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mercredi 3 septembre 2014

Les écoles n'ont pas encore trouvé le bon rythme



A l'école Lavoisier comme dans les autres écoles, on applique la réforme des rythmes scolaires.
La rentrée des écoles hier n’est qu’une première étape. Les ateliers liés à la réforme des rythmes scolaires seront lancés à la Toussaint.
Il y a bien les nouvelles chaussures, le nouveau cartable et la main qui serre très fort celle de maman : hier matin, à l'école Lavoisier d'Ozon, il y avait bien tous les ingrédients pour cette nouvelle rentrée. Manque juste un élément, de taille : les ateliers qui animeront les temps à l'issue des cours prévus par la réforme des rythmes scolaires. Pas un oubli, juste un temps d'adaptation. « C'est une première étape », a tenu à souligner le maire Jean-Pierre Abelin à l'occasion d'une visite des écoles.
" Nous attendons pour nous adapter à la demande "
Tous les établissements de la ville vont ainsi diffuser une information spécifique à tous les parents d'élèves durant ces prochaines semaines : horaires, tarifs, activité… tout y sera expliqué pour que chacun puisse faire son choix et s'inscrire d'ici le 1er octobre. Les ateliers démarreront après les vacances de la Toussaint. « Nous avons fait des hypothèses, indique le maire. Nous attendons les réponses des parents pour pouvoir les adapter à la demande. »
Même si la réforme continue d'être décriée en cette rentrée, Jean-Pierre Abelin et son conseil ont choisi de jouer le jeu. « On est républicains, on a toujours dit qu'on appliquerait la réforme en étant le plus performant possible, assure-t-il. Ce que l'on conteste, c'est son financement. Nous attendons que l'Etat pérennise son aide car cela représente deux points de fiscalité pour nous. »
Il faudra également mesurer l'impact de cette réforme. « L'objectif de départ, c'est de rendre l'école la plus performante possible, rappelle Anne-Florence Bourat, adjointe à l'éducation. Il faudra avoir une évaluation nationale mais aussi locale. »
L'autre conséquence, inconnue pour l'heure, c'est l'impact que pourra avoir l'école le mercredi sur les structures qui occupaient jusque-là le créneau, clubs sportifs, artistiques, ou équipements culturels. « Il y a eu une très mauvaise anticipation de ces effets, analyse Anne-Florence Bourat. Certains l'ont anticipé dès l'an passé comme l'école de cirque qui a fait une croix sur les cours du mercredi matin, d'autres qui se sont préparés pour cette rentrée, et enfin, ceux qui vont découvrir le problème avec le début des ateliers. »
Il n'y a en effet pas que les enfants qui vont devoir changer de rythme…
Laurent Gaudens

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