'intérieur de la bibliothèque - est exposée durant tout l'été au mur extérieur du Château. « Les coulures renvoient à l'eau qui coule et à la peinture qui coule » explique-t-il. Professeur de philosophie au lycée Bois d'Amour de Poitiers, Bernard Matignon n'est pas un novice dans le monde de l'art. « Je le connaissais davantage en tant que professeur de philosophie passionné d'art plutôt que comme un artiste à part entière, explique Gildas Le Reste, directeur de l'école d'arts plastiques. J'ai l'impression qu'il pique des trucs à ses élèves et qu'il les magnifie par la suite. »
Pour sa onzième édition, l'exposition « face au mur » permet une nouvelle fois de découvrir l'oeuvre d'un artiste dans un lieu un peu inhabituel. « L'idée de départ, c'était de faire intervenir un artiste dans la fenêtre du mur, poursuit Gildas Le Reste. Mais cela permet surtout une rencontre avec un autre public, celui de la bibliothèque. » Et quand les arts se répondent, c'est tout bon.
L.G.

jeudi 16 juin 2011

Quand les parents confrontent leur expérience


La MJC des Renardières a lancé un atelier ouvert à tous les parents pour qu'ils y parlent de leur difficulté et de leur bonheur d'avoir des enfants.

Pas facile d'être parent ? Le mieux, c'est encore d'en discuter.
Pas facile d'être parent ? Le mieux, c'est encore d'en discuter. - (dr)


























Le petit vous fait une crise pour manger sa purée ? Le plus grand ne veut jamais faire ses devoirs ? Et la cadette a recommencé à faire pipi au lit ? A certains moments de la vie, la « chance » d'être parents est bien relative. Et ça, à la MJC des Renardières, on l'a bien compris. « Dans les échanges qu'on avait entre animateurs ou avec des parents, on a senti qu'il y avait un besoin », explique ainsi Virginie Pichon, animatrice de la MJC.
Depuis janvier, un atelier a donc été ouvert à tous les parents de la ville qui se sentent parfois un peu démunis devant leurs enfants. Ou bien à ceux qui sont convaincus d'avoir la bonne méthode d'éducation et qui ont envie d'en faire profiter leurs contemporains.
Baptisé « Car t'y es parent » par les participants eux-mêmes, l'atelier permet une fois par semaine d'aborder les sujets les plus divers : comment faire du repas un moment convivial, quels loisirs pratiquer en famille, à quelle heure le coucher, etc.

'' On balaye tous les sujets ''

Et, selon la thématique abordée, la MJC invite des intervenants : la ludothèque pour les jeux, la PMI pour le sommeil, une pharmacienne pour la santé... « On balaye tous les sujets », ajoute Virginie Pichon. Si cinq familles sont assidues, une vingtaine seront passées par l'appartement de la résidence Coubertin où se tiennent ces rencontres. Mais la MJC ne se contente pas que de « causer ». Elle organise aussi pour les familles des sorties, au zoo de Beauval ou au Bois de Saint-Pierre récemment, ou avec des soirées barbecue prochainement.
« Certaines familles ne passent pas beaucoup de temps de loisirs ensemble,argumente Julie Joubert, adjointe à la direction. C'est important de leur permettre de se retrouver. D'autant plus que beaucoup n'ont pas de moyens de locomotion. C'est l'occasion pour elles de pouvoir aller ailleurs. »
Ailleurs ou ici, la porte vous est ouverte.

Résidence Pierre-de-Coubertin, bâtiment n° 7 rez-de-chaussée (derrière la salle omnisports). Prochaines rencontres de 14 h à 16 h vendredi 17 juin « l'enfant et le soleil » ; jeudi 23 juin, « les fruits et légumes de la saison » ; lundi 27 juin, « poser les limites à nos enfants » ; jeudi 30 juin, libre parole. Tél. 05.49.21.05.32.
en savoir plus
En soirée le 24 juin
Les parents se coucheront plus tard le vendredi 24 juin. La MJC des Renardières a décidé ce soir-là de prolonger l'atelier par une soirée sur le thème « L'autorité en question », ou la nécessité de poser des limites à nos enfants. Une soirée animée par Michèle Bromet-Cadou, psychologue-clinicienne de Niort.

Le 24 juin, 20 h 30, accueil de loisirs municipal au Lac. Entrée libre.
Laurent Gaudens

mercredi 15 juin 2011

L'école de cirque ça n'est pas que des élèves


Depuis cinq ans, l'école de cirque assure des formations professionnelles. Comme avec Lennert et Lolita qui donneront un spectacle jeudi.

Lolita Costet, ancienne de l'école de Châtellerault, et Lennert Vandenbroeck présenteront leur création jeudi.
Lolita Costet, ancienne de l'école de Châtellerault, et Lennert Vandenbroeck présenteront leur création jeudi. - (dr)















Pour les habitués de l'école de cirque, Lolita Costet et Lennert Vandenbroeck ne sont pas des inconnus : elle a suivi l'école de cirque il y a déjà quelques années ; lui est déjà venu avec sa partenaire voilà deux ans pour une première formation.
Les voici donc de retour depuis le mois de janvier avec l'objectif de monter un spectacle de 25 mn - qui en fera au final 35 mn - autour du main à main, leur discipline. « C'est un spectacle qui parle de la solitude de deux personnes » résume Lennert, prêt à en raconter la moindre minute.

Un suivi de A à Z

C'est surtout une première, pour eux, de monter leur propre spectacle après avoir connu diverses expériences dont une tournée d'un an avec le Cirque Monti. « On s'est dit que c'était le moment de faire notre truc à nous »explique Lolita. « On aurait pu avoir du travail ailleurs mais on a fait le choix de faire notre spectacle » ajoute Lennert.
Et pour le faire, quoi de mieux qu'un lieu qu'on connaît bien. Depuis cinq ans, grâce à la région Poitou-Charentes, l'école propose ainsi des formations pour professionnels. « C'est la première fois qu'on se lance dans quelque chose d'aussi élaboré et qu'on le tient de A à Z, renchérit Cécile Biasotto, chargée de communication. Ils travaillent techniquement avec quelqu'un de l'école et même si nous n'avons pas la ressource en interne, l'école les soutient. » Costumes, musique, communication, vidéo, lumière... Tout est pris en charge par l'école. « On fournit les ressources, le but, c'est le professionnel. »
Roberto Magro, à la mise en scène, Tuur Florizoone à la musique, Clarisse Baudinière aux costumes ont pu ainsi collaborer au spectacle qui, après sa création jeudi sous le chapiteau, est appelé à tourner un peu partout, en solo ou avec d'autres spectacles. Ils participeront à l'ouverture des Nuits romanes à Melle et reviendront à Châtellerault en octobre. Après ce sera l'heure d'une nouvelle étape. « Notre rêve, c'est de monter notre propre compagnie » conclut Lolita. Et peut-être passera-t-elle aussi un jour par Châtellerault...

Spectacle « Seuls avec vous », jeudi 16 juin, 15 h, chapiteau de l'école de cirque. Entrée libre et gratuite.
Laurent Gaudens

mardi 14 juin 2011

Quand les lycéens de Branly se transforment en écrivains

Tout au long de l'année, une classe de seconde a travaillé à écrire des nouvelles. Un livre en est sorti, mis en vente au lycée.

Les élèves de la classe ambition réussite ont reçu leur livre, résultat de leur travail de l'année. Les élèves de la classe ambition réussite ont reçu leur livre, résultat de leur travail de l'année. - (dr)
L'angoisse de la page blanche, ça, ils l'ont eue. Et pour une fois, ce n'était pas en raison d'une interrogation écrite. La vingtaine d'élèves de la classe de seconde ambition réussite du lycée Edouard-Branly sait aujourd'hui ce qu'il en coûte d'écrire. Mais aussi quel en est le plaisir, surtout quand on touche le produit final sous forme de livre.
C'est l'événement qu'ils ont pu vivre vendredi dernier à l'occasion d'une opération qui a duré tout au long de l'année.
Tout a commencé en début d'année scolaire par un séjour cohésion passé à Lathus durant lequel les élèves ont rencontré l'écrivain Michel Cordebeuf. Une découverte mutuelle déterminante qui leur a donné l'envie de poursuivre un peu plus l'aventure.
C'est donc un véritable atelier d'écriture qui s'est mis en place, avec un objectif : publier un recueil de nouvelles. « L'engagement a été très intéressant, explique Michel Cordebeuf. Ils ont respecté toutes les demandes et ont pris le temps nécessaire pour enrichir leurs textes. Sans soupirer, sans traîner des pieds. »
Pari réussi au bout du compte, puisque 18 nouvelles, sur des histoires d'aujourd'hui, en sont sorties. Elles ont pu être reliées et publiées à 300 exemplaires par Airvey Éditions et seront mises en vente directement au lycée grâce au financement du lycée, d'une part et de l'association Goëland, qui achète des manuels scolaires, d'autre part.

Et maintenant le théâtre

« Pour nous, c'est une très bonne expérience, se félicite Frédérique Pradeau, professeur de lettres. Ça a permis de souder l'équipe et les élèves entre eux. Ils ont bien joué le jeu, et, aujourd'hui, ils sont très fiers du produit. »
Mais l'histoire ne s'arrêtera pas tout à fait là. Dès l'an prochain, un autre atelier avec d'autres élèves verra le jour avec une nouvelle ambition : adapter pour la scène les textes écrits cette année.

« Bonnes nouvelles », Aivey Éditions, en vente au lycée Edouard-Branly au prix de 7,65 €
Laurent Gaudens

'' Le microcrédit, c'est un quart du marché d'Ozon ''

Face à la frilosité des banques, le microcrédit est souvent la seule solution, notamment pour les commerçants ambulants. Exemple à Ozon.

Carmen Hernandez et Barthélémy Henrique ont pu monter leur affaire grâce aux conseils de Stéphane Guibert, conseiller microcrédit à l'Association pour le droit à l'initiative économique. Carmen Hernandez et Barthélémy Henrique ont pu monter leur affaire grâce aux conseils de Stéphane Guibert, conseiller microcrédit à l'Association pour le droit à l'initiative économique. - (dr)
Derrière ces sourires avenants et ces étals bien fournis, combien ont dû un jour affronter l'humiliation d'un refus de prêt ? Comme beaucoup d'autres, Barthélémy Henrique a connu cette épreuve. « Quand on est des gens du voyage, c'est '' non '' d'entrée dans les banques. Même avec une adresse physique, ce n'est pas suffisant. Il faut un emploi CDI. Ils ne veulent pas se mouiller. » Il y a trois ans, « Babar » en a eu marre des missions d'intérim dans les usines du coin et a voulu créer un commerce ambulant de bijoux.
Aidé par le bouche-à-oreille, après plusieurs refus bancaires, il s'est alors adressé à l'Adie. L'Association pour le droit à l'initiative économique accompagne les personnes dans la création d'entreprise pour des petits projets d'un maximum de 10.000 €

'' Un taux de remboursement meilleur que dans une banque ''

« Pour moi, raconte Babar, ça a surtout été les conseils. Je ne savais pas comment ça se passait. Et puis, il y a eu le financement pour le stock de départ. »
Après une interruption d'activité de deux ans, Carmen Hernandez a voulu reprendre son commerce de maquillage sur « tous les marchés de la Vienne et sur la côte ». Là aussi, elle s'est adressée à l'Adie. « Sans eux, j'aurais eu du mal. Les banques demandent toujours des justificatifs, mais des feuilles de paye, il n'y a pas moyen d'en avoir quand on est sur les marchés. »
Comme beaucoup d'autres, notamment sur le marché d'Ozon, elle a trouvé une solution auprès de l'Adie. « Ici, c'est un quart du marché que l'on aide, explique Stéphane Guibert, conseiller microcrédit, présent régulièrement sur le marché d'Ozon. Sans nous, il y aurait sans doute moins de diversité et des commerces moins attrayants. »
Car c'est bien l'un des paradoxes : le microcrédit, c'est rentable. « On a un meilleur taux de remboursement que la plupart des banques. Il y a une relation de confiance et de proximité. Quand ils ont un problème, ils viennent nous le dire tout de suite. » Au fil du temps, ce sont de vrais partenariats qui se nouent. Ainsi, à chaque nouvelle saison, qui impose de recomposer son stock, Carmen et Babar reviennent voir Stéphane pour un nouveau crédit. Et quelques conseils autour d'un café.

Adie Poitou-Charentes. Tél. 05.56.29.09.23. Courriel : poitou-charentes@adie.org
Laurent Gaudens

lundi 13 juin 2011

Châtellerault: 800 cyclos pour la Pentecôte


Pendant trois jours, plus de 800 cyclos selon les organisateurs étaient réunis à l'occasion de la Pentecôte cyclotouriste.

FestiSens se dégustera à la sauce mexicaine

Le week-end prochain, la fête des comités d'entreprise célébrera feu l'année du Mexique au parc de loisirs du Moulin du bois.

Après la force basque l'an passé, Festisens se met à l'heure mexicaine. Après la force basque l'an passé, Festisens se met à l'heure mexicaine. - (dr)
L 'objectif, c'est de mutualiser pour avoir davantage de qualité. Cette maxime, digne d'un grand patron de multinationale, c'est celle de Thierry Perpignan, secrétaire du comité d'entreprise de Snecma, et de l'ensemble des CE participants (1).
C'est celle qui a permis, voilà cinq ans, de faire évoluer la traditionnelle fête du CE Snecma vers la grande fête des CE du Châtelleraudais et au-delà.
Cette année encore, les représentants des salariés, grâce à cette mutualisation de moyens, ont mis les petits plats dans les grands. Le samedi sera la traditionnelle journée réservée aux membres des entreprises avec diverses animations sportives.

Pinata, tequila et mariachis

Le dimanche sera, lui, ouvert à tous, comme d'habitude. Et comme d'habitude, ce sont pas moins de 2 à 3.000 personnes qui sont attendues au Moulin du Bois, à Marigny-Brizay (2). Et cette année, tout se déroulera autour du Mexique, un thème choisi en raison de l'année du Mexique, annulée depuis.
Un groupe de mariachis déambulera et assurera une présence scénique durant l'après-midi. Des ateliers d'initiation et de dégustation permettront de savourer tequilas et autres mets épicés. Les enfants pourront profiter des clowns Kirolos et d'un jeu spécial, les pinatas : il s'agit de faire tourner une personne 33 fois sur elle-même et de lui faire casser une pinata - en l'occurrence des objets en papier mâché réalisés par les enfants - remplie de bonbons et jouets. De nombreux autres jeux leur seront proposés : maquillage, caricaturiste, jeux en bois, manège, jeux gonflables, pêche à la ligne...
Pour les adultes, artisans d'art, dégustations-vente, exposition sur le Mexique, tombola compléteront la programmation. A noter qu'il sera également possible de se restaurer le midi (3). Et là aussi, la sauce sera mexicaine !

(1) Snecma, Johnson Screens, Thalès Brelandière, APAJH Vienne Nord, COS ville de Châtellerault, Mécafi, CMCAS IEG, Facedim, Fédéral Mogul. (2) De Châtellerault, prendre la RD910, après Beaumont-La Tricherie, tourner à droite à la hauteur de Longève et suivre les indications. (3) Il est possible de réserver sa place auprès du CE Snecma au 05.49.20.46.67.
Laurent Gaudens

dimanche 12 juin 2011

Le génocide tsigane en souvenir aux Renardières

Les camps d'internement pour gens de voyage durant l'Occupation ne tomberont pas dans l'oubli. La MJC des Renardières s'y emploie en musique et vidéo.

 

L es Juifs et les Tsiganes ont vécu dans les mêmes camps. Les Juifs ont eu Israël, et nous, nous n'avons même pas le droit de nous arrêter dans toutes les communes. Syntax, rappeur gitan parisien, n'hésite pas à provoquer pour rappeler une réalité : les gens du voyage, internés pendant la Seconde Guerre mondiale, n'ont pas eu la reconnaissance qu'ils méritaient.
Il n'a donc pas eu de mal à s'inscrire dans le projet mené par la MJC des Renardières, celui d'un devoir de mémoire de ce fait historique. « On avait envie d'avoir la vision des jeunes de la communauté des gens du voyage, explique Stéphane Touraine, responsable du secteur jeunes de la MJC, savoir comment le message de cette histoire est arrivée jusqu'à eux. »
Un projet sur trois ans qui se terminera en 2012 et qui s'est découpé en trois étapes. La première sera présentée dès aujourd'hui samedi lors de la fête du quartier des Renardières (lire ci-dessous). Un atelier d'écriture, dirigé par Syntax, leur a permis de créer un rap « Recuerdo » et de l'enregistrer durant plusieurs séances aux Studios Rasseteau.

'' On l'a fait pour lui ''

Deuxième volet, un documentaire vidéo est en cours de tournage sur le projet, et permet de recueillir des témoignages des personnes qui ont vécu l'internement. Il sera diffusé lors d'une soirée thématique à laquelle doit participer Jacques Sigot, référence en France sur l'histoire des gens du voyage.
Enfin, et ce sera le point final du projet, une exposition géante sera montée sur les HLM des Renardières. Des photos de 3m sur 3 qui reprendront l'histoire de l'internement et des portraits des différents acteurs.
De quoi rendre hommage à ces gens du voyage oubliés et remuer des souvenirs douloureux. « C'est important de connaître son histoire, de savoir par exemple que c'est la gendarmerie française qui a réalisé cet internement et que les gens du voyage n'ont été libérés qu'en 1946, deux ans après la fin de la guerre, explique Stéphane Touraine. Ça aide à savoir qui on est et pourquoi certaines choses se passent comme ça aujourd'hui. »
Un projet qui a une résonance particulière pour David et Josué Henrique dont le grand-père Pierre, interné à Montreuil-Bellay, est décédé il y a six mois. « Il nous a toujours raconté ce qu'il a vécu, raconte David. Il est parti pendant le projet. Nous, on l'a fait pour lui. »

Retrouvez ce reportage en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
en savoir plus
Les Renardières en fête aujourd'hui
La fête des quartiers Sud, Coubertin, Renardières et Lac, aura lieu aujourd'hui samedi à partir de 14 h dans la cour de l'école Léo-Lagrange avec diverses animations : vide-greniers, animations enfants, calèche, structures gonflables, spectacles.
Le soir à partir de 20 h un concert aura lieu avec « Los Chicos del flamenco », groupe issu du quartier des Renardières, et le rappeur Syntax.
Laurent Gaudens

Guy Eyermann de l'établi aux fourneaux

L'ancien Fabris, devenu conseiller régional, se lance un nouveau défi : entre deux réunions politiques, il sera désormais pizzaïolo.

 



On l'avait quitté avec ses bonbonnes de gaz sur le toit de l'entreprise Fabris. Puis retrouvé au conseil régional, par la volonté de Ségolène Royal. Le voilà désormais patron de pizzeria. Ou presque. « Ça fait longtemps que ça me trottait dans la tête, explique-t-il. Il y a près de 30 ans, quand j'étais aux Fonderies, j'avais vu une affaire aux Ormes. Mais c'est ma femme qui n'a pas voulu. »
Licencié des Fonderies, ne retrouvant que des petits boulots, il travaille ensuite pendant 10 ans chez Fabris, jusqu'à la fermeture. « Pendant deux-trois mois, j'ai soufflé. Mentalement, physiquement, j'étais usé. » Puis il a fallu trouver quelque chose. « J'étais au CTP (NDLR : contrat de transition professionnelle). Ma conseillère m'a trouvé des trucs, j'envoyais des cv, mais je n'avais pas de réponse. »

'' J'avais pensé mettre une bouteille de gaz en décoration ''

Il entame donc une formation de pizzaïolo à Poitiers pendant trois semaines. Son but : un camion ambulant. « Mais j'ai vu les prix, ça coûte 45.000 €. » Alors il se rabat vers le restaurant L'Olivier que son patron Vincent Rabot veut céder.
« Ça n'a pas été sans mal, les banques ne voulaient pas me financer. » Finalement, c'est en s'associant avec son frère Alain, ancien cuisinier au chômage, qu'il réussit à racheter le restaurant de l'avenue Ripault.
Un restaurant qui ouvre ses portes le 13 juin, jour de la Pentecôte, un comble pour un ancien syndicaliste. « J'ai pas fait attention. De toute façon, c'est un jour travaillé aujourd'hui. » Et déjà, en habitué des tribunes, il affine son discours. « Je sais que je ferai la meilleure pizza de Châtellerault, annonce-t-il. Je les ai toutes goûtées. »
Avec des produits locaux et une farine italienne, une carte sur laquelle sont aussi annoncées plancha, grillades, salades et pâtes, il est convaincu de sa formule. « Il faut que le public vienne au moins une fois. Quand ils auront goûté, ils reviendront, j'en suis sûr. » Avec des tarifs identiques à ceux des autres, il veut proposer mieux. « Je ne veux pas faire de marges énormes. Juste payer ce que je dois, et mon frère. » Un patron social, quoi.
En tout cas, dans les prochains mois, le tout nouveau patron risque de faire quelques heures sup, entre son mandat à la Région et son restaurant. Sans oublier ses anciens copains. « J'espère qu'ils viendront. J'avais pensé mettre une bouteille de gaz en décoration, mais ça risque de ne pas plaire à tout le monde. Même si ce n'est pas mon but de plaire à tous. Mais, c'est comme en politique, l'important c'est qu'il y en ait au moins 51 % qui t'aime. »
Laurent Gaudens

L'art unira Kaya à Ozon

Pape Adam's, artiste burkinabé, a terminé un séjour d'un mois à Châtellerault. Il reviendra dans plus d'un an pour réaliser une fresque à Ozon.

Pape Adam's devant une esquisse qui préfigure ce que sera la fresque du centre social. Pape Adam's devant une esquisse qui préfigure ce que sera la fresque du centre social. - (dr)
J 'arrivais à Ouagadougou pour aller à Kaya quand on m'a sauté dessus en me disant '' il y a une expo d'Adama et vous en êtes la marraine ''. Je n'étais même pas au courant.
Une telle bévue aurait pu froisser Maryse Lavrard. Mais la première adjointe est heureuse de se souvenir de l'anecdote, car elle symbolise sa rencontre avec Adama Ouedraogo, alias Pape Adam's, un artiste - « l'Artiste de Kaya » selon elle - engagé de multiples manières.
Car l'histoire commencée sur une anecdote s'est poursuivie depuis. C'est en effet Pape Adam's qui a réalisé les panneaux indicateurs de Kaya, lorsque Châtellerault a réalisé l'adressage de la ville. Agriculteur de métier, il a monté une entreprise et créé plusieurs emplois pour cela.
Mais côté châtelleraudais, on avait envie d'aller plus loin. Plus loin que cette toile de Pape Adam's achetée par la ville. Ajouter une « chose concrète au volet culturel des échanges entre les deux villes » comme le souligne Gildas Le Reste, directeur de l'école d'arts plastiques.
Alors est née l'idée d'une oeuvre de l'artiste offerte à tous les Châtelleraudais. Et celle d'une sorte d'hommage à Françoise Germain, militante du jumelage et de la vie sociale d'Ozon, aujourd'hui décédée.

'' C'est un pas de géant pour moi ''

La rénovation du centre social - qui rouvrira dans des locaux refaits en septembre 2012 - en a offert l'occasion. Depuis un mois, Pape Adam's, qui n'avait jamais été plus loin que Ouagadougou jusque-là, a séjourné à Châtellerault pour y concrétiser un projet : celui d'une fresque qui sera réalisée à l'issue de la rénovation sur la façade Sud, celle de la rue Alfred-de-Vigny, du centre social. Mercredi, l'ensemble du projet était présenté à l'école d'arts plastiques. « C'est un pas de géant pour moi, explique Pape. Ça va me permettre d'évoluer, c'est très bénéfique. » C'est aussi une occasion de rencontre puisqu'il a présenté sur le terrain le projet qui sera réalisé par l'entreprise Brionne de Naintré. Une fresque en métal représentant des « attitudes sociales de son pays que nous n'avons plus ici » explique Gildas Le Reste. Durant l'année qui vient, le projet sera soumis à la population avant de passer à la réalisation. Ce sera l'occasion d'un deuxième grand voyage pour Pape Adam's.
Laurent Gaudens

vendredi 10 juin 2011

Et revoilà les caravanes

Plusieurs dizaines de caravanes sont installées en bordure de Vienne depuis dimanche dernier. Plusieurs dizaines de caravanes sont installées en bordure de Vienne depuis dimanche dernier. - (dr)
L'été revient et les déplacements des communautés de gens du voyage également. Depuis dimanche dernier, l'une d'entre elles est en effet arrivée à Châtellerault.
Pas sur le terrain de grand passage en bordure de rocade comme cela aurait dû être le cas mais en bordure de la Vienne, côté Renardières. Trente à quarante caravanes de la communauté « Vie et Lumière », en provenance de Vendôme, en Loir-et-Cher, y sont installées, n'ayant apparemment pas trouvé l'infrastructure du terrain de grand passage suffisante.
Interpellé hier sur le sujet, le maire Jean-Pierre Abelin n'était pas au courant de l'installation évoquant la possibilité d'un recours. Renseignements pris auprès du commissariat de Châtellerault, une mise en demeure a bien été effectuée par le maire auprès de la préfecture qui lui a apporté une réponse favorable. Depuis, les gens du voyage ont déposé un recours devant le tribunal administratif qui doit l'étudier mardi prochain.
Un recours qui sera sans doute bien inutile puisque la communauté partira dimanche vers d'autres cieux, ceux de La Rochelle.
L.G.