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jeudi 22 décembre 2011

Marché de Noël : ils attendent les étrennes



Après une mauvaise première semaine, les commerçants des chalets profitent du rush de Noël mais espèrent beaucoup de la dernière semaine.

Certains font grise mine mais dans l'ensemble les commerçants sont plutôt satisfaits.
Certains font grise mine mais dans l'ensemble les commerçants sont plutôt satisfaits. - (dr)











Prenez dix commerçants et demandez leur comment ça va : vous n'aurez jamais la même réponse. Entre certains optimistes et d'autres résolument défaitistes, difficile de se faire un avis de l'état du commerce. Il en est pareil avec le marché de Noël.
Il y a ceux pas forcément heureux de leur sort, comme Daniela Gallo. « Il n'y a pas grand monde, et le peu qu'il y a n'achète pas », commente cette Châtelleraudaise qui s'est lancée il y a cinq mois dans la vente de produits italiens. « Mais on attend la dernière semaine pour se faire une idée. »

'' Dès qu'il y a des animations ça marche bien ''
Même chanson au chalet de Lil'o Kdo-Vanille Fraise. « C'est plutôt calme mais la météo ne s'y prête pas », estime la vendeuse Caroline.
« Les gens ont tellement peur de dépenser qu'ils passent très vite devant de crainte d'être tentés », avance Gilles Mombuleau qui vend les chapeaux et bijoux que réalise son épouse. « Par contre, on a très bien travaillé au marché d'Amnesty le week-end dernier. Mais ce sont des habitués. » Au rang des optimistes, il y a Michel Alquinet sans doute aidé par les vapeurs du vin chaud qu'il vend. « C'est avant tout une histoire de temps. Quand il fait beau comme le week-end dernier, on est très content. Et dès qu'il y a des animations, ça marche bien. »
Présent depuis la création du marché il y a onze ans, le fromager d'Usseau Patrick Rocher ne manquerait pas l'événement. « Je suis très satisfait surtout depuis samedi. Et avec la patinoire, ça amène de l'activité. Pour moi, c'est une manière de fidéliser la clientèle. Ils me voient ici puis ils viennent ensuite sous les halles. » Certains viennent également le voir pour les francs qu'il continue d'accepter.
Et puis, il y a les indécis. Comme Christophe Assante, venu directement de la région parisienne avec ses sacs en bouteilles de plastique recyclé, sur les conseils d'un ami. « La première semaine était un peu molle, la deuxième est pas mal. On fera le bilan après les trois semaines. »

Voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens

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