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mardi 31 janvier 2012

Châtellerault: les bords de Vienne sous un blanc manteau

Les dangers d'Internet expliqués aux collégiens


Académie et police se joignent pour expliquer les menaces du Net aux collégiens, comme hier à George-Sand. Un danger croissant.
Le capitaine Étienne Martineau est venu au-devant des élèves pour tenter de les sensibiliser. Le capitaine Étienne Martineau est venu au-devant des élèves pour tenter de les sensibiliser.

Le phénomène est désespérément banal, et aurait pu servir à la dernière campagne gouvernementale sur le harcèlement : un élève moqué pour son physique. « Ce n'est pas neuf, explique le capitaine Étienne Martineau. Mais aujourd'hui, le harcèlement qui s'arrêtait au sortir de l'école continue sur Facebook ou via les sms. »
Quinze élèves ont déjà publié des injures sur Internet
La chance, c'est que le jeune en a parlé à son père. « On a ainsi pu régler le problème. » Il n'en est malheureusement pas ainsi dans tous les cas. Car le monde d'Internet, avec ses libertés appréciables, recèle un nombre d'écueils dans lesquels viennent se jeter allégrement les jeunes adolescents. « Internet, c'est une porte ouverte sur le monde mais ils n'en ont pas forcément le mode d'emploi, explique ainsi Mathieu Bouron, de l'équipe mobile de sécurité académique. Parce que les enfants sont dans la maison, les parents pensent qu'ils sont en sécurité et n'exercent aucun contrôle. » Hier, devant une classe de cinquième du collège George-Sand, ils ont pu vérifier en direct la menace : sur 35 élèves, sept avaient déjà accepté un « ami » sur Facebook sans le connaître qu'ils ont ensuite réellement rencontré. « Pour eux, ça s'est bien passé, explique Étienne Martineau. Mais ce sont souvent des prédateurs qui agissent par ce biais. »« On intervient de plus en plus et on est de plus en plus demandé pour intervenir sur ces dangers », reprend Mathieu Bouron. Et le travail ne manque pas. Au moyen de petits films, les élèves ont été sensibilisés à des pratiques quotidiennes et pourtant bien souvent illicites : la mise en ligne de photos sans autorisation, les commentaires désobligeants, les injures. « Qui a déjà posté des injures ? », questionne Étienne Martineau. Quinze mains se lèvent… Les deux intervenants ont fourni leurs précieux conseils : changer de mots de passe, réfléchir avant de publier, ne pas publier de photos gênantes, créer plusieurs adresses mails… En espérant que ces quelques consignes seront mises en application.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou http://goo.gl/XSFSB
Laurent Gaudens

dimanche 29 janvier 2012

Pas de consensus autour du futur cinéma


Le futur complexe qui doit naître sur le site de l’ancien hôpital a fait débat hier soir. En cause, le montant des subventions publiques.

Pour ce premier conseil de l'année, on attendait un débat sur le budget. Mais le débat d'orientations budgétaires étant conçu pour cela, les finances locales ont été validées sans question.
Ce qui n'a pas été le cas de l'autre gros sujet du soir : le montage juridique (voir notre édition d'hier) permettant le lancement du projet de complexe cinématographique. En cause : le montant des subventions publiques déjà programmées. En plus des 112.000 € que se partageront la CAPC et la Région pour acquérir la parcelle où s'implantera le complexe, d'autres subsides seront accordés : 300.000 € du conseil général, 370.000 € de la Région et une subvention à venir (et non connue) de la communauté d'agglomération. « Je m'étonne de l'avalanche de subventions pour un projet privé », s'insurge Catherine Barrault (EELV). « C'est très onéreux, renchérit Laurence Aumon (PS). C'est quand même l'argent du contribuable et même si c'est un beau projet, c'est un projet privé. » Petite curiosité : l'élue votera contre le projet à la différence de Cyril Cibert (absent qui lui a donné son pouvoir) qui, élu également à la Région, soutient la délibération. « On donne à un privé qui va faire de l'argent sur le domaine public, argumente Jean-Claude Monaury (PC). Et combien ça va créer d'emplois. » Désireux d'« éviter toute polémique avec la Région », Jean-Pierre Abelin explique que la construction d'un coût de 4,5 millions d'euros reviendra aux collectivités au bout de 30 ans. « Si on n'accompagne pas le projet, il ne pourra pas se faire, justifie le maire. Le cinéma est obligé de déménager et il ne le fait pas à l'extérieur comme la plupart des chaînes. » Alors que Chantal Vacheron (PC) met en cause le retour sur investissement, Catherine Barrault doute de la bonne affaire : « Dans 30 ans, je ne sais pas si ce sera un si beau cadeau. Il y aura des travaux à faire et ce sera encore aux collectivités de le faire. » L'histoire le dira : en attendant, comme la Région et bientôt le département, le conseil a validé le projet malgré deux abstentions (groupe Michaud) et cinq contre (PS, PC, EELV).
à chaud
Alimentation en eau : l'inquiétude nucléaire
Au détour d'une délibération sur l'alimentation en eau de la ville, Guy Gratteau (EELV) a évoqué le « rapport accablant » de l'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) à propos de la sûreté de l'installation de Civaux (lire notre édition du 24 janvier). Jean-Pierre Abelin a expliqué être intervenu auprès du préfet et de la centrale. « Vous nous avez dit il y a quelques mois votre confiance dans EDF », lui a rétorqué Guy Gratteau. « Il y a eu un incident, ils ont eu des mauvais réflexes, reconnaît le député-maire. Il faut qu'ils revoient les formations car il faut toujours revenir sur les procédures. Mais il n'y a eu aucune incidence sur la santé. J'ai notamment demandé qu'on soit prévenu dans des délais raisonnables. L'information n'a pas été donnée dans les bons délais. »
Laurent Gaudens

vendredi 27 janvier 2012

Complexe cinéma : le dernier coup de pouce


Le conseil municipal de Châtellerault votera ce soir une délibération permettant un financement plus important du futur complexe cinématographique.
C'est un beau projet qui permettra de dynamiser le centre-ville alors que dans la plupart des agglomérations ces aménagements se font à la périphérie. Jean-Pierre Abelin en est convaincu : le projet de déménagement du Ciné A – actuellement au 58 boulevard Blossac – vers le site de l'ancien hôpital est la bonne solution pour réaménager la friche qui accueillera également le futur groupe scolaire.
" Un élément déterminant du dynamisme du centre-ville "
Aussi, il proposera ce soir à son conseil municipal une opération permettant de lever les derniers doutes sur la future construction : la cession par la ville du terrain correspondant pour moitié à la communauté d'agglomération du Pays châtelleraudais et pour l'autre à la Région. La parcelle, située rue Deschazeaux, représente 2.612 m2 sur les 1,27 ha que compte le site au total. Cette opération permettra aux deux collectivités d'amener ainsi 112.000 € à la SARL Ciné A qui bénéficiera d'un bail de 30 ans. Une fois adoptée, la délibération du conseil municipal permettra de donner le vrai départ du projet. Reste juste à lever un doute sur la partie archéologique : l'emprise du cinéma se situe sur le tracé des anciens remparts dont une partie a été découverte. Après avoir exigé la conservation de ces vestiges, les services de l'État sont finalement revenus en arrière, estimant qu'on pouvait les raser. « Il faudra s'assurer de la position définitive », estime Jean-Pierre Abelin. Une fois cette dernière hypothèque levée, le permis de construire pourrait être accordé d'ici la fin du premier trimestre. « Il s'agit d'un élément déterminant du dynamisme du centre-ville, indique le maire. De toute manière, Ciné A ne pouvait pas rester boulevard Blossac pour des raisons d'accessibilité. Cette implantation correspond à un potentiel d'animation très fort pour la ville. »
Laurent Gaudens

jeudi 26 janvier 2012

Le cinéma vagabonde depuis vingt ans à Ingrandes


Pas besoin de voiture pour se faire une toile : à Ingrandes, l’Association sport et loisirs lutte pour le maintien du cinéma à la campagne.
Bernadette Asselin (au centre) et son équipe militent pour un cinéma rural. Bernadette Asselin (au centre) et son équipe militent pour un cinéma rural.
Le rapport entre Los Angeles et Ingrandes ? Les cinéphiles de ces deux villes auront tous la chance d'assister à la projection de The Artist, le film de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin. Un choix d'autant plus judicieux que le film, sélectionné pour les Oscars, marque le vingtième anniversaire de l'Association sport et loisirs. « On a créé l'association pour continuer à faire vivre le cinéma », précise Bernadette Asselin, secrétaire et responsable du cinéma.
" C'est convivial c'est une salle agréable "
Car le grand écran est une histoire ancienne à Ingrandes, géré jusque-là par le centre socioculturel dissous à la fin des années 80 suite à des problèmes. « Autrefois, il y avait du cinéma dans toutes les communes, raconte Bernadette Asselin. Les séances avaient lieu dans les salles paroissiales, comme à Ingrandes avec la salle Sainte-Florence. Mais la plupart ont été fermées pour des problèmes de sécurité. » Ingrandes n'y a pas échappé mais la commune a fait le choix en construisant sa Maison des associations d'y installer une salle de spectacle se prêtant au mieux aux séances de cinéma. Le Centre régional de promotion du cinéma (CRPC), dans le cadre du cinéma itinérant « Cinéma chez nous », fournit les films, le matériel de projection et le projectionniste à raison d'une séance le mardi tous les quinze jours, ainsi qu'une en après-midi pendant les vacances. En une saison, le cinéma d'Ingrandes permet de diffuser 22 à 23 films qui attirent en moyenne 55 personnes par séance. Avec des films grand public comme Intouchables prochainement ou La Vérité si je mens 3 mais aussi des films plus difficiles comme Les Neiges du Killimandjaro ou Les trois mésaventures de Harold Lloyd.« Ce n'est pas le même public ici qu'en ville, poursuit Bernadette Asselin. Ce sont des habitués, des personnes seules ou âgées, qui n'iraient sûrement pas en ville. » Comme Sylvie, 59 ans, venue de Châtellerault. « J'aime bien ici, c'est convivial, c'est une salle agréable. Je viens ici selon les films et la disponibilité. » L'ASL espère bien pouvoir continuer cette activité, très largement subventionnée, malgré l'arrivée annoncée d'un multiplexe à Châtellerault. « On verra alors, juge Bernadette. Jaunay-Clan n'a pas perdu son public malgré les multiplexes. Ici, on a même redonné goût au cinéma à des gens qui n'y allaient pas. »
Prochaines séances : « Intouchables » le 7 février 15 h et 20 h 30 ; « L'or noir » le 21 février, 20 h 30 ; le 5 mars, « Le Chat Potté » 15 h 30, « Les Neiges du Kilimandjaro » 20 h 30 ; le 20 mars, « Les 3 mésaventures de Harold Lloyd », 20 h 30 ; le 3 avril « La Vérité si je mens 3 », 20 h 30.
Laurent Gaudens

mercredi 25 janvier 2012

Une auteure suédoise au lycée Branly



Katarina Mazetti a répondu avec humour aux questions posées.
Katarina Mazetti a répondu avec humour aux questions posées.












On me dit souvent qu'il y a beaucoup de sexe dans mes livres. C'est peut-être que vous êtes un peu pudique en France, non ? Katarina Mazetti n'a pas tardé à planter le décor, hier devant les élèves du lycée Branly. Avec elle, pas la peine d'y aller par quatre chemins ou de tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Avant tout, on est là pour discuter et se dire les choses.
Auteure suédoise connue internationalement, Katarina Mazetti était de passage hier à Châtellerault, le matin au lycée Marcelin-Berthelot, l'après-midi au lycée Branly. Elle est intervenue dans le cadre d'un concours organisé par le Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charentes. L'objectif est naturellement d'ouvrir les lycéens à la lecture avec la mission de lire quatre ouvrages. « On a notamment choisi " Le mec de la tombe d'à côté " de Katarina Mazetti, explique Béatrice Simon, professeur documentaliste au lycée Branly qui n'a sans doute pas été pour rien dans ce choix. C'est l'histoire d'amour entre un agriculteur et une bibliothécaire. »
Une lettre ou un article
D'ailleurs, les lycéens n'étaient pas les seuls à assister aux questions-réponses de la romancière, puisque certains adultes s'étaient mêlés aux élèves pour profiter de ses interventions humoristiques. Après ce moment de récréation, les lycéens devront repartir au charbon : une fois les différents livres lus, ils devront écrire, au choix, une lettre à l'éditeur ou un article de journal sur les ouvrages. Les vingt meilleures productions paraîtront dans un journal qui sera distribué dans toute l'académie.
L.G.

Coup d'arrêt pour les Pacs




Le nombre de Pacs subit un net arrêt, le premier depuis 2001. C’est le principal enseignement du bilan de l’état civil 2011.
infographie NR
infographie NR










Comme chaque année à pareille époque, les chiffres de l'état civil livrent leurs petits secrets. Revue de détails.
> Naissances. Depuis 2007, le chiffre des naissances reste stable après une belle envolée marquée par un point culminant en 2006. La crise actuelle et la fermeture d'entreprises ne semblent donc pas impacter l'arrivée des bébés. > Décès. En stabilité sur les sept dernières années, le chiffre des décès marque toutefois une légère baisse cette année (620 contre 649). Elle confirme la baisse amorcée l'an passé après la forte hausse de 2009.
 Hugo revient en force Emma reste au top
> Mariages. La barre des 100 n'est pas franchie. Le nombre de mariages reste le même qu'en 2010 avec 101 unions. Serait-ce la fin de l'inexorable chute du nombre de mariages passé de 166 en 1998 à 101 aujourd'hui ? On aura sans doute un début de réponse l'an prochain. > Pacs. C'est la vraie surprise de ce bilan. Avec 193 en 2011 contre 262 en 2010, le Pacs subit un gros coup d'arrêt. Jusque-là, le contrat né sous l'ère Jospin avait connu un énorme engouement, notamment depuis 2005 avec une hausse de 444 % sur cinq ans. Pas d'alerte locale pour autant : la baisse devrait être confirmée au niveau national, le Centre d'observation de la société ayant mesuré une baisse de 16 %. Pour autant, Châtellerault gardera sa spécificité puisque depuis 2008, le nombre de Pacs est largement au-dessus de celui des mariages. > Hugo et Emma au top. Emma (donné 9 fois) s'accroche toujours à sa première place chez les filles, au top des prénoms les plus donnés. Mais elle est concurrencée par Louna (9 fois également) et Inès (8 fois). Suivent après Manon (8), Chloé (7), Inaya (7), Juliette (7), Ambre (6), Clémence (6), Lilou (6). Pour les garçons, gros bouleversement avec le retour de Hugo (donné 18 fois). Il devance un quatuor composé de ses prédécesseurs à la première place Nolan et Enzo avec Nathan et Lucas (tous donnés douze fois). Suivent après Louis (11), Gabriel (11), Léo (9), Mathis (9), Arthur (8). Au rang des raretés, à noter Abigaële, Alexan, Cassis, Ezéchiel, Imrane, Imanol, Johendry, Liyou, Loïssane, Rimes, Slaye, Swing, Tchely.
 Avec les précieux concours du service état civil de la mairie et du tribunal d'instance.
Laurent Gaudens

mardi 24 janvier 2012

La flamme de la Résistance souffle à Berthelot


Quatre lycéens de Berthelot ont décroché le Prix national de la Résistance pour un documentaire vidéo. Ils ont été reçus à l’Élysée.
Camille Bouderlique, Tristan Cognée, Quentin Aubert et Florian Di Mattia fiers de leur prix. Camille Bouderlique, Tristan Cognée, Quentin Aubert et Florian Di Mattia fiers de leur prix.
Ales entendre, c'était presque une évidence. « La Résistance, c'est un sujet attirant. » « C'est la période qui m'intéresse le plus, surtout qu'elle est assez récente. » « On en a tellement entendu parler par nos grands-parents. » « C'est un fait marquant de l'histoire française. »
Camille Bouderlique, Tristan Cognée, Quentin Aubert et Florian Mattia n'ont pas hésité quand Marie-Claude Albert, leur professeure d'histoire, leur a proposé de participer au concours national de la Résistance et de la Déportation.
" On a rencontré le président de la République "
Mais plutôt qu'un travail écrit – ce qu'avaient choisi quatre autres de leurs camarades – ils ont préféré la vidéo. « C'était une opportunité pour nous de faire un film. » Avec l'aide d'Anne Rouger, animatrice culturelle, ils sont donc partis à la rencontre de résistants, encore en vie. « Une dizaine de personnes, dont certains qu'on a rencontrés par hasard », comme à Ingrandes sur le lieu où sept résistants ont été fusillés.
« On a appris plein de choses, c'était très intéressant, des petits détails. » Comme l'histoire de Marcel Fillaud, déclencheur de la grève de la Manu. « Ils ont chanté La Marseillaise alors que les fusils allemands étaient braqués sur eux », raconte Camille.
En est sorti un film de 36 mn (1). « On a fait ça pour nous, on ne pensait pas que notre travail était très abouti. » Premier prix départemental, le documentaire décroche le premier Prix national, catégorie vidéo. « On ne s'y attendait vraiment pas. » Année cinquantenaire du Prix oblige, la remise a lieu en décembre à l'Élysée.
« On ne faisait pas les malins, racontent-ils. On était escortés, on a rencontré le président de la République, devant les caméras. Mais c'est une super-expérience, on a aussi visité les studios de France Télévision. »
" Cette expérience,
on ne l'oubliera pas "
Plus modestement, hier soir, les quatre « documentaristes » étaient également reçus dans leur lycée. « Pour nous, c'est une grande fierté, confie Frank Fauquembergue, proviseur du lycée. Ce prix, ils en parleront autour d'eux, à leurs amis, à leurs enfants, ils entretiendront la flamme. C'est ça qui est intéressant. »
Sans doute. Car même s'ils se destinent au monde du sport, de la musique ou de l'architecture navale, ils le disent en chœur : « Cette expérience, on ne l'oubliera pas. »
(1) Le film est visible sur le site vrid-memorial.com
Laurent Gaudens

A la découverte des métiers d'Internet


L’organisme de formation Ascendance d’Antran organise jeudi son premier forum au Verger. Pour tout connaître de l’univers numérique.
Jean-Claude André et Isabelle Lanfranchi, les fondateurs d'Ascendance, organisent leur premier forum. Jean-Claude André et Isabelle Lanfranchi, les fondateurs d'Ascendance, organisent leur premier forum.
Le web vous tente ? L'Internet est décidément fait pour vous ? Alors, il ne faut pas hésiter : le forum qu'organise l'organisme de formation Ascendance, basé à Antran, est fait pour vous. Ce sera l'occasion de découvrir une partie des travaux de la première promotion de l'organisme qui a formé cette année 90 stagiaires sur trois sites, Antran, Niort et Surgères.
Ce sera aussi la possibilité de dialoguer avec les stagiaires, les formateurs et des entrepreneurs comme Einden, Mli ou Mégatop.
Mais ce sera surtout la possibilité de participer à deux tables rondes. La première (14 h) sera consacrée aux métiers du numérique. « Des nouveaux métiers apparaissent et se développent à vitesse grand V », explique Jean-Claude André, responsable d'Ascendance. Spécialiste référencement, e-marketing, e-commerce… « L'arrivée du html 5 (NDLR : langage informatique) et de nouveaux logiciels entraînent des avancées. »
Une formation
pour les sourds
La deuxième table-ronde (16 h) permettra de présenter les formations dispensées par Ascendance et notamment trois projets : une formation au e-commerce et au e-marketing ; une formation préparant aux grandes écoles d'arts graphiques avec des ateliers destinés aux lycéens ; enfin, une formation à destination des sourds et des malentendants. « Aujourd'hui, il y a des outils adaptés pour le public malentendant et nous serons les seuls à proposer ce genre de formation. » Avec une formatrice qui connaît la langue des signes, et des partenariats avec l'entreprise Websourd de Toulouse et une association nationale spécialisée dans les outils pédagogiques pour sourds et malentendants, Jean-Claude André espère trouver les financements pour lancer rapidement sa formation.
Ce premier forum, auxquels les futurs financeurs sont aussi invités, en sera peut-être l'un des moyens.
Forum Ascendance, jeudi 26 janvier, parc du Verger. Entrée gratuite. Tél. 05.49.02.03.42.
Laurent Gaudens

dimanche 22 janvier 2012

Le retour de l'aventurier Pardaillan



Les Tréteaux du Riveau reviennent avec leur pièce “ Pardaillan ”, qu’ils avaient déjà donnée en mars dernier. En garde !
Pardaillan ou l'aventurier du parchemin perdu.
Pardaillan ou l'aventurier du parchemin perdu.







C'est l'histoire d'une quête : celle d'un parchemin qui, à la fin du règne d'Henri III et à l'aube de celui d'Henri IV, pourrait décider de l'avenir du trône de France. Une fable et un héros mythique, Pardaillan, qui nous fait voyager en cette fin de Renaissance, où évoluent encore les esprits bagarreurs, en ligne directe du Moyen-Age. Alambiquée, l'intrigue n'est pourtant pas l'intérêt essentiel de la pièce d'après l'œuvre de Michel Zevaco, mise en scène par Jean-Marie Lévêque. (>> voir des extraits en vidéo) 
« Le nombre de personnages, les différents lieux, l'intrigue, rendent l'histoire compliquée. Mais ce n'est pas ce qu'il faut retenir. C'est davantage la quête et la course folle de Pardaillan qui en fait l'intérêt. Si on cherche à tout comprendre, on se perd. Mais ceux qui se sont laissés porter ont beaucoup apprécié. Et d'ailleurs, certains reviennent. »
Créée au mois de mars, la pièce, déjà donnée à six reprises, a déjà attiré quatre cents spectateurs. Six nouvelles représentations auront donc lieu salle de la Gornière. De Rome à Paris, en passant par l'Espagne, vous êtes donc invités à suivre les pérégrinations de Pardaillan dans un road-movie picaresque où joutes et manigances se mêlent. Les décors et les costumes se succèdent pour les sept acteurs, qui interprètent une trentaine de personnages. Et c'est là un véritable tour de force pour des artistes amateurs : intégrer plus de deux heures d'un dialogue touffu qui puise dans le vieux français, l'italien et l'espagnol… Et même si quelques hésitations, bien naturelles, se font jour, ce Pardaillan est une belle démonstration. « On n'a pas cherché un texte très fort, précise Jean-Marie Lévêque. Il n'y a pas vraiment d'écho au monde d'aujourd'hui. C'est un divertissement avant tout. »
pratique
> Séances. Déjà présentée hier soir, la pièce sera à nouveau donnée les samedi 21, vendredi 27 et samedi 28 janvier à partir de 20 h 30 et les dimanches 22 et 29 janvier à partir de 15 h 30 salle de la Gornière.
> Tarifs. 10 € et 5 €. Réservation au 05.49.86.14.54.
> Comédiens. Jean-Claude Arthur, Georges Guillon, Jacques Lecoffre, Cédric Nibaudeau, Alain Rahoul, Martine Rahoul, Claudine Roy et Isabelle Vion.




Laurent Gaudens

mardi 17 janvier 2012

Le ministre Éric Besson en soutien aux fondeurs


Le ministre de l’Économie est venu apporter des réponses aux salariés de la Fonderie du Poitou aluminium (Vienne) toujours en attente de solution.
Éric Besson s'est fait expliquer la production de culasses. Éric Besson s'est fait expliquer la production de culasses. - (Photo Laurent Gaudens)


La perte du triple A y serait-elle pour quelque chose ? En tout cas, en se déplaçant à Ingrandes-sur-Vienne, Éric Besson a voulu montrer qu'en matière économique l'État avait encore son rôle à jouer. Surtout à cent jours de la présidentielle.
Après une visite minutieuse de l'usine, le ministre de l'Industrie, accompagné de René Ricol, commissaire à l'investissement, a tenté de réconforter ces salariés qui avaient cessé le travail pendant huit semaines pour protester contre la baisse de 25 % de leurs salaires que menaçait d'opérer le groupe Montupet.
Quel repreneur ?
Depuis, sous la menace, Renault a bien été forcé de réaugmenter ses commandes. Et c'est à nouveau le constructeur français qui s'est vu solliciter pour résoudre le problème. Dans les semaines à venir, Carlos Gohsn a ainsi promis de rapatrier sa production de culasses de Bulgarie vers le Poitou et garantir ainsi une commande de 600.000 pièces en 2012, puis 900.000 en 2013.
Il devra également mettre la main à la poche pour équiper la fonderie d'une toute nouvelle machine d'usinage et soutenir la trésorerie très endommagée de la fonderie pour l'année en cours.
Mais une chose est sûre : au grand dam des syndicats pour lesquels c'était « la » solution, Renault ne reprendra pas en direct la fonderie. « C'est une décision non négociable pour Renault, car cela va à l'encontre de sa stratégie et d'autres investissements » a indiqué Éric Besson.
Dans ce dossier miné, l'État est donc très attentif aux futurs repreneurs. Le Français Arche et l'Américain Aiken ont une certaine pression tandis que Montupet, qui a déposé un dossier de continuation contre toute attente, semble disqualifié, vu le rejet des salariés.
Mais, à la demande même de l'État, « un ou deux autres » repreneurs pourraient se mettre sur les rangs. Ce sera d'ailleurs le cas dès demain avec la venue du groupe stéphanois GMD.
A l'heure de statuer sur le futur repreneur le 25 janvier prochain, le tribunal de commerce de Nanterre ne devrait donc pas se sentir seul.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr
Laurent Gaudens

Un ministre au chevet de la Fonderie Alu


Éric Besson, ministre de l'Industrie, est venu faire quelques annonces sans totalement rassurer les salariés. Éric Besson, ministre de l'Industrie, est venu faire quelques annonces sans totalement rassurer les salariés.


Il y avait du monde hier matin à la Fonderie du Poitou aluminium : des salariés au travail et surtout beaucoup d'élus. Et au milieu, Éric Besson ministre de l'Industrie venu sur place confirmer la présence de repreneurs potentiels (3, 4 ou 5 ?) et de nouvelles commandes de Renault (lire également en page 51). Il a aussi retrouvé sur son chemin Ségolène Royal.
Réintégrer les Fonderies dans le groupe Renault
La présidente de Région, invitée de dernière minute, a ainsi pu faire part de son étonnement sur le retard avec lequel l'État s'était saisi du problème et de ses doutes quant aux remèdes appliqués. Prochaine étape le 25 janvier avec l'étude des dossiers des repreneurs par le tribunal de commerce de Nanterre.
« La solution la plus rapide et la meilleure serait de réintégrer les Fonderies dans le groupe Renault » estime dans un communiqué Ségolène Royal. Elle a pris acte des dossiers de reprise qui ont été présentés à l'administratrice judiciaire. « Le ministre a annoncé la volonté du groupe Renault de proposer un plan de production pour les 4 à 5 prochaines années qui semble de bon augure pour maintenir le site en activité. Si c'est possible aujourd'hui, pourquoi cela n'a-t-il pas été fait dès le mois de juin ? » ajoute-t-elle en demandant des engagements fermes et définitifs par écrit sur les volumes et les prix dans les prochains jours afin de permettre aux repreneurs déjà connus et éventuellement de nouveaux de construire un projet qui soit le plus favorable possible pour le maintien des emplois.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr.

mardi 10 janvier 2012

Le TPC toujours sur les planches


Le Chapeau de paille toujours à découvrir. Le Chapeau de paille toujours à découvrir. -
Après la trêve des vacances, le Théâtre populaire de Châtellerault a retrouvé les planches dimanche avec toujours autant de succès puisque la salle de la Taupanne affichait complet. Vous pouvez toujours assister au « Chapeau d'Italie » d'Eugène Labiche samedi 14 à 20 h 45, dimanche 22 à 15 h, et samedi 28 à 20 h 45. Réservations au 05.49.93.59.30. Tarifs : 13 € (tout public), 11 € (groupes), 7 € (étudiants, chômeurs).

lundi 9 janvier 2012

Vents contraires autour d'un projet éolien


La société Énergie Team étudie le projet d’un parc éolien à Dangé-Saint- Romain et Vellèches. Des opposants viennent de créer une association.
Dominique Baron devant le terrain où doivent être implantées certaines éoliennes. Dominique Baron devant le terrain où doivent être implantées certaines éoliennes. -
C'est un plateau qui domine le hameau de La Ronde, 300 mètres en contrebas. Ici pourraient bientôt être implantées plusieurs éoliennes. Sauf que Dominique Baron, l'un des propriétaires sollicité par la société Energie Team qui mène le projet, refuse le bail qu'on lui propose. Et mène désormais une fronde ouverte. « Il y a trente ans, on a déjà eu l'autoroute. Aujourd'hui, il n'est pas question d'avoir ça en face de chez moi. »
Très remonté, il a déjà effectué une visite à Coulonges-Thouarsais, là où viennent d'être installées une vingtaine d'éoliennes. « Ils sont tous déçus. Le bruit est insupportable et leurs maisons ont perdu de la valeur. »
Cinq éoliennesou plus ?
Du côté d'Énergie Team, société française implantée dans la Somme, on ne veut surtout pas inquiéter la population. « On n'en est qu'à la prise de contact, relativise Adeline Gauthier, chargée des projets éoliens. L'accueil est plutôt favorable et nous ne ferons pas le projet sans l'accord des conseils municipaux, même si la loi ne nous y oblige pas. »
D'ailleurs, argumente-t-elle, le projet ne serait pas du tout ficelé et le nombre d'éoliennes pas déterminé même s'il sera « au minimum de cinq comme nous l'impose la loi Grenelle 2 ».
Pourtant, lors de la présentation qu'il en a eu le 24 mai, le conseil municipal de Dangé a reçu des chiffres très précis : trois éoliennes sur Vellèches, deux sur Dangé pour une hauteur globale de 100 à 110 mètres. Même le loyer que percevront les propriétaires est indiqué : 4.200 €/an.
Déjà, le 5 avril dernier, le conseil municipal de Vellèches a approuvé la création du parc (1). « Il n'y a rien de lancé, explique Michel Besson, le maire. Tout le monde a le droit d'être pour ou contre. De toute façon, il y aura une enquête publique. » Et plusieurs propriétaires auraient donné leur accord. Les conseillers dangéens seraient plus circonspects.
Reste que les opposants ne comptent pas en rester là. Quatre d'entre eux, dont Dominique Baron, viennent de créer une association au nom bien choisi : « Vent de colère à Vellèches » (2). Ce soir à Vellèches, à l'occasion de la première réunion du comité de pilotage où sera présenté le projet, ils comptent bien faire entendre leur voix.
Laurent Gaudens

dimanche 8 janvier 2012

Empêchés de tout sauf de faire de la musique


Depuis la rentrée, le conservatoire accueille un atelier réservé à un “ public empêché ”. Des jeunes handicapés pour qui la musique est source de bonheur.
Raphaël, Maëva et Camille autour d'Arlette Brison pour un moment de réjouissance collective irremplaçable. Raphaël, Maëva et Camille autour d'Arlette Brison pour un moment de réjouissance collective irremplaçable. -
On les dit handicapés, retardés ou parfois même débiles. Pour l'administration, ils sont « empêchés ». Une chose est sûre : pour eux, l'adaptation au monde est une épreuve et les structures qui peuvent les accueillir rares. « Ça fait six ans qu'on cherchait quelque chose », résume Philippe Cantet, papa de Camille. Pour elle, fan de musique, aucune place.
Jusqu'à l'atelier mosaïque. Né par la volonté d'Arlette Brison, directrice de l'école de musique de Naintré, professeur d'accordéon et de formation musicale. « J'ai fait une formation pour enseigner auprès du public empêché, explique-t-elle. J'ai proposé cet atelier à Jérôme Chrétien. » Et le directeur du conservatoire l'a tout de suite accepté.
" Ce serait bienqu'il y aitd'autres endroitscomme ça "
Lancé en septembre, après une publicité restreinte, l'atelier rassemble trois jeunes de 13 à 20 ans. Et il suffit de quelques minutes pour voir Raphaël, Maëva et Camille s'illuminer derrière leurs instruments.
Bien sûr, à la batterie, aux claviers ou à la guitare, c'est souvent le grand bazar, chacun suivant sa propre partition. Et puis, il y a ces moments où tous semblent se retrouver.
« On l'a appelé " mosaïque " car ce sont des petits bouts de musique qu'on arrive à avoir, raconte Arlette. Au départ, ils sont très individualistes, le plus difficile est d'arriver à les faire s'écouter, à observer des arrêts et puis, ils arrivent peu à peu à se caler sur un rythme, à se retrouver sur des accords. »
Côté parents, on ne tarit pas d'éloges sur la formule. « La musique est un langage universel dans lequel ils arrivent à se retrouver » se réjouit Paulette Guilbault, maman de Raphaël. « Moi, j'ai vu ma fille avec le sourire jusqu'aux oreilles », renchérit Laurence Amodia, maman de Maëva. « Des endroits comme ça, il n'y en a pas beaucoup, regrettent-ils en chœur. Ils ne sont accueillis nulle part. Là, ça existe et c'est super. Avec Arlette, quelque chose s'est passé. Ce serait bien qu'il y ait d'autres endroits comme ça. »
Balon d'essai, l'atelier mosaïque donnera peut-être naissance à un cours pour enfants. Et peut-être d'autres formules.
Atelier mosaïque, de 10 hà 11 h 30, le samedi,au conservatoire.Renseignementsau 05.49.23.63.96.A voir également en vidéosur lanouvellerepublique.fret centre-presse.fr
Laurent Gaudens

vendredi 6 janvier 2012

Des voeux, des rumeurs et des chouquettes



Traditionnelle cérémonie des vœux hier soir. Avec une rétro en bonne et due forme par Jean-Pierre Abelin. Sur fond de chouquettes.
Peu d'annonces hier soir mais une revue complète des événements passés et à venir. Peu d'annonces hier soir mais une revue complète des événements passés et à venir. -
Malgré la crise, on continue : la tradition des vœux est maintenue « même si le coût en est réduit de 20 fois ». Comme à pareille date, dans une salle de l'Angelarde où se pressaient notables et chouquettes, Jean-Pierre Abelin a donc prononcé hier soir ses vœux urbi et orbi.
Et il faut dire que ça sert bien quand on perd un peu la mémoire ou qu'on a fait un long voyage. On y apprend tout ce qui s'est passé dans l'année écoulée. Sur les travaux notamment : rénovation urbaine à Ozon, salle de l'ancien musée, parking de la Melette.
On y entend aussi tout ce qui va venir dans l'année suivante (et qu'on réentendra l'année prochaine à pareille époque pour les vœux) : des travaux – encore – à l'ancien hôpital (dès février), sur la place Zola, rue Sully, au canal de la Manu…
On peut s'y réjouir du maintien de l'activité économique malgré la crise et de la prochaine reprise du site d'Isoroy pour lequel « nous avons deux repreneurs avec chacun une cinquantaine d'emplois ». Et puis, ça permet au maire de dégonfler les rumeurs. Celle sur « l'audit » sur la propreté de la ville. Il n'y en a pas, c'est juste l'adhésion à un réseau, et en plus c'est gratuit. Ouf ! Encore un peu et il aurait fallu diviser encore le buffet l'an prochain.
Châtelleraultune vraie villeoù les starsse pressent
Et celle sur le manque d'animations dans la ville « que l'on entend et qu'on voit écrit » (ça, je crois bien que c'est pour nous journalistes). « J'en ai ma claque d'entendre ça. A Châtellerault, il ne se passe rien, c'est une ville morte, etc. » Et il sort ses derniers chiffres : 6.600 patineurs à Noël, c'est pas un bon résultat, ça ? Et d'aligner toutes les manifestations de l'année passée, de Jean-Claude Pennetier à Christophe Maé, en passant par Frédéric François, Chantal Goya et Tri Yann. Châtellerault, la nouvelle ville préférée des stars.
Vu comme ça, si on ne lit jamais la presse locale et surtout pas les rétros de fin d'année, qu'on met le magazine municipal immédiatement à la poubelle dès qu'il arrive, qu'on ferme les yeux dès qu'on voit un panneau d'affichage, qu'on se bouche les oreilles à la première conversation sur l'activité de la ville, on se dit qu'une cérémonie des vœux, c'est quand même très utile. Pour ceux qui n'ont pas bougé de l'année ou moins de six mois, c'est plus compliqué. Ça laisse du temps pour regarder ses souliers. Et puis, au moins, il y a le buffet. Mais, comme le budget a été réduit, autour des chouquettes, il y a beaucoup de notables…
Laurent Gaudens

jeudi 5 janvier 2012

Législatives : Gilles Michaud sort du bois !


Conseiller municipal et président du Parti radical de gauche, Gilles Michaud a annoncé sur son blog sa candidature aux prochaines législatives. Et de neuf !
Gilles Michaud a annoncé sa candidature, hier, sur son blog. Gilles Michaud a annoncé sa candidature, hier, sur son blog. - (Photo d'archives)
Gilles Michaud sera le 9e candidat dans la 4e circonscription Châtellerault-Loudun lors des prochaines élections législatives. Il a fait sa déclaration de candidatures hier via son blog.
Il se présentera sous l'étiquette du Parti radical de gauche, l'accord PS-EELV n'étant « pas opposable aux Radicaux de gauche qui n'y sont pas partie prenante ». Mais il estime aussi qu'« il serait pour le moins singulier que (les) valeurs (de François Hollande) ne soient pas défendues […] pendant la campagne présidentielle alors que je suis membre de son comité de soutien pour la Vienne ». Et vlan pour Véronique Massonneau.
" Je jouisd'une totale liberté face à Abelin "
Mais il y trouve également des raisons personnelles. « Pour espérer battre Jean-Pierre Abelin, explique-t-il, il est largement préférable d'avoir été déjà face à lui dans d'autres combats », rappelant qu'il s'était déjà opposé à lui en 2008 lors des municipales. « J'ai ainsi une légitimité directe aujourd'hui, estime-t-il, et je jouis d'une totale liberté face à Jean-Pierre Abelin, n'étant au surplus que simple conseiller communautaire non indemnisé et non pas l'un de ses vice-présidents percevant une indemnité. » Et voilà pour Christian Michaud.
" Sans animosité particulière "
Il rappelle également son ancrage local. « Mes racines sont sur tout ce territoire, depuis Vincent Brault mon ancêtre de La Chaussée parti en Acadie, jusqu'à mon père, manuchard, en passant par mon grand-père maternel né à Saint-Laon. »
Et il conclut qu'il reviendra prochainement sur sa candidature « sans animosité particulière, avec même de l'estime pour certains des candidats et bien sûr avec humilité […] que la compétence n'est pas un critère dominant d'éligibilité. »
Laurent Gaudens

Cyril Cibert : " Il faut regagner cette ville "


« Si Hollande est élu, il y aura une dynamique pour la gauche. » « Si Hollande est élu, il y aura une dynamique pour la gauche. » -
Le secrétaire de la section du Parti socialiste fait sa rentrée samedi à Thuré avec une galette citoyenne. Avant cela, il fait le tour de l'actualité locale.
Vœux présidentiels. Invité, Cyril Cibert n'ira pas voir Nicolas Sarkozy aujourd'hui au Futuroscope. « Ça ne servira à rien. On se souvient de sa visite en 2009 avec une ville bunkerisée. Moi, ce qui m'intéresse, c'est le contact. »
Jean-Pierre Abelin. « La ville a beaucoup souffert de la politique gouvernementale, soutenue par le député-maire. La baisse de la population actuelle en est une des conséquences avec la fermeture de l'école de gendarmerie ou du conseil des prud'hommes. »
" La ville souffre
de la politique
du gouvernement "
Projets. « La situation économique est difficile et quand les projets sont bons, on s'y associe au niveau régional. Pour la pépinière d'entreprises, la Région amène ainsi 2 M€. On aide aussi l'ancien théâtre. A lui tout seul, le maire ne fait pas grand-chose et ses réseaux ne servent à rien. »
Législatives. « Depuis 35 ans, Jean-Pierre Abelin est candidat. Mais ce sera compliqué car il ne fait pas l'unanimité dans son propre camp avec les candidatures de Rabit ou Benas. Si François Hollande est élu, il y aura une dynamique pour la gauche. »
Accord PS-Europe Écologie. « Il y a un accord, et il sera respecté. Mais il faudra des réponses claires notamment sur le projet de Center Parcs ou de la Nouvelle fabrique écologique que nous soutenons au niveau régional. »
Candidature de Christian Michaud. « Pour l'instant, il n'était que candidat à la candidature, ce sera à lui de se prononcer. Je ne sais pas s'il ira au bout. Si c'est le cas, ce sera aux instances fédérales de se prononcer. »
Michel Guérin. « Nous avons de très bonnes relations. Il a intégré le bureau de la section et on marche main dans la main. Il faut absolument regagner cette ville et on avancera ensemble pour cela. »
Galette citoyenne, salle des fêtes de Thuré, samedi 7 janvier, 15 h. Inscription au 06.71.49.98.85ou sylvain.piaudA orange.fr
L.G.

mercredi 4 janvier 2012

Passer le Carrefour c'est tout un Système U


La Coop atlantique qui compte sept magasins dans la Vienne change d’enseigne. Un vrai marathon en vue de la réouverture demain.
Le changement d'enseigne entre Carrefour market et Système U est presque achevé. Le changement d'enseigne entre Carrefour market et Système U est presque achevé. -
Des cartons éventrés, des produits renversés, des publicités arrachées… Il régnait hier une ambiance de fin du monde au magasin Carrefour market de Châtellerault.
Comme dans les quarante-six magasins de la Coop atlantique (1), on est à pied d'œuvre depuis lundi pour appliquer le changement d'enseigne décidé par le directoire.
La coopérative a en effet conclu un nouveau partenariat, privilégiant Système U aux dépens de Carrefour market (2).
Un changement conséquent pour les 4.000 salariés que compte la coopérative. Depuis lundi, tout le monde est en effet sur le pont pour adapter le magasin à la nouvelle marque : dépose de l'enseigne en façade, changement des rayonnages, retrait de tous les produits à la marque Carrefour remplacés par leurs équivalents dans celle de U. « On a trente palettes à enlever et on en a reçu 120 à réinstaller, résume Christophe Gougeon, responsable du magasin châtelleraudais.
Pour l'instant, on installe juste le squelette, c'est-à-dire un exemplaire par produit. Dans les prochains jours, on fera le réassort. »
Un travail facilité par celui fait en amont dans l'entrepôt d'Ingrandes qui dessert tout le département et l'Indre-et-Loire.
« Tous les produits nous sont arrivés lundi matin, explique Patrice Thomas, directeur adjoint de l'entrepôt.
Il a fallu les réceptionner, les préparer et les livrer en un temps record. Pour cela, on a dû renforcer les équipes de nuit. »
Pour une bonne œuvre
Excepté celui de la presse, l'ensemble des rayonnages sont en effet concernés, y compris le système informatique. Les produits frais seront remis à des œuvres caritatives. Même si rien n'est encore décidé, le reste de la marchandise retirée pourrait suivre le même chemin.
(1) La Coop est présente dans onze départements dont la Vienne, l'Indre-et-Loire, l'Indre, les Deux-Sèvres et les Charentes. Dans la Vienne, on dénombre sept magasins : deux à Poitiers, un Châtellerault, Montmorillon, Chauvigny, Loudun et Civray.
(2) Les sept hyper deviendront Hyper U, les supermarchés devenant soit Super U, soit U express.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens