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samedi 31 janvier 2015

Coup de rétro pour Châtellerault

Nous avons publié le 1er janvier dernier un article intitulé "Châtellerault dans le rétro à un siècle d'écart" présentant des photos de sites emblématiques de Châtellerault sur le mode avant-après. Devant le succès qu'il a rencontré et vos réactions positives, nous vous proposons un deuxième volet. Comme pour le premier, il vous suffit de promener la barre verticale sur la photo pour découvrir les monuments un siècle auparavant et aujourd'hui.  
La maison du garde du square Gambetta.  
L'église Saint-Jean-L'Evangéliste à Châteauneuf  
L'église Saint-Jean-Baptiste, sur le boulevard Blossac  
L'église Saint-Jacques de la rue Sully.  

vendredi 30 janvier 2015

Le Front de gauche s'aligne sur le canton de Châtellerault 2

 
Jean-Louis Moreau et Annick Aubert-Dignac (au premier plan) et leurs remplaçants Martine Perroy et Jean-Claude Monaury.
Le Front de gauche dévoile ses candidats. Sur le canton 3, celui de Châtellerault 2, il sera défendu par Annick Aubert-Dignac et Jean-Louis Moreau.
Habitante d'Orches, âgée de 56 ans, Annick Aubert-Dignac est directrice d'école à Loudun. Marié, mère d'une fille, elle est militante syndicale et au Parti communiste français depuis 1981. Elle était candidate lors des dernières élections législatives en tant que suppléante de Pierre Baraudon.
Agée de 59 ans, habitant Antran, Jean-Louis Moreau, marié, père de deux filles, est cadre cheminot. Il est responsable de la section du Parti communiste français et a été élu pendant dix-huit ans à Châtellerault dont douze ans comme adjoint au maire. Il s'était également présenté lors d'élections cantonales sur le canton de Dangé-Saint-Romain.
Pour eux, il s'agira d'être les représentants de la « vraie gauche » et veulent « construire l'espoir » en réorientant les priorités du département. Et ils refusent d'avoir à considérer le risque que la gauche ne soit pas présente au deuxième tour sur ce canton où le Front national peut faire un bon score. « Si on ne se présente pas, estime Annick Aubert-Dignac, les voix de gauche risquent d'aller à l'abstention. »
L.G.

Immobilier : il faut faire au plus vite

 
Rue Sully, un hôtel particulier intéresse fortement un investisseur.
C'était l'autre gros point important du jour, hier soir outre le budget : un important dossier immobilier.
D'abord, celui de la rénovation urbaine, déjà évoqué dans ces colonnes, dont l'avenant numéro 6 devait être adopté. Rappelons qu'il prévoit entre autres la démolition d'une partie du bâtiment Vigny, la restructuration de la salle de la Gornière, la création d'une maison des associations dans l'ancien escadron de gendarmerie, l'aménagement des bords de Vienne, la construction d'un hébergement pour les jeunes à Châteauneuf, place de Belgique…
Il prévoit également un autre point important, la rénovation de l'îlot des Cordeliers, sujet pour lequel plusieurs délibérations ont été adoptées à l'unanimité hier soir.
Une procédure devrait permettre de récupérer le bâtiment – en très mauvais état – autrefois bar le Gallia au 12 du quai Napoléon 1er. Juste à côté, le 10, ancien salon de coiffure, a été racheté pour 65.000 €. Enfin, la ville se fait rétrocéder par la Société d'équipement du Poitou (SEP) tout un ensemble de bâtiments : trois rue Sully, deux rue des Cordeliers, deux quais Napoléon 1er.
A la suite de ces opérations, la ville se retrouve propriétaire de la quasi-totalité de l'îlot des Cordeliers. « Personne ne s'y intéresserait s'il n'y avait pas de projet de réaménagement des quais de la Vienne », a expliqué Maryse Lavrard.
La municipalité serait en effet en contact avec plusieurs investisseurs. Dont un, Buildinvest, qui compte également acheter l'hôtel particulier situé face à l'hôtel Sully. Mais pour cela, en raison de taux de défiscalisation à 33 %, l'investisseur attend que le bâtiment situé au 27 rue Sully soit protégé, voire classé. L'architecte des monuments historiques verrait la chose d'un bon œil mais il faut aller vite, avant le 31 décembre prochain, date à laquelle le taux de défiscalisation baissera.
Le même processus jouera sur l'îlot des Cordeliers qui intéresse le même investisseur prêt à acheter l'ensemble. C'est donc une partie importante qui va se jouer dans les prochains mois pour le centre ancien châtelleraudais.
L.G.

Un budget " difficile " qui passe plutôt facile

 
Jean-Pierre Abelin hier soir.
Malgré des critiques mesurées de l’opposition, le budget 2015, réduit de 1 million d’euros, est passé sans encombre hier soir.


Une opposition, ça s'oppose. Même quand elle se veut constructive, comme l'annonce depuis les élections le socialiste Michel Guérin. Alors, le challenger de gauche des dernières municipales s'est employé à faire le job hier soir lors de la présentation du budget. Pointant le manque de « lignes fortes », ne voyant pas « de projet phare », notant « des tendances inquiétantes » avec la baisse de l'investissement et l'augmentation de la dette par habitant… mais s'abstenant au moment du vote final.
Tout comme son colistier du Front de gauche Pierre Baraudon qui a tenu à faire entendre sa différence en dénonçant les réductions de la dotation d'Etat entraînant la « dégradation de services essentiels rendus aux populations ».
Mais on sentait bien que le cœur n'y était guère, que, dans une position inverse, on aurait bien eu du mal à faire mieux. Qu'au final avec ce budget « très difficile à faire » comme le qualifiait Jean-Pierre Abelin on avait évité le pire. Jacques Melquiond, le rapporteur du budget, avait souligné auparavant la réduction des dépenses, la baisse du budget d'un total d'un million d'euros, le maintien des taux d'imposition…
Le pire, d'ailleurs, est peut-être à venir. Avec de futures réductions étatiques d'une part, mais aussi avec l'abandon de la parité du franc suisse, non prise en compte lors de la préparation du budget. Car la ville a encore un emprunt de 2,3 millions d'euros sur les bras, libellés en monnaie helvète et vient de voir bondir son taux de 14 à 26 %.
On a donc débattu, un peu pour la forme, sur ce qu'aurait pu être ce budget. Et l'on a vu revenir le dossier de l'école de gendarmerie, ramené par la frontiste Laure Brard – les deux élus FN se sont également abstenus sur le budget – qui, rappelle-t-elle, y voit toujours une école de l'artisanat.
" C'est totalement délirant "
Michel Guérin s'y est engouffré reprochant au maire de ne pas chercher à négocier le prix de vente. « Le prix de vente ne fait pas tout, a rétorqué Jean-Pierre Abelin. Le prix de vente est de 4 millions d'euros mais il faut rajouter le coût de démolition et le réaménagement derrière. C'est un minimum de 8 à 10 millions d'euros. Dans la situation actuelle, c'est totalement délirant. »
Pour ce projet-là, on l'a bien compris, il faudra donc attendre d'autres budgets, et sûrement une autre mandature. En espérant que l'Etat finisse par se lasser et brader l'ensemble.
Laurent Gaudens

jeudi 29 janvier 2015

La promo 2016 est au milieu du gué



Adèle, Lilian, Lucie, Nicolas : déjà un an et demi qu'ils ont passé ensemble.
Rentrés en 2013, les élèves de la promotion 2016 sont à mi-parcours. Le moment où on se retourne sur ce qui a été fait et où on se projette.


 Mine de rien, dans la froideur de l'hiver, c'est bien un tournant qu'ils sont en train de vivre : Lilian, Adèle, Lucie, Nicolas, Malou et Victor (1) sont à mi-chemin de leur parcours à Châtellerault.
Et chacun se projette déjà sur l'après, comme Nicolas qui aimerait déjà y être et se verrait bien poursuivre le cirque en école supérieure à l'instar de Lilian. Lucie s'avoue « complètement perdue », hésitant entre une école de commerce, Science Po mais sachant aussi qu'il lui faudra toujours un « truc artistique ».
Adèle se verrait bien elle aussi en école de cirque après, pourquoi pas au Québec, si tout va bien. Car, pour elle, l'année 2015 est celle de la déprime. Elle enchaîne les blessures et la dernière, une luxation de l'épaule, va l'éloigner durablement de la piste. « J'ai juste fait dix cours de ma spécialité, résume-t-elle. J'aurais loupé les trois-quarts de l'année. » Plus inquiétant, elle craint la rechute. « Si je me luxe à nouveau, je serai réopérée et je devrais peut-être arrêter. » Pour l'heure, elle se contente donc de regarder les autres en bord de piste.
" L'objectif, c'est le spectacle au mois d'avril "
Les autres, eux, avancent sur la spécialité qu'ils se sont choisis en début d'année. Pour Nicolas, c'est le trapèze ballant et « ça avance tout doucement. » « L'objectif, c'est le spectacle au mois d'avril », fixe-t-il. C'est juste l'occasion de confirmer son choix. « Je n'ai aucun risque de regret, annonce-t-il bravache. Même si ça fait très mal. »
Les pépins physiques, Lucie les connaît bien aussi. « Depuis le retour du froid, je n'arrête pas de me blesser, raconte-t-elle. On a tous des coups de fatigue. » Elle apprend aussi les anneaux chinois, spécialité qu'elle s'est choisie. Tout comme Lilian, « très content » d'avoir choisi le cadre aérien. « J'avais touché à cette spécialité l'an passé et ça se passe très bien même si ma voltigeuse est blessée actuellement ».
Ils aiment tellement ça que Nicolas, Lucie et Adèle, si elle est remise, bénéficieront d'un complément de formation : un concours qu'ils ont réussi et qui leur permet de bénéficier d'une semaine de cirque lors des vacances avec la création d'un spectacle à la clé.
Cela leur permettra de profiter encore plus de Châtellerault, où ils disent s'épanouir. « C'est très mignon, s'enthousiasme Lucie. Il y a plein de jolis endroits. » Chacun reconnaît avoir ses coups de déprime et les prochaines semaines risquent d'être difficiles. Juste après les vacances, réduites pour cause de formation pour plusieurs d'entre eux, il y aura le bac blanc et le spectacle à préparer très vite. Si 2015 est un tournant, il s'annonce difficile à négocier.
 (1) Malou et Victor, malades, étaient absents, Mélanie, redoublante, est partie à Châlons-en-Champagne.
 A retrouver en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
VIDEO. Châtellerault : la promo 2016 à mi-parcours par lanouvellerepublique

mercredi 28 janvier 2015

Les Amis du vieux-Poitou s'exportent au Moyen-Orient

 
Les Amis du Vieux-Poitou ont mis les bouchées doubles ces dernières semaines.
Le groupe folklorique châtelleraudais représentera la France lors du festival de Mascate. Le prélude à une année très chargée.
Ils n'ont été prévenus qu'il y a un mois et demi et ont dû mettre les bouchées doubles : faire les passeports, poser des congés pour ceux qui travaillent, organiser son absence, et monter le spectacle… Les Amis du Vieux-Poitou n'ont pas chômé au moment des fêtes. Pensez donc ! Il ne s'agit rien moins que de représenter la région, la France et même l'Europe au festival folklorique de Mascate, capitale du Sultanat d'Oman.
Chambéry, Saintes, Toulouse, Nîmes et le Portugal
Une sélection un peu hasardeuse, comme ils le reconnaissent bien volontiers. Depuis trois ans, la Chambre de Métiers et de l'Artisanat, avec l'aide de la Région Poitou-Charentes, emmène des représentants des métiers d'art lors du festival d'Oman, auquel a été adjoint un festival folklorique. Après un groupe reprenant le répertoire d'Edith Piaf l'an passé, les organisateurs ont souhaité un groupe puisant dans le folklore français.
Contactés, les Amis du vieux Poitou ont sauté sur l'occasion. « On va se retrouver au milieu de ballets nationaux d'Inde, de Chine ou du Maroc », s'amusent, un brin impressionnés, Jacqueline et Michel Gaillard, membres du groupe. Ils seront quinze, dix danseurs et cinq musiciens, à prendre l'avion dimanche 31 janvier pour un séjour de 15 jours à Oman. Là-bas, il s'agira de donner un spectacle tous les soirs, devant un public à chaque fois différent. « On a réussi à faire un groupe homogène et correct, analyse Michel Gaillard. Il faut faire quelque chose de propre. »
Mais cette tournée « orientale » ne sera pas que le seul challenge de l'année pour les Amis du Vieux-Poitou. En avril, le groupe participera aux assises de la confédération nationale des groupes folkloriques français à Chambéry, puis en juin à deux festivals à Saintes, puis à Toulouse.
Le 11 juillet, les membres organiseront leur propre festival avec spectacle à l'Angelarde et bal folk sur la place Zola. Un festival avancé puisqu'une délégation se rendra au mois d'août au festival de Montemor au Portugal puis au festival international de Nîmes.
Ce sera une manière de montrer que, tout en cultivant le patrimoine local, on peut aller bien loin. Et d'encourager ceux qui auraient la bougeotte à venir vite les rejoindre.
Les Amis du Vieux-Poitou, 05.49.85.06.00. amis.vieux.poitou@wanadoo.fr
Laurent Gaudens

mardi 27 janvier 2015

" Il y a beaucoup de pantins qu'on articule pour nous isoler "

« Les extrémistes ne représentent pas la majorité des musulmans mais ils font partie de cette famille. »
Le slameur châtelleraudais Lhomé a pris des positions sur les réseaux sociaux pas toujours bien comprises suite aux attentats de Paris. Il s’explique.
Le 7 janvier, comment avez-vous appris la nouvelle des attentats ?
« J'étais en atelier d'écriture, à Secondigny dans les Deux-Sèvres. A la pause, mon téléphone a bipé. C'était le message d'une amie qui parlait de Charlie Hebdo, qu'elle était choquée, en deuil. Et puis, j'ai appris. »
Comment avez-vous réagi ?
« Ma première réaction, j'ai eu mal au cœur. J'ai surtout pensé que quelque chose de grave venait de se passer. De par ma double origine, le Togo avec la dictature et le Liban avec la guerre, je sais que rien ne justifie un meurtre. »
La marche du dimanche, vous y avez pris part ?
« J'étais à Châtellerault, les deux imams sont intervenus et ont été chaleureusement applaudis. J'ai beaucoup d'amis musulmans même si je suis chrétien. Pour moi, c'était plus une marche de deuil plutôt qu'une marche " Je suis Charlie ". J'ai marché également pour les enfants de Palestine cet été, c'était la même démarche. »
 " Il ne faut pas rester dans le déni mais que chacun reconnaisse sa part de dysfonctionnement "Le même jour, vous avez écrit sur un Facebook un texte assez virulent. Dans quel but ?
« C'était à la suite d'échanges avec Ibrahim Abdelsadok, d'Ultime espoir, avec qui je travaille (1). J'étais surpris par plusieurs de ses messages. Je trouvais que l'humour n'était pas très approprié. J'étais agacé par certains messages, le but n'était pas de faire le consensus. Beaucoup ont été surpris de la façon dont je prenais la parole. »
Vous y contrez certains discours, comme celui de dire que les terroristes n'étaient pas de vrais musulmans en affirmant le contraire ?
« C'est important de connaître sa part d'ombre. Les extrémistes ne représentent pas la majorité des musulmans mais ils font partie de cette famille comme l'Opus Dei fait partie de l'église. Les frères Kouachi allaient à la mosquée, mangeaient, s'habillaient, vivaient comme des musulmans. Il ne faut pas rester dans le déni, mais que chacun reconnaisse sa part de dysfonctionnement. »
Que pensez-vous des caricatures publiées par Charlie Hebdo ?
« Je crois qu'ils ne se rendent pas compte des incidences qu'elles peuvent avoir sur les chrétiens du monde arabe. C'est bien de taper sur les extrémismes, mais sur tous, comme le fait Dieudonné, même si je ne partage pas toutes ses positions. Il faut comprendre comment c'est reçu dans le monde arabe. Je ne suis pas Charlie car il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas jouer. »
Et la liberté d'expression ?
« Dans la limite du respect. Est-ce que " Durafour crématoire " (2) c'était de la liberté d'expression ? »
Donc, vous ne soutenez pas Charlie Hebdo ?
« J'ai été touché par la mort de personnes qu'on a tuées pour leurs idées. Je déteste les propos du FN, je n'aime pas leur France blanche et les Français d'abord, mais je ne souhaite pas leur mort. »
Quel est l'avenir de la France ?
« Je ne suis pas optimiste. Il y a beaucoup de pantins qu'on articule pour nous isoler, nous séparer. Le jour où on n'aura que des amis qui nous ressemblent, il faudra s'inquiéter. La France est un des rares pays qui réussit la mixité. Mais aujourd'hui, le seul lien, c'est la consommation. Mais ce n'est qu'une attelle sur une jambe cassée alors qu'il faudrait un plâtre. »
Vous craignez d'autres attentats ?
« C'est possible. Les attentas de Paris n'étaient pas un acte de folie. C'était organisé, planifié. Il y a un réseau derrière, une organisation. »
Quelles sont les solutions ?
« On combattra les extrémistes quand on s'occupera des plus pauvres. Quand mettra-t-on des moyens dans les quartiers, pas seulement sur les murs, mais en profondeur jusque dans la cellule familiale. Il y a de plus en plus de monologues, c'est ce que j'ai retrouvé sur Facebook. Il faut accepter de voir ce qui dysfonctionne et l'école ne peut pas tout porter. Il y a la famille, les bailleurs sociaux, l'État. Je suis inquiet car il y aura d'autres victimes. Il faut tous prendre nos responsabilités, à commencer par les artistes. Ce que tu chantes et le reflet de ton cœur et il y a des rappeurs qui doivent sonder leur cœur. »
En effet, ce n'est pas très optimiste…
« Qu'est-ce qu'on fera quand on aura perdu la confiance de son voisin ? Qu'est-ce qu'il nous restera ? Moi, je crois en un nous. Mais qui tirera les ficelles ? C'est la question que je me pose en tant que citoyen et artiste. »
 (1) Membre du groupe Ultime espoir, Ibrahim Abdelsadok a publié une vidéo sur Facebook commentant les attentats, vue à plus de 600.000 fois. Nous l'avions invité lors de cet échange mais il n'a pas pu se libérer. (2) Allusion au jeu de mots fait en 1988 par Jean-Marie Le Pen sur l'homme politique Michel Durafour.

VIDEO. Châtellerault : Lhomé, après Charlie... par lanouvellerepublique
en savoir plus
Originaire du Togo, d'un père Libanais, Lhomé, alias Julien Laba, a fait ses premières armes musicales à Poitiers au sein de Slave Farm. En 2011, engagé dans une carrière solo, il crée Cinématik slam, un spectacle qui allie slam et langue des signes dans un univers de musique de film. Son premier album « L'Ombre d'un amour » est sorti en juin 2012. Il anime depuis 2003 des ateliers d'écriture. Il écrit actuellement son prochain album. Agé de 39 ans, marié, père de trois enfants, il habite le quartier de Châteauneuf après avoir grandi dans celui d'Ozon.

La vidéo d'Ibrahim Abdelsadok du groupe " Ultime Espoir ", publiée au lendemain des attentats





lundi 26 janvier 2015

Le Pôle mobilité à l'assaut du département

 
Le simulateur est une aide précieuse du Pôle mobilité.
Créé en 2011, le Pôle mobilité permet de se déplacer même quand on n’en a pas les moyens. Il pourrait s’étendre au département.
Pour moi, avoir le permis c'est indispensable pour espérer décrocher un travail. Surtout que j'ai une fille. Derrière les commandes du simulateur de conduite, Florent, 24 ans, s'applique à ne pas caler, une monitrice à ses côtés. C'est la Mission locale qui lui a indiqué l'adresse, juste à l'étage dessous, dans un des bâtiments de l'Afpa, sur le site de la Manufacture. « J'ai fait deux ans de stage en électricité, puis trois ans de CDD. Mais là je n'ai plus rien, c'est pour ça qu'il me faut le permis. »
" On est proche de 50 % de réussite "
Comme lui, ils sont nombreux de tout le Nord-Vienne à venir passer la conduite ou le permis. 210 personnes ont ainsi suivi des cours de conduite l'an passé, représentant 24 pays. Avec des résultats : 42 personnes ont obtenu leur permis et 52 leur code. « On est proche de 50 % de réussite, se réjouit Bernard Vignault, chef de service du Pôle mobilité. C'est grâce à nos monitrices qui font un travail formidable. Elles ont parfois un taux meilleur que dans des auto-écoles classiques. »
Trois véhicules auto-écoles sont à disposition des élèves. Mais le Pôle mobilité, porté par l'ADSEA 86 (1) et le Sisa (2), ne se contente pas d'aider les candidats à l'emploi à obtenir le précieux sésame. Il leur offre aussi la possibilité d'un moyen de locomotion à moindre coût : dix vélos, 40 cyclomoteurs, 11 scooters et trois voitures sont ainsi à disposition de ceux qui ont un impérieux besoin de se déplacer pour travailler, partir en formation ou seulement passer un entretien.
Il organise également des diagnostics collectifs de la motilité et des ateliers collectifs de la mobilité pour permettre de mieux cibler les besoins de chacun. Des stages de sécurité routière ou d'éco-conduite peuvent compléter l'apprentissage.
Autant de possibilités qui séduisent les élus, notamment départementaux, au premier rang desquels le vice-président du conseil général Bruno Belin. Accompagné de Jean-Pierre Abelin, il a montré tout son intérêt pour le service en vue de l'ouverture de Center Parcs mais pas que. « On se rend compte que sur des emplois saisonniers, on rencontre parfois des problèmes de mobilité, souligne le candidat à la présidence du futur conseil départemental. C'est un excellent outil d'insertion qu'il faudra étendre sur le département. »
Des souhaits qui ne peuvent que combler Bernard Vignault. Le chef de service en a néanmoins profité pour rappeler qu'un troisième moniteur et un deuxième conseiller en mobilité seraient les bienvenus…
(1) Association départementale de sauvegarde de l'enfant à l'adulte de la Vienne. (2) Service d'insertion sociale pour adultes.
Laurent Gaudens

Avant les départementales, la choucroute !

 
Philippe Rabit a réuni ses troupes à la Gornière.
C'est une tradition, en début d'année, l'UMP se rassemble autour d'une choucroute. C'était dimanche la 28e choucroute salle de la Gornière avec 200 militants.
Le conseiller régional et responsable local de l'UMP en a profité pour fixer son calendrier et les batailles à mener au premier rang desquelles les départementales du mois de mars. S'il n'est pas inquiet sur le fait de conserver la majorité, il doute davantage du fonctionnement futur. « On ne sait vraiment pas comment marcheront les binômes sur des territoires qui ne respectent pas les anciens cantons », souligne l'élu.
S'il n'est pas engagé personnellement dans ce premier combat, Philippe Rabit compte bien en être du deuxième : les régionales au mois de décembre prochain. « Je serai candidat, annonce-t-il, et j'espère être dans l'exécutif puisque je compte bien que nous remportions cette nouvelle région. » Deux échéances qui l'invitent à penser à la suite : la députation. « Il faudra reconquérir le siège », prévient-il.
L. G.

dimanche 25 janvier 2015

Des identités à questionner

 

 

Gilles Fromonteil et ses porcelaines « communistes ».
Une dizaine d’artistes ont accroché leurs œuvres à l’école d’arts plastiques. Avec une thématique sur l’identité en plein dans l’actualité.
C'est une exposition que j'envisageais déjà depuis plusieurs mois. On a été un peu rattrapé par l'actualité. Directeur de l'école d'arts plastiques, Gildas Le Reste ne pouvait pas mieux tomber en organisant, dès ce mois de janvier jusqu'en avril, une exposition intitulée « Identité, identités… »
Réunissant onze artistes de multiples nationalités, elle présente des travaux très divers sur la forme mais qui tous lancent le débat sur l'identité et sur ce qu'elle contient. « Tant que la culture sera là, on pourra se questionner, résume Gildas Le Reste. Aujourd'hui, on n'écoute pas suffisamment les artistes, ce sont des gens importants, chacun a un regard différent à apporter. »
Il photographie les familles dans leur intérieur
Américain, Néo-Zélandais, Camerounais, Suisse apportent chacun à leur façon un élément du débat. Et parmi eux quelques Français. Comme Claude Pauquet, photographe installé du côté de Chauvigny. Lui en est à sa troisième exposition de la sorte après Poitiers et Lussac. A chaque fois, il s'invite chez des gens, anonymes, et les photographie dans leur univers dans des scénographies évolutives. A Châtellerault, trois familles lui ont ainsi ouvert leur porte et le résultat est très séduisant. Des scènes de vie, comme saisies sur l'instant, où chacun présente sa propre identité, justement.
Pour Gilles Fromonteil, l'identité est avant tout politique. Fils de Paul Fromonteil, emblématique militant communiste, il a été marqué par ces campagnes et ces meetings où il était traîné. Après une vingtaine d'années en région parisienne, il s'est installé à Archigny et a été invité par Deshoulières à travailler pendant neuf ans dans l'usine. Il en a sorti 700 pièces dont il présente quelques spécimens au sein de l'école et dans l'artothèque en face. Des porcelaines qui représentent Lénine, Mao, Fidel Castro ou les grandes images de l'histoire du communisme. Une autre forme d'identité.
Centre d'art contemporain. Exposition « Identité, identités », de Claude Pauquet et Gilles Fromonteil. (Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, jusqu'à 17 h le vendredi).
> Workshop. Samedi 7 février, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h, Claude Pauquet photographiera ceux qui le souhaitent avec des œuvres de l'artothèque.
Lundi 23 mars, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h 30, Todd Narbey anime un atelier de gravure au arborundum.
Laurent Gaudens

vendredi 23 janvier 2015

Quand la photo descend dans la rue

Les porteurs du projet ont déjà leur site internet.
Au mois d’août prochain, un festival de photo devrait voir le jour à Châtellerault. Mais, pour l’heure, il y a encore beaucoup à faire.
Certaines idées naissent après de longues réunions de brainstorming. D'autres tout simplement autour d'un verre lors de conversations à bâtons rompus. « On a lancé l'idée de monter un festival de photos à Châtellerault », se souvient Fabrice Bostffocher.
Directeur artistique indépendant installé de longue date à Châtellerault, il a fait connaissance d'Adrien Laurendeau, gérant du Patio bar lorsque celui-ci était ouvert à Châteauneuf. Mais si l'idée a été lancée sans préparation, elle repose malgré tout sur une donnée de poids. « Chasseurs d'images (magazine installé à Senillé, NDLR) est le premier magazine européen en terme de diffusion », explique Fabrice Bostffocher. Ainsi, le Châtelleraudais aurait une place à prendre dans le monde de la photo.
Du 17 au 30 août des photos à découvrir en plein air
La première de ChatelleRaw – le raw et le fichier informatique d'une photo non compressée – devrait donc avoir lieu du 17 au 30 août et pourrait avoir plusieurs déclinaisons : des expositions sur bâches géantes dans des lieux emblématiques, des expositions plus classiques en extérieur et des galeries éphémères dans des espaces libres. « L'idée, c'est avant tout de ramener du monde à Châtellerault, poursuit Fabrice Bostffocher. Il y a beaucoup de passage et donc de gens qui pourraient s'y arrêter. »
Le festival sera ouvert aux professionnels – « certains noms connus du milieu ont confirmé leur venue », avance Fabrice Bostffocher – et éventuellement aux amateurs si « Chasseurs d'images » le souhaite et s'en charge. Les membres de l'Association Châtelleraudais commerce et territoires (ACCT), porteurs du projet, doivent rencontrer prochainement son rédacteur en chef Guy-Michel Cogné. Soutenue par la municipalité, ACCT s'attelle désormais à la recherche de sponsors. Le plus dur commence sans doute.
Plus d'infos sur http://www.chatelleraw photofestival.com. Contact : 09.50.71.72.87 ou contact@chatellerawphotofestival. com.
Laurent Gaudens

jeudi 22 janvier 2015

Papy caricature à l'Espérance


Roland Giraud présente ses caricatures.
exposition
Ancien Parisien installé à Châtellerault, Robert Giraud, alias Papy, s'est mis au dessin sur le tard. Sur le très tard même : âgé de 89 ans, il n'a découvert l'utilité du crayon qu'il y a trois ans seulement. Mais l'ancien professeur d'histoire-géo et de lettres a voulu rattraper le temps perdu : après deux présentations à l'Espace Clemenceau en 2013 et 2014, Papy aligne sa troisième exposition à l'Espérance.
Ses caricatures, très colorées, traitent de sujets très divers et veulent avant tout « faire rire ». Et, pas de crainte, la religion n'est pas son thème de prédilection. « Surtout pas », rigole-t-il. A 89 ans, Papy veut encore faire de la résistance.
Exposition visible jusqu'au samedi 31 janvier au bar de « L'Espérance », 2, rue Bourbon.

mercredi 21 janvier 2015

Jane Austen à l'ère numérique

 
La pièce a déjà tourné dans plusieurs villes du département.
Belle, riche, intelligente, Emma Woodhouse n'a que 21 ans et n'a pas l'intention de se marier. En revanche, elle est convaincue d'avoir des talents de « marieuse » et entreprend d'unir tous ceux qui l'entourent.
Cette histoire, issue d'un roman de Jane Austen, se déroule originellement dans l'Angleterre provinciale de la fin du XVIIIe siècle. Tout en respectant les codes de l'époque, la compagnie poitevine Rolling Cat, via son metteur en scène Marie-Eve Joly, l'adapte à notre ère numérique et en a tiré un « Emma 2.0 », qu'elle va présenter à la salle de la Taupanne. « C'est une comédie qui permet de visiter plusieurs genres avec de la musique et de la danse », explique Geneviève Joly, secrétaire et comédienne.
Créée en 2011, la compagnie, qui compte une douzaine d'acteurs amateurs, en est à son deuxième spectacle. Le premier, adapté de « douze hommes en colère », a tourné dans tout le département mais n'était pas venu à Châtellerault. L'oubli est réparé avec cet « Emma 2.0 » grâce au Théâtre populaire de Châtellerault, qui l'a invité. « C'est une question d'affinité, explique Jean-Pierre Duffourc-Bazin, son directeur. Et c'est un soutien à la qualité car dans le théâtre amateur, ça n'est pas si fréquent de trouver des troupes comme celle-là. Pour nous, c'est assez exceptionnel d'accueillir d'autres troupes. » Alors n'hésitez pas, l'occasion ne devrait pas se reproduire avant longtemps.
 
 
« Emma 2.0 ». Samedi 31 janvier à partir de 20 h 30 salle de la Taupanne. Tarifs : 10 € et 8 €

mardi 20 janvier 2015

Tous secouristes à George-Sand

 
Le recteur Jacques Moret a assisté à des démonstrations de réanimation.
Que chaque élève ait des connaissances en secourisme : c'est désormais l'objectif de l'Education nationale.
Au collège George-Sand, on applique à la lettre cette consigne : ainsi, sous la houlette de l'infirmière Houria Askari et du professeur d'EPS Xavier Pelquer, les collégiens passent leur PSC1 (prévention et secours civique niveau 1). Un travail qui a été récompensé lundi en présence du recteur d'académie Jacques Moret qui, grâce à plusieurs démonstrations, a pu se rendre compte en pratique de la qualité de l'enseignement dispensé.

mardi 13 janvier 2015

Vers un tiercé dans le trois ?

 
 
Majorité départementale et opposition PS-Verts sont déjà sur les rangs dans le canton 3, celui de Châtellerault 2. Mais en embuscade il y a le Front national.
 En d'autres temps, on aurait pu hurler au tripatouillage électoral : comment diluer deux cantons de gauche dans un troisième largement à droite pour mieux assurer une victoire de la majorité départementale ? Ce qui aurait pu donner des rêves extatiques à un Charles Pasqua au mieux de sa forme, c'est bien un gouvernement de gauche qui en est la cause. Ainsi au populaire quartier ouest de Châtellerault et à l'ouvrier canton de Dangé-Saint-Romain, les « charcuteurs » territoriaux ont adjoint le très conservateur canton de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers auquel sont ajoutées trois communes du Lencloîtrais (Savigny-sous-Faye, Orches, Sossay) comme pour en rajouter une couche. « Il ne faut jamais crier victoire trop tôt », tempère Alain Pichon, conseiller sortant, très implanté dans la partie rurale. « Ça n'est pas acquis d'avance », veut croire Valérie Dauge, son binôme.
" Ce n'est pas toujours le favori qui gagne "
Dans l'autre camp, on n'est guère optimiste. « C'est un canton qui n'est guère porteur pour un candidat de gauche », analyse le socialiste Didier Pineau. « On ne part pas favori, euphémise Eliane Grellety, sa binôme écolo. Mais ce n'est pas toujours le favori qui gagne. »
La vérité ne viendra peut-être pas de ce duel traditionnel. Outre une présence sûre mais non-définie du Front de gauche – dans le Nord-Vienne, les Verts ont choisi de s'associer au PS à la différence du reste du département –, le Font national devrait également se mettre sur la ligne de départ. Et on murmure fortement que l'un des deux candidats serait le champion local Eric Audebert, conseiller municipal châtelleraudais, celui-là même qui avait fait près de 34 % des suffrages sur le canton Sud en 2011.
C'est même le challenge personnel que s'est fixé Didier Pineau : arriver devant le Front national au soir du 21 mars. « C'est mon combat d'expliquer aux électeurs que le Front national ne leur apportera rien, que s'il pose les bonnes questions, il n'apporte pas les bonnes réponses », explique-t-il. « Le premier risque, ce sera l'abstention » estime Eliane Grellety.
Alain Pichon mise avant tout sur la campagne pour éviter le piège du Front national. « Le terrain, c'est ce qui compte » avance-t-il. « J'espère que ça suffira », rajoute-t-il immédiatement. Les derniers drames nationaux auront-ils un impact et lequel ? Nul ne le sait. « Il ne faut pas qu'il y ait de récupération » souhaite Eliane Grellety. A voir.
Laurent Gaudens

jeudi 8 janvier 2015

Nathan et Louise vos prénoms préférés

 
Infographie NR
Hausse des pacs, baisse des mariages, des décès et des naissances : les changements des dernières années se sont poursuivis l’an passé.
 On connaît désormais les chiffres de l'état civil (*) de l'année passée. Et ceux-ci sont globalement sans grandes surprises : les mouvements amorcés, pour certains depuis près de dix ans, ont perduré l'an passé. Hormis pour les pacs, les différentes baisses sont très probablement à mettre sur le compte de la baisse de la population enregistrée depuis plusieurs années.
 Naissances. C'est un fait désormais bien établi : on fait de moins en moins de bébés à Châtellerault. Entamée en 2006, malgré un léger répit en 2010, la baisse de la courbe des naissances continue. 1.124 bébés sont nés en 2014, soit 41 de moins que l'année précédente.
Très peu de décès en 2014 et des mariages toujours en baisse
 Décès. Après un léger pic en 2012, le chiffre des décès a failli passer sous la barre des 600 l'an passé. Un seuil jamais atteint depuis 2004, cru tout à fait exceptionnel puisque faisant suite au pic de 2003 dû à la canicule.
 Record à la baisse pour les mariages. La chute avait été sévère l'an passé, les mariages passant sous la barre des 100 entre 2012 (114) et 2013 (87), un niveau jamais atteint à Châtellerault.
On aurait pu croire à un accident, ça n'est pas le cas. En 2014, 80 unions ont été prononcées. Un record.
 Pacs. Si les mariages sont à la baisse, le nombre de pacs semble lui reparti à la hausse. La légère reprise amorcée l'an passé avec 185 pacs est confirmée cette année.
On repasse même la barre des 200 avec 209 contrats enregistrés auprès du tribunal d'instance – d'autres peuvent être enregistrés directement chez les notaires non pris en compte dans nos calculs – ce qui n'avait plus été le cas depuis 2010.
 Adieu Emma. Depuis plusieurs années, Emma était le prénom préféré des Châtelleraudais pour leur nouveau-né de sexe féminin. Son règne est terminé : Emma disparaît des écrans et laisse la place à Louise (deuxième en 2013), suivie de Jade et de Léna.
Pour les garçons, Enzo n'aura occupé la première place qu'une année. Il avait détrôné Hugo et cède la place à Nathan (troisième en 2013). Ce dernier est suivi par Ethan et Mathéo.
 (*) Source service état civil de la mairie et tribunal d'instance.
Laurent Gaudens

mercredi 7 janvier 2015

Ça va se passer cette année


La nouvelle patinoire ouvre en février.
Nouvelle patinoire, nouveaux restaurants, nouvelles entreprises : l’année 2015 promet quelques nouveautés et… un grand ancien.
Après avoir tourné la page de 2014, c'est maintenant le moment de savoir ce que nous réserve l'année à venir. Et probablement que ce que nous allons détailler dans les lignes qui suivent n'aura que peu de rapport avec ce que nous résumerons en fin d'année. C'est le jeu, alors essayons-nous.
Après les municipales, les départementales
Vous avez aimé les municipales, vous allez (peut-être) adorer les départementales ! En tout cas, elles ne vous dépayseront pas puisque, en mars prochain, vous y retrouverez certains noms déjà présents en mars dernier, au premier rang desquels le maire Jean-Pierre Abelin, candidat sur le canton de Châtellerault 3.
Vous reprendrez bien un peu de chantier ?
Après la série de gros chantiers d'avant municipales, le programme se réduit quelque peu. On notera quand même la rénovation de la patinoire qui ouvrira le 20 février au public et le lancement du réaménagement des quais de la Vienne, entamé par Ozon-les Renardières, qui s'étalera sur la durée du mandat municipal.
L'autre gros chantier se situe à côté de l'hôpital où le nouvel Ehpad doit ouvrir en fin d'année. D'autres travaux auront lieu également à la piscine et au foyer-logement Tivoli.
Économie : enfin des ouvertures
Sur le plan économique, 2015 sera marqué par l'ouverture d'Eolia sur la zone René-Monory. La filiale de Mecafi doit y produire dès septembre des aubes pour moteurs avec un effectif prévu d'une centaine de personnes. Quelques mètres plus loin ouvrira également cette année le centre de formation de Renault. Enfin, sur les hauteurs, les travaux de la centrale de production biomasse sont aussi programmés.
On remet le couvert
Côté commerce, l'année devrait amener des nouveautés, notamment pour les papilles. Deux restaurants doivent en effet ouvrir : la Coupole à la place de l'ex-Crugeon-Souris et le Caribou sur le site Alaman dans les murs de l'ancien internat.
Attention aux anciens
Sur les terrains sportifs, il faudra surveiller le Soc, en grande forme sportivement, qui fête son centenaire et pourrait réserver quelques surprises dans l'année.
Des stars en vue
Côté culture, on attend Francis Huster et Jeanne Cherhal au Nouveau Théâtre et l'Angelarde accueillera lors du prochain Jazzellerault Roberto Fonseca, Yuri Buenaventura et Stefano Di Batista, entre autres. On parle également d'un festival du cinéma du côté du Loft. À suivre.
Laurent Gaudens

jeudi 1 janvier 2015

Châtellerault dans le rétro

C'est la fin d'année, le moment des rétrospectives. En voici une en images qui vous permettra de découvrir des lieux emblématiques châtelleraudais à un siècle d'écart.



La manufacture d'armes  
La rue Bourbon, vue de l'entrée de la Cour du prêche  
Boulevard Blossac, les promenades Sud
Boulevard Blossac, les promenades Nord
L'entrée principale de la Manu, Grande-Rue de Châteauneuf, aujourd'hui l'Afpa.
Le pont Henri-IV.